LE BUREAU DE L’ASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE L’INSCRIPTION DE 170 POINTS A L’ORDRE DU JOUR DE LA CINQUANTE-QUATRIEME SESSION
Communiqué de Presse
AG/906
LE BUREAU DE LASSEMBLEE GENERALE RECOMMANDE LINSCRIPTION DE 170 POINTS A LORDRE DU JOUR DE LA CINQUANTE-QUATRIEME SESSION
19990915Il décide de ne pas recommander linscription de la question de Taïwan, mais maintient lexamen de la situation en République démocratique du Congo
Le Bureau de l'Assemblée générale, réuni ce matin et cet après-midi sous la présidence de M. Theo-Ben Gurirab (Namibie), a adopté l'ordre du jour provisoire de la cinquante-quatrième session de l'Assemblée générale et une série de recommandations proposées par le Secrétaire général dans un mémoire sur l'organisation de la session. Sous réserve des modifications qu'il pourrait apporter, le Bureau a d'ores et déjà décidé d'inscrire à l'ordre du jour de la session 170 questions.
Pour ce qui est des dates de la session, le Bureau recommande à l'Assemblée générale de suspendre sa cinquante-quatrième session le mardi 14 décembre 1999 au plus tard. Il recommande que les Première, Quatrième et Sixième Commissions achèvent leurs travaux le vendredi 19 novembre 1999 au plus tard, la Troisième Commission, le lundi 22 novembre 1999, la Deuxième et la Cinquième Commission, respectivement le vendredi 26 novembre et le vendredi 10 décembre 1999. LAssemblée générale a décidé que sa cinquante-quatrième session sachèverait le matin du mardi 5 septembre 2000 et que sa cinquante- cinquième session souvrirait laprès-midi de ce même jour.
Le débat général se déroulera du lundi 20 septembre au samedi 25 septembre et du mercredi 29 septembre au samedi 2 octobre 1999. Le Bureau a pris note de la suggestion du Secrétaire général de clore la liste des orateurs pour le débat général le mercredi 22 septembre à 18 heures. L'Assemblée générale prendra note du rapport sur l'activité de l'Organisation que le Secrétaire général présentera le lundi 20 septembre avant l'ouverture du débat général. Elle examinera également le rapport du Conseil économique et social dont les différents chapitres seront répartis entre les grandes commissions en fonction de la compétence de chacune d'elles ou en séance plénière, conformément à la recommandation du Secrétaire général.
Le Bureau de l'Assemblée générale a décidé de recommander linscription à l'ordre du jour de la cinquante-quatrième session de tous les points figurant dans l'ordre du jour provisoire (A/54/150) et la liste supplémentaire de questions (A/54/200), à l'exception du point 171 Nécessité dexaminer la situation internationale exceptionnelle de la République de
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Chine à Taïwan, afin de garantir que le droit fondamental de ses 22 millions dhabitants à participer à laction et aux activités de lOrganisation des Nations Unies est pleinement respecté qui a été retiré en labsence dun consensus parmi les délégations.
Le représentant de la Chine sest fermement opposé à linscription de ce point à lordre du jour de la session, estimant quil sagit dune nouvelle tentative de la part dun petit nombre de pays de créer deux Chine au sein de lOrganisation. Cet acte illégal est un défi ouvert au principe largement reconnu par la communauté internationale dune seule Chine et une violation grave des buts et principes de la Charte de lONU, a-t-il dit. La question de Taïwan relève des affaires intérieures de la Chine et doit être résolue par les Chinois eux-mêmes. Linscription de cette question à lordre du jour de la session ne ferait quattiser les activités séparatistes de Taïwan, ferait obstacle à la réunion pacifique de la Chine et saperait la paix et la stabilité dans la région de Taïwan et dans le Pacifique asiatique dans son ensemble, a-t-il ajouté.
Les représentants des pays suivants ont appuyé linscription du point 171 à lordre du jour de la cinquante-quatrième session : Sénégal, Sao-Tomé- et-Principe, Libéria, Burkina Faso, Iles Marshall, Gambie, Swaziland, Iles Salomon, Nicaragua, Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis, El Salvador, Malawi, Honduras, Dominique, et Saint-Vincent et Grenadines. Plusieurs dentre eux ont préconisé la création dun groupe de travail chargé détudier la question sur le fond et son incidence sur la stabilité dans la région.
En revanche, outre la Chine, les délégations suivantes sy sont opposées : Myanmar, Bangladesh, Algérie, Népal, Tchad, Sri Lanka, Monaco, Kazakhstan, Suriname, Soudan, Djibouti, Koweit, République arabe syrienne, Mongolie, Mexique, Italie, République démocratique populaire de Corée, Turkménistan, Côte dIvoire, Brésil, Belize, Iraq, Fédération de Russie, Belarus, Argentine, Seychelles, Chypre, Guyana, Afrique du Sud, République du Congo, République démocratique populaire lao, France, Tadjikistan, Espagne, Lesotho, Cuba, Zambie, Sainte-Lucie, Afghanistan, Kenya, Etats-Unis, Tunisie, Tanzanie, Chili, Iran, Yémen, Egypte, Royaume-Uni, et Pakistan.
Les représentants du Guatemala et de lex-République yougoslave de Macédoine ont également fait une déclaration.
En dépit de lopposition du Rwanda et de lOuganda à lexamen par lAssemblée générale de la situation en République démocratique du Congo, le Bureau a décidé de recommander linscription à lordre du jour de la session du point 173 Agression armée contre la République démocratique du Congo qui sera examiné en plénière, à la demande de ce pays. Les représentants de la République démocratique du Congo, de lOuganda et de la Namibie ont également exprimé leur position sur ce point qui est inscrit pour la première fois à lordre du jour.
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Le Bureau a recommandé, en outre, de reporter linscription des points 96 Question des îles malgaches Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India et 170 Octroi du statut dobservateur à lAssemblée générale à lInstitut international pour la démocratie et lassistance électorale à la 55ème session de lAssemblée générale, à la demande des Seychelles et de Monaco pour le point 96, et pour ce qui est du point 170, en labsence dun consensus, reflété par les déclarations des représentants de la Suède, de la Fédération de Russie, du Chili, de la Chine, de lIraq et de lAlgérie.
Le Bureau a recommandé, sur proposition de la Thaïlande et de la France, que le point 97 Question du Timor oriental soit examiné en plénière, parallèlement à son examen en Quatrième Commission. Le point 172 Financement de la Mission des Nations Unies au Timor oriental sera, quant à lui, examiné par la Cinquième Commission. Seront également examinés en plénière le point 163 Octroi à lUnion mondiale pour la conservation de la nature et de ses ressources naturelles du statut dobservateur auprès de lAssemblée générale (sur proposition de la Bolivie); le point 166 Célébration du dixième anniversaire de la Convention relative aux droits de lenfant (sur proposition de la Suède, de lItalie et de Monaco); le point 168 Coopération entre lONU et la Commission préparatoire de lOrganisation du Traité dinterdiction complète des essais nucléaires; et le point 169 Octroi du statut dobservateur à lAssemblée générale à lOrganisation de coopération économique de la mer Noire. Toutes ces questions sont inscrites pour la première fois à lordre du jour de la session. Selon les recommandations du Bureau, le point 18 Application de la Déclaration sur loctroi de lindépendance aux pays et aux peuples coloniaux et le point 52 Question des Iles Falkland (Malvinas) seront à la fois examinés en plénière et en Quatrième Commission. Enfin, sur proposition de lAutriche, le Bureau recommande que le point 110 Promotion de la femme soit également examiné en plénière à seule fin de prendre une décision sur le projet de résolution Protocole facultatif à la Convention sur lélimination de toutes les formes de discrimination à légard des femmes. Les représentants de la Fédération de Russie et de la Chine ont souhaité que cette procédure ne constitue pas un précédent.
Le Bureau recommande, en outre, que soient examinés en séance plénière les points 1 à 63. Les points 64 à 85 seraient renvoyés à la Première Commission; les points 98 à 106 seraient examinés par la Deuxième Commission; les points 107 à 117 par la Troisième Commission; les points 86 à 97, ainsi que le point 18 par la Quatrième Commission; les points 118 à 152, ainsi que les point 17, 164, 165, 167 et 172 par la Cinquième Commission; et les points 153 à 162 par la Sixième Commission.
Le Bureau recommande à l'Assemblée générale de tenir la séance commémorative du trentième anniversaire du Fonds des Nations Unies pour la population le mercredi 27 octobre 1999 dans la matinée. En ce qui concerne le suivi de l'Année internationale des personnes âgées, le Bureau recommande que les séances commémoratives se tiennent les lundi et mardi 4 et 5 octobre 1999. En outre, l'Assemblée générale tiendra le 17 novembre une séance plénière d'une journée pour marquer la fin de la Décennie des Nations Unies pour le droit international.
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Afin d'éviter que les séances ne commencent avec du retard, le Bureau recommande à l'Assemblée générale de lever l'obligation concernant le quorum requis pour que le Président puisse déclarer la séance ouverte et permette le déroulement du débat (un tiers au moins dans le cas de séances plénières et un quart au moins dans celui des séances des grandes commissions. Il serait entendu que la présence de la majorité des membres serait toujours requise pour la prise de toute décision. Dans la même optique, le Bureau recommande aussi de rappeler aux délégations l'extrême importance de la ponctualité pour assurer une organisation véritablement efficace des travaux et permettre à l'ONU de faire des économies.
Documentation
Les documents relatifs à lorganisation de la cinquante-quatrième session ordinaire de lAssemblée générale, adoption de lordre du jour et répartition des questions inscrites à lordre du jour sont parus sous les cotes A/BUR/54/1 et Add.1
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ADOPTION DE LORDRE DU JOUR
Déclarations
Point 96 Question des îles malgaches Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India (reporté à la 55ème session de lAssemblée générale)
Le représentant des Seychelles, précisant avoir consulté les délégations de Madagascar et de la France, a proposé de reporter lexamen de ce point à la prochaine session de lAssemblée générale et de linscrire à lordre du jour provisoire de sa cinquante-cinquième session. Le représentant de Monaco a appuyé cette proposition.
Point 97 Question du Timor oriental
Le représentant de la Thaïlande a suggéré quau vu de la situation actuelle au Timor oriental, le Bureau recommande à lAssemblée générale de reprendre lexamen de cette question en plénière. Le représentant de la France sest joint à cette proposition et a souhaité que le débat sur ce point puisse se tenir au début du mois de décembre, étant entendu quil sera également examiné par la Quatrième Commission.
Point 166 Célébration du dixième anniversaire de la Convention relative aux droits de lenfant
Le représentant de la Suède a déclaré quà loccasion du dixième anniversaire de la Convention relative aux droits de lenfant, il serait bon que les Etats réaffirment leur engagement envers cet instrument important. Cest dans cette optique que les délégations du Canada, de lEgypte, du Mexique, du Mali, du Pakistan et de la Suède ont proposé linclusion de cette question à lordre du jour de la session. Le représentant a suggéré que la séance spéciale se tienne le 15 novembre, plutôt que la semaine suivante comme prévu initialement. Les représentants de lItalie et de Monaco ont appuyé cette initiative.
Point 170 Octroi du statut dobservateur à lAssemblée générale à lInstitut international pour la démocratie et lassistance électorale (reporté à la 55ème session)
Le représentant de la Suède a attiré lattention sur une lettre adressée au Secrétaire général dans laquelle les membres de lInstitut proposent linscription de cette question à lordre du jour de la session. Il a précisé que 17 Etats étaient membres de cet Institut et que 5 ONG participent à ses activités en tant que membres associés. Outre le fait quelle collabore déjà avec les Nations Unies, cette institution répond aux critères lui permettant dobtenir le statut dobservateur à lAssemblée générale, a-t-il dit.
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La représentante de la Fédération de Russie, tout en reconnaissant le travail utile de cet Institut, a estimé que celui-ci nest pas un cas typique. Il sagit dun organe intergouvernemental qui, dans sa composition, comprend également des ONG en tant que membres associés. Lorgane principal de lInstitut est composé des représentants de tous les membres, y compris les membres associés. Chaque membre dispose dune voix. Ainsi, les ONG et les Etats sont sur un pied dégalité et peuvent participer au vote et aux accords. Il ne sagit donc pas purement dune organisation intergouvernementale. En outre, on ne peut accepter la référence à la résolution pertinente, relative au statut des ONG, du Conseil économique et social qui ne peut justifier loctroi du statut dobservateur à lInstitut. Si lon octroie ce statut dobservateur, on risque douvrir une boite de Pandore et susciter une prolifération dONG essayant dobtenir le statut dobservateur à lAssemblée générale. Il serait donc opportun de ne pas forcer linscription de ce point à lordre du jour de la session mais de procéder dabord à une analyse de la situation.
Le représentant de Cuba a lui aussi exprimé des doutes quant à la nature intergouvernementale de lInstitut. Sans remettre en question le fonctionnement et le travail de lInstitut, il a souhaité rappeler que le statut dobservateur nest octroyé quà des gouvernements ou à des organisations intergouvernementales. Vu le poids des ONG dans le processus de prise de décisions de lInstitut, il serait préférable que lon ne lui accorde pas le statut dobservateur, a-t-il dit.
Le représentant du Chili, dont le pays sest porté coauteur de la demande, a estimé que lInstitut est de toute évidence une organisation intergouvernementale internationale qui est reconnue comme telle depuis de nombreuses années. Les buts de cette organisation sont tout à fait compatibles avec les objectifs et compétences de la Charte. La question de savoir si lInstitut doit ou ne doit pas être accepté comme observateur nest pas dimportance car les objectifs de cet Institut qui sont de promouvoir la démocratie et daccorder une assistance électorale, sont partagés par tous les membres de lONU. Il ne devrait donc y avoir aucune objection à linscription de cette question à lordre du jour de la session. Pour sa part, le Chili est en faveur de loctroi du statut dobservateur à cet Institut.
La représentante de la Chine, tout en soulignant le travail utile réalisé par lInstitut, a estimé que lexamen de la candidature de ce dernier, compte tenu de sa composition qui comprend aussi bien des Etats que des ONG devra faire lobjet dun examen précédant. Elle a souhaité disposer de plus de temps pour examiner la question.
Le représentant de lIraq, tout en appréciant les efforts réalisés par lInstitut en faveur de la démocratie, a estimé que la présence dONG en son sein soulevait des questions. Partant, il a indiqué que son pays était opposé à lui octroyer le statut dobservateur et à inscrire ce point à lordre du jour de la session.
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Le représentant de lAlgérie a reconnu le rôle positif de lInstitut, mais a appelé à la prudence. Le problème est juridique, puisquil sagit daccorder ou non le statut dobservateur à lAssemblée générale. Cet Institut est une organisation hybride qui réunit des Etats et des ONG. Il faut donc examiner minutieusement les aspects juridiques de la question pour ne pas ouvrir la voie à un afflux de demandes des ONG.
Point 171 Nécessité dexaminer la situation internationale exceptionnelle de la République de Chine à Taiwan, afin de garantir que le droit fondamental de ses 22 millions dhabitants à participer à laction et aux activités de lOrganisation des Nations Unies est pleinement respecté
Le représentant du Sénégal a affirmé que la République de Chine à Taiwan existe par elle-même, dans un espace territorial bien délimité où vivent 22 millions dhabitants sous lautorité dun Gouvernement légalement et démocratiquement constitué. Cest sur la base de ces éléments objectifs que le Sénégal a rétabli ses relations diplomatiques avec la République de Chine à Taiwan en janvier 1996, à linstar dune trentaine dautres Etats souverains du monde. Le rôle des Nations Unies dans lexamen de la question du statut de Taiwan revêt une importance toute particulière, dautant que cest son organe principal, à savoir lAssemblée générale, qui en 1971, avait adopté une résolution privant un Etat de son droit légitime de représentation. Aussi, lONU ne saurait être exclue du processus de règlement de la question de Taiwan. Le représentant a rappelé que la République de Chine est dores et déjà observateur auprès de lOMC, dont elle remplit toutes les conditions pour en être membre à part entière. Il a ajouté que ce débat nest pas une perte de temps, car aujourdhui plus quhier les rives du Détroit de Taiwan doivent demeurer une zone de paix et de coopération. Cest pourquoi, le Sénégal appuie la demande dinscrire à lordre du jour la question de Taiwan.
Le représentant de la Chine a regretté quune fois encore un petit nombre de pays aient soulevé la question de la participation de Taiwan aux Nations Unies dans une tentative de créer deux Chine au sein de lOrganisation. Cet acte illégal est un défi ouvert au principe largement reconnu par la communauté internationale dune seule Chine et une violation grave des buts et principes de la Charte de lONU, a-t-il dit. Il sest opposé à linclusion du point 171 dans lordre du jour provisoire de la session. Le représentant a rappelé que la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale avait reconnu sans équivoque que les représentants du Gouvernement de la République populaire de Chine auprès de lONU sont les seuls représentants légaux de la Chine auprès des Nations Unies. La soi- disant question de la représentation de Taiwan auprès des Nations Unies ne se pose donc pas. La question de Taiwan relève des affaires intérieures de la Chine et doit être résolue par les Chinois eux-mêmes. La proposition visant à inscrire cette question à lordre du jour de la session ne ferait quattiser les activités séparatistes de Taiwan, faire obstacle à la réunion pacifique de la Chine et saper la paix et la stabilité dans la région de Taiwan et dans le Pacifique asiatique dans son ensemble. La Chine est convaincue que, comme les années précédentes, le Bureau refusera dinscrire la question de la soi- disant participation de Taiwan à lONU à lordre du jour de lAssemblée générale, a conclu le représentant.
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Le représentant de Sao Tomé-et-Principe a déploré la situation dans cette sous-région qui, du fait de la course aux armements, met en danger la sécurité internationale, le développement et risque de conduire les deux parties à la guerre. Les Nations Unies devraient aider ces deux parties à bâtir dans la confiance des mesures permettant déviter un conflit ouvert en Asie, afin de ne pas laisser 22 millions de personnes sans la protection quil leur faut en vertu des dispositions qui découlent des principaux accords internationaux relatifs, notamment, à lenvironnement, au développement social, au désarmement. Il a exhorté lAssemblée générale à aborder ce problème en prenant en considération le document A/54/194 qui stipule, entre autres les raisons pour lesquelles la République de Chine mérite dêtre représentée à lOrganisation des Nations Unies ainsi que dans ses diverses institutions spécialisées.
La représentante du Libéria a souhaité que la question de Taiwan soit inscrite à lordre du jour, afin de sassurer que les droits de vingt-deux millions de personnes de participer aux activités des Nations Unies soient respectés. Le Libéria est un Etat qui na pas la capacité dannuler, à lui seul, la résolution 2758, mais il estime néanmoins que les Nations Unies et dautres organisations internationales doivent étudier les manières de faire valoir les droits du peuple taiwanais. Nous recommandons, par exemple, de donner à la République de Chine à Taiwan un statut d´observateur, en son nom propre, au Fonds monétaire international, à la Banque mondiale et à lOrganisation mondiale de la santé. La représentante a précisé quelle ne souhaite pas par-là défier ni simmiscer dans les affaires intérieures de la République populaire de Chine.
Le représentant de lUnion du Myanmar a indiqué que la Charte des Nations Unies stipule que les Nations Unies doivent sabstenir de singérer dans les affaires relevant de la juridiction de tout Etat. Il a rappelé que cette question a été réglée au cours de la 26ème session et que la République populaire de Chine est le seul représentant de la Chine aux Nations Unies. Myanmar respecte la politque dune seule Chine dont Taiwan fait partie intégrante, cette affaire relève donc des affaires intérieures de la Chine. Mon pays appuie la déclaration du représentant de la République populaire de Chine a-t-il indiqué.
Le représentant du Bangladesh a noté que la question de la participation de la République de Chine à Taiwan aux travaux des Nations Unies est toujours soulevée. Il pense toutefois que lexamen dune telle question serve les buts et les principes de la Charte de lOrganisation. Il considère que la résolution de l'Assemblée générale de 1971 a réglé une fois pour toute cette question et que Taiwan fait partie de la Chine. Le représentant s'oppose à l'inclusion de cette question à l'ordre du jour de la 54ème session.
Le représentant du Burkina Faso a fait état des relations cordiales que son pays entretient avec la République de Chine à Taiwan. Il a souhaité, que la réalité que constitue Taiwan ne soit plus ignorée. La république de Chine a démontré depuis 1949 sa viabilité dEtat structuré, organisé et
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responsable en tant que sujet du droit international. M. Kafando a souligné que le peuple taiwanais avait le droit dévoluer dans la voie qui semble conforme à ses intérêts. La communauté internationale devrait faire prévaloir le principe duniversalité en décidant que la République de Chine prenne place au sein de lOrganisation des Nations Unies et quelle participe ainsi à lexercice de ses droits et obligations internationales. Le représentant a indiqué que son pays avait sollicité linscription de cette question à lordre du jour de la cinquante-quatrième session de lAssemblée générale.
Le représentant de lAlgérie a indiqué que sa délégation considère que cette question a été définitivement réglée en 1971 par ladoption de la résolution 2758 (XXVI) qui mettait fin à une situation inéquitable et rétablissait les droits historiques de la République populaire de Chine. Le principe dune seule Chine ayant été affirmé à une écrasante majorité, le statut de Taïwan ne lui permet pas de participer à lactivité des Nations Unies, ce qui est confirmé par le nombre important de pays qui sont favorables à lapplication de la lettre de la résolution susmentionnée. Il a estimé quil ny a pas lieu dinscrire cette question à lordre du jour de la cinquante-quatrième session de lAssemblée générale.
Le représentant des Iles Marshall s'est déclaré favorable à l'inclusion à lordre du jour de la 54ème session de lAssemblée Générale des Nations Unies du point 171, qui recommande que la République de Chine à Taiwan participe aux travaux de lOrganisation. Tout comme la République de Taiwan, les Iles Marshall sont une petite démocratie déterminée à défendre les droits de lhomme qui sont, entre autres, lune des préoccupations des Nations Unies. Il a indiqué que Taiwan avait aidé son pays dans ses efforts de développement. Dans lespoir quun débat sur la question permettrait de mieux léclairer, le représentant à appelé à soutenir la requête de la République de Taiwan et à reconsidérer la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale.
Le représentant du Népal a maintenu que la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies a été réglée une fois pour toute par la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale. Linclusion du point 171 à lordre du jour de la 54ème session nuirait grandement à lautorité dune décision des Nations Unies et serait en outre une interférence inacceptable dans les affaires internes dun Etat souverain des Nations Unies.
Le représentant du Tchad, convaincu de la nécessité de préserver la paix et la stabilité dans la sous-région du détroit de Taiwan, a exhorté la République populaire de Chine et la République de Chine à Taiwan à poursuivre le dialogue positif et constructif que les deux pays ont déjà entamé. Il a rappelé que depuis 1949, aucun de ces deux gouvernements respectifs nétaient soumis à la juridiction de lautre. Il serait juste a-t-il dit, que lOrganisation des Nations Unies se penche objectivement sur cette réalité patente pour donner aux 22 millions dhabitants de Taiwan leur place méritée.
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Il est maintenant temps dautoriser la République de Chine à Taiwan à participer aux activités de lONU. Pour le Tchad, cette demande du peuple de Taiwan est légitime, car elle est conforme aux principes et idéaux de notre Charte. Linscription de cette question supplémentaire ne ferait que confirmer limpartialité de lOrganisation ainsi que sa volonté de respecter les droits de la population de la République de Chine à Taiwan.
Le représentant de la Gambie a indiqué que ce problème posait des questions fondamentales de droit international et quil est temps que les Nations Unies corrigent une erreur qui est dune évidence criante. Il a rappelé que le Gouvernement de la République de Chine na pas cessé dexister depuis 1912, en dépit de la création de la République populaire de Chine et que ces deux Etats ont désormais tous deux fait preuve de leur capacité à remplir leurs obligations internationales. La résolution 2758 (XXVI) ne posait pas la question de la représentation de la population chinoise de Taiwan et les erreurs de la période de la Guerre froide devraient être corrigées. La question est celle de la représentation de 22 millions de personnes qui apportent une aide considérable à de nombreux pays membres des Nations Unies et se voient néanmoins dénier le droit dajouter leur voix à la sagesse collective. Il a déclaré que sa délégation appuie sans réserve linclusion de ce point à lordre du jour de la cinquante-quatrième session de lAssemblée générale.
Le représentant du Swaziland a déclaré que la résolution 2758 (XXVI) qui assurait la représentation de la République populaire de Chine et lexclusion de Taiwan était une anomalie qui a créé une situation préjudiciable à la paix et à la sécurité de la région. Au nom du principe de luniversalité qui devrait rester au cur des préoccupations de lOrganisation des Nations Unies, le sort des 22 millions dhabitants de la République de Chine à Taiwan doit être pris en considération. Il a recommandé la mise en place dun groupe de travail qui puisse examiner ce problème en toute réalité et décider de sa validité. Il a souligné la nécessité dinclure ce point à lordre du jour de la cinquante-quatrième session de lAssemblée générale, ce qui serait un signe dencouragement pour le peuple de la République de Chine à Taiwan.
Le représentant du Sri Lanka a rappelé que la position de son pays a toujours été en faveur dune seule Chine conformément au vote de lAssemblée générale dans sa résolution 2758 (XXVI) en 1971. Il a indiqué que sa délégation soppose à linscription de ce point à lordre du jour de la cinquante-quatrième session de lAssemblée générale.
Le représentant de Monaco a exprimé sa position défavorable à linscription de ce point à lordre du jour de lAssemblée générale.
Le représentant des îles Salomon s'est joint à la requête du représentant du Sénégal d'inclure le point 171 à l'ordre du jour de la 54ème session de l'Assemblée générale, considérant que la République de Chine de Taiwan s'est déclarée favorable à un processus d'unification pacifique et démocratique avec la Chine continentale. Selon le représentant des Iles Salomon, Taiwan remplit à la fois les critères d'Etat et d'Etat souverain.
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Par ailleurs, les Nations Unies ont déjà accueilli en leur sein des Etats ayant accepté de limiter l'exercice de leur souveraineté dans l'intérêt de leurs relations avec d'autres Etats. Le représentant a estimé également que la coopération de la République de Taiwan avec les Nations Unies renforcerait ses liens avec la République populaire de Chine elle-même. Le représentant, rappelant la menace dun conflit dans le détroit de Taiwan, a insisté pour inclure le point 171 à l'ordre du jour de la 54ème session comme acte de diplomatie préventive d'un potentiel conflit que l'Organisation serait ensuite amenée à régler.
Le représentant du Nicaragua sest déclaré favorable à la création dun groupe de travail de lAssemblée générale qui pourrait examiner la situation exceptionnelle de la République de Chine à Taiwan et proposerait des recommandations pratiques pour faciliter la participation de cette République à lOrganisation des Nations Unies. La République de Chine à Taiwan a démontré depuis 1949 quelle exerce une pleine souveraineté sur son territoire, y conduit des élections libres et entretient des relations diplomatiques avec plusieurs Etats souverains des cinq continents. Le représentant a rappelé que la République de Chine à Taiwan est favorable a une solution pacifique et au droit international et quelle participe à plusieurs institutions en faveur du développement. La situation humanitaire des 22 millions dhabitants de la République de Chine à Taiwan devrait sinscrire au nombre des préoccupations de la communauté internationale car son exclusion risquerait daffecter négativement les résultats des programmes. Le représentant a indiqué que, pour toutes ses raisons et sans prétendre intervenir dans les affaires intérieures dun Etat, son gouvernement est favorable à ladmission de la République de Chine à Taiwan au sein de lOrganisation des Nations Unies.
Le représentant de la Grenade a fait remarquer que son pays est le seul membre de lAssemblée générale à entretenir des relations diplomatiques avec la République de Chine à Taiwan. Invoquant le principe de justice et lhistoire, il a appelé de ses vux linscription de la question de Taiwan à lordre du jour de la cinquante-quatrième session de lAssemblée générale des Nations Unies. Il en va du respect du droit de ses 22 millions dhabitants à participer aux travaux et aux activités des Nations Unies, a-t-il ajouté. Poursuivant, le représentant a émis lespoir que dans un avenir proche, une solution pacifique permettra de mettre un terme à cette situation dans des conditions satisfaisantes pour les deux parties.
Le représentant de Saint Kitts-et-Nevis a déclaré quil se gardait doffenser qui que ce soit en préconisant des solutions à des problèmes entre Chinois lesquels disposent de la sagesse pour les régler. Il a rappelé les bonnes relations que son pays entretient avec Taiwan qui, a-t-il dit, a un rôle à jouer dans les relations internationales. Il a ajouté que les 22 millions dhabitants de Taiwan doivent bénéficier dune voix au sein des Nations Unies et pour ce faire a soutenu linclusion de ce point à lordre du jour de la Cinquante-quatrième session de lAssemblée générale.
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La représentante du Kazakhstan a indiqué que le Gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant du peuple de Chine et a affirmé son soutien sans réserve à la déclaration de la République populaire de Chine. Elle sest opposée à linclusion de ce point à lordre du jour.
Le représentant du Surinam a déclaré que la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée règle cette question une fois pour toute et que la communauté internationale se doit dappuyer le Gouvernement de la République populaire de Chine. Le Surinam ne voit pas la nécessité de linclusion de ce point à lordre du jour.
Le représentant du Soudan a indiqué que sur ce point sa délégation estime que cette proposition est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies et constitue une violation des résolutions de lAssemblée générale. Cest en outre une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. Cette question a déjà été réglée par ladoption de la résolution 2758 (XXVI) à une écrasante majorité. Il a exprimé son refus quant à linscription de ce point à lordre du jour.
Le représentant de Djibouti a déclaré que le Gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant de la Chine dont Taiwan fait partie. Il sagit là dune question de principe et du respect de la Charte et des décisions des Nations Unies. Il a exprimé son refus quant à linscription de ce point à lordre du jour.
Le représentant dEl Salvador a déclaré que linscription de ce point à lordre du jour de la session visait à garantir le droit fondamental des habitants de Taiwan à participer aux travaux de lONU. Pour El Salvador, parler de Taiwan cest mentionner un pays, un gouvernement et une population avec lesquels le Salvador entretient des liens à divers niveaux. La réalité politique, économique et sociale de la République de Chine à Taiwan est un fait que lon ne peut passer sous silence, a-t-il déclaré, soulignant la situation exceptionnelle de Taiwan.
Le représentant du Koweït a estimé que la question de la participation de Taiwan avait été résolue par ladoption de la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale et que toute tentative dinclure ce point à lordre du jour de la session constituait une violation claire de cette résolution, outre le fait quil sagit dune ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et dune violation de sa souveraineté. Le Koweït ne reconnaît pour sa part quune seule Chine.
Le représentant de la Syrie sest lui aussi opposé à linscription du point 171 à lordre du jour sur la base de la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale. Toute tentative visant à créer deux Etats chinois revient à une tentative de sécarter des faits et constitue une violation de lintégrité territoriale de la Chine. La Syrie appuie la position de la Chine.
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Le représentant de la Mongolie ne voit pas de raison particulière de remettre en cause la résolution 2758 (XXVI) de l'Assemblée générale, qui a réglé la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies. Il ne souhaite pas voir remise en cause cette décision de principe de 1971.
Le représentant du Malawi a précisé quil sagissait à Taiwan de 22 millions de personnes et quil fallait régler ce problème de manière pacifique. Il a déploré quau nom de la primauté du droit, la porte soit fermée à un pays qui a fait la preuve de sa bonne gouvernance et de sa responsabilté. Il a souhaité que la question soit inscrite à lordre du jour.
Le représentant du Honduras a indiqué que son gouvernement souhaite appuyer la demande dinclusion de ce point à lordre du jour afin que lAssemblée générale puisse permettre que soit respecté le droit fondamental des 22 millions dhabitants de la République de Chine à Taïwan.
Le représentant du Guatemala a rappelé que son pays maintenait des relations diplomatiques, commerciales et culturelles complètes avec la République de Chine de Taiwan. Or, le Gouvernement guatémaltèque s'est engagé le 10 janvier 1997 devant le Conseil de sécurité à respecter l'objectif de la réunification de la Chine, et dans ce cadre, de ne pas s'immiscer dans les affaires internes d'autres Etats. Il a appelé à une résolution pacifique du conflit.
Le représentant du Mexique a appuyé la souveraineté et lintégrité territoriale de la Chine, ainsi que la résolution pertinente de lAssemblée générale. Partant, il ne voit aucune raison de remettre cette résolution en question et soppose à linscription de ce point à lordre du jour de la session.
Le représentant de lItalie, sappuyant sur la résolution de lAssemblée générale qui reconnaît le Gouvernement de la République populaire de Chine comme seul représentant de la population chinoise, sest opposé à linscription du point 171 à lordre du jour de la session. Il a toutefois appelé la Chine à poursuivre les négociations avec Taïwan de manière pacifique.
Le représentant de la République démocratique populaire de Corée a estimé que linclusion du point 171 à lordre du jour constituait une violation de la Charte de lONU, une violation de la résolution pertinente de lAssemblée générale et une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. En tant que pays divisé, la République démocratique populaire de Corée soppose à toute action qui pourrait renforcer la division dun autre pays. Les développements dans notre région montrent que la participation des deux Corée aux travaux de lONU na fait que poser des obstacles à la réunification du pays, a-t-il observé. Le représentant a suggéré que ce point ne soit pas inscrit à lordre du jour de la session.
- 11 - AG/906 15 septembre 1999
Le représentant du Turkmenistan a rappelé que lAssemblée générale a tranché en 1971 cette question et que toute nouvelle tentative met en cause lintégrité territoriale de la Chine et toute autre proposition est une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. Le Bureau de lAssemblée générale a refusé depuis 1993 dinclure ce point à lordre du jour, cest pourquoi il a demandé que linclusion de ce point soit rejeté et que cette demande ne soit pas réitéré
Le représentant de la Côte dIvoire a déclaré quen dépit du rôle positif de Taïwan dans la communauté internationale, son pays nest pas en faveur de linscription de ce point à lordre du jour mais préconise un dialogue intérieur en vue de résoudre cette question par des moyens pacifiques
Le représentant du Brésil a rappelé que la résolution 2758 règle cette question définitivement et quil sest opposé à linscription de ce point à lordre du jour de la cinquante-quatrième session de lAssemblée générale.
Le représentant de lIraq, estimant que le Gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant du peuple chinois, a déclaré que linscription du point 171 à lordre du jour de la session créerait un précédent dangereux dans la manière dont lONU traite des questions relevant des affaires intérieures des pays. Cela constituerait non seulement une violation de la résolution pertinente de lAssemblée générale, mais aussi de la Charte de lONU. LIraq soppose donc à linscription de ce point à lordre du jour de la session.
Le représentant de Belize, rappelant la longue coexistence de la Chine et de Taïwan, a appelé la communauté internationale à faire face à ses responsabilités. Refuser à Taïwan de participer à lONU va contre les principes de lOrganisation, a-t-il dit, en appuyant la proposition visant à inscrire le point 171 à lordre du jour.
Le représentant de la Fédération de Russie, appuyant lintégrité territoriale de la Chine, a déclaré que la résolution adoptée par lAssemblée générale régissait de manière adéquate la question de la représentation de la Chine à lONU et ne nécessitait pas un réexamen. Partant, il sest opposé à linscription du point 171 à lordre du jour de la session.
La représentante du Belarus, appuyant elle aussi lintégrité territoriale de la Chine et le principe dune seule Chine, a estimé que Taïwan nétant pas un Etat souverain, il ne peut participer aux travaux de lONU, et sest donc opposé à linscription du point à lordre du jour de la session.
- 12 - AG/906 15 septembre 1999
Le représentant de lArgentine a rappelé que la question de la représentation de la Chine avait été résolue par ladoption de la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale. LArgentine a reconnu le Gouvernement de la République populaire comme seul représentant de la Chine et a pris note du fait que Taïwan fait partie de la Chine. LArgentine sest toujours conformée à cette position et estime donc inutile dinclure le point 171 à lordre du jour de la session.
Les représentants des Seychelles et de Chypre ont souhaité ajouter leur voix aux délégations qui se sont déclarées défavorables à linscription de ce point à lordre du jour de lAssemblée générale, puisque la résolution 2758 règle définitivement cette question.
Le représentant du Guyana a affirmé quil ny a quune seule Chine dont Taïwan fait partie. Le Guyana a toujours prôné le respect des résolutions des Nations Unies et estime que linscription de ce point à lordre du jour de lAssemblée nest pas appropriée.
Le représentant de LAfrique du sud a rappelé que son pays a rétabli des relations diplomatiques avec la Chine tout en maintenant des relations avec Taïwan, mais que cette question constitue une affaire intérieure à la Chine. En conséquence, il ne demande pas linscription de ce point à lordre du jour de lAssemblée générale.
Le représentant du Congo a rappelé quen dépit de la sympathie que lon peut éprouver pour Taïwan sa délégation se prononce contre linscription de ce point qui fait partie des affaires intérieures de la Chine.
Le représentant de la République démocratique populaire lao a déclaré quà linstar de la majorité des Etats membres, son pays considère quil ny a quune seule Chine et que Taïwan nest quune partie inséparable de la Chine. Cette question a été résolue par ladoption de la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale, a dit le représentant, en sopposant à linscription du point à lordre du jour de la session.
Les représentant de la France, du Tadjikistan et de lEspagne se sont eux aussi déclarés opposés à linscription de la question de Taïwan à lordre du jour de la session, estimant que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant du peuple chinois et que Taïwan fait partie de la Chine. Sopposant lui aussi à linscription de ce point, le représentant du Lesotho a souligné que la question relevait des affaires intérieures de la Chine et devait être réglée par la Chine et Taïwan. Pour le représentant de Cuba, les dispositions de la résolution pertinente de lAssemblée générale restent en vigueur et linscription de la question de Taïwan à lordre du jour de la session pourrait créer un précédent dangereux. Cuba ne pense pas que des événements se soient produits qui justifient le réexamen des dispositions de cette résolution.
- 13 - AG/906 15 septembre 1999
Les représentants de la Zambie, de Sainte Lucie et de LAfghanistan ont déploré ce rituel annuel selon lequel cette question maintenant caduque est examinée par le Bureau. Ils ont rappelé quil ny a quune seule Chine et que ce point, réglé définitivement par la résolution 2758, ne devrait pas être examiné par lAssemblée.
Le représentant de la Dominique a estimé que à ceux qui estiment que cette question est futile ne font pas preuve de réalisme et ne tiennent pas compte des changements qui se sont opérés dans le monde. Il a rappelé que la République de Chine à Taïwan sest hissée au rang des nations pluralistes et que sa situation mérite dêtre révisée. Il a ajouté que la résolution 2758 a laissé de côté la question de Taïwan et que ce sont donc des considérations politiques qui motivent la décision de ceux qui sopposent à lexamen de ce point.
La représentante du Kenya et celui de la Tunisie ont rappelé que la République populaire de Chine est le seul représentant du peuple de Chine et que lONU nest pas linstitution appropriée pour résoudre cette question à lamiable.
Le représentant des Etats-Unis a rappelé lhistorique de la position américaine à légard de la Chine qui a été reaffirmée par le gouvernement Clinton, qui estime quil ny a quune seule Chine et que les problèmes doivent être réglés par le dialogue.
Le représentant de Saint Vincent-et-les-Grenadines a estimé que le vote de la résolution 2758 nest pas une solution juste et raisonnable et que cette résolution ne traite que de la représentation de la population du continent. Il a mentionné la nécessité dune représentation directe des 22 millions dhabitants de Taïwan qui sont représentés par leur gouvernement élu au suffrage universel. Il a ainsi demandé lexamen de ce point 171 par lAssemblée générale
Le représentant de la Tanzanie a réitéré la position de son pays. La Résolution 2758 (XXVI) demeure valable. Pour ne pas saper sa validité et l'intégrité territoriale de la Chine, le représentant s'est opposé à l'adition du point 171 à l'ordre du jour, et a demandé que lAssemblée générale en fasse l'examen non plus de manière annuelle, mais bi-annuelle.
Le représentant de lex-République yougoslave de Macédoine a jugé positive la proposition dinscrire la question de Taïwan à lordre du jour de la session, tout en soulignant quil incombe au Bureau de décider de lexamen de cette question. Il a toutefois fait remarquer quil est essentiel de respecter la Charte qui préconise la participation universelle aux travaux de lOrganisation.
- 14 - AG/906 15 septembre 1999
Le représentant du Chili a, à linstar de nombreuses autres délégations, estimé que la question de la représentation de la Chine avait été réglée de manière définitive par la résolution pertinente de lAssemblée générale et sest donc opposé à linscription de la question à lordre du jour de la session. Les représentants de lIran, du Yémen, de lEgypte, appuyant cette position, se sont à leur tour opposés à linscription du point 171 à lordre du jour de la session. Le représentant du Royaume-Uni a lui aussi estimé que le Bureau devrait suivre la pratique des années précédentes et ne pas inscrire la question à lordre du jour de la session.
Le représentant du Pakistan a fait observer que le Bureau avait été obligé de sengager dans cet exercice fastidieux et futile depuis plusieurs années. Le seul changement cette année est le titre du point qui diffère légèrement des propositions précédentes. La situation na toutefois pas changé et il nexiste toujours pas de base juridique qui justifierait linscription de cette question à lordre du jour de la session. La question de la représentation de la Chine a en effet été réglée une fois pour toute par la résolution 2758 (XXVI) de lAssemblée générale. Toute tentative de rouvrir cette question représenterait une violation grave de la Charte de lONU. Nous devons accepter la réalité : la Chine est un Etat membre de lONU; Taïwan fait partie de la Chine et na aucun droit de participer aux travaux de lONU, a-t- il dit.
Point 173 Agression armée contre la République démocratique du Congo
Le représentant du Rwanda a souhaité demander des explications sur larticle 14 du règlement de lAssemblée générale et des éclaircissements portant sur le moment où la question pourra être examinée par lAssemblée.
Le représentant de la République démocratique du Congo a rappelé le souhait que cette question demeure à lordre du jour des Nations Unies jusquà ce quune solution pacifique et durable ait été trouvée. Il a souhaité rassurer le représentant du Rwanda sur le fait que le maintien de ce point ne portait pas préjudice aux travaux en vue de la mise en uvre du processus de paix de Lusaka.
Le représentant du Rwanda, reprenant la parole, a rappelé les dispositions de la Charte selon lesquelles une question à lexamen au Conseil de Sécurité ne peut être examinée par une autre instance. Il a mis en garde lAssemblée contre la présomption de la République du Congo qui affirme quil sagit dune agression. Le représentant a indiqué que le Conseil de Sécurité est saisi de la question des Grands Lacs et a appelé lattention de lAssemblée sur la résolution appropriée du Conseil. Il a demandé un éclaircissement sur la manière dont cette question pourrait être examinée sans que préjudice soit porté aux travaux de la Cour internationale de justice. Cette question est suivie aussi bien par le Conseil de sécurité que
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par lOrganisation de lunité africaine et lAssemblée doit veiller à ne pas compromettre les efforts en cours. Pour cette raison et dans lintérêt des pays du SADEC et de la paix, il a exprimé lopposition de sa délégation à linscription de ce point à lordre du jour.
Le représentant de lOuganda sest associé à la déclaration du Rwanda pour lancer un appel au Bureau afin que les processus mis en place par le Secrétaire général pour régler ce problème soient respectés et que toute décision du Bureau veille à ne pas laggraver.
Le représentant de la République démocratique du Congo, reprenant la parole, a indiqué quil nexiste aucune incompatibilité entre les diverses instances des Nations Unies et que les actions menées devant la Cour internationale de justice ne sont pas de même nature. Pour appuyer la requête de son gouvernement il a décrit les conditions dans lesquelles vit la population gravement affectée par la prise de la ville de Kinshasa et que les pays agresseurs se livrent à des carnages dont la communauté internationale est témoin. Ces combats entre ces troupes étrangères non invitées sur le territoire de la République du Congo affectent grandement ses enfants. Il a rappelé la communauté internationale à son devoir de protection et a souligné lentreprise déstabilisatrice des pays voisins. En conclusion, il sest félicité de laccord de paix du 10 juillet et a invité la communauté internationale à continuer à exercer sa pression pour que la paix soit rétablie.
La représentante de la Namibie précisé que, si lAssemblée ne peut prendre de décision sur une question dont est saisi le Conseil de Sécurité, elle peut tout à fait en discuter.
Point 163 Octroi à lUnion mondiale pour la conservation de la nature et de ses ressources naturelles du statut dobservateur auprès de lAssemblée générale
Le représentant de la Bolivie a rappelé que cette institution est depuis sa création une union dEtats, de ministères et dorganisations gouvernementales, ainsi que dexperts, qui oeuvrent à la protection et la conservation de lintégrité et de la diversité de la nature. Les 64 membres de cette Union décident de leurs actions par un vote en assemblée générale. Pour ces raisons, la Bolivie souhaite que le point 163 soit directement examiné en plénière de lAssemblée générale.
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