En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/7213

LUTTER POUR LA TOLERANCE, C'EST LUTTER POUR L'HUMANITE ELLE-MEME DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL

15 novembre 1999


Communiqué de Presse
SG/SM/7213
OBV/123


LUTTER POUR LA TOLERANCE, C'EST LUTTER POUR L'HUMANITE ELLE-MEME DECLARE LE SECRETAIRE GENERAL

19991115

La déclaration suivante est le message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l'occasion de la Journée internationale de la tolérance qui sera observée demain, 16 novembre:

En cette dernière Journée internationale de la tolérance du XXe siècle, je tiens à rendre hommage à tous ceux, hommes et femmes, qui ont fait sacrifice de leur vie dans la lutte pour la tolérance et les droits de l'homme. Ce siècle a certes été le plus sanglant qu'on ait jamais connu, mais il a aussi été marqué par des avancées remarquables, notamment pour ce qui est du respect des droits d'individus et de groupes de population qui étaient jusque-là victimes de discrimination. On s'est attaqué aux problèmes du racisme, du sexisme et de l'homophobie et on en est venu à bout dans plus de contrées et de plus de manières qu'à aucune autre époque de l'histoire de l'humanité.

Ces progrès sont encourageants et porteurs d'espoir, mais il ne faut pas nous démobiliser pour autant. Lutter pour la tolérance, c'est lutter pour l'humanité elle-même. Car sur une Terre de plus en plus marquée par la mondialisation et la coopération mais d'où la tolérance serait absente, l'avenir lui-même serait en péril. Les hommes et les femmes étant de plus en plus nombreux, parce qu'ils voyagent ou qu'ils s'installent dans d'autres pays, à se frotter à des cultures autres que la leur et à des populations de race différente, il nous faut chercher ce qui nous unit, pas ce qui nous sépare, et c'est à cela qu'il faut croire.

Dans le siècle qui est sur le point de commencer, l'ONU fera une place privilégiée à la tolérance dans tout ce qu'elle entreprendra pour faire régner la paix et triompher le progrès. La tolérance facilite le dialogue lorsqu'on a du mal à s'entendre, la compréhension lorsqu'on est tenté par la suspicion, et la coopération lorsque depuis trop longtemps on est freiné par les dissensions. Mais l'ONU et ses États Membres ne sont pas les seuls à devoir privilégier la tolérance: chaque jour de sa vie, chaque individu peut faire avancer cette cause. Voilà quel doit être notre objectif pour le siècle nouveau.

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