En cours au Siège de l'ONU

PH/55

LES MESURES DE SECURITE DURANT L'ASSEMBLEE GENERALE FERONT L'OBJET D'UN DOCUMENT

15 septembre 1999


Communiqué de Presse
PH/55


LES MESURES DE SECURITE DURANT L'ASSEMBLEE GENERALE FERONT L'OBJET D'UN DOCUMENT

19990915

Le Comité des relations avec le pays hôte, réuni sous la présidence de M. John Holmes (Canada), a tenu ce matin une réunion au cours de laquelle il a examiné les problèmes soulevés par l'application de l'Accord entre l'Organisation des Nations Unies et les États-Unis, relatif au Siège ainsi que les recommandations concernant ces problèmes.

Dans ce contexte, Mme Betty King (États-Unis), a évoqué les mesures de sécurité prises pendant la durée de l'Assemblée générale des Nations Unies. A cet égard, elle a annoncé la mise au point par le pays hôte, d'une série de procédures visant à limiter les inconvénients de telles mesures pour les délégations. Un document écrit sera distribué à l'ensemble des délégations dans les tous prochains jours, qui précisera en particulier les modalités de circulation des délégations durant les premiers jours du débat général. Cette question était au coeur des préoccupations exprimées ce matin par la majorité des intervenants.

La République de Corée et l'Ukraine étaient invités à participer à la réunion en tant qu'observateurs.

Les représentants des pays suivants ont pris la parole : États-Unis, Fédération de Russie, Costa Rica, Royaume-Uni, Mali ainsi que les représentants de la Commission de la ville de New York pour les Nations Unies et le Comité consulaire et de la sécurité des Nations Unies.

- 2 - PH/55 15 septembre 1999

Questions relatives à la sécurité pendant l’Assemblée générale

Mme KING (États-Unis), est revenue sur la question des mesures de sécurité prises pendant l'Assemblée générale des Nations Unies, qui entraînent des inconvénients pour certaines délégations, en particulier durant les premiers jours du débat général. Afin d'assurer la sécurité des chefs d'État et de Gouvernement devant participer à cette session, le Secrétariat des Nations Unies a demandé la coopération de nombreuses entités, en particulier des services secrets et du département de la police de la ville de New York. Le garage des Nations Unies sera vidé et fouillé, et les véhicules inspectés avant d'utiliser l'entrée de la 43e rue. Ces procédures compliquent certes l'accès au Siège en voiture, mais elles s'avèrent indispensables et appropriées. Les services secrets des États-Unis ont accepté d'assurer la protection des chefs d'État et de Gouvernement, mais aussi de personnels de rangs moins élevés ayant demandé à bénéficier de leur protection.

La question de la sécurité de l'Organisation et des États membres doit être prise très au sérieux, même si elle constitue parfois une gêne, a fait remarquer Mme King. Afin de réduire les inconvénients et d'éviter des retards, le Comité du pays hôte a toutefois mis au point une série de procédures dans une note qui sera envoyée aux délégations d'ici à un jour ou deux. La question de prévoir des réserves de billets de banques suffisantes dans les distributeurs automatiques est également prise en compte. La police des États-Unis et les services de sécurité de l'ONU feront de leur mieux pour assurer la sécurité des participants à l'Assemblée générale, a conclu la représentante.

M. ALEXANDRE ZMEEVSKI (Fédération de Russie), a estimé que les informations sur les questions de sécurité devraient être fournies dès ce soir, et non pas en fin de semaine, afin de faire face à d'éventuelles difficultés. Il a indiqué par ailleurs n'avoir pas eu connaissance de la réunion des services de sécurité à laquelle seules quinze délégations avaient participé.

En réponse à cette remarque, la représentante des États-Unis a indiqué que des copies des propositions sont en cours et seront distribuées demain matin. Quant à la réunion sur les questions de sécurité, elle a été annoncée durant une semaine dans le journal des Nations Unies.

Mme CASTRO DE BARISH (Costa Rica) a indiqué que sa délégation n'était pas présente à la réunion sur la sécurité et s'en est excusée.

Mme SUSAN DICKSON (Royaume-Uni) a fait remarquer que les voitures doivent entrer dans le bâtiment par le garage, ce qui est peu commode pour les délégations qui se rendent fréquemment au conseil de sécurité. Y a-t-il un moyen d'améliorer cet état de fait, a-t-elle demandé.

Revenant sur la tenue d'une réunion de sécurité, M. Mc CAAN, Chef de la sécurité des Nations Unies, a indiqué qu'une autre réunion sur la sécurité aurait lieu vendredi prochain et qu'il se tenait à la disposition des délégations pour répondre à leurs préoccupations. Il a aussi rappelé que la première avenue sera fermée au niveau de la 42e rue pendant trois jours et que l'entrée ne pourra se faire que par le garage des Nations Unies.

- 3 - PH/55 15 septembre 1999

Le représentant de la Commission de la ville de New York pour les Nations Unies et le Comité consulaire, M. BILLET, a attiré l'attention des membres du Comité sur l'accessibilité, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, des équipes de police de la ville de New York. Il a en outre indiqué que des équipes d'aide seront constituées aux fins d'information des délégations.

M. MOCTAR OUANE (Mali) s'est félicité des informations données par la représentante des États-Unis lors de la présente séance. Il a toutefois regretté de ne pas avoir été informé plus tôt de la tenue de réunions concernant les mesures de sécurité. Poursuivant, il a attiré l'attention du Comité sur les retards pris dans la délivrance des laisser-passer pour les véhicules diplomatiques. Le représentant a regretté la multiplicité des contrôles exercés dans l'enceinte des Nations Unies.

Répondant à ces préoccupations, le Chef de la sécurité des Nations Unies a assuré qu'il rechercherait les raisons des retards pris dans la délivrance des laisser-passer. Nous ferons de notre mieux pour réduire les problèmes rencontrés par les délégations l'an dernier, a-t-il ajouté.

Reprenant la parole le représentant de la Fédération de Russie s'est félicité des informations données par les représentants de la Commission de la ville de New York pour les Nations Unies et le Comité consulaire et par le Chef des services de sécurité. Il a toutefois souligné que ces informations devraient faire l'objet d'un document écrit pour les délégations. Cela permettrait d'éviter les malentendus survenus l'an passé, a-t-il conclu.

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