AG/SHC/404

LA TROISIEME COMMISSION ELIT SES TROIS VICE-PRESIDENTES, SON RAPPORTEUR ET APPROUVE SON PROGRAMME DE TRAVAIL

21 septembre 1999


Communiqué de Presse
AG/SHC/404


LA TROISIEME COMMISSION ELIT SES TROIS VICE-PRESIDENTES, SON RAPPORTEUR ET APPROUVE SON PROGRAMME DE TRAVAIL

19990921

Elle se penchera entre autres sur le développement social, la protection des enfants, la promotion de la femme, les droits de l'homme, les réfugiés

Réunie sous la Présidence de M. Vladimir Galuska (République tchèque), la Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles (Troisième Commission) a élu cet après-midi par acclamation Mmes Kirsten Geelan (Danemark); Monica Martinez (Equateur) et Amina Mesdoua (Algérie) à ses vice-présidences. M. Naif Bin Bandar Al-Sudairy (Arabie saoudite) a été élu au poste de Rapporteur.

La Commission commencera ses travaux de fond le mercredi 6 octobre et devrait les terminer le vendredi 19 novembre. Elle se penchera tout d'abord, du 6 au 8 octobre, sur les questions se rapportant au développement social, y compris les questions relatives à la situation sociale dans le monde et aux jeunes, aux personnes âgées, aux handicapés et à la famille. Il sera notamment question du statut et du rôle des coopératives au regard des nouvelles tendances économiques et sociales. Les coopératives, sous leurs différentes formes, étant un facteur important du développement économique et social, et constituant un mécanisme permettant de répondre aux besoins de services sociaux fondamentaux, le Secrétaire général présentera un rapport contenant notamment des informations sur les initiatives prises par les pays sur les plans législatifs et administratifs en vue d'assurer à ces associations un environnement favorable.

La question des personnes âgées sera abordée, au titre du même point, lors de la présentation du rapport du Secrétaire général sur l'"Année internationale des personnes âgées, 1999". Quatre séances de la plénière de l'Assemblée générale seront consacrées, les 4 et 5 octobre, au suivi de l'Année, qui devait notamment permettre d'élaborer un ensemble de principes visant à l'instauration d'une société pour tous les âges.

Les questions de la promotion de la femme et de la suite donnée à la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, qui s'est tenue à Beijing en 1995, seront examinées du 11 au 14 octobre, en préparation de la session extraordinaire de l'Assemblée générale qui s'intitulera : "Les femmes en l'an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour

le XXIe siècle", qui aura lieu du 5 au 9 juin 2000 et qui devra, entre autres, définir de nouvelles mesures et initiatives pour réaliser l'égalité entre les sexes au prochain millénaire et évaluer les obstacles majeurs restants à surmonter. A la demande de l'Autriche, l'adoption du Protocole facultatif se rapportant à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes devrait avoir lieu en plénière.

Les questions relatives à la prévention du crime et la justice pénale, au contrôle international des drogues, seront traitées du 15 au 20 octobre. Il sera notamment question de l'élaboration d'une convention internationale générale contre la criminalité transnationale que l'Assemblée générale, lors de sa précédente session, avait demandé au Comité intergouvernemental spécial à composition non limitée d'élaborer. Le Comité avait également été chargé d'examiner s'il y a lieu d'élaborer des instruments internationaux de lutte contre le trafic de femmes et d'enfants, la fabrication et le trafic illicites d'armes à feu, et le trafic et le transport illicites de migrants. La Commission sera par ailleurs saisie d'un rapport du Secrétaire général sur les préparatifs du dixième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et le traitement des délinquants, qui doit se tenir à Vienne du 10 au 17 avril 2000.

La Commission se penchera, du 21 au 25 octobre, sur l'élimination du racisme et la discrimination raciale en préparation de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, qui doit se réunir sur ces questions avant l'an 2001. Elle examinera également le droit des peuples à l'autodétermination, à partir du rapport pertinent du Secrétaire général et du rapport du Rapporteur spécial sur l'utilisation de mercenaires comme moyen de violer les droits de l'homme et d'empêcher l'exercice du droit des peuples à l'autodétermination.

La Commission abordera la question de la promotion et de la protection des droits de l'enfant à partir du 27 octobre en examinant le rapport du Secrétaire général sur l'état de la Convention relative aux droits de l'enfant, dont on célèbre cette année le dixième anniversaire. Cette commémoration aura lieu directement en plénière. La Commission disposera également des rapports du Représentant spécial du Secrétaire général sur la protection des enfants touchés par les conflits armés et du Rapporteur spécial chargé d'examiner les questions se rapportant à la vente d'enfants, à la prostitution et à la pornographie impliquant des enfants.

Dans le cadre de l'examen des questions portant sur les droits de l'homme, qui devrait commencer le 2 novembre, les délégations auront, comme l'année dernière, l'occasion de poser des questions, le 4 novembre, à la Haute Commissaire aux droits de l'homme, Mme Mary Robinson (Irlande). Un dialogue est aussi prévu avec les rapporteurs et représentants spéciaux qui ont été invités à présenter leurs rapports. Le programme d'activités de la Décennie internationale des populations autochtones, qui a été proclamée en 1995 et doit se terminer en 2004, devrait être examiné le 1er novembre.

L'examen des questions relatives aux réfugiés, aux rapatriés et aux personnes déplacées, ainsi qu'aux questions humanitaires, qui devrait avoir lieu le 12 novembre, se fera essentiellement sur la base du rapport du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Mme Sadako Ogata. La question de l'assistance aux enfants réfugiés non accompagnés, qui est particulièrement préoccupante, sera évoquée. Il sera notamment question des mesures à prendre afin d'empêcher la séparation des familles de réfugiés, d'aider et de protéger les enfants réfugiés, d'assurer leur éducation, leur santé et leur réadaptation psychologique, et de hâter leur réunion avec leur famille.

La prochaine réunion de la Commission aura lieu le 6 octobre à 10 heures.

Documentation

L'organisation des travaux de la Troisième Commission et l'état d'avancement de la documentation figurent au document A/C.3/54/L.1 et Add.1.

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