DH/254

LE COMITE PREPARATOIRE DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE SUR LES ENFANTS EXAMINE LES MODALITES REGISSANT LA PARTICIPATION FUTURE DES ONG

8 février 2000


Communiqué de Presse
DH/254


LE COMITE PREPARATOIRE DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE SUR LES ENFANTS EXAMINE LES MODALITES REGISSANT LA PARTICIPATION FUTURE DES ONG

20000208

Le Comité préparatoire de la session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée au suivi du Sommet mondial pour les enfants a consacré ce matin une partie de sa réunion d'organisation à l'examen des modalités régissant la participation des organisations non gouvernementales aux travaux de ses sessions de fond ainsi qu'à la session extraordinaire. Un projet de décision est en cours d'élaboration. Ce projet de texte, a précisé Mme Patricia Durrant, Présidente du Comité (Jamaïque), devrait tenir compte de l'expérience passée en la matière et notamment de l'engagement pris par les Etats Membres de garantir la participation des ONG aux travaux préparatoires du Comité ainsi qu'à la session extraordinaire de l'Assemblée générale conformément à la résolution de l'Assemblée générale 54/93 de 1999.

De nombreuses délégations ont relevé toutefois la nature particulière de ce Sommet qui, à leurs yeux, diffère des autres conférences internationales des Nations Unies. Elles ont souhaité que toute décision à ce sujet ne crée pas de précédent. Compte tenu du nombre élevé d'ONG ayant un statut consultatif auprès de l'UNICEF - 235 - et de l'ECOSOC - 1700 -, la représentante du Costa Rica a proposé d'envisager la création de groupes d'ONG calqués sur les groupes régionaux de pays. Une décision relative à la participation des ONG sera prise lors de la session de fond de mai-juin du Comité si aucun accord n'est obtenu au cours de cette session d'organisation, a précisé un membre du Secrétariat.

Le Comité s'est également penché sur les dispositions relatives à ses futures sessions de fond dont la première aura lieu du 30 mai au 2 juin. L'on sait déjà qu'au cours de cette session, le Secrétaire général présentera son rapport sur les tendances nouvelles et que des Groupes d'experts tiendront des réunions parallèles aux travaux du Comité sur les thèmes de l'impact des tendances mondiales sur les enfants, les leçons de cette décennie et les nouveaux défis. La représentante du Nigéria, au nom du Groupe des 77 et

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de la Chine a proposé de consacrer une partie des discussions des experts à l'impact de la mondialisation sur les objectifs du Sommet mondial et les contraintes pour les pays en développement. La discussion a également porté sur la nécessité de garantir un meilleur équilibre entre les anciens thèmes et les tendances nouvelles. La Présidente du Comité a indiqué que le Bureau présenterait cet après-midi un nouveau document relatif au programme de travail de la session de fond.

En fin de séance, le Comité a élu Mme Lidija Topic (Bosnie-Herzégovine) au poste de Vice-présidente pour le Groupe des Etats d'Europe de l'Est et autres Etats et à celui de Rapporteur.

La prochaine réunion du Comité aura lieu cet après-midi à 15 heures.

Participation des organisations non gouvernementales

Mme PATRICIA DURRANT, Présidente du Comité (Jamaïque), a rappelé que tous les Etats membres se sont engagés à garantir la participation des ONG aux travaux préparatoires du Comité ainsi qu'à la session extraordinaire de l'Assemblée générale en vertu de la résolution de l'Assemblée générale 54/93 de 1999. Le Comité lors de sa session d'organisation de 1998 avait décidé que ses travaux devraient être ouverts aux ONG qui sont accréditées auprès des Nations Unies en vertu de la résolution 1996/31 de l'ECOSOC. Nous tiendrons donc compte de cette expérience et de la pratique en cours pour les autres sessions extraordinaires de l'Assemblée générale. Le projet de décision en cours d'élaboration devrait refléter les points de vue les plus larges des membres du Comité.

Mme NGOZI UKAEJE (Nigéria) a fait part de l'importance qu'attachent le Groupe des 77 et la Chine à la contribution des ONG à la cause des enfants. Nous sommes persuadés que les ONG devraient participer à cette session mais il est nécessaire qu'un document officiel soit élaboré par le Bureau du Comité comme base de travail à un projet de décision sur la question.

M. YEHIA ODA (Egypte) a appuyé la déclaration du représentant du Nigéria. Il a déclaré que le Bureau aurait pu préparer en effet un tel document. Toute décision prise à ce sujet ne doit pas constituer un précédent. Cette question doit être examinée en tenant compte de la nature particulière de ce sommet qui diffère des autres conférences des Nations Unies.

Mme AMINA MESDOUA (Algérie) a déclaré qu'étant donné qu'il fait partie du groupe des 77, son pays appuie la déclaration faite par le Nigéria. Toutefois, se référant à l'exemple donné par la Présidente au sujet de la Conférence de Copenhague, elle a demandé s'il y aurait cette fois-ci pour les ONG deux accréditations distinctes, l'une pour le Comité préparatoire, l'autre pour la session extraordinaire.

M. MANUEL TELLO (Mexique) a remercié le Secrétariat de l'UNICEF pour la liste des ONG qui a été mise à jour. Le représentant s'est néanmoins étonné que cette liste contienne 235 organismes susceptibles de participer à la session extraordinaire. En effet il a cru comprendre que la discussion portait sur la participation de 50 ou 60 organismes et non de 235. Dans ce contexte, le représentant a souligné que si la participation des ONG est acceptée, il s'agira d'un grand nombre d'organisations, ce qui est plus que suffisant pour représenter les intérêts des enfants dans le monde.

Répondant au questions des représentants de l'Egypte et de l'Algérie, la Présidente a précisé que chaque décision prise par ce Comité serait distincte et indépendante. Toutefois il est utile de prendre en compte l'expérience des Nations Unies dans ce domaine. Elle a expliqué que le Comité devait décider si les décisions en ce qui concerne la participation des ONG au Comité et à

la session extraordinaire devaient être prises séparément. Il faudrait trouver un processus pour que les ONG puissent participer à la réunion de fond du 30 mai au 2 juin et leur donner suffisamment de temps pour demander l'accréditation, a-t-elle recommandé. Elle a indiqué que si une décision ne peut-être prise en ce qui concerne la participation des ONG à la session extraordinaire, cette décision sera reportée à la session de fond de mai-juin.

M. VASSILI A. NEBENZIA (Fédération de Russie) a rappelé que son pays avait adressé une demande au Secrétariat pour que le Comité dispose de la liste des ONG ayant participé aux autres conférences des Nations Unies, ce qui facilitera la prise de décision sur cette question.

Mme Durrant a rappelé que le Sommet mondial pour les enfants était un événement particulier. Pour cette raison, c'est au Comité préparatoire qu'il appartient de régler la question de la participation des ONG à ses travaux et à ceux de la session extraordinaire et de trouver leurs propres modalités de travail tout en tirant les leçons des expériences passées.

M. WILLIAMS BARTLEIT (Etats-Unis) a rappelé que l'expérience tirée des autres conférence sera utile mais elle ne devrait pas créer un précédent. Il a demandé l'élaboration d'un projet de décision avant la fin de la matinée.

Mme ROSA BATOREU (Portugal) a déclaré au nom de l'Union européenne qu'il serait utile d'examiner le travail déjà effectué lors des conférences internationales des Nations Unies et d'en tirer les leçons.

Mme PATRICIA DURRANT (Présidente du Comité) a précisé que deux listes ont été mises à la disposition des membres du Comité préparatoire: une liste des ONG accréditées auprès de l'ECOSOC et de l'UNICEF, et une liste de celles ayant un statut consultatif auprès de l'ECOSOC.

M. NAVID HANIF (Pakistan) a appuyé la déclaration du Nigéria. Il a expliqué que trois éléments doivent être pris en compte au cours des délibérations. Il faut tout d'abord reconnaître que les ONG ont permis une meilleure mise en oeuvre du plan mondial d'action et que toutes les ONG accréditées auprès de l'UNICEF devraient pouvoir y participer. Le représentant a, à cet effet, demandé des précisions sur les ONG ayant un statut consultatif auprès de l'UNICEF. De plus, le Bureau devrait appliquer un ensemble de critères pour que le nombre des ONG ne soit pas trop élevé. Enfin, il faudrait s'assurer que les ONG qui travaillent sur le terrain avec l'UNICEF, mais qui n'ont pas de statut consultatif auprès de l'ECOSOC, ne soient pas inscrites sur la liste des participants. En effet, dès l'instant où l'on attend une participation efficace des ONG, il faudrait que leur nombre soit limité, a estimé le représentant. Il faudrait enfin se souvenir qu'il n'y avait pas d'ONG au Sommet mondial de 1990.

M. HAMMARBERG (Suède) a souligné la nécessité d'avoir une participation active des ONG dans la mesure où elles ont joué un rôle central dans toutes les activités relatives à la protection des enfants. Le projet de décision que nous adopterons cet après-midi devra diffuser un message positif à l'intention des ONG.

M. YEHIA ODA (Egypte) a estimé préférable d'associer aux travaux du Comité et de la session extraordinaire un nombre restreint d'ONG en tenant de l'intérêt qu'elles revêtent pour le bien être des enfants. La participation d'un grand nombre d'ONG ne signifie pas forcément qu'elles réaliseront un travail de qualité.

Mme DURRANT a précisé que les ONG accréditées auprès de l'ECOSOC et de l'UNICEF ne souhaiteront pas toutes participer à ce processus. Il faut néanmoins leur réserver la possibilité de participer à nos travaux si elles le souhaitent.

Mme NURY VARGAS (Costa Rica) a expliqué si l'on veut travailler au bien- être des enfants, il faut garantir la participation de la société civile. Il ne convient pas de faire de discrimination et dans cette optique nous pourrions envisager la création de groupes d'ONG calqués sur les groupes régionaux de pays.

Le représentant de l'UNICEF a précisé que parmi les ONG qui ont un statut consultatif auprès de l'ECOSOC, soit environ 1700, celles qui s'occupent des enfants et qui ont aussi demandé un statut consultatif auprès de l'UNICEF atteignent le nombre de 235. En outre, l'UNICEF, présent dans plus de 140 pays, travaille en étroite collaboration avec des ONG locales qui ne demandent pas d'accréditation internationale. Leur travail n'en est pas pour autant moins important, a fait remarquer le représentant. Même si la liste des ONG qui travaillent avec les bureaux nationaux et régionaux de l'UNICEF est incomplète, il faudra quand même les inviter. Le représentant a expliqué que les ONG qui demanderont l'accréditation, ne seront pas des centaines, car elles n'ont pas toutes les moyens de se rendre à New York. Par contre, ces dernières demanderont certainement à participer aux réunions régionales.

Mme Durrant a demandé que les gouvernements encouragent la participation des ONG à l'échelon national.

Dispositions relatives aux futures sessions du Comité

Mme DURRANT a rappelé que la première session de fond du Comité aura lieu du 30 mai au 2 juin prochain.

M. KUL GAUTAM (Directeur exécutif adjoint de l'UNICEF) a rappelé que l'UNICEF travaille en étroite collaboration avec les pays sur la réalisation d'enquêtes à indicateurs multiples. Aux cours de cette année 2000, nous recueillons les résultats de ces enquêtes et nous proposerons une série de consultations au niveau ministériel. En Asie-Pacifique une telle réunion aura lieu en mai 2001. Dans la région de l'Amérique latine et des Caraïbes, une telle réunion aura lieu au mois de décembre de cette année. Au cours de telles réunions, des rapports seront préparés et, sur la base de ces documents, a précisé M. Gautam, nous fournirons des informations aux réunions du Comité préparatoire. Ces rapports seront présentés au Conseil d'administration de l'UNICEF et aux sessions de fond du Comité préparatoire. Le premier rapport de fonds du Secrétaire général sera publié lors de la session de fond de mai du Comité. Un second rapport sera publié lors de la session extraordinaire. Il a précisé que les rapports nationaux des pays seront présentés dans le cadre de réunions régionales, notamment en octobre au Panama.

Mme AMINA MESDOUA (Algérie) a demandé quel sera le contenu du premier rapport du Secrétaire général qui sera présenté à la première session de fond du Comité préparatoire. Elle a également demandé des informations sur les réunions régionales en Afrique.

M. GAUTAM a précisé que le rapport du Secrétaire général qui sera présenté en mai portera sur les questions émergentes à porter à l'attention de la session extraordinaire. Il reposera surtout sur l'action mondiale pour l'enfance entreprise par l'UNICEF. Pour ce qui est des réunions régionales, M. Guatam a précisé que les bureaux régionaux de l'UNICEF entretiennent des consultations avec les pays de toutes les régions.

Mme Durrant s'est associée à l'intervention de l'Algérie quant au besoin de précisions sur les réunions régionales prévues en Afrique.

Mme NGOZI UKAEJE (Nigéria), s'exprimant au nom du groupe des 77 et de la Chine, a estimé qu'en ce qui concerne les modalités des sessions futures il ne faut pas un agenda nouveau mais plutôt un programme d'action sur lequel fonder de nouvelles initiatives. Elle s'est déclarée préoccupée par le nombre des thèmes de discussion et leur titre qui devraient être, selon elle, plus simples et beaucoup plus ciblés. Elle a proposé deux titres à savoir: "La mondialisation et son impact sur les objectifs du Sommet de l'enfance" et "Contraintes pour les pays en développement pour atteindre les objectifs du Sommet mondial pour l'enfant".

Mme Durrant a présenté le programme d'organisation des travaux de la session de fond de mai-juin 2000, en expliquant que le travail de cette première session de fond serait consacré aux résultats acquis pendant les dernières années. Trois paragraphes de la résolution 54/93 de l'Assemblée générale sont à la base de cette proposition, les paragraphes 1,4 et 9, a-t- elle précisé. En outre, elle a souhaité une participation active au niveau ministériel.

Mme VARGAS (Costa Rica) a demandé s'il était possible d'obtenir, de la part de l'UNICEF, des informations relatives à la réunion du mois de mai.

M. NEBENZIA (Russie) a estimé qu'il était nécessaire de réserver dès à présent du temps pour les réunions du Comité préparatoire et que les décisions pour les futures réunions du Comité devraient être prises dès la session de mai. La session extraordinaire sera une conférence des Nations Unies et il serait bon de pouvoir s'y préparer en sachant ce qui a été fait dans d'autres conférences, a-t-il ajouté. Le représentant a jugé qu'il faudrait une troisième et une quatrième réunion du Comité préparatoire car une grande partie de ces conférences sera consacrée à des discussions parallèles. En ce qui concerne l'organisation des travaux de la session de fond, le représentant a demandé des précisions sur les thèmes inscrits pour le jeudi 1er juin, "arrangements organisationnels".

La représentante du Secrétariat a expliqué que les modalités de participation des ONG devraient être examinées à la session de fond de mai- juin 2000 si aucune décision n'a été prise auparavant.

Mme MESDOUA (Algérie) a déclaré, en référence aux paragraphes 1, 4 et 9 de la résolution 54/93, que l'objectif de cette session spéciale est d'examiner les progrès accomplis dans la mise en oeuvre du Programme d'action et de la Déclaration mondiale. Pour cela, il est avant tout essentiel d'analyser les réalisations et les obstacles avant de passer aux nouvelles initiatives. Il faut respecter certaines étapes avant de proposer de nouvelles actions. Pour tirer profit du travail des groupes d'experts qui sera mené parallèlement aux réunions du Comité préparatoire en mai-juin, il faudrait tomber d'accord sur leurs thèmes de travail. Il faut qu'un consensus se dégage au sein des membres du Comité à ce sujet. S'agissant du programme de travail du Comité, elle a demandé si la session de fond du Comité permettra d'entamer une discussion sur un document final. Dans le cas contraire il nous faudra plusieurs sessions de fond.

Mme BATOREU (Portugal) a estimé que la première réunion de fond du Comité préparatoire devrait servir à un bon échange de vues sur les nouvelles questions émergentes. Le Bureau du Comité et l'UNICEF devraient prendre la liberté de donner des thèmes concrets aux réunions des groupes d'experts qui se réuniront en parallèle.

M. BARTLEIT (Etats-Unis) a estimé que la structure de ce processus préparatoire déterminera la valeur de ce qui sera fait en mai-juin et lors de la session extraordinaire en 2001. Il est clair que les discussions des experts seront l'élément central de la réunion de fond du Comité et le choix des thèmes est important.

M. KUL GAUTAM, (Directeur adjoint de l'UNICEF), a précisé que les bureaux régionaux possédaient des rapports appropriés concernant les enfants et auxquels les représentants peuvent avoir accès. Il a indiqué que l'ordre des groupes de discussion pour la session de fond pourrait être revu. A la première session, il n'y aura pas de documents pouvant servir de base de négociations, a-t-il également indiqué. M. Gautam a affirmé que les réunions seront rehaussées par la présence d'experts compétents.

La représentante du Secrétariat a déclaré qu'il était important de débattre du programme mondial à la première session de fond, mais qu'il fallait, pour ce faire, se référer à un plan annoté et tenir compte des conseils et des opinions des experts.

Mme MERCEDES de ARMAS GARCIA (Cuba) a regretté que le programme de travail consacre trop peu de temps aux consultations. Le Comité préparatoire est l'occasion idéale de se consulter, a-t-elle dit, mais il faut aussi tenir compte des problèmes anciens qui n'ont pas encore été résolus. La représentante a demandé un complément d'information sur la manière dont sont sélectionnés les experts appelés à participer aux groupes de discussions de la réunion de fond.

M. HANIF (Pakistan) a estimé qu'il fallait tenir compte de tous les Etats Membres quand il s'agira des titres des grands sujets abordés.

M. HAMMARBERG (Suède) a rappelé que le but de ces réunions était de déterminer les actions à mener dans les dix années à venir pour améliorer la condition de l'enfant. Au cours de cette dernière décennie, des problèmes inattendus sont apparus, tels la pandémie du sida. Le représentant a également évoqué le problème de la déclaration des naissances qui n'a pas suffisamment été mis en évidence en 1990. Il s'agit de cerner les problèmes actuels avant de définir les prochains objectifs, a-t-il fait remarquer. En ce qui concerne les discussions de groupe, il a estimé qu'il est important de parler très tôt des problèmes que connaissent les pays en développement. A cet effet, il a approuvé la proposition du Nigéria relative au titre des discussions. Il ne s'agit pas seulement ici d'organiser les réunions préparatoires mais aussi de favoriser une discussion mondiale, a-t-il rappelé. Dans ce contexte, il serait bon qu'à chaque réunion la question des droits de l'enfant figure à l'ordre du jour. Il annoncé que la SADEC allait pour sa part examiner ce qui pouvait être fait pour améliorer le sort des enfants, notamment en matière de sida.

L'Observatrice du Bureau International du Travail (BIT) a fait part de son activité dans le domaine des enfants et a rappelé la Convention relative au travail des enfants qui devrait être ratifiée par davantage de pays. Elle s'est déclarée prête à coopérer avec tous les acteurs concernés.

En réponse au débat, Mme Durrant a indiqué que le Bureau présenterait cet après-midi un nouveau document relatif au programme de travail de la session de fond aux Etats Membres.

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