L'ASSEMBLEE GENERALE CONFIRME LA NOMINATION DE M. MARK MALLOCK BROWN A LA TETE DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT (PNUD)
Communiqué de Presse
AG/888
L'ASSEMBLEE GENERALE CONFIRME LA NOMINATION DE M. MARK MALLOCK BROWN A LA TETE DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT (PNUD)
19990423 L'Assemblée entend le représentant du Niger plaider pour un appui à la transition démocratiqueL'Assemblée générale a tenu ce matin une brève réunion pour confirmer la nomination, par le Secrétaire général, de M. Mark Mallock Brown au poste d'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), et ce, pour un mandat de quatre ans prenant effet le 1er juillet 1999. Pour ce faire, l'Assemblée était saisie d'une note du Secrétaire général demandant de confirmer la nomination de M. Brown, en remplacement de M. Gustave Speth, démissionnaire. Le 21 mai 1997, l'Assemblée générale avait reconduit M. Speth dans ses fonctions pour un mandat de quatre ans à partir du 16 juillet 1997.
L'Assemblée générale a commencé sa réunion en observant une minute de silence à la mémoire du Président du Niger, Ibrahim Baré Maïnassara, décédé le 9 avril dernier. Remerciant l'Assemblée pour cet hommage, le représentant du Niger a rappelé qu'à la suite de la disparition du Président, les forces armées nigériennes ont, "dans un sursaut national", décidé de prendre les rênes du pouvoir en mettant en place un Conseil de réconciliation nationale (CRN). La présence de l'armée sur la scène politique, a dit le représentant, est de nature à éviter au Niger et à son peuple le blocage politique pourrait se développer. Le représentant a donc témoigné de l'adhésion des Nigériens à ce "nouveau départ pour la réconciliation des coeurs et des esprits". Il a assuré l'Assemblée de l'engagement ferme du Conseil de réconciliation nationale à respecter une période de transition de neuf mois afin d'assoir les bases d'un retour à la démocratie. Les autorités, a-t-il souligné, ont fixé comme objectif la poursuite du processus démocratique, le retour à un gouvernement civil le 1er janvier de l'an 2000, le respect des droits de l'homme, et le respect des engagements internationaux auxquels le pays a souscrit. Le plan de retour à un pouvoir civil prévoit l'adoption par référendum de la Constitution en 1999 et la tenue d'élections législatives et présidentielles en novembre 1999. Toutes les dispositions ont déjà été prises pour créer un organe chargé de préparer la Constitution et le code électoral. Le représentant a conclu en lançant un appel solennel à tous les partenaires et amis du Niger pour qu'ils apportent le soutien nécessaire à son pays afin que la transition soit une réussite.
- 2 - AG/888 23 avril 1999
Par ailleurs, l'Assemblée a reporté l'examen de la demande du Président de la Commission de la population et du développement concernant une reprise de session du Comité préparatoire de la session extraordinaire chargée d'examiner et d'évaluer l'application du Programme d'action de la Conférence sur la population et le développement (Caire, 1994). Par une lettre datée du 5 avril 1999, le Président de la Commission, M. Anwarul Karim Chowdhury (Bangladesh), a indiqué que la Commission, qui s'est réunie du 24 au 31 mars 1999, en Comité préparatoire de la session extraordinaire, n'a pas été en mesure d'achever la mise au point du principal document de fond destiné à la session, en raison, a-t-il expliqué, "de la complexité du sujet et de la diversité des points de vue sur certaines questions litigieuses". La session extraordinaire de l'Assemblée générale aura lieu au Siège du 30 juin au 2 juillet 1999.
Au cours de cette réunion, l'Assemblée générale a également pris note d'une lettre datée du 22 avril adressée à son Président par le Secrétaire général qui l'informe que l'Afghanistan et Saint-Vicent-et-les-Grenadines ont effectué les paiements nécessaires pour que le montant de leurs arriérés soit inférieur au montant spécifié à l'Article 19 de la Charte. En vertu de cet article, un Membre des Nations Unies en retard dans le paiement de sa contribution aux dépenses de l'ONU ne peut participer au vote à l'Assemblée générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées.
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