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AG/940

LE BUREAU DE L'ASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE L'INSCRIPTION DE TROIS SOUS-POINTS ADDITIONNELS A L'ORDRE DU JOUR DE LA PLENIERE

8 octobre 1999


Communiqué de Presse
AG/940


LE BUREAU DE L'ASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE L'INSCRIPTION DE TROIS SOUS-POINTS ADDITIONNELS A L'ORDRE DU JOUR DE LA PLENIERE

19991008

Le Bureau de l'Assemblée générale a recommandé, ce matin, l'inscription des trois sous-points additionnels suivants à l'ordre du jour de la plénière de l'Assemblée générale: "Octroi à la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) du statut d'observateur auprès de l'Assemblée générale"; "Reclassement de l'Afrique du Sud dans le groupe des Etats Membres visés à l'alinéa c) du paragraphe 3 de la résolution 43/232 de l'Assemblée générale" (relatif au plan prévu pour la répartition des dépenses de maintien de la paix); et le suivi du Sommet mondial pour les enfants.

Le représentant de l'Angola a expliqué que la demande d'octroi à la CPLP du statut d'observateur auprès de l'Assemblée générale visait à renforcer les relations entre l'ONU et les sept pays membres de la CPLP (Angola, Brésil, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mozambique, Portugal et Sao Tomé-et-Principe). Le représentant a expliqué que la CPLP avait été créée le 17 juillet 1996 pour donner suite aux aspirations et à l'appel de près de 200 millions de personnes qui considèrent le portugais non seulement comme un moyen de communication mais également comme un lien historique et comme un héritage commun enrichi par leurs relations amicales séculaires. L'un des objectifs des pays membres de la CPLP est de renforcer leurs liens de solidarité et de coopération en lançant des initiatives concertées conçues pour promouvoir le développement économique et social de leurs pays et développer encore l'essor et la diffusion du portugais. Le statut d'observateur dans ce contexte ne peut être que bénéfique à la CPLP, a conclu le représentant.

La demande de reclassement de l'Afrique du Sud vise à faire passer ce pays du groupe b) au groupe c) dans le plan prévu pour la répartition des dépenses de maintien de la paix, de façon à donner suite à une décision adoptée récemment par le Mouvement des pays non alignés. L'Afrique du Sud a demandé que la question soit examinée au titre du point de l'ordre du jour relatif aux aspects administratifs et budgétaires du financement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Le représentant de l'Afrique du Sud a expliqué que son pays est en réalité un pays en développement dont le produit national brut moyen par habitant est de 3,400 dollars par an, ce qui en fait le seul Etat Membre économiquement peu développé à se trouver dans la catégorie b) du plan de répartition des dépenses relatives aux opérations de maintien de la paix.

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Le fait que l'Afrique du Sud soit classée dans la catégorie b) est une anomalie historique due à la politique peu judicieuse adoptée par l'ancien Gouvernement de la période de l'apartheid qui consistait à présenter le pays comme Etat Membre économiquement développé. Or, le fardeau de nos réalités sociales rend difficile, voire impossible, d'essayer de vivre au- dessus de nos moyens nationaux, a expliqué le représentant, appelant l'Assemblée générale à accéder à la demande de son pays.

Sur proposition du Président de la Deuxième Commission, le Bureau a en outre recommandé d'examiner en plénière la question du suivi du Sommet mondial pour les enfants dans le cadre du point 101 a) de l'ordre du jour intitulé "Activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies". La proposition de faire examiner cette question en séance plénière a été justifiée par le fait que le suivi du Sommet mondial pour les enfants englobait les préparatifs d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale en 2001 et que ces préparatifs et le résultat de la session extraordinaire pourraient être renforcés si la question était examinée en séance plénière. De plus, les questions de fond qui seront vraisemblablement examinées à la session extraordinaire comportent des sujets abordés par d'autres grandes commissions de l'Assemblée, en particulier la Troisième Commission.

L'Assemblée générale se prononcera sur les recommandations du Bureau à une date qui sera annoncée ultérieurement.

Documentation

Les documents relatifs aux demandes d'inscription de ces trois sous-points additionnels ont paru sous les cotes A/54/232, A/54/233 et A/54/438.

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