LES DROITS DE L'ENFANT TRIBUTAIRES DU DROIT AU DEVELOPPEMENT
Communiqué de Presse
SG/SM/7220
LES DROITS DE L'ENFANT TRIBUTAIRES DU DROIT AU DEVELOPPEMENT
19991117Le texte ci-après est le message du Secrétaire général à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance, le 20 novembre 1999:
En cette dernière journée mondiale de l'enfance du XXe siècle, nous pouvons nous targuer d'avoir fait de la Convention relative aux droits de l'enfant, dont c'est aujourd'hui le dixième anniversaire, l'instrument relatif aux droits de l'homme le plus largement et le plus rapidement ratifié.
Cette ratification quasi-universelle est une grande victoire, non seulement pour les enfants du monde, mais pour l'humanité tout entière. Les droits de l'enfant sont si intimement liés entre eux, et si étroitement associés à la paix et au développement, que si nous parvenions à en assurer le respect universel, nous aurions amélioré les conditions d'existence de tous les êtres humains, quel que soit leur âge.
Cela étant dit, d'immenses obstacles nous séparent encore de cet objectif si simple à exposer et si difficile à atteindre. Le premier de ces obstacles est aussi le plus pernicieux, car il met en péril les droits les plus fondamentaux de l'enfant. Enfants mal nourris, enfants non scolarisés, enfants au travail, enfants des rues, enfants exploités, tous sont d'abord les victimes d'un même fléau: la misère. Sans pourtant hiérachiser les droits de l'enfant, on ne saurait trop insister sur l'importance du droit au développement.
Les conflits armés, l'épidémie de sida, l'exploitation sexuelle et le trafic de drogue sont autant d'autres fronts sur lesquels doit se livrer le combat pour le respect des enfants et de leurs droits. Dans chacun de ces domaines, les gouvernements, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales et le secteur privé ont le pouvoir et le devoir de faire changer les choses.
Les êtres humains les plus vulnérables sont depuis plus d'un demi siècle au coeur des préoccupations des Nations Unies. Les enfants, surtout ceux qui sont défavorisés ou marginalisés, sont parmi ces êtres-là. Dans l'esprit de la Charte des Nations Unies, qui proclame la dignité et la valeur de toute personne sans aucune discrimination, nous continuerons d'oeuvrer pour le respect des droits fondamentaux que la Convention leur reconnaît à tous, où qu'ils soient et qui qu'ils soient.
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