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SG/SM/7114

LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE LES INDIVIDUS, LES ENTREPRISES ET LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE A EVITER DE NUIRE A LA COUCHE D’OZONE

2 septembre 1999


Communiqué de Presse
SG/SM/7114
UNEP/43


LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE LES INDIVIDUS, LES ENTREPRISES ET LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE A EVITER DE NUIRE A LA COUCHE D’OZONE

19990902

Se felicitant de la reponse enthousiaste de la communauté mondiale aux appels pour la protection

On trouvera, ci-après, le texte du message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le 16 septembre 1999 :

L'action mondiale engagée pour "protéger notre ciel" des substances qui appauvrissent la couche d'ozone porte ses fruits.

La Convention de Vienne de 1985 pour la protection de la couche d'ozone et le Protocole de Montréal de 1987 relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone ont été à l'origine de l'abandon progressif des chlorofluorocarbones (CFC) et des autres substances chimiques provoquant une raréfaction de l'ozone. En fait, cette évolution a eu lieu plus rapidement qu'il ne paraissait possible tandis que les réductions d'émissions demandées dans ces accords sont devenues de plus en plus strictes.

Les pays industrialisés ont, pour l'essentiel, cessé de produire et d’utiliser les principales substances incriminées et ont contribué pour plus de 950 millions de dollars au Fonds créé en vertu du Protocole pour aider les pays en développement à faire de même. Le Fonds pour l'environnement mondial, administré conjointement par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement et la Banque mondiale, a versé plus de 130 millions de dollars à la Fédération de Russie et aux pays d'Europe centrale et orientale.

Selon l'évaluation scientifique la plus récente effectuée par un groupe international d'experts sous l'égide du traité, le niveau des gaz destructeurs de l'ozone dans la stratosphère atteindra bientôt son maximum. Si le Protocole de Montréal est pleinement appliqué, la couche d'ozone sera rétablie à son niveau normal vers le milieu du siècle prochain.

Ce résultat majeur obtenu par la communauté internationale montre que les gouvernements et les entreprises, travaillant de concert avec l'Organisation des Nations Unies, sont capables de coopérer pour écarter une menace mondiale. Il est cependant trop tôt pour crier victoire. Vingt pays n'ont pas encore ratifié les traités sur l'ozone et de nombreux autres n'ont pas ratifié d’importants amendements

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au Protocole. Certains ont du mal à opérer les réductions demandées. Le commerce illicite des CFC s'est accru. L'élimination progressive des substances nuisibles à l’ozone dans les pays en développement n'a débuté que le 1er juillet 1999 et l'on commence seulement à s'intéresser aux effets nocifs du réchauffement mondial sur la stratosphère, qui contient la couche d'ozone. Une réelle menace subsiste. Des millions de cancers de la peau et de cataractes sont parmi les dangers qui nous guettent si nous relâchons notre vigilance.

On dispose maintenant dans le monde entier de techniques et de produits alternatifs qui n'ont pas d'effet nocif sur l'ozone. Je demande instamment à chaque individu, à chaque entreprise et à chaque secteur de l'industrie de réfléchir aux modifications qui pourraient être apportées dans les habitations et sur les lieux de travail pour éviter de nuire à la couche d’ozone. Les bureaux des Nations Unies prennent des dispositions allant dans ce sens et le PNUE a publié des directives indiquant diverses mesures à prendre.

Dès que le problème a été décelé, la communauté mondiale a répondu avec enthousiasme aux appels lancés pour la protection de la couche d'ozone. Poursuivons cet effort et inspirons-nous en pour nous attaquer à d’autres graves problèmes écologiques encore à régler.

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