LE SOUS-SECRETAIRE GENERAL AUX OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX ATTIRE L'ATTENTION SUR LA SITUATION EN MATIERE DE SECURITE EN SIERRA LEONE
Communiqué de Presse
CS/1147
LE SOUS-SECRETAIRE GENERAL AUX OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX ATTIRE L'ATTENTION SUR LA SITUATION EN MATIERE DE SECURITE EN SIERRA LEONE
20000207Il espère toutefois qu'une présence crédible de la MINUSIL facilitera l'extension de l'administration de l'Etat sur l'ensemble du territoire
Réuni sous la présidence de M. Arnoldo Manuel Listre (Argentine), le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, dans le cadre d'une réunion d'information sur la situation en Sierra Leone, M. Hédi Annabi, Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix. Ce dernier a fait observer qu'en dépit de certains incidents, la situation en Sierra Leone est stable. Des violations des droits de l'homme ainsi que des actes de harcèlement à l'encontre du personnel de la MINUSIL sont perpétrés par des éléments du Front uni révolutionnaire. En outre, à la suite du retrait des troupes de l'ECOMOG, il est devenu impératif pour les Nations Unies d'accélérer le déploiement des troupes de la MINUSIL. Comme le souligne le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Adeniji, M. Annabi a attiré l'attention sur le fait que toute date limite pour le désarmement devrait faire preuve de réalisme et cette question est actuellement en discussion avec le Président Kabbah. Le 24 janvier dernier, la deuxième réunion du Comité mixte de mise en oeuvre a eu lieu à Freetown, réaffirmant l'engagement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest - CEDEAO - de demeurer pleinement engagée en faveur du processus de paix en Sierra Leone. Le Président en exercice de la CEDEAO - le Président malien, M. Konaré - a désigné un envoyé spécial pour la Sierra Leone afin d'assurer une coordination efficace entre le CEDEAO et les autres partenaires dans le processus de paix. A cet égard, M. Annabi a souligné que l'approche dynamique adoptée par le Président Konaré est très encourageante. Il a émis l'espoir que la mise en place d'une présence crédible de la MINUSIL dans des zones stratégiques en Sierra Leone, y compris dans et autour de Kailahun, contribuera à étendre l'administration de l'Etat sur l'ensemble du territoire.
Notant avec préoccupation que la situation dans ce pays reste précaire, plusieurs membres du Conseil ont insisté pour que le Front uni révolutionnaire cesse ses actes d'hostilité. Le Conseil doit par ailleurs faire en sorte que la MINUSIL élargie dispose de ressources financières et d'un appui logistique adéquat qui lui permette de mener à bien son nouveau mandat, ont indiqué plusieurs délégations. A cet égard, la délégation du Royaume-Uni a demandé
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des précisions quant au nombre de pays qui ont, à ce jour, accepté de mettre des troupes à la disposition de la MINUSIL. Pour sa part, la délégation du Bangladesh a demandé des informations supplémentaires quant aux forces de police.
Les représentants des pays membres suivants du Conseil ont formulé des observations: Royaume-Uni, Pays-Bas, Mali et Bangladesh.
Au titre de cette question, le Conseil de sécurité était saisi du deuxième rapport du Secrétaire général sur la MINUSIL, ainsi que d'une lettre du Secrétaire général adressée à son Président, en date du 23 décembre 1999.
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LA SITUATION EN SIERRA LEONE
Lettre datée du 23 décembre 1999, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/1999/1285)
Le Secrétaire général indique que dans une lettre datée du 7 décembre 1999, le Président du Nigéria, M. Olusegun Obasanjo, l'a informé que son pays retirerait ses troupes de l'ECOMOG à mesure que celles des Nations Unies se mettraient en place en Sierra Leone. Le Nigéria ne peut accepter la présence dans un même pays de deux forces de maintien de la paix relevant de deux commandements distincts et opérant dans des conditions différentes. Préoccupé par les conséquences d'un retrait prématuré de l'ECOMOG en Sierra Leone, le Secrétaire général a proposé qu'une délégation militaire nigériane de haut rang vienne au Siège de l'Organisation. Le Secrétaire général précise que le chef d'état-major de l'armée nigériane se trouve actuellement au Siège, pour des consultations à propos de l'incorporation d'unités nigérianes dans la Mission des Nations Unies en Sierra Leone et des modalités du retrait du Nigéria de l'ECOMOG. Le 21 décembre 1999, M. Obasanjo a confirmé au Représentant spécial pour la Sierra Leone, M. Oluyemi Adeniji, que son pays retirerait progressivement ses troupes de l'ECOMOG de la manière suivante: il déploiera les deux bataillons qu'il a promis de détacher auprès de la MINUSIL et rapatriera deux de ses bataillons engagés auprès de l'ECOMOG dans la première moitié du mois de janvier 2000; le rapatriement des militaires nigérians serait terminé en février 2000. Le Ghana et la Guinée qui fournissent encore des contingents à l'ECOMOG se préparent également à retirer leurs contingents. Cela signifie qu'à toutes fins pratiques, l'ECOMOG ne sera plus en mesure, au début de l'an prochain, d'assurer les fonctions capitales que sont le maintien de la paix de la sécurité à Freetown et à l'aéroport international de Lungi et la protection du Gouvernement sierra-léonais. Le Secrétaire général estime que dans l'éventualité du retrait total de l'ECOMOG, une force des Nations Unies beaucoup plus importante, d'au moins 10 bataillons d'infanterie, serait nécessaire. Ce retrait pourrait avoir des répercussions néfastes sur le maintien du climat de confiance dont dépend la réussite du programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des nombreux anciens combattants sierra-léonais.
Il fait part de son intention d'expliquer en détail dans son prochain rapport, le concept opérationnel de la MINUSIL élargie et de présenter les prévisions de dépenses correspondantes.
Deuxième rapport sur la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL), présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 1270 (1999) du Conseil de sécurité (S/2000/13 et Add.1)
Le présent rapport, présenté en application de la résolution 1270 en date du 22 octobre 1999, couvre les faits nouveaux intervenus depuis le 6 décembre 1999. Dans sa lette du 23 décembre 1999, le Secrétaire général avait informé le Conseil que le Nigéria avait décidé de rapatrier ses troupes de l'ECOMOG en Sierra Leone. Il avait également recommandé que le Conseil approuve dès que possible l'élargissement de la composante militaire de la MINUSIL et que le mandat de la Mission soit lui aussi élargi afin qu'elle soit en mesure d'exercer les fonctions actuellement assumées par l'ECOMOG. Au cours de consultations officieuses tenues le 29 décembre, les membres du Conseil ont examiné les modifications recommandées au mandat et aux effectifs de la MINUSIL en raison du retrait de l'ECOMOG et ont prié le Secrétariat de lui fournir un complément d'information dans les meilleurs délais. Comme suite à cette demande, le présent rapport développe le projet de mandat et de concept d'opérations d'une MINUSIL élargie, avec une indication des effectifs et de la composition de sa composante militaire.
Au cours de la période considérée, la situation est restée difficile en Sierra Leone et les progrès accomplis dans l'application de l'Accord de Lomé ont été très lents. Toutefois, la tension qui régnait dans certaines zones a été réduite quelque peu à la suite du déploiement récent de la MINUSIL à l'intérieur du pays. De toute évidence, malgré les progrès accomplis, la paix établie en Sierra Leone demeure très fragile. La tension et la méfiance entre les parties au conflit continuent de régner, tandis que le processus de désarmement a peu progressé. Par ailleurs, des membres indisciplinés de certains groupes armés continuent d'attaquer, de voler et de violer les populations civiles dans quelques parties du pays, empêchant les agents humanitaires d'avoir accès à de larges sections de la population.
Le Secrétaire général estime que rien ne peut justifier la non-application de l'Accord de Lomé, la poursuite des violations des droits de l'homme ou les actions visant à empêcher l'aide humanitaire de parvenir aux populations dans le besoin. Il demande donc à tous les partis politiques et à leurs dirigeants d'exhorter leurs militants à agir de manière responsable pour que le peuple sierra-léonais puisse reprendre une vie normale. Dans sa lettre du 23 décembre 1999, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité que, suite à la décision du Nigéria de retirer ses troupes de la Sierra Leone, l'ECOMOG ne serait plus en mesure d'assurer les fonctions capitales que sont le maintien de la sécurité, en particulier à Freetown et à l'aéroport international de Lungi, et la protection du Gouvernement sierra- leonais.
Pour permettre à la MINUSIL de s'acquitter des nombreuses fonctions actuellement dévolues à l'ECOMOG, le Secrétaire général a recommandé au Conseil de sécurité d'autoriser, le plus tôt possible, l'élargissement de la MINUSIL et de son mandat. Il est indispensable d'élargir rapidement la MINUSIL pour maintenir les conditions de sécurité nécessaires à l'application de l'Accord de Lomé, notamment à l'exécution du programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, à l'extension de l'administration de l'Etat dans toutes les provinces et à l'organisation, le moment venu, d'élections en Sierra Leone. D'après l'examen approfondi de la situation de la sécurité dans l'ensemble du pays auquel a procédé la MINUSIL, une force importante et des moyens militaires crédibles seraient nécessaires pour réaliser ces objectifs. La force élargie devrait donc être composée de 11 100 militaires au maximum, y compris 260 observateurs militaires, 12 bataillons d'infanterie, le personnel du quartier général de la Force et des états-majors de secteur, 2 compagnies du génie, le personnel médical et les installations médicales nécessaires, des unités de transmissions et de transports, un élément de transports aériens et d'autres éléments d'appui militaire. L'augmentation du nombre des bataillons d'infanterie, qui passerait de 6 à 12, obligerait à mettre en place des structures locales de commandement et de contrôle, qui exigeraient environ 200 militaires chacune. A mesure que la situation générale en matière de sécurité dans le pays s'améliorerait, le Secrétaire général pourrait recommander au Conseil de sécurité de réduire les effectifs. Pour aider la MINUSIL élargie à fonctionner efficacement, il serait essentiel qu'elle dispose d'un appui logistique et administratif supplémentaire. A cette fin, il faudra augmenter le personnel administratif et technique ainsi que les ressources.
Il est évident qu'après plus de huit années de conflit brutal, le rétablissement de la confiance prendra du temps et nécessitera des efforts concertés de toutes les parties sierra- léonaises et de la communauté internationale, fait remarquer le Secrétaire général qui estime, toutefois, que c'est au peuple et aux dirigeants sierra-léonais qu'incombe en définitive la responsabilité du succès du processus de paix. Il est donc essentiel que le Gouvernement sierra-léonais prenne l'initiative de formuler un plan global de restructuration de la police et des forces armées sierra-léonaises de sorte qu'elles soient pleinement en mesure de maintenir la stabilité et la sécurité du pays une fois que la MINUSIL aura commencé à retirer ses contingents après les élections de l'année prochaine.
Dans l'additif, le Secrétaire général informe le Conseil de sécurité que les incidences financières de l'élargissement de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone, pour une période de quatre mois et demi, soit du 15 février au 30 juin 2000, exigeraient des ressources additionnelles d'un montant de 110,8 millions de dollars environ. Cette estimation tient compte de la mise en place progressive de 5 100 militaires supplémentaires formant six bataillons d'infanterie et des éléments d'appui nécessaires pour atteindre un effectif total de 11 000 militaires ainsi que du déploiement de 54 conseillers de police supplémentaires pour atteindre un effectif de police civile accru de 60 personnes.
On estime à 752 personnes les effectifs du personnel civil international et local nécessaires pour appuyer les composantes militaires et de police civile et de la MINUSIL élargie, ce qui représente une augmentation de 170 personnes par rapport aux effectifs actuels. Ainsi, le montant total des dépenses prévues pour les opérations de maintien de la paix des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL/MINUSIL) pour la période du 1er juillet 1999 au 30 juin 2000 s'élève à 310,8 millions de dollars, y compris un crédit de 200 millions de dollars que l'Assemblée générale a déjà ouvert par sa résolution 54/241 du 23 décembre 1999 pour le fonctionnement et l'élargissement provisoire de la Mission d'observation des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL) et pour la création et le fonctionnement de la MINUSIL. Si le Conseil de sécurité autorise l'élargissement de la MINUSIL et de son mandat, il faudrait demander à l'Assemblée générale d'ouvrir des crédits additionnels, a conclu le Secrétaire général.
Déclarations
M. HEDI ANNABI, Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, a indiqué que, depuis le dernier rapport du Secrétaire général, la situation en Sierra Leone est stable, en dépit de quelques incidents. Le 13 janvier 2000, le Ministre des affaires étrangères du Nigéria avait informé le Secrétaire général de l'intention de son pays de retirer ses troupes de l'ECOMOG en Sierra Leone. Des pourparlers ont commencé aujourd'hui à Freetown sur l'intégration de troupes de l'ECOMOG à la MINUSIL. En raison du retrait des troupes nigérianes, il est apparu impératif d'accélérer le déploiement des troupes de la Mission des Nations Unies. Certains bataillons manquent de matériel de base, ce qui affecte leurs capacités opérationnelles.
Le mois dernier, plusieurs incidents étaient signalés et le personnel de la MINUSIL a été attaqué par des éléments rebelles. A la réunion des pays contributeurs de troupes, tenue vendredi dernier, ce problème a été évoqué. La situation en matière de sécurité demeure difficile dans le pays. Il y a de nombreuses embuscades et d'actes de banditisme sur le territoire. Freetown et Lungi sont calmes depuis ces dernières semaines, mais la situation en matière de sécurité demeure tendue. Des éléments armés du Front uni révolutionnaire (RUF) continuent de perpétrer des attaques contre la population civile. Le 3 février dernier, plusieurs centaines de combattants avaient été désarmés. La direction du RUF n'a pas permis la reddition des armes. Le représentant du Secrétaire général estime que la date limite pour le désarmement devrait être fixée de manière réaliste. La plupart des violations des droits de l'homme sont notamment commises à Kabala. Les zones dominées par le RUF font toujours l'objet d'impositions fiscales par les rebelles. La MINUSIL et le Bureau du Haut Commissaire pour les réfugiés (HCR) aux droits de l'homme oeuvrent en étroite coopération pour établir la Commission des droits de l'homme. Les agents humanitaires continuent de faire l'objet de harcèlement de la part des rebelles. Par ailleurs, a indiqué M. Annabi, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) vient d'achever l'élaboration d'un plan sur la reconstruction du pays.
Le Président Konaré du Mali - Président en exercice de la CEDEAO - va effectuer une visite en Sierra Leone pour évaluer les besoins. Un moratoire sur l'exploitation minière a été lancé par le Parlement et appuyé par le gouvernement. M. Sankoh a fait publiquement allusion à son intention de se présenter aux élections présidentielles prévues pour l'année prochaine. M. Annabi a souligné que l'approche dynamique du Président de la CEDEAO est encourageante. Il serait important de renforcer les efforts visant la formation des militaires et de la police civile.
M. JEREMY GREENSTOCK (Royaume-Uni) a demandé à M. Hédi Annabi d'indiquer quels pays à ce jour ont accepté de mettre des troupes à disposition de la MINUSIL élargie.
M. ARNOLD PETER VAN WALSUM (Pays-Bas) a indiqué que le texte de la résolution présente est très réaliste en ce qu'il énumère les différentes lacunes dans l'application de l'Accord de Lomé. Le Conseil de sécurité doit permettre à la MINUSIL d'exécuter les tâches prévues au Chapitre VII de la Charte, a poursuivi M. Van Walsum avant d'indiquer que le succès de l'application de l'Accord de Lomé continue néanmoins à incomber aux parties au conflit elles-mêmes. Certains éléments du processus de paix ont fait l'objet de lenteurs qui le mettent en danger. Il convient à cet égard que le FUR s'abstienne d'actes hostiles et diffamatoires visant l'ONU et la MINUSIL. La réorganisation du secteur du diamant doit, par ailleurs, se faire dans le plein respect de l'article 7 de l'Accord de Lomé. Les activités de l'Ambassadeur Fowler ont, à cet égard, mis en évidence les problèmes considérables rencontrés dans ce domaine. Il est par conséquent essentiel de veiller à ce que les ressources si riches du Sierra Leone puissent enfin alimenter la paix et la stabilité de ce pays.
M. MOCTAR OUANE (Mali) a réaffirmé le ferme engagement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en faveur du processus de paix en Sierra Leone. Il a émis l'espoir que le Conseil de sécurité, par l'adoption de sa résolution sur la prorogation du mandat de la MINUSIL, appuiera considérablement les efforts de paix en Sierra Leone.
M. ANWARUL KARIM CHOWDHURY (Bangladesh) a rappelé que son pays soutient la prorogation du mandat de la MINUSIL et se félicite des informations complémentaires fournies par le Sous- Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, M. Annabi. Le représentant a demandé si le nombre de policiers civils de la Mission sera suffisant pour assurer la formation d'une police civile sierra-léonaise. La MINUSIL a besoin de ressources financières et d'un appui logistique appropriés pour lui permettre de s'acquitter efficacement de son mandat. La délégation du Bangladesh s'est déclaré convaincue que le Conseil de sécurité appuiera les efforts de la MINUSIL.
En réponse aux questions posées, M. HEDI ANNABI, Sous- secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, a indiqué que les troupes mises à la disposition de l'ONU sont sensées être pleinement équipées et devraient être autonomes au moins pour une période de 60 jours. Il a assuré les membres du Conseil qu'une coopération étroite avec les contributeurs de troupes se poursuit pour combler certaines lacunes au niveau de l'équipement. En effet, la plus grande difficulté rencontrée dans le domaine des capacités opérationnelles provient du manque de matériel des contingents. Par ailleurs des contrats civils sont également prévus pour faire face aux lacunes qui ne peuvent être comblées par un autre moyen. Au sujet de l'élargissement de la MINUSIL, M. Annabi a indiqué que plusieurs pays se sont dits disposés à envoyer des troupes. Ainsi quatres pays ont déjà fait des offres et attendent l'adoption de la présente résolution avant de les confirmer. Par ailleurs, deux bataillons nigérians supplémentaires et une compagnie motorisée devraient être déployés.
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