En cours au Siège de l'ONU

AG/941

LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE JUIN 2000 PORTERA SUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL POUR TOUS A L'HEURE DE LA MONDIALISATION

8 octobre 1999


Communiqué de Presse
AG/941


LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE JUIN 2000 PORTERA SUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL POUR TOUS A L'HEURE DE LA MONDIALISATION

19991008

L'Assemblée octroie le statut d'observateur à l'Organisation de coopération économique de la mer Noire

L'Assemblée générale a décidé ce matin que la session extraordinaire consacrée à la mise en oeuvre des résultats du Sommet mondial pour le développement social et à l'examen de nouvelles initiatives, qui se tiendra à Genève du 26 au 30 juin 2000, s'intitulera "Sommet mondial pour le développement social et au-delà : le développement social pour tous à l'heure de la mondialisation". L'Assemblée a invité les Etats Membres à y participer au niveau politique le plus élevé possible. Sur recommandation du Comité préparatoire de la session extraordinaire, l'Assemblée a également décidé des arrangements concernant la participation d'organisations non gouvernementales à la session extraordinaire et adopté l'ordre du jour provisoire de la deuxième session du Comité préparatoire qui se tiendra du 3 au 14 avril 2000.

L'Assemblée avait auparavant terminé son débat sur la suite donnée au Sommet mondial pour le développement social (Copenhague, 1995). Les représentants de l'Ukraine, d'Israël, de la République-Unie de Tanzanie, de la Jamaïque et du Yémen sont intervenus. L'Observateur de la Suisse a aussi fait une déclaration.

L'Assemblée a décidé, par ailleurs, d'inviter l'Organisation de coopération économique de la mer Noire (OCEMN) à participer à ses sessions et à ses travaux en qualité d'observateur et prié le Secrétaire général de prendre les dispositions requises à cette fin. Présentant le projet de résolution sur ce point, le représentant de la Grèce a fait valoir que l'octroi du statut d'observateur à l'OCEMN permettrait aux deux organisations de renforcer leurs efforts économiques et sociaux, de mettre en oeuvre des approches et des politiques conjointes, et d'éviter les contradictions et les doubles emplois. L'Organisation de coopération économique de la mer Noire a vu le jour en 1992 et regroupe l'Albanie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Bulgarie, la Géorgie, la Grèce, la Moldavie, la Roumanie, la Fédération de Russie, la Turquie et l'Ukraine. Neuf pays jouissent du statut d'observateur auprès de l'OCEMN. Les représentants de la Roumanie et de l'Arménie ont fait une déclaration dans le cadre de l'adoption de la résolution.

(à suivre 1a)

- 1a - AG/941 8 octobre 1999

Sur recommandation du Conseil économique et social, l'Assemblée a élu 20 membres du Comité du programme et de la coordination pour un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2000, pour remplacer les membres du Comité dont le mandat vient à expiration le 31 décembre 1999. Elle a décidé de reporter à une date ultérieure l'examen des points relatifs à l'octroi à l'Union mondiale pour la conservation de la nature et de ses ressources naturelles du statut d'observateur auprès de l'Assemblée générale, et à la coopération entre l'ONU et la Commission préparatoire de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires.

L'Assemblée poursuivra ses travaux cet après-midi à 15 heures. Elle poursuivra son débat sur le rapport annuel du Secrétaire général sur l'activité de l'Organisation.

OCTROI A L'ORGANISATION DE COOPERATION ECONOMIQUE DE LA MER NOIRE DU STATUT D'OBSERVATEUR AUPRES DE L'ASSEMBLEE GENERALE (Point 168)

Adoption d'une résolution

Aux termes de la résolution sur le statut d'observateur à l'Assemblée générale de l'Organisation de coopération économique de la mer Noire (A/54/L.8), présentée par la Grèce et adoptée sans vote, l'Assemblée, notant qu'il est nécessaire de promouvoir et d'appuyer tous les efforts déployés en vue de développer la coopération bilatérale et multilatérale et souhaitant promouvoir la coopération entre l'ONU et l'Organisation de coopération économique de la mer Noire, décide d'inviter cette Organisation à participer à ses sessions et à ses travaux en qualité d'observateur et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions requises à cette fin.

Déclarations

M. ION GORITA, (Roumanie), s'est déclaré satisfait du projet visant à obtenir le statut d'observateur pour L'Organisation de la coopération économique de la mer Noire (OCEMN), qui représentera un appui complémentaire pour les Etats qui en font partie, dans leurs efforts d'intégration régionale et globale. Ses objectifs sont de transformer la région de la Mer Noire en une zone de paix, de stabilité et de prospérité. Il a indiqué que pour la Roumanie la participation à l'OCEMN constituait un moyen d'accélérer son développement et son intégration à l'Union européenne, qui par ailleurs soutient déjà, avec d'autres organisations, les activités de l'OCEMN.

La Banque pour le commerce et le développement de la mer Noire (BCDMN), fondée en Juin 1999, va apporter un autre soutien financier aux projets de coopération dans la région, a-t-il précisé. La Roumanie propose enfin d'identifier des moyens concrets de collaboration avec d'autres structures voisines de coopération telles que l'Initiative méditerranéenne, le Conseil Balte, et la Communauté des Etats indépendants. Il a conclu en indiquant que l'obtention du statut d'observateur représentait une étape importante pour l'affirmation de l'OCEMN sur la scène politique et économique internationale.

M. MOVSES ABELIAN (Arménie), a déclaré par sa délégation se joint aux auteurs du projet de résolution (A/54/L.8) il s'est félicité que la mer Noire, lieu d'intersection séculaire des intérêts plus ou moins divergents des pays qui l'entourent devienne un exemple de bonne coopération régionale. Il a noté que si le niveau de développement et les appréciations que portent les onze Etats Membres sur certains problèmes régionaux diffèrent, leur volonté politique commune est de créer de meilleures conditions de vie et de prospérité dans le respect de la paix et de la stabilité. En tant que membre fondateur de l'Organisation de coopération économique de la mer Noire, l'Arménie est d'avis que l'Organisation, considérée comme un moyen de rapprochement harmonieux des pays Membres, contribuera à la création d'une future zone économique européenne. Elle permettra aussi de renforcer le potentiel stratégique économique de la région et le développement démocratique, indépendant et souverain de ses Etats Membres. Il a également souligné l'importance de la Banque de commerce et de développement de la mer Noire, volet financier de la coopération régionale.

Le délégué a évoqué les progrès enregistrés en sept années d'existence de l'Organisation et les efforts communs déployés par les pays Membres dans leur transition vers une économie de marché, dans leur recherche d'un modèle adéquat de développement et d'une place dans le processus régional. Rappelant les différents accords déjà existants, notamment avec diverses organisations régionales, ainsi qu'avec la Commission économique pour l'Europe et avec l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), il a réaffirmé que le statut d'observateur auprès des Nations Unies serait une aide importante pour permettre à l'Organisation de coopération économique de la mer Noire d'atteindre ses objectifs et d'accroître de manière significative son renom international.

ELECTIONS AUX SIEGES DEVENUS VACANTS DANS LES ORGANES SUBSIDIAIRES ET AUTRES ELECTIONS: ELECTION DE VINGT MEMBRES DU COMITE DU PROGRAMME ET DE LA COORDINATION

Note du Secrétaire général (A/54/400)

Sur recommandation du Conseil économique et social, l'Assemblée a élu les vingt pays suivants au Comité du programme et de la coordination pour un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2000 pour remplacer les membres du Comité dont le mandat vient à expiration le 31 décembre 1999 : Cameroun, Gabon, Mauritanie et Zimbabwe (pour le Groupe des Etats africains); Bangladesh, Indonésie, République islamique d'Iran et Pakistan (pour le Groupe des Etats d'Asie); Pologne, République de Moldova et Ukraine (pour le Groupe des Etats d'Europe orientale); Argentine, Brésil, Cuba et Pérou (pour le Groupe des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes); Allemagne, Italie, Portugal, Royaume-Uni, et Saint-Marin (pour le Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats).

SUITE DONNEE AU SOMMET MONDIAL POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL (point 37)

Fin du débat

M. SERHIY REVA (Ukraine) a estimé que reconnaître le développement social comme une priorité politique de la communauté internationale a été l'un des principaux progrès depuis le Sommet mondial sur le développement social. La réalisation des objectifs établis à Copenhague est toutefois un processus long et compliqué, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, la délégation de l'Ukraine estime que tous les Etats Membres se doivent d'appliquer les décisions prises au Sommet afin de garantir le progrès social et l'amélioration de la qualité de vie de chacun.

Selon le représentant, les activités de l'Organisation dans le domaine social devraient être davantage adaptées au besoin des pays aux économies en transition afin de faciliter leur intégration à l'espace économique mondial. Ainsi la coopération internationale aiderait à mettre en place les réformes économiques et à vaincre les difficultés inhérentes à cette période de transition. Ces pays atteindraient également beaucoup plus rapidement le niveau de développement économique auxquels ils aspirent. Le représentant a signalé que les progrès économiques et sociaux de certains pays d'Europe centrale ou d'Europe de l'Est, au cours des dix dernières années, a prouvé la validité de cette perspective.

Evoquant la politique sociale de l'Ukraine pour la période 1997-2000 le représentant a expliqué que les objectifs poursuivis concernent notamment le plein emploi, la formation professionnelle et la compétitivité des travailleurs ainsi que la diminution des conséquences néfastes du chômage. Le représentant a précisé que dans ce domaine la politique de l'Ukraine s'inspire des normes internationales. Elle garantit également l'égalité des droits et des chances pour tous les citoyens quels que soient leur origine, leur nationalité, leur sexe, leur âge et leur appartenance politique ou religieuse. Le représentant a ajouté qu'une telle politique autorise chaque citoyen à choisir une activité professionnelle selon ses capacités, ses goûts et ses besoins sociaux.

M. DORE GOLD (Israël) a déclaré que, cinq ans après le Sommet de Copenhague, nous sommes actuellement à un tournant en matière de développement social. La mondialisation et le nouvel âge de l'information permettent d'abolir les frontières. Les nouvelles sources de richesse ne proviennent plus du sol, mais de l'information et de la technologie. L'ère de la guerre froide et des pétrodollars a vécu. Désormais, la géographie prend de moins en moins d'importance, au profit des réseaux de communications.

Le développement social et la coopération internationale sont une vieille tradition et restent une priorité en Israël. Conformément au premier engagement de la Déclaration de Copenhague, Israël travaille beaucoup à la mise en place d'un environnement propice au développement social. Il a par exemple formé des centaines de spécialistes chinois à l'économie de marché, à la modernisation des systèmes de gestion et sur la façon dont Israël met à profit la créativité de son peuple. Pour ce qui est de l'élimination de la pauvreté, Israël coopère avec de nombreux pays, notamment le Pérou ou encore El Salvador où il a aidé à la reconstruction de l'industrie laitière. Il agit aussi pour l'emploi, à travers des programmes agricoles, lancés en Géorgie, en Arménie ou encore en Ouzbékistan, destinés à assurer la sécurité alimentaire de ces pays tout en préservant des emplois. En matière d'intégration sociale, Israël appuie des programmes de formation des jeunes. Un atelier récemment organisé à l'intention de jeunes Chypriotes grecs et turcs a produit des résultats encourageants. Beaucoup de jeunes Palestiniens participent également à des ateliers de direction organisés par Israël. Pour ce qui est de l'égalité entre les hommes et les femmes, Israël a organisé un sommet à ce sujet, à l'occasion duquel quelque 300 cours ont été dispensés à plus de 7000 participants. En matière d'éducation, Israël a notamment coopéré avec le Chili en lançant un vaste programme de formation de professeurs spécialisés en science et en technologie. Il investit aussi beaucoup dans les pays en développement, avec lesquels il partage son savoir, notamment en Afrique. Il a ainsi participé à la mise en place de cliniques ophtalmologiques en Ethiopie et en Namibie, ce qui a permis de préserver des milliers de personnes de la cécité. En somme, la quasi totalité des activités et programmes du Ministère des affaires étrangères d'Israël en matière de coopération sont destinées au développement social. Israël continue d'espérer que tous ces projets seront conduits en vertu du principe selon lequel l'être humain doit rester au centre de nos objectifs de développement commun.

M. SEIF IDDI (République-Unie de Tanzanie) s'est associé à la déclaration du Groupe des 77 et de la Chine. Après avoir indiqué que les aspirations suscitées par la Conférence de Copenhague ne se sont guère matérialisées, le délégué a cité les efforts entrepris par la Tanzanie dans le secteur social, économique et politique, de même que pour la mise en oeuvre du Programme d'action décidé à Copenhague. Il a notamment évoqué le Programme de formation professionnelle pour les jeunes, l'établissement d'un cadre macro-économique stable pour favoriser les investissements, l'introduction de la TVA en 1998, l'amélioration du recouvrement fiscal, le renforcement du secteur privé et du pluralisme politique. Néanmoins, dans un contexte économique mondial, ces actions unilatérales n'ont d'effet que si elles sont suivies de coopération internationale, a constaté le représentant. Il a appelé de ses voeux une approche globale et complémentaire incluant des dimensions sociales et économiques, ainsi que l'aide des pays les plus riches. Au cours de la phase actuelle de mondialisation, on voit se développer parallèlement les risques de généralisation de la pauvreté et les possibilités d'améliorer les perspectives de prospérité. Pour conclure, il a exhorté la communauté internationale à faire tout ce qui est en son pouvoir pour résorber la pauvreté au cours du prochain millénaire.

Mme PATRICIA DURRANT (Jamaïque) a souligné que de nombreux pays demeurent lourdement endettés et s'est dite alarmée par les statistiques relatives à la pauvreté dans le monde. La violence, le crime et le trafic de drogue, sont autant de signes de la désintégration sociale qui affecte ces pays. Partant, la représentante a souligné la nécessité de s'attaquer aux causes même de la violence criminelle et du trafic de drogues, qui sont liées.

La représentante a affirmé qu'en dépit des fossés entre les pays et des défis à relever, il convient de ne pas perdre de vue l'objectif visant à créer une "société pour tous", respectueuse des droits de l'homme et des libertés fondamentales, une société où règnent la justice et l'équité sociales, c'est-à-dire les fondements même des engagements pris à Copenhague. La représentante a évoqué le communiqué ministériel adopté lors du segment de haut niveau de la session de fond du Conseil économique et social qui s'est tenue à Genève en juillet 1999. Ce texte a reconnu le rôle essentiel de l'emploi productif dans l'éradication de la pauvreté, ainsi que l'utilité de politiques fondées sur des considérations sexospécifiques. La représentante a ensuite insisté sur un certain nombre de recommandations dont la mise en oeuvre, dans le contexte de la mondialisation, serait utile à la réalisation d'un développement social pour tous. Ainsi a-t-elle souligné la nécessité de maintenir des politiques macro-économiques appropriées ou encore de promouvoir une culture de responsabilité sociale dans le monde des affaires. Elle a également insisté sur le lien de réciprocité qui existe entre les politiques économiques et sociales et demandé que des efforts soient déployés pour renforcer l'accès des petites entreprises au crédit. Par ailleurs, la représentante a estimé qu'il faudrait, pour faire face aux défis posés par la mondialisation, reconnaître que le développement des ressources humaines est de la plus haute importance. Ainsi a-t-elle suggéré de mettre davantage l'accent sur l'éducation et la formation.

Mme AL-NADARI (Yémen) s'est associée à la déclaration faite par le représentant du Guyana, au nom du Groupe des 77 et la Chine. Rappelant que la croissance économique constitue la base du développement social, elle a expliqué que l'action de son pays dans ce domaine reposait sur la mise en oeuvre d'ajustements structurels et de programmes visant à assurer la croissance et l'équilibre économique, la prestation de services sociaux de base, des programmes de lutte contre la pauvreté, l'accroissement des possibilités d'emploi, la démocratie, et la participation des femmes aux activités économiques et à la prise de décisions. Les difficultés économiques du pays ont provoqué une baisse du salaire moyen et une augmentation du chômage. Vu cette situation et le fait que la croissance démographique au Yémen est l'une des plus élevées au monde, la lutte contre la pauvreté est une priorité. Dans le domaine de l'éducation, le Gouvernement s'efforce d'assurer l'éducation de base pour tous, de promouvoir l'éducation des jeunes et de réduire l'analphabétisme des femmes. Des efforts sont également déployés pour réduire l'écart entre les zones urbaines et les zones rurales dans le domaine de l'éducation. Le Gouvernement s'efforce, en outre, d'accroître les budgets dans le domaine de la santé en vue d'améliorer la qualité des soins, de réduire la mortalité infantile et d'augmenter l'espérance de vie.

Des prêts avantageux sont octroyés en vue de résoudre le problème du logement. Depuis 1995, des mesures ont été prises pour le fardeau pesant sur les groupes de la population pauvres et vulnérables. Parmi ces mesures, la représentante a notamment cité la création d'emploi pour les chômeurs et les formations offertes aux handicapés, l'objectif étant d'atteindre une intégration sociale maximale. La protection des enfants constitue une autre grande priorité de la politique nationale du Yémen. Dans ce cadre, l'Etat a élaboré une vaste politique destinée à promouvoir la participation des jeunes au marché du travail. L'égalité entre les sexes et l'amélioration de la condition des femmes constituent également des objectifs que le Gouvernement s'efforce d'atteindre en promouvant la participation des femmes à la vie active et sociale. Le Yémen fait partie des pays les moins avancés. Il connaît des difficultés économiques importantes et le succès dans la mise en oeuvre des engagements de Copenhague ne peut venir que de la coopération entre le Gouvernement, les autorités locales et les ONG et grâce à un soutien important de la communauté internationale, a conclu la représentante. M. JENO C. A STAEHELIN (Suisse) a déclaré que les participants à la prochaine session extraordinaire de suivi du Sommet mondial pour le développement social, qui se tiendra à Genève dans neuf mois, doivent se mettre d'accord sur des approches et des solutions novatrices pour façonner un nouveau cadre économique et social du monde. M. Staehelin a indiqué que des progrès substantiels ont été accomplis dans l'élaboration des textes à soumettre à la session extraordinaire et se réjouit de recevoir les contributions importantes que les institutions spécialisées mandatées doivent remettre d'ici à la fin de l'année. Dans sa quête de solutions nouvelles, le Gouvernement suisse organisera, en étroite collaboration avec les Nations Unies, un Forum qui servira de plate forme de discussion ouverte aux organisations non gouvernementales, au secteur privé, aux syndicats, au monde académique et aux chercheurs ainsi qu'aux représentants gouvernementaux.

Les projets de décisions relatifs à la session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à la mise en oeuvre des résultats du Sommet mondial pour le développement social et à l'examen de nouvelles initiatives figurent dans le rapport sur les travaux du Comité préparatoire de la session extraordinaire (A/54/45 et Add.1).

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