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AG/890

L'ASSEMBLEE APPROUVE L'OUVERTURE D'UN CREDIT DE 35 MILLIONS DE DOLLARS POUR COUVRIR LES DEPENSES INITIALES DES ACTIVITES DE L'ONU AU TIMOR ORIENTAL

25 mai 1999


Communiqué de Presse
AG/890


L'ASSEMBLEE APPROUVE L'OUVERTURE D'UN CREDIT DE 35 MILLIONS DE DOLLARS POUR COUVRIR LES DEPENSES INITIALES DES ACTIVITES DE L'ONU AU TIMOR ORIENTAL

19990525 L'Assemblée générale a adopté cet après-midi sans vote, sur recommandation de la Cinquième Commission (administrative et budgétaire), une décision par laquelle elle autorise le Secrétaire général à engager des dépenses à concurrence de 35 millions de dollars, provenant de toutes les sources de financement, pour couvrir les dépenses initiales afférentes aux activités des Nations Unies liées au Timor oriental en attendant la décision que prendra le Conseil de sécurité et la présentation d'un budget révisé par le Secrétaire général. Aux termes de la même décision, elle réaffirme également que, conformément à sa résolution 45/248B, la Cinquième Commission est celle de ses grandes commissions à laquelle incombe le soin des questions administratives et budgétaires; elle s'inquiète de la tendance manifestée par les commissions chargées des questions de fond et d'autres organes intergouvernementaux à s'ingérer dans les questions administratives et budgétaires.

Le Conseil de sécurité a pris acte, dans sa résolution 1236 (1999), du rapport du Secrétaire général sur la question du Timor oriental dans lequel celui-ci faisait part de son intention d'y établir dès que possible une présence des Nations Unies, en vue de contribuer à l'application de l'Accord signé, le 5 mai 1999, par les Gouvernements indonésien et portugais et des deux Accords supplémentaires conclus le même jour entre l'Organisation des Nations Unies et les deux Gouvernements. En attendant que le Conseil de sécurité ait pris officiellement une décision concernant la Mission des Nations Unies, le Secrétaire général a déjà déployé au Timor oriental suffisamment de personnel, à l'exception de l'élément de police civile, et l'appui administratif et logistique nécessaires pour que puissent être appliquées les décisions figurant dans les Accords. La présence des Nations Unies au Timor oriental doit notamment permettre d'exécuter les diverses phases de la consultation de la population, par un scrutin direct prévu pour le 8 août 1999, sur l'acceptation ou le rejet d'un cadre constitutionnel d'autonomie pour le Timor oriental.

Expliquant sa position, le représentant de la République de Corée a déclaré que son pays appuie tous les efforts visant à trouver une solution pacifique à la question du Timor oriental. La République de Corée se félicite des Accords signés dans ce cadre, ainsi que des efforts déployés par le Secrétariat pour approuver un règlement juste et acceptable internationalement. L'Accord signé le 5 mai dernier représente une percée

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importante qui permettra de consolider la paix au Timor oriental. De l'avis de la République de Corée, il incombe maintenant à la communauté internationale de fournir les ressources financières et humaines à la mise en oeuvre de ces Accords. L'un des défis à relever dans ce cadre est d'assurer des conditions de sécurité en vue de la tenue d'un scrutin juste et libre en août. Etant donné le temps limité dont on dispose jusqu'à cette date, il est essentiel de donner au Secrétaire général les moyens de déployer rapidement une mission comprenant un élément de police civile. C'est pour ces raisons que la République de Corée a appuyé la résolution et l'ouverture d'un crédit de 35 millions de dollars pour les activités initiales de l'ONU au Timor oriental.

En début de réunion, l'Assemblée générale a pris note du versement fait par le Yémen pour ramener le montant de ses arriérés en deça du montant indiqué à l'Article 19 de la Charte des Nations Unies.

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