En cours au Siège de l'ONU

AG/960

L'ASSEMBLEE REAFFIRME SON APPUI AU PROJET BETHLEEM 2000 ET EXPRIME L'ESPOIR QU'IL FAVORISERA L'INSTAURATION DE LA PAIX AU MOYEN- ORIENT

10 novembre 1999


Communiqué de Presse
AG/960


L'ASSEMBLEE REAFFIRME SON APPUI AU PROJET BETHLEEM 2000 ET EXPRIME L'ESPOIR QU'IL FAVORISERA L'INSTAURATION DE LA PAIX AU MOYEN- ORIENT

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Elle charge la Commission du développement social d'élaborer une stratégie à long terme sur le vieillissement

L'Assemblée générale a réaffirmé, ce matin, son appui au projet Bethléem 2000, célébration multiforme qui débutera à Noël 1999 pour se conclure à Pâques 2001, et salué les efforts entrepris à cet égard par l'Autorité palestinienne. Aux termes d'un texte, adopté sans vote, elle demande à la communauté internationale, y compris au secteur privé, d'accélérer son appui et son engagement en faveur du projet et prie le Secrétaire général de mobiliser les organisations et institutions compétentes des Nations Unies pour qu'elles redoublent d'efforts afin d'assurer le succès du projet Bethléem 2000.

Présentant la résolution, le Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, M. Ibra Deguene Ka, a souligné que la commémoration du 2000ème anniversaire de la naissance de Jésus-Christ et la célébration du nouveau millénaire dans la ville symbole de Bethléem revêtaient une importance particulière non seulement pour les Palestiniens et les peuples de la région, mais aussi pour tous les croyants à travers le monde. Pendant 16 mois, on célébrera à Bethléem, dans la joie et dans l'espoir, cet anniversaire historique. Le message qui y sera délivré sera un message de paix universelle, de dialogue et de réconciliation, a-t-il dit. Abondant en ce sens, l'ensemble des délégations qui ont pris la parole au cours du débat qui a suivi, ont estimé que l'événement offrait une occasion de promouvoir le dialogue et la compréhension entre les peuples, les civilisations et les religions. Le fait que cette célébration historique intervient à un moment d'espoir pour l'avènement d'une paix juste et durable au Moyen-Orient a également été souligné par plusieurs délégations. A cet égard, l'Observateur permanent de la Palestine a déploré le fait que le lancement de la célébration de Bethléem 2000 ne puisse se faire dans une Palestine indépendante. Il s'est toutefois déclaré confiant de voir la deuxième partie des manifestations prévues dans ce cadre se dérouler dans une Palestine indépendante. Tout en se joignant au consensus sur la résolution, le représentant d'Israël a déploré le fait que certaines parties du texte reflètent des intérêts politiques partisans, citant en exemple la référence à Bethléem en tant que ville palestinienne. Expliquant la position de son pays, le représentant a indiqué qu'Israël aurait espéré que l'Assemblée évite d'adopter une position qui

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préjuge des résultats des négociations en cours, le statut politique et juridique de Bethléem dépendant toujours d'un accord à négocier entre les deux parties. Il a exprimé l'espoir que l'esprit de coopération entre les peuples et les religions, reflété dans les plans entrepris conjointement par Israël et les Palestiniens pour l'an 2000 prévaudront en fin de compte.

Pour l'Observateur permanent du Saint-Siège, Bethléem 2000 doit être un symbole de paix "dans un monde d'égoïsme et de haine". Il a engagé la communauté internationale à prendre conscience que la paix est un don de Dieu et à travailler à la création d'un environnement plus apte à recevoir ce don. Les représentants des pays suivants ont fait une déclaration : Finlande (au nom de l'Union européenne et des pays associés), Malaisie, Egypte, Afrique du Sud, Norvège, Italie, Saint-Marin, Cuba, Afghanistan, Chypre, Indonésie, Philippines, Namibie, Pérou et Arménie. Les Observateurs de la Palestine, de l'Ordre militaire souverain de Malte et du Saint-Siège sont également intervenus. Le représentant d'Israël a expliqué la position de son pays après l'adoption de la résolution. L'Observateur permanent de la Palestine a ensuite exercé son droit de réponse.

L'Assemblée générale a décidé, par ailleurs, de maintenir la dynamique créée par l'Année internationale des personnes âgées (1999), dont le thème était "une société pour tous les âges". Aux termes d'un texte adopté sans vote, elle décide de confier à la Commission du développement social la révision du Plan d'action international sur le vieillissement et de la charger d'élaborer une stratégie à long terme sur le vieillissement s'inspirant des faits nouveaux intervenus depuis 1982 et des enseignements de l'Année internationale, en vue de l'adoption en 2002 d'un plan d'action révisé et d'une stratégie à long terme sur le vieillissement. Elle prie la Commission du développement social d'adopter une recommandation sur l'opportunité et la possibilité pratique d'organiser en 2002 une deuxième assemblée mondiale sur le vieillissement.

La représentante des Etats-Unis a expliqué la position de son pays avant l'adoption de la résolution.

Par un autre texte, adopté sans vote tel que révisé oralement, l'Assemblée invite à nouveau les Etats Membres à participer au niveau politique le plus élevé possible à la session extraordinaire qui se tiendra à Genève du 26 au 30 juin 2000, et qui s'intitulera "Sommet mondial pour le développement social et au-delà : le développement social pour tous à l'heure de la mondialisation". L'Assemblée réaffirme qu'il importe d'instaurer un partenariat et une coopération efficaces entre les gouvernements, les organisations internationales, les acteurs intéressés de la société civile, dont le secteur privé, les partenaires sociaux et les organisations non gouvernementales, en vue de l'application et du suivi de la Déclaration et du Programme d'action ainsi que des préparatifs de la session extraordinaire.

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L'Assemblée a décidé, par ailleurs, à la demande du Secrétaire général, de différer à nouveau l'examen du point de l'ordre du jour concernant la nomination du Secrétaire général adjoint aux services de contrôle interne, les consultations n'étant pas terminées. Dans une lettre adressée au Président de l'Assemblée générale, le Secrétaire général indique que, tenant compte de ce que le mandat de l'actuel Secrétaire général adjoint aux services de contrôle interne prend fin le 14 novembre 1999 et en attendant que les consultations sur son éventuel successeur se terminent, il a prié M. Hans Corell, Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques, de superviser le Bureau des services de contrôle interne. Cet arrangement temporaire devrait être de brève durée, précise le Secrétaire général, ajoutant qu'il soumettra sous peu un nom à l'Assemblée générale pour son examen et son approbation.

En début de séance, le Président de l'Assemblée, M. Theo-Ben Gurirab, a indiqué que M. Jorgen Bojer a accepté de coordonner les consultations officieuses sur les projets de résolution présentés au titre du point relatif au renforcement de la coordination de l'aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par l'ONU, y compris l'assistance économique spéciale. Le Président de l'Assemblée a invité les délégations qui souhaitent présenter des projets de résolution à le faire le plus rapidement possible afin de permettre la tenue, dans les temps, des consultations. Il a précisé que la première séance de consultations officieuses sur ce point se tiendrait le vendredi 12 novembre à 15 heures en salle 9.

L'Assemblée générale poursuivra ses travaux demain jeudi 11 novembre. Elle devrait consacrer sa séance à la célébration du dixième anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant.

BETHLEEM 2000 (Point 36)

Présentation de la résolution

M. IBRA DEGUENE KA (Sénégal) Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, a relevé que la commémoration prochaine du 2000ème anniversaire de la naissance de Jésus-Christ et la célébration du nouveau millénaire dans la vile symbole de Bethléem revêtait une importance particulière, non seulement pour les Palestiniens et les peuples de la région, mais aussi pour tous les croyants à travers le monde. Pendant 16 mois, à compter de Noël 1999 et jusqu'à Pâques 2001, on célébrera dans la ville palestinienne de Bethléem dans la joie et dans l'espoir cet anniversaire historique. Des milliers de visiteurs de toutes les régions du monde, de toutes les conditions sociales et de toutes les confessions feront le pèlerinage à Bethléem pour vivre une expérience unique, dans un esprit de communion, d'ouverture et de partage. Le message qui y sera délivré sera un message de paix universelle, de dialogue et de la réconciliation, a souligné M. Ka.

Il a rappelé que l'Autorité palestinienne a lancé en 1997 le projet Bethléem 2000 en vue d'accueillir des millions de touristes et de pèlerins à Bethléem. Le gigantesque chantier du projet Bethléem vise surtout à restaurer les sites religieux et historiques de la ville et à remettre les infrastructures de la cité en état. Des années de conflits ont en effet non seulement détérioré la situation socio-économique des habitants de Bethléem mais ont aussi mis en ruine les sites, les bâtiments et les services publics de la ville.

M. Ka a ensuite évoqué les mesures prises pour appuyer le projet. L'Assemblée générale a adopté la résolution 53/27, et le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a mis en oeuvre le programme d'activité visant à faire connaître le projet et à mobiliser un appui en sa faveur. Le représentant a rappelé qu'une des activités les plus importantes a été l'organisation de la Conférence internationale sur Bethléem 2000 au siège de la FAO à Rome, en février 1999, en coopération avec le Gouvernement italien et le Saint-Siège, et à laquelle ont participé de nombreuses personnalités. Une autre réunion internationale a été organisée à Windhoek, en avril 1999, ainsi que des réunions avec des représentants de l'Union européenne, de l'Organisation de la Conférence islamique et de la Ligue arabe. Une exposition d'art intitulée "Bethléem 2000" a été organisée pour célébrer la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, et une autre exposition intitulée "suivez l'étoile" sera officiellement inaugurée le 29 novembre prochain.

Le Président a ensuite rappelé que le système des Nations Unies a joué un rôle de premier plan depuis le lancement du projet Bethléem 2000 en 1997. Le PNUD continue de participer à un large éventail de projets de remise en état des infrastructures et de développement du secteur touristique, en étroite coopération avec la municipalité de Bethléem. La Banque mondiale et l'UNESCO continuent de participer activement au projet par le biais d'initiatives concrètes menées sur le terrain. La Commission européenne, des ONG, des pays donateurs et des particuliers ont apporté des contributions substantielles qui ont permis que les préparatifs soient achevés à temps pour le lancement des festivités. Il a exprimé l'espoir, au nom du Comité que de nombreux visiteurs se rendront à Bethléem pour célébrer. M. Ka a remercié tous les acteurs qui ont appuyé ce projet si important et il a espère que toutes les délégations appuieront sans réserve le projet de résolution et l'adopteront une nouvelle fois par consensus.

Débat

M. NASSER AL-KIDWA, Observateur de la Palestine, a déclaré que la célébration de Bethléem 2000 était un événement unique, d'une très grande importance historique, religieuse, spirituelle et culturelle pour le peuple palestinien, les peuples de la région, tous les croyants et toute la communauté internationale dans son ensemble. C'est à Bethléem, en Palestine, que le monde célébrera le 2000ème anniversaire de la naissance de Jésus et accueillera le prochain millénaire. L'adoption par consensus par l'Assemblée générale l'an dernier et pour la première fois de la résolution 53/27 reflète à la fois l'importance de la question et le sens profond de cet événement. Cette célébration a été une priorité centrale depuis l'inauguration du projet Bethléem 2000 en mars 1997. Les préparatifs en vue de la célébration de cet événement représentent un effort énorme que le peuple palestinien et l'Autorité palestinienne ont entrepris avec plaisir. Au cours de l'année écoulée, un travail important a été réalisé dans le cadre du projet Bethléem 2000 malgré les difficultés persistantes sur le terrain, causées par l'occupation. Les exemples les plus récents sont l'assassinat d'un Palestinien par un soldat israélien à Bethléem et les plans récents d'Israël, la puissance d'occupation, d'établir un point de passage obligatoire à l'entrée de la ville. Tout le travail accompli en dépit de tels obstacles reflète la détermination du peuple palestinien à assurer le succès de la célébration. L'atmosphère à Bethléem et autour de la ville est d'ores et déjà différente et l'on sent partout l'excitation à l'idée d'accueillir 2 millions de pèlerins et de visiteurs qui devraient participer aux célébrations et aux événements qui commenceront juste avant Noël 1999 pour se conclure à Pâques 2001. M. Al-Kidwa s'est félicité de l'engagement de la communauté internationale des donateurs, y compris le système des Nations Unies et en particulier le Programme des Nations Unies pour le développement en faveur des préparatifs. Il s'est aussi félicité du travail réalisé par le Comité pour les droits inaliénables des Palestiniens, et a cité à cet égard le succès de la Conférence internationale Bethléem 2000 qui s'est tenue à Rome en février dernier. M. Al-Kidwa a remercié tous ceux qui ont généreusement contribué aux préparatifs du projet Bethléem 2000 et qui ont coopéré avec l'Autorité palestinienne pour en assurer le succès. La poursuite de la participation de la communauté internationale est essentielle, a déclaré l'Observateur de la Palestine, qui a engagé l'ONU en particulier à continuer à jouer un rôle important en attirant l'attention des peuples du monde sur l'importance de cet événement mondial. Le peuple palestinien est fier et honoré d'accueillir un tel événement historique, et espère que ce sera l'occasion de promouvoir une vision de paix, de réconciliation et de bonne volonté pour toute l'humanité. Nous avions espéré commencer les célébrations dans une Palestine indépendante, nous sommes déçus que ce ne soit pas le cas; mais nous sommes confiants que la deuxième partie des manifestations, y compris Noël 2000, le début de l'an 2001 et Pâques 2001, seront célébrés dans une Palestine indépendante et un Moyen-Orient pacifique, a dit M. Al-Kidwa. Il a, en conclusion, exprimé l'espoir que la résolution sur Bethléem 2000 sera une fois de plus appuyée par tous les Etats Membres et adoptée par consensus.

Mme MARJATTA RASI (Finlande) au nom de l'Union européenne et des Etats associés, a déclaré que ce projet de résolution offre un message positif qui est le bienvenu. Elle a indiqué que l'Union européenne soutient chaleureusement le projet Bethléem 2000, initié par l'Autorité palestinienne, la municipalité de Bethléem et l'UNESCO. Ce projet vise à restaurer l'ancienne cité pour le début du troisième millénaire, a-t-elle déclaré. Il vise également à améliorer les installations touristiques de la ville pour en faire une importante destination touristique au delà des 15 mois que durera la célébration du millénaire. Il contribue enfin, a-t-il précisé, à la croissance et au développement économiques de toute la région de Bethléem.

Le représentante a rappelé qu'en mai 1998 la Conférence Bethléem 2000 s'est tenue à Bruxelles, organisée en coopération avec le PNUD, l'UNESCO, la Banque mondiale et la Commission européenne, qui a notamment fourni les moyens logistiques nécessaires à la tenue de cette manifestation. Cette Conférence visait à recueillir des contributions pour financer le projet Bethléem 2000. Elle s'est terminée sur une série de contributions importantes. La représentante a aussi évoqué la Conférence qui s'est tenue à Rome en février 1999. Elle a indiqué que cette Conférence avait été organisée avec le soutien du Gouvernement italien et sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies. Cette réunion de deux jours a été convoquée pour mobiliser le soutien le plus important possible de la communauté internationale en faveur de ce projet et sa dimension de paix et de réconciliation. Une fois encore, a souligné la représentante, l'Union européenne a activement participé aux travaux de cette Conférence.

Pour l'Union européenne, le développement touristique doit être une priorité. Car, a-t-elle continué, il peut constituer la clef du développement économique de la région. C'est pourquoi, l'Union européenne encourage vivement, dans le cadre de "Bethléem 2000" la coordination et la coopération étroite aussi bien au niveau local qu'au niveau des donateurs internationaux. La représentante a indiqué que l'Union européenne apporte un soutien financier au projet Betléem 2000, mais aussi à d'autres projets spécifiques, tels que l'amélioration des installations de l'hôpital de Beit Jalla ou la rénovation de la place Magyar de la vieille ville. Mme Rasi a remercié, au nom de l'Union européenne , le représentant du Sénégal auprès de l'ONU, M. Ibra Deguène Ka pour les efforts inlassables déployés pour la préparation du projet "Bethléem 2000". La représentante a par ailleurs réaffirmé le ferme engagement de l'Union européenne en faveur d'une paix juste, durable et complète au Moyen-Orient, une paix fondée sur les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité. Elle a indiqué que L'Union européenne, consciente de l'importance de l'économie sur la stabilité sociale et politique, continuera à fournir une assistance technique et économique conséquente aux Palestiniens afin qu'il puissent se bâtir un futur plus sûr et plus prospère pour eux-mêmes dans le prochain millénaire.

M. JASMI MD. YUSOFF (Malaisie) a souhaité que Bethléem 2000 soit l'occasion de construire paix et stabilité dans la région et serve de tremplin au relèvement économique et au développement de cette ville historique. Tout en remerciant les donateurs, il a lancé un appel à plus d'offres et de soutien international afin de garantir le succès de ce projet. La construction d'infrastructures pour les besoins des quelque deux millions de touristes attendus permettra d'améliorer les conditions de vie des 125 000 habitants de Bethléem, notamment en matière d'approvisionnement en eau, d'électricité, d'égouts, de routes, et de traitement des déchets.

Une participation internationale à ce projet renforcerait une culture de paix, de tolérance et de pardon et apporterait une vigueur nouvelle au processus de paix. Nous pensons qu'une paix durable ne peut être instaurée que par la reconnaissance du droit du peuple palestinien à l'autodétermination et par l'établissement d'un Etat indépendant de Palestine, a-t-il déclaré. La délégation de Malaisie espère fortement que cette résolution sera adoptée à l'unanimité manifestant ainsi un soutien universel à ce projet et à l'espoir d'une paix durable pour la Palestine et la région.

M. AHMED ABOUL GHEIT (Egypte) a déclaré que la commémoration de Bethléem 2000 revêt une importance capitale à la fois pour le peuple palestinien et pour le monde entier. L'événement rassemblera des autorités religieuses et des fidèles du monde entier sous le signe de la tolérance, de la paix et de l'espoir, pour célébrer la naissance du Christ qui a donné au monde un message de paix. L'Egypte est consciente des efforts déployés par les Palestiniens pour préparer cette célébration importante. L'appui de l'ONU et de la communauté internationale à ces efforts aura un impact profond qui ira au-delà des célébrations puisqu'il contribuera à la réhabilitation de la ville de Bethléem, en restaurant ses infrastructures et ses services sociaux. Les préparatifs devront aussi inclure la mise en oeuvre finale des plans concernant la fourniture des services de base pour le grand nombre de visiteurs que Bethléem attend à cette occasion.

L'Egypte se félicite, à cet égard, de l'aide fournie par les donateurs au projet Bethléem 2000 et exprime l'espoir que cette aide et cette assistance se poursuivront, en particulier de la part du secteur privé. Elle compte sur le soutien du Secrétaire général pour mobiliser l'aide du système des Nations Unies. Elle espère, en outre, que les autorités israéliennes feront montre d'une coopération accrue et permettront l'acheminement de l'aide internationale aux responsables de l'organisation de cet événement, et élimineront les obstacles existants. L'Egypte espère aussi que le règlement de la question palestinienne sera accéléré de manière à ce que la célébration se tienne dans le contexte de paix souhaité par tous. Le représentant a, en conclusion, appelé les Etats Membres à adopter le projet de résolution par consensus. Pour sa part, a-t-il assuré, le Gouvernement égyptien continuera d'apporter son appui aux efforts déployés par les Palestiniens en vue d'assurer le succès de cet événement.

M. DUMISANI S. KUMALO (Afrique du Sud) a déclaré que l'Organisation des Nations Unies devait continuer à supporter et à participer sans réserve au projet Bethléem 2000. Il a rappelé qu'à l'invitation du Président Arafat, des dirigeants du monde et notamment M. Nelson Mandela, ancien Président de l'Afrique du Sud, ont accepté de participer au Comité international de Bethléem 2000, ce qui traduit l'importance que ce projet revêt pour l'Afrique du Sud. Le représentant a indiqué qu'à la Réunion des pays non alignés de septembre dernier, qui s'est tenue à New York, les différents dirigeants ont affirmé leur soutien à cette commémoration et au projet Bethléem 2000. Le représentant a réitéré son soutien au représentant du Sénégal M. Ibrahim Ka qui a favorisé cette initiative très importante. Ce projet, a-t-il indiqué, permettra de promouvoir le dialogue et la paix. A cet égard, le représentant a rappelé le message de paix que M. Yaser Arafat a lancé lors de la Conférence de Rome. Le représentant a toutefois mis l'accent sur le fait que l'assistance financière de la communauté internationale reste indispensable non seulement pour mener ce projet à bonne fin mais aussi pour établir des bases économiques et sociales solides qui sont les préalables de la paix.

Le représentant a félicité le PNUD, l'UNESCO, la Banque mondiale et les autres institutions des Nations Unies qui jouent un rôle important pour assurer le succès de cette entreprise majeure. Des engagements financiers ont été obtenus, a-t-il continué, mais le succès de la manifestation ne saura être garanti si les croyants de toutes les religions et les citoyens du monde n'ont pas un accès sans entrave aux activités. M. Kumalo a déclaré que l'Afrique du Sud reste convaincue que le processus de paix est la seule voie pour parvenir à la paix dans la région. Il a indiqué que l'Accord conclu à Charm el-Cheikh est de bon augure si l'on veut arriver à un règlement final entre les deux parties. Il a exprimé l'espoir que le processus de paix continuera avec vigueur et permettra que les célébrations de Bethléem 2000 se déroulent dans un esprit de paix, de tolérance et de réconciliation.

Mme JANNE HAALAND MATLARY (Norvège) a souligné à quel point le gouvernement norvégien a apprécié les efforts de l'Autorité palestinienne, de la municipalité de Bethléem et de l'UNESCO pour la mise en oeuvre du projet Bethléem 2000. Cette date a une grande importance, non seulement pour les peuples de la région, mais pour toute la communauté internationale, le message du Christ étant un message de solidarité au-delà de toutes les races, a-t-elle rappelé. Il est de notre responsabilité collective d'aider la cité historique de Bethlehem à préserver son héritage et à rester un lieu de paix et de réconciliation pour des générations futures, a déclaré la représentante.

Mme Haaland Matlary a déclaré que le projet Bethléem 2000 est un projet ambitieux parce qu'il contribue à revitaliser la ville et son économie, ainsi qu'à promouvoir le développement et le tourisme. La croissance économique et le développement social sont des ingrédients importants pour une paix durable au Proche Orient, a-t-elle ajouté. C'est pourquoi le Premier Ministre norvégien Kjell Magne Bondevik a rejoint le Comité international Bethléem 2000.

Elle s'est félicitée de l'appel en faveur d'un plus grand soutien international au projet, considéré comme une bonne occasion d'accroître l'effort des Etats donateurs en faveur de la paix et la réconciliation au Proche-Orient. La Norvège a participé à la célébration de cet événement à hauteur de cinq millions de dollars entre 1995 et 1999, en particulier pour la réhabilitation de la vieille ville et des municipalités voisines. Elle a encouragé les autres donateurs à intensifier leurs efforts en faveur de ce projet. La Norvège organisera également plusieurs événements culturels et religieux à Bethléem même et dans d'autres villes de Palestine.

M. PAOLO FULCI (Italie) a indiqué que son pays avait suivi avec préoccupation les tensions et les difficultés au Moyen- Orient au cours des dernières années. La proximité géographique de la région et les liens historiques et culturels rendent l'Italie particulièrement sensible aux crises dans cette partie du monde. L'idée de célébrer le 2000ème anniversaire de la naissance du Christ à Bethléem est, de l'avis de l'Italie, une initiative qui a une signification particulière depuis que son lancement a été annoncé en 1997, année où les négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne se sont trouvées bloquées. Il fallait lancer une série d'initiatives pour encourager la reprise du dialogue et promouvoir la solidarité et un engagement concret de la communauté internationale en faveur des peuples de la région. Dans ce contexte, l'Italie a été l'un des tout premiers pays à apporter une contribution substantielle à l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en vue de l'élaboration et la mise en oeuvre d'un plan, engageant un montant de près de 3 millions de dollars. Rome a également organisé cette année une deuxième Conférence préparatoire. M. Fulci s'est félicité de la participation du Président de l'Autorité palestienne, Yasser Arafat, à cette Conférence et du nouveau message de paix qu'il a lancé à cette occasion.

Il a fait remarquer que les célébrations à l'occasion de Bethléem 2000 interviennent à un moment de grand espoir pour la réalisation d'une paix juste et durable au Moyen-Orient. Il a souligné le message de paix que cette célébration apporte et sa contribution au dialogue entre Israéliens et Palestiniens, mais aussi entre les civilisations. Il s'agit d'une invitation au dialogue entre les peuples et les cultures, et surtout entre les trois grandes religions monothéistes nées en Terre sainte. La célébration simultanée du Grand Jubilé à Rome va dans le même sens, envoyant de Rome un message identique de fraternité et de concorde à tous les peuples du monde. Bethléem 2000 se veut non seulement un série d'événements culturels, mais aussi un moyen concret de promouvoir le tourisme en Palestine, de créer des structures d'accueil, de réhabiliter le patrimoine historique et la culture locale, et de renforcer les infrastructures civiles, a souligné M. Fulci. Ce projet apportera donc une assistance véritable à la population et à ceux qui visiteront le lieu de la naissance du Christ. L'effet des célébrations ne doit pas prendre fin l'an prochain mais doit se poursuivre au bénéfice de la population. Il faut assurer un suivi concret. C'est pourquoi, les initiateurs et les organisateurs de ce projet méritent d'être sincèrement félicités de leurs efforts, a conclu le représentant.

M. GIAN NICOLA FILIPPI BALESTRA (Saint-Marin) a déclaré que Saint-Marin attache une grande importance à l'initiative Bethléem 2000. Il se félicite des négociations de paix qui ont récemment repris entre Israéliens et Palestiniens, même s'il reste encore un long chemin à parcourir sur cette voie. Il a indiqué que les solutions aux différends qui séparent les deux parties doivent être trouvées dans le respect des peuples et des pays de la région. Et c'est dans cet esprit, a-t-il rappelé, qu'a été lancé le projet Bethléem 2000. M. Balestra a expliqué que son pays estime que toutes les installations doivent être prêtes avant le début des manifestations, et à cet égard sa délégation félicite les membres du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien pour le travail déjà accompli.

Saint-Marin, qui a participé activement à la Conférence de Rome partage l'idée qui y a été développée, à savoir que la relance économique de la région est essentielle à la paix. Le représentant a annoncé la participation concrète de Saint-Marin au projet. La République de Saint-Marin a en effet décidé de financer un projet concernant la création d'infrastructures pour les enfants. M. Balestra a indiqué qu'il s'agit d'un geste de solidarité et d'une invitation à continuer de renforcer la paix dans la région. Il a réitéré les félicitations de Saint-Marin pour les efforts internationaux, surtout ceux de l'Europe et pour le rôle important de l'ONU, en ce qui concerne la promotion des valeurs de paix et de coexistence pacifique dans cette région.

M. BRUNO RODRIGUEZ PARRILLA (Cuba) a soutenu toute initiative qui promeut la paix et la réconciliation au Proche- Orient. Les célébrations de Bethléem 2000 ont en effet une importance pour tous les peuples de la région, et pour le monde entier, a-t-il ajouté. Elles nécessitent, de ce fait la coopération de tous afin de mener à bien ce gigantesque projet. Il a déploré les effets négatifs de l'occupation étrangère sur les terres palestiniennes et a appelé à une réflexion collective en faveur de la paix au Proche-Orient et à un redoublement des efforts financiers en appui au projet Bethléem 2000 dans l'avenir immédiat.

Il a exprimé l'espoir que l'initiative unique que représente le projet Bethléem 2000 renforcera les forces de coopération et de justice en ce moment particulièrement complexe des négociations de paix au Proche-Orient. Le représentant a également émis l'espoir que les festivités généreront pour le peuple palestinien des bénéfices économiques indispensables à son évolution et à la reconstruction de ses infrastructures. Il s'est également félicité des résultats de la Conférence de Rome de février 1999. Cuba est honoré d'être coauteur du projet de résolution parce qu'il reflète la volonté et les intérêts de la communauté internationale de travailler ensemble en faveur de ce projet important. Il a engagé toutes les délégations à appuyer le projet de résolution.

M. RAVAN FARHADI (Afghanistan) a indiqué que pour les musulmans, Jésus était un prophète et un noble messager de Dieu. La venue à Bethléem, ville de paix, de milliers de personnes de différents pays et religions, animés de bonnes intentions et d'un désir sincère de purification morale est d'une importance particulière pour la consolidation de la paix dans le monde, a-t- il déclaré. Tous ceux qui croient en Abraham partageront ce moment béni qui sera sans aucun doute respecté par ceux qui adhèrent à des religions différentes. Les hommes de toutes les religions sont frères et soeurs, a souligné le représentant. Il a indiqué que sa participation à la Conférence internationale de Rome sur Bethléem 2000 lui avait permis d'avoir un avant-goût de l'importance du projet pour la paix dans la région et dans le monde. La célébration constitue un message d'espoir en vue de progrès rapides et positifs dans le processus de paix au Moyen- Orient et la conclusion d'un accord final entre Palestiniens et Israéliens au cours de l'an 2000. Le millénaire doit être célébré dans une atmosphère de paix, de réconciliation, de concorde et d'harmonie, a déclaré le représentant, qui a estimé que la résolution dont est saisie l'Assemblée mérite d'être appuyée de manière unanime et adoptée sans vote.

M. CONSTANTINE MOUSHOUTAS (Chypre) a déclaré qu'à l'occasion de la célébration de la naissance de Jésus, nous pouvions réfléchir sur ses enseignements et sur notre lutte sans fin pour la paix et la sécurité, sur nos succès partiels et sur nos échecs. Le représentant a déclaré qu'à cette occasion il se sentait directement interpellé par les événements en Palestine, pays proche géographiquement, spirituellement et sentimentalement, et accueille favorablement la reprise du processus de paix, afin que les habitants de cette région puissent enfin connaître la paix et la reconstruction. Bethléem 2000 peut apporter une contribution importante au processus de paix par le message fort de réconciliation qu'il transmet.

Bethléem 2000 peut être une étape dans la participation de la communauté internationale au processus de paix en cours et un symbole du désir de l'humanité d'entrer dans une ère de dialogue, de tolérance et de réconciliation pour tout le Moyen-Orient, a-t- il indiqué. Pour M. Moushoutas, la Terre sainte doit redevenir un lieu véritablement saint, un lieu d'harmonie, de paix et d'espoir. L'organisation de l'événement doit être préparée avec soin, afin de permettre aux deux millions de touristes attendus de se déplacer librement et d'accéder librement aux Lieux saints. Le succès de ce projet ouvrira la voie à la promotion de la Palestine comme destination touristique majeure au Moyen-Orient bien après la célébration de l'an 2000, a-t-il ajouté.

M. MAKARIM WIBISONO (Indonésie) a déclaré que le débat de ce jour devrait envoyer un message de paix en réponse au peuple palestinien et à tous les peuples de la région qui aspirent à l'avènement d'une paix durable et de la prospérité au Moyen- Orient. La participation à ce projet ne concerne donc pas que les Palestiniens mais aussi toute la communauté internationale, a-t-il déclaré. Au delà de ses dimensions historiques, religieuses et culturelles, ce projet a une grande signification pour le développement économique et social des Palestiniens. Selon M. Wibisono, Bethléem devrait resplendir dans une Palestine libre et indépendante où les aspirations de tout un peuple à la liberté et à l'indépendance devraient bientôt devenir réalité, avec au préalable, une période de coexistence et de réconciliation des peuples de la région, point de départ pour un avenir pacifique et harmonieux. Des efforts sont nécessaires pour améliorer l'infrastructure de la cité antique de Bethléem afin que puissent être restaurées sa gloire et sa splendeur passées, faisant par la même occasion la promotion du tourisme dans l'Etat palestinien naissant.

Cet événement est l'occasion de favoriser une meilleure compréhension des différentes cultures et croyances religieuses mettant ainsi fin à des lustres de méfiance et d'incompréhension, a-t-il souligné. Cela renforce nos espoirs pour un climat revigoré, d'amitié, de croyance et de compréhension mutuelle parmi tous les peuples, au delà des races ou des religions. Pour l'Indonésie, cette ère de paix ne peut se développer que si les Palestiniens peuvent exercer leur droit inaliénable à l'auto détermination et à l'indépendance, avec Al Qods Al Charif comme capitale.

M. FELIPE MABILAGAN (Philippines) a indiqué que beaucoup a été fait depuis l'inscription de cette question à l'ordre du jour de l'Assemblée générale, l'an passé. Il a déclaré que les Philippines félicitent l'Autorité palestinienne, la municipalité de Bethléem et l'UNESCO d'avoir initié ce projet de Bethléem 2000. Le représentant a souligné l'importance primordiale que revêt ce projet pour un nombre incalculable de personnes. Malgré leur éloignement géographique, les Philippines se sentent très proches de cette manifestation. Il a déclaré que le fort soutien à ce projet était prévisible depuis le départ, et ce pour de nombreuses raisons. Mais, a ajouté le représentant, Bethléem 2000 n'est pas une tâche facile. Elle implique beaucoup de travail et des financements importants.

Il faut également protéger l'événement contre tout obstacle politique possible succeptible de nous détourner du sens profond de la manifestation. Bien que beaucoup ait eté fait, a-t-il affirmé, il reste encore à instaurer une paix durable. Il a ajouté que la célébration de la naissance du Christ aurait encore plus de signification si la commuanuté internationale offrait la paix, la justice, la réconciliation au peuple palestinien et au Moyen-Orient. Le représentant a félicité ceux qui ont encouragé ce projet et a exhorté la communauté internationale à garder l'espoir pour ce qui est de la recherche de la paix et de la prospérité dans cette région.

M. MARTIN ANDJABA (Namibie) a déclaré qu'il partageait avec d'autres délégations la conviction que le 2000ème anniversaire de Jésus-Christ est d'une grande importance non seulement pour le peuple de Palestine et les autres peuples de la région, mais également pour l'ensemble de la communauté internationale, tant pour des raisons religieuses, historiques que culturelles. C'est la raison pour laquelle la Namibie a participé au projet Bethléem 2000, et appelle à redoubler d'efforts pour le soutenir. Le représentant a déclaré qu'il ne fait pas de doute qu'incombe à la communauté internationale de faire en sorte que le projet soit couronné de succès et renforce la valeur de symbole d'espoir et de paix de l'événement. Il s'est déclaré convaincu que d'autres contributions en faveur de ce projet viendront s'ajouter à celles qui ont déjà été faites.

Le représentant a souligné l'importance qu'ont eues dans ce contexte la Conférence et la Déclaration de Rome pour organiser cet événement historique, assurer la plus large participation internationale possible et soutenir le processus de paix au Proche-Orient. Il a également félicité le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien de ses efforts, notamment lors des Conférences de Rome, de Windhoek, du Caire, ainsi que pour l'organisation d'expositions artistiques. Sa délégation est convaincue que grâce à ces efforts, les manifestations de Bethléem 2000 seront réussies. Il a apporté son soutien au projet de résolution.

M. JUAN MIGUEL MIRANDA (Pérou) a estimé que la célébration de Bethléem 2000 doit être une occasion de réfléchir au chemin parcouru, à la situation présente et aux perspectives d'avenir. L'entrée dans un nouveau millénaire est un moment spécial de méditation dont il faut faire un symbole de paix, de réconciliation et de justice. L'appui et la reconnaissance dont bénéficie le projet Bethléem 2000 traduisent le désir de créer une atmosphère de paix et de confiance propice au dialogue, à la tolérance et à la coopération au bénéfice de tous les peuples, de toutes les religions, de toutes les cultures et de toutes les nationalités, a dit le représentant. C'est l'occasion de réaffirmer que la meilleure manière de célébrer l'histoire et l'avenir de la ville de Bethléem serait la réalisation d'un accord de paix et la réconciliation dans la région. Les conditions actuelles permettent un certain espoir à cet égard et laissent entrevoir la possibilité qu'avec bonne volonté, cet objectif pourra être atteint. Le Pérou espère que les instances pertinentes offriront les garanties nécessaires pour un accès libre et sans entrave de toutes les personnes désireuses à se rendre sur les lieux saints, a dit le représentant. Il a lancé un appel en faveur d'un appui financier adéquat au projet, dont l'objectif, a-t-il rappelé, est aussi d'améliorer les infrastructures et les services de ce centre de pèlerinage. Il s'est félicité, à cet égard, de la coopération du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et de la Banque mondiale. En conclusion, le représentant a exprimé l'espoir que les valeurs qui symbolisent le projet Bethléem 2000 marqueront le début d'une ère nouvelle de coexistence pacifique, de compréhension mutuelle et de coopération entre tous les êtres humains.

M. ARMAN AKOPIAN (Arménie) a fait part du soutien de son Gouvernement au projet Bethléem 2000 et au projet de résolution relatif à cette question. Il a exprimé sa satisfaction à tous les pays et organisations, parties prenantes à ce projet. Le représentant a exprimé ses remerciements au Gouvernement italien qui a accueilli la Conférence de Rome. M. Akopian a rappelé qu'aujourd'hui, le monde est plein d'espoir à l'approche du nouveau millénaire. Or, le projet Bethléem 2000 est positif et vise à faire renaître l'infrastructure de la ville. Le représentant a indiqué que la population de la région a besoin d'une telle amélioration et que ce projet Bethléem constitue aussi un espoir de paix et de réconciliation dans la région. Il a exprimé l'espoir que ce projet aidera à la croissance et au développement économiques de cette région.

M. Akopian a indiqué que l'examen de ce point à l'Assemblée générale ainsi que le rôle du PNUD et de la Banque mondiale apportent les preuves du soutien à la promotion de cette manifestation. Il a estimé que l'engagement actif des donateurs en faveur de ce projet, est également essentiel à son succès et à la réalisation de progrès. Le représentant a mis l'accent sur l'aspect culturel de cette manifestation et espère assister à Bethléem à un festival artistique d'un an, capable de réconcilier tous les peuples par la langue universelle des arts.

Il a indiqué que pour les Arméniens, la Terre sainte est un lieu où les Arméniens vivent dans une communauté bien organisée, dans le quartier arménien de la vieille ville de Jérusalem. Il a indiqué qu'en l'an 301, la patriarcat arménien a été créé à Jérusalem et la religion catholique devenue la religion officielle du pays, faisant de l'Arménie la première nation catholique du monde. Or, a-t-il indiqué, en l'an 2001 l'UNESCO marquera l'anniversaire de la naissance du patriarcat. Cette célébration constitue un parallèle au projet de Bethléem 2000. Le représentant a exprimé l'espoir que ce projet de Bethléem 2000 restera dans l'esprit des générations futures comme le commencement d'une ère de paix.

M. LINATI-BOSH, Observateur de l'ordre militaire souverain de Malte, a présenté les activités de l'ordre qui, établi à Tantur depuis le 19ème siècle, pratique aujourd'hui 3000 accouchements et plus de 40 000 consultations médicales par an. L'hôpital de l'ordre dessert aussi Bethléem et ses environs, notamment Hébron, et compte étendre ses capacités prochainement.

Il a déclaré que s'il existe un consensus sur la nécessité de régler la question palestinienne, la paix reste cependant difficile a réaliser en raison de la complexité de ce problème qui revêt des aspects historiques, religieux et économiques. Nous devons travailler ensemble pour que Bethléem 2000 réponde aux aspirations des personnes concernées, dans le cadre de l'autodétermination, de la souveraineté nationale, et de l'indépendance, a-t-il ajouté. Il a précisé que cette célébration pouvait ouvrir le chemin de la réconciliation et que seuls des efforts collectifs contribueraient significativement à une paix juste et durable dans la région. Selon M. Linati-Bosh, la célébration de Bethléem 2000 doit apporter des retombées économiques pour la Terre sainte, et ses habitants ont le droit de bénéficier de la prospérité économique que le projet peut engendrer. Les Nations Unies doivent rassembler tous les efforts de la communauté internationale en gardant à l'esprit que la coopération israélo-palestiniennne est essentielle au succès du projet Bethléem 2000. Ce projet est un message universel pour vivre en paix et en harmonie, a-t-il conclu.

Mgr. RENATO MARTINO, Observateur permanent du Saint-Siège, a souligné à quel point la résolution 53/27 sur Bethléem 2000 est riche en contenu tant pour des raisons religieuses, historiques que culturelles. Il a déclaré que les efforts accomplis depuis pour mener à bien la préparatifs du troisième millénaire avaient été adaptés pour cet événement qui relie le ciel et la terre, les individus et les peuples entre eux.

Evoquant le contenu de la résolution, l'Observateur a rappelé que la ville de Bethléem était au croisement de l'histoire, entre la profonde vision du passé et les espoirs de paix pour l'avenir. La signification étymologique de "maison du pain" est évoqué la première fois au quatorzième siècle avant Jésus Christ et quatre siècles plus tard, le roi David en fit "sa maison". Puis la ville tomba quasiment dans l'oubli jusqu'à la naissance de notre Seigneur Jésus Christ, au début de notre ère. Mais comme l'a répété sa Sainteté le Pape Jean-Paul II lors de la Conférence de Rome, cette ville de paix a souvent été marquée par la violence. Compte tenu du grand nombre de pèlerins attendu à Bethléem à la recherche de la paix pour eux et pour le monde, l'Observateur a loué les efforts que déploie l'Autorité palestinienne pour le projet Bethléem 2000. Pour l'Observateur, le Christ, est un patrimoine de l'humanité qui nécessite un protection particulière. Il a exprimé l'espoir qu'après des années de conflits, les habitants de Bethléem auront le droit à la paix, et à cette fin, il a appelé tous les acteurs responsables à jouer leur rôle pour que le millénaire puisse être vécu dans un esprit de paix et de réconciliation à travers tout le Proche Orient. Mgr. Renato a estimé que l'Accord du 5 septembre 1999 était à cet égard prometteur.

L'Observateur a par ailleurs expliqué que dans un monde d'égoïsme et de haine, le message de Jésus qui a dit "Bénits soient les annonciateurs de paix", est une invitation à la conversion des coeurs. Mais cette paix nécessite humilité de la part des hommes et que la personne humaine soit au coeur de la paix. Faute de quoi, la paix deviendra un mirage, a souligné l'Observateur du Saint-Siège. La haine n'engendre que la haine. La réconciliation nécessite courage et générosité. Là où elle l'emporte, le conflit n'aura pas de place.

L'ONU, consciente des difficultés que cela revêt, a le noble mandat du maintien de la paix et de la sécurité internationales, a rappelé l'Observateur du Saint-Siège. Si elle prenait conscience que la paix est un don de Dieu, cela permettrait à la communauté internationale de mieux comprendre ses

propres limitations et travailler à la création d'un environnement plus apte à recevoir ce don. Voilà le rôle de l'ONU, a affirmé Mgr. Renato, et le début du nouveau millénaire pourrait être une bonne occasion pour le début d'une telle prise de conscience.

Adoption de la résolution

Aux termes de la résolution sur Bethléem 2000 (A/54/L.20), adoptée sans vote, l'Assemblée générale se réjouit de l'imminence de cette manifestation mondiale et historique qui marquera à la fois la commémoration et la naissance de Jésus-Christ à Bethléem et le début du troisième millénaire, symbole de l'aspiration à la paix commune à tous les peuples du monde du monde. Elle manifeste son appui au projet Bethléem 2000, célébration multiforme qui débutera à Noël 1999 pour se conclure à Pâques 2001, et salue les efforts entrepris à cet égard par l'Autorité palestinienne. Elle demande à l'ensemble de la communauté internationale, y compris au secteur privé, d'accélérer son appui et son engagement en faveur du projet, afin d'assurer la réalisation et le succès de cette manifestation grandiose. L'Assemblée générale prie le Secrétaire général de mobiliser les organisations et institutions compétentes des Nations Unies pour qu'elles redoublent d'efforts afin d'assurer le succès du projet Bethléem 2000.

Explication de position

Le représentant d'Israël a déclaré que son pays accueille à bras ouverts les pèlerins chrétiens du monde entier qui viendront célébrer le 2000ème anniversaire de la naissance de Jésus sur la terre de Jutée, comme elle était connue anciennement. En tant que pays hôte, Israël est fier de prendre part à cet événement unique. C'est pourquoi, à travers l'Autorité Israël 2000, récemment créée, le Gouvernement israélien a travaillé activement à l'amélioration des infrastructures, des hôtels et des routes et a investi près de 1 milliard de dollars pour assurer le succès de cet événement. Les manifestations de Bethléem 2000 constituent une partie intégrante de cet objectif. La ville de Bethléem étant située à 10 km environ de Jérusalem, une majorité des pèlerins logera sans doute dans les nombreux hôtels de Jérusalem. Le programme Bethléem 2000 d'Israël s'attache donc à améliorer les conditions de logement à Jérusalem et à faciliter l'accès et les transports entre les deux villes. Soulignant l'importance de la coopération entre Israël et l'Autorité palestinienne, le représentant s'est félicité de la réunion la semaine dernière, pour la première fois, du Comité directeur israélo-palestinien Bethléem 2000, qui doit continuer à se réunir sur une base hebdomadaire. Ce Comité, a-t-il expliqué, a été créé en vue de régler avec efficacité les questions qui se posent. Une attention spéciale sera accordée à l'accès à Bethléem, puisqu'on estime qu'entre décembre 1999 et avril 2001, la ville devrait accueillir une moyenne de 10.000 visiteurs par jour, ce qui exigera quelque 200 autobus pour les déplacer.

Israël et les Palestiniens ont déjà entrepris la mise en oeuvre de plans conjoints en vue d'améliorer et d'élargir la route principale entre Jérusalem et Bethléem. Des améliorations sont également en cours au niveau des facilités de passage entre Jérusalem et la région de Bethléem administrée par l'Autorité palestinienne. De telles mesures visent à faciliter l'accès des touristes et des Palestiniens à la ville, tout en continuant d'assurer la sécurité de tous. Depuis sa création, l'Etat d'Israël a permis à tous les groupes de bénéficier des avantages des Lieux saints, les rendant plus libres et plus accessibles qu'ils ne l'ont jamais été en deux millénaires. Cette tradition contribuera à faire en sorte que la célébration Bethléem 2000 soit mémorable pour tous les participants. La résolution aurait pu refléter l'importance universelle de l'événement. Malheureusement, plutôt que de se contenter de promouvoir simplement une événement apolitique, la résolution a été manipulée en vue de faire valoir des intérêts politiques partisans, a déclaré le représentant, citant en exemple la référence à Bethléem en tant que ville palestinienne. Le statut politique et juridique de la ville aujourd'hui dépend toujours d'un accord à négocier entre les deux parties. Israël aurait espéré que l'Assemblée évite d'adopter une position, dans ses résolutions, qui préjuge des résultats des négociations en cours. Israël exprime l'espoir que l'esprit de coopération entre les peuples et les religions, reflété dans les plans conjoints pour l'an 2000 prévaudront en fin de compte. Pour sa part, Israël s'efforcera de faire tout ce qui possible pour préserver l'esprit de Bethléem 2000. C'est dans cet esprit qu'il s'est joint au consensus sur la résolution, malgré ses réserves, a déclaré le représentant.

Droit de réponse

L'Observateur permanent de la Palestine a déclaré que sa demande pouvait sembler inhabituelle dans le cadre de la procédure normale de l'Assemblée générale, qui suppose également qu'un membre ne se permette pas de présenter une déclaration politique complète en explication de vote. Il a indiqué qu'il ne voulait pas entacher la joie après l'adoption le projet de résolution par consensus. Le représentant a indiqué qu'on ne peut nier que Jérusalem fait partie des territoires occupés auxquels s'appliquent les dispositions de la Quatrième Convention de Genève de 1949. Le représentant a estimé qu'on ne pouvait pas non plus accepter les allégations d'Israël en ce qui concerne l'attitude des Israéliens face aux Lieux saints. Il a indiqué qu'il est fort regrettable de constater que le délégué d'Israël continue de faire des objections concernant le projet de résolution parce que Bethléem y est considérée comme ville palestinienne. Cela montre la mentalité israélienne, a-t-il souligné, alors qu'il s'agit d'une ville uniquement peuplée de Palestiniens. Le représentant a indiqué que le problème persistera tant que des mesures allant à l'encontre des résolutions du Conseil de sécurité persisteront. Il a déclaré qu'alors que l'on porte un regard chargé d'espoir sur l'avenir, il est préférable de se concentrer tous sur ce grand succès remporté aujourd'hui, à savoir l'adoption du projet de résolution relatif à Bethléem 2000.

SUITE DONNEE AU SOMMET MONDIAL POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL (Point 37)

Adoption d'une résolution

Aux termes de la résolution sur la suite donnée au Sommet mondial pour le développement social (A/54/L.16) présentée par le représentant du Chili, au nom des coauteurs, et adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme les engagements pris par les chefs d'Etat et de gouvernement dans la Déclaration de Copenhague sur le développement social et dans le Programme d'action du Sommet mondial pour le développement social, notamment leur promesse d'accorder la priorité absolue aux politiques et actions aux niveaux national, régional et international tendant à promouvoir le progrès social et la justice sociale, à améliorer la condition humaine et à réaliser l'intégration sociale, avec la pleine participation de tous. Elle souligne qu'il est urgent de mettre les objectifs de développement social énoncés dans la Déclaration de Copenhague au centre du processus de prise de décisions de politique économique, y compris celles qui agissent sur les forces du marché interne et mondial et sur l'économie mondiale. Elle souligne aussi qu'il faut ranimer partout le développement économique et social suivant un cadre qui place l'être humain au centre du développement et qui vise à répondre plus efficacement aux besoins humains, notamment en renforçant l'interaction positive entre les politiques économiques et sociales. Elle relève le besoin d'une volonté politique forte et soutenue, aux échelons, national, régional et international, d'investir dans les personnes et dans leur bien-être afin d'atteindre les objectifs de développement social.

En ce qui concerne, la session extraordinaire de l'Assemblée générale et sa préparation l'Assemblée générale rappelle sa résolution 50/61, dans laquelle elle a décidé de tenir un une session extraordinaire en 2000, invite à nouveau les Etats Membres à participer à la session extraordinaire au niveau politique le plus élevé possible et à continuer d'en appuyer les préparatifs. Elle invite à nouveau également les commissions régionales à continuer de participer à l'action menée pour réaliser les objectifs du Sommet. L'Assemblée générale rappelle une fois de plus que les objectifs de la session extraordinaire seront de réaffirmer la Déclaration et le Programme de Copenhague et non de les renégocier, de faire le point des progrès accomplis et des obstacles rencontrés, ainsi que des enseignements tirés de l'expérience acquise dans la cadre de la mise en oeuvre de la Déclaration et du Programme et de recommander des interventions et des initiatives concrètes en vue de contribuer aux efforts déployés pour appliquer intégralement et efficacement la Déclaration et le Programme. L'Assemblée générale invite à nouveau tous les organes, fonds et programmes compétents, ainsi que les institutions de Bretton Woods et l'Organisation mondiale du commerce, à continuer de contribuer et de participer activement aux préparatifs et à la session extraordinaire.

DEVELOPPEMENT SOCIAL, Y COMPRIS LES QUESTIONS RELATIVES À LA SITUATION SOCIALE DANS LE MONDE ET AUX JEUNES, AUX PERSONNES ÂGEES, AUX HANDICAPES ET À LA FAMILLE (Point 106)

Adoption d'une résolution

Aux termes de la résolution sur la suite donnée à l'Année internationale des personnes âgées (A/54/L6/Rev.1), modifiée oralement par la représentante de la République dominicaine et adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de maintenir la dynamique créée par l'Année internationale des personnes âgées, dont le thème était "une société pour tous les âges". Elle insiste sur la nécessité d'examiner les aspects du vieillissement qui ont trait au développement, en prêtant plus particulièrement attention à la situation des pays en développement. Elle demande que soient recueillies des données et des statistiques démographiques ventilées par sexe et par âge sur tous les aspects du vieillissement de la population. Elle encourage la presse et les autres organes d'information à jouer un rôle central en sensibilisant le public au vieillissement de la population et aux questions connexes, en éliminant les stéréotypes et la discrimination dans la manière dont sont présentées les personnes âgées dans les médias et en promouvant la solidarité entre les générations.

L'Assemblée générale insiste pour que soient mis au point, aux niveaux national, régional et international, des politiques et des programmes visant à faire respecter les droits des femmes âgées et propres à répondre à leur besoins et à mettre leurs capacités en valeur. Elle demande au Conseil économique et social et à tous ses organes subsidiaires compétents, en particulier à la Commission du développement social, ainsi qu'au Conseil d'administration du Programme des Nations Unies pour le développement et aux organes directeurs des institutions spécialisées et des organisations intergouvernementales intéressés, d'étudier de façon approfondie la question de vieillissement. Elle encourage également les initiatives régionales destinées à donner suite à l'Année Internationale des personnes âgées et à contribuer à la révision du plan d'action international sur le vieillissement, étant donné que les différentes régions et les différents pays en sont à différents stades du vieillissement de la population et doivent définir des mesures spécifiques en vue de réaliser l'objectif consistant à instaurer "une société pour tous les âges".

L'Assemblée générale se félicite de la proposition du Gouvernement allemand d'accueillir en 2002 une conférence ministérielle régionale sur le vieillissement sous l'égide de la commission économique pour l'Europe. Elle décide de confier à la Commission du développement social la révision du plan d'action international sur le vieillissement et de la charger d'élaborer une stratégie à long terme sur le vieillissement s'inspirant des faits nouveaux intervenus depuis 1982 et des enseignements de l'Année internationale des personnes âgées, 1999, en vue de l'adoption en 2002 d'un plan d'action révisé et d'une stratégie à long terme sur le vieillissement. Elle prie le Secrétaire général de consulter les gouvernements, les organisations intergouvernementales et les organisations non gouvernementales lors de l'élaboration d'un plan d'action révisé, comprenant notamment des propositions au sujet d'un mécanisme d'examen, devant être présenté à la Commission du développement en 2001.

L'Assemblée générale approuve la demande que la Commission du développement social a adressé au Secrétariat dans sa résolution 37/2, l'invitant à incorporer, dans la mesure du possible, les expériences, les politiques et les meilleurs pratiques communiquées par les Etats dans une stratégie à long terme sur le vieillissement, assortie d'évaluations périodiques, devant être soumises à l'examen de l'Assemblée générale à sa cinquante-sixième session en 2001. Elle prie la Commission de développement social d'adopter, à sa trente-huitième session, une recommandation sur l'opportunité et la possibilité pratique d'organiser en 2002 une deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement chargée d'examiner les résultats de la première Assemblée mondiale et d'envisager une stratégie à long terme sur le vieillissement dans le contexte d'une société pour tous les âges, et de faire rapport sur cette question à l'Assemblée générale à sa cinquante-quatrième session, par l'intermédiaire du Conseil économique et social.

Explication de position

La représentante des Etats-Unis a indiqué que les Etats-Unis s'associent au consensus sur cette résolution relative au développement social, étant entendu que la mise en oeuvre de ses dispositions sera entièrement financée en dehors du budget ordinaire des Nations Unies.

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