MER/251

LE CONSEIL REPREND SES DISCUSSIONS SUR LA TENUE DES REUNIONS EN L'AN 2000

26 août 1999


Communiqué de Presse
MER/251


LE CONSEIL REPREND SES DISCUSSIONS SUR LA TENUE DES REUNIONS EN L'AN 2000

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Kingston, Jamaïque, le 25 août -- Réuni cet après-midi à Kingston, le Conseil de l'Autorité internationale des fonds marins a cherché à s'entendre sur le projet de budget pour l'an 2000 présenté hier. La pierre d'achoppement : le choix entre la possibilité de tenir une seule session de trois semaines ou deux sessions de deux semaines.

En effet, dans le projet de budget présenté au Conseil hier matin, la Commission des finances confiait à l'Assemblée la tâche de statuer sur deux options : une session de trois semaines assortie à un budget de 5 175 200 dollars ou deux sessions de deux semaines assorties à un budget de 5 439 200 dollars. Lors des consultations officieuses menées hier, 24 août, auprès des groupes régionaux par le Président du Conseil, M. Charles Manyang D'Awol (Soudan), suite à la présentation du projet, le montant du budget proposé a pu être ramené à 5 275 200 dollars. Il semblait se dégager une « solution de compromis » en faveur de la tenue de deux sessions de deux semaines.

Toutefois, le Conseil se bute encore sur des problèmes.

Le Secrétaire général, M. Satya N. Nandan, a passé en revue le travail à réaliser au cours de la prochaine année et a donné quelques indications quant à l'organisation du programme de travail. Il a déclaré que la plus haute priorité devait être accordée à l'achèvement du code minier relatif à l'exploitation et l'exploration des nodules polymétalliques dans la zone internationale des fonds marins.

Le Conseil doit se réunir demain, 26 août, pour se prononcer sur le projet de budget. La réunion aura lieu après de nouvelles consultations prévues entre les groupes régionaux.

Les discussions cet après-midi se sont de nouveau focalisées sur un aspect du budget : les deux options proposées par la Commission des finances.

Lors des interventions, il est vite apparu que malgré la « solution de compromis » annoncée hier lors de la réunion du Conseil, la position des délégations était restée inchangée. Deux positions diamétralement opposées se sont dessinées.

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L'Australie, en sa qualité de président du Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats, a insisté qu'une seule session serait plus productive. La Nouvelle Zélande considérait qu'il n'y avait pas de bonnes raisons à l'appui de la proposition de tenir deux sessions. Elle a invoqué à l'instar d'autres délégations, les coûts liés aux déplacements. Le Royaume-Uni, exprimant sa déception à l'égard de la lenteur des travaux de l'Autorité, a rappelé la nécessité d'obtenir des précisions concernant l'organisation des travaux, ce qui permettrait de prendre une décision en connaissance de cause.

La Namibie, le Brésil, l'Egypte et le Fidji, attribuant la lenteur des travaux à l'inefficacité des méthodes de travail, ont lancé un appel aux membres pour qu'ils fassent preuve de volonté politique afin d'arriver à un consensus.

Le Chili et l'Argentine ont plaidé en faveur de la tenue de deux sessions, et ont rappelé la nécessité qu'un plan de travail soit bien établi.

Pour l'Autriche, les enjeux des activités de l'Autorité ne méritent pas la tenue de deux sessions en l'an 2000. Elle a réitéré qu'une seule session suffirait.

La France a rappelé la nécessité de réaliser le plus d'économies possibles tout en donnant la possibilité de faire des progrès définitifs.

Nombre de délégations ont soutenu qu'on pouvait difficilement dissocier la charge de travail prévue et le nombre de sessions à prévoir.

Le Nigéria a rappelé que la session actuelle tirait à sa fin et qu'il était d'une importance capitale de parvenir à approuver le budget afin d'assurer le fonctionnement efficace de l'Autorité.

Le Conseil ne parvenant pas à parler d'une seule voix, le Soudan et la Fédération de Russie ont demandé qu'on soumette la question à l'Assemblée. Intervenant en sa qualité de Président de l'Assemblée, M. José Luis Vallarta-Marrón (Mexique) a exhorté les membres de trouver une solution avant de renvoyer cette question à l'Assemblée.

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