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AG/887

L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE NEUF RESOLUTIONS, DONT L'UNE PORTANT SUR LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE L'ORGANISATION, ET NEUF DECISIONS

7 avril 1999


Communiqué de Presse
AG/887


L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE NEUF RESOLUTIONS, DONT L'UNE PORTANT SUR LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE L'ORGANISATION, ET NEUF DECISIONS

19990407 L'Assemblée générale a adopté cet après-midi, sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission six résolutions et huit décisions présentées par le rapporteur de la Cinquième Commission, M. Tammam Sulaiman (République arabe syrienne). Elle a également adopté sans vote trois autres résolutions et une décision.

Sur recommandation de la Cinquième Commission, l'Assemblée a adopté une résolution sur la gestion des ressources humaines, par laquelle elle réaffirme le rôle qui lui revient dans l'analyse approfondie et l'approbation des postes et des ressources financières, ainsi que des politiques relatives aux ressources humaines. Aucune réforme de la gestion des ressources humaines ne doit être une opération de compression budgétaire ou de réduction des effectifs. En ce qui concerne la planification des ressources humaines, l'Assemblée prie le Secrétaire général de réaliser une étude en vue de déterminer les causes du nombre croissant de démissions présentées par des fonctionnaires du Secrétariat, et lui demande d'appliquer des mesures favorisant la mobilité du personnel recruté sur le plan international. L'Assemblée réitère sa demande d'accroître les responsabilités qui incombent aux cadres en matière de prise de décisions concernant la gestion des ressources humaines, notamment en imposant des sanctions au cas où ils commettraient des erreurs manifestes de gestion du personnel. Elle prie le Secrétaire général de veiller à ce que la considération dominante dans le recrutement du personnel soit la nécessité d'assurer à l'Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d'intégrité, compte dûment tenu du principe de la répartition géographique équitable, et réaffirme que les concours nationaux de recrutement constituent un instrument utile pour sélectionner les candidats les plus qualifiés originaires d'Etats Membres insuffisamment représentés.

L'Assemblée prie le Secrétaire général de veiller à ce que le concours en vue de la promotion à la catégorie des administrateurs et des fonctionnaires de rang supérieur des membres du personnel appartenant à d'autres catégories, soit strictement aligné sur les concours nationaux, en particulier en ce qui concerne les titres universitaires, l'exigence de répartition géographique équitable, ainsi que l'égalité de traitement pour ce qui est des périodes de stage.

(à suivre - 1a)

- 1a - AG/887 7 avril 1999

Elle prie également le Secrétaire général, lorsqu'il présentera les rapports sur la composition du Secrétariat, de mettre fin à la pratique consistant à indiquer la répartition du personnel entre les grands groupes géographiques et d'établir la liste des pays dans l'ordre alphabétique. L'Assemblée réaffirme qu'aucun poste ne doit être considéré comme l'apanage d'un Etat Membre ou groupe d'Etats, y compris au niveau le plus élevé. Reconnaissant que le personnel de l'Organisation est une ressource irremplaçable, elle souligne que ses représentants doivent participer au processus de réforme de la gestion des ressources humaines.

Les représentants du Guyana (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), des Philippines et de l'Inde ont expliqué leur position.

Aux termes d'une résolution sur le personnel fourni à titre gracieux par des gouvernements, adoptée sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission, l'Assemblée générale note qu'à l'exception d'une personne fournie à titre gracieux (type II), tout le personnel fourni à titre gracieux avait quitté l'Organisation le 28 février 1999. Elle note avec préoccupation que ses résolutions sur ce type de personnel n'ont pas été pleinement appliquées et souligne de nouveau qu'il est indispensable que dorénavant elles le soient. Elle décide en outre d'examiner, au titre de l'ordre du jour intitulé "Gestion des ressources humaines", la question de l'engagement de 17 personnes fournies à titre gracieux au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, étant donné que cet engagement est contraire aux dispositions de sa résolution 51/226. L'Assemblée générale estime qu'il faudrait confirmer, fin juin 1999, que toutes les personnes fournies à titre gracieux (type II) ont quitté l'Organisation, sans aucune exception.

L'Assemblée a également adopté, sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission, une résolution sur le Compte pour le développement, par laquelle elle approuve, à titre exceptionnel et sans possibilité de renouvellement, 4 des 8 propositions formulées par le Secrétaire général (Promotion du commerce électronique, Mise en place en Afrique d'un réseau de compétences en matière d'analyse de politiques économiques et sociales, Système informatique et de télétransmission pour l'action internationale et nationale contre la drogue et Etablissement de moyens logistiques et de réseaux pour la réalisation du programme pour l'Habitat dans les pays les moins avancés). L'Assemblée prie le Secrétaire général de reformuler les autres propositions figurant dans son rapport en tenant compte notamment du fait que les projets devront promouvoir la coopération économique et technique régionale et interrégionale entre pays en développement et utiliser les ressources humaines et techniques disponibles dans les régions en développement. Elle prie également le Secrétaire général de lui présenter ces propositions reformulées à la deuxième partie de la reprise de sa cinquante- troisième session.

Par une résolution sur le Système intégré de gestion (SIG), adoptée sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission, l'Assemblée générale note avec préoccupation les conclusions du rapport du BSCI sur l'augmentation des coûts du contrat de développement du SIG.

(à suivre - 1b)

- 1b - AG/887 7 avril 1999

L'Assemblée prend note du fait qu'à l'exception des activités au titre de la garantie, les services devant être fournis par le maître d'oeuvre s'achèveront à la fin de 1999 et prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour rendre le système pleinement opérationnel, éviter tout nouveau retard et toute augmentation des coûts afférents à la mise en service du projet. L'Assemblée générale décide que le montant des ressources nécessaires pour achever la mise en place du système d'ici à août 2000 ne devra pas dépasser 77,6 millions de dollars. Elle décide d'ouvrir un crédit supplémentaire de 3,2 millions de dollars, qui sera prélevé sur le fonds de réserve et réparti entre les Etats Membres sur la base du montant définitif des crédits ouverts pour l'exercice 1998-1999.

Toujours au titre du point de son ordre du jour relatif au budget- programme 1998-1999, l'Assemblée a adopté, sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission, une décision sur les incidences de l'exécution des projets pilotes sur les pratiques et procédures budgétaires par laquelle elle prend acte de la note du Secrétaire général à ce sujet, regrette que les informations demandées ne lui aient pas été présentées, et décide de reporter l'examen de cette question à la deuxième partie de la reprise de sa 53ème session.

L'Assemblée a également adopté, sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission, une résolution sur le financement de la Mission d'appui des Nations Unies en Haïti, de la Mission de transition des Nations Unies en Haïti et de la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti par laquelle elle décide d'ouvrir, aux fins du fonctionnement de la Mission de police civile pendant la période du 1er juillet 1998 au 30 juin 1999, un crédit d'un montant brut de 12 264 015 dollars venant s'ajouter au crédit d'un montant brut de 17 704 685 dollars déjà ouvert conformément à sa résolution 52/246 et comprenant le montant brut et net de 3 millions de dollars autorisé par le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires.

Aux termes d'une résolution sur les arbitrages relatifs à des achats, adoptée sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission, l'Assemblée générale se déclare profondément préoccupée par la multiplication des demandes d'arbitrage relatives à des achats formées à l'encontre de l'Organisation des Nations Unies et non encore réglées, dont le montant s'élevait à 56 millions de dollars des Etats-Unis au 19 mars 1999. L'Assemblée prie le Secrétaire général de lui présenter pour examen, le plus tôt possible au cours de sa cinquante-quatrième session, un rapport détaillé sur la question de l'arbitrage, en tenant compte des recommandations du Bureau des services de contrôle (BSCI) interne et des vues exprimées par les Etats Membres. Elle prie également le Secrétaire général de tenir les Etats Membres dûment informés de toutes les affaires soumises à la procédure d'arbitrage ou de règlement et, pour ce faire, d'y consacrer une rubrique distincte dans les rapports financiers sur l'exécution des budgets et d'indiquer les mesures correctives et les mesures disciplinaires qui auront été adoptées.

Le représentant des Etats-Unis a expliqué la position de sa délégation.

(à suivre - 1c)

- 1c - AG/887 7 avril 1999

Dans le cadre du même point de l'ordre du jour, l'Assemblée générale a adopté sans vote, sur recommandation de la Cinquième Commission, deux décisions par lesquelles elle décide de reprendre l'examen de la question des irrégularités de gestion qui entraînent des pertes financières pour l'Organisation et de la question de la réforme des achats durant la deuxième partie de la reprise de sa 53ème session.

L'Assemblée générale a par ailleurs adopté, sans vote et sur recommandation de la Cinquième Commission, cinq autres décisions dans le cadre de son examen des points 112, 114, 117, 118, 143 et 145 de son ordre du jour. Elle a ainsi décidé, au titre de la planification des programmes et sur recommandation de la Cinquième Commission, de transmettre la note du Secrétariat sur l'exécution des programmes de l'Organisation des Nations Unies pour l'exercice biennal 1996-1997 au Comité du programme et de la coordination pour examen à sa trente-neuvième session. Dans le cadre du point relatif au plan des conférences, l'Assemblée a également décidé, sur recommandation de la Cinquième Commission, de prendre note des rapports du Secrétaire général sur la prestation de services d'interprétation aux réunions des groupes régionaux et autres groupes importants d'Etats Membres et sur l'amélioration de l'utilisation des installations de conférence à l'Office des Nations Unies à Nairobi. Elle a en outre décidé de transmettre le rapport du Secrétaire général sur l'incidence des mesures d'économie sur la prestation de services de conférence prévues au CCQAB, pour examen dans le cadre du projet de budget- programme pour l'exercice biennal 2000-2001.

Au titre du barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'ONU, l'Assemblée générale a adopté, sur recommandation de la Cinquième Commission, une décision amendée oralement par laquelle elle autorise la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge et la Géorgie à participer au vote jusqu'au 30 juin 1999 et la République du Congo, la Guinée-Bissau, et le Nicaragua à participer au vote jusqu'au 30 juin 2000, reconnaissant que le non-paiement par ces Etats du montant requis pour éviter l'application de l'Article 19 de la Charte était dû à des circonstances indépendantes de leur volonté. Elle a en outre décidé que toute demande de prorogation devra être examinée par le Comité des contributions. Le représentant du Honduras est intervenu afin de demander à l'Assemblée de retirer son pays de la liste des pays demandant une dérogation à l'article 19, du fait que son pays a versé aujourd'hui le montant nécessaire au Secrétariat pour ne pas tomber sous le coup de cet article.

L'Assemblée a également décidé, sur recommandation de la Cinquième Commission, de prendre note de la note du Secrétaire général contenant le rapport trimestriel pour la période du 1er octobre au 31 décembre 1998 sur les progrès réalisés en vue de réduire le nombre de demandes d'indemnisation (en cas de décès ou d'invalidité) en souffrance. Elle a en outre décidé, sur recommandation de la Cinquième Commission, de reprendre l'examen du point intitulé "Examen de l'application de la résolution 48/218 B de l'Assemblée générale" au cours de la deuxième partie de la reprise de sa 53ème session.

(à suivre - 1d)

- 1d - AG/887 7 avril 1999

L'Assemblée a par ailleurs adopté, sans vote sur recommandation du Conseil économique et social, une résolution sur la révision des Règles générales du Programme alimentaire mondial (PAM) par laquelle elle décide, sous réserve de l'accord de la Conférence de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, que les membres du Conseil d'administration du PAM seront, à titre transitoire, élus pour trois ans et choisis parmi les Etats figurant sur les listes établies dans les Textes fondamentaux du Programme et que les Règles générales révisées entreront en vigueur le 1er janvier 2000.

L'Assemblée a par ailleurs adopté, sans vote, une résolution par laquelle elle a décidé que sa 53ème session s'achèvera le lundi 13 septembre 1999 et que sa 54ème session s'ouvrira le mardi 14 septembre 1999. Aux termes d'une autre résolution, adoptée sans vote, elle a en outre décidé de tenir les 27 et 28 septembre 1999 la session extraordinaire au cours de laquelle elle procédera à un examen et une évaluation en profondeur de l'application du Programme d'action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement.

Le représentant de l'Afrique du Sud (au nom du Groupe des 77 et de la Chine et du Comité conjoint de coordination du Groupe des 77 et du Mouvement des pays non alignés (CCC)) a exprimé sa position. Le Président par intérim de l'Assemblée générale, M. Jemat Haji Ampal (Brunéi Darussalam) et le Directeur des affaires de l'Assemblée générale et du Conseil économique et social (ECOSOC) au sein du Département des affaires de l'Assemblée générale et des services de conférence, M. Vadim Perfiliev, sont également intervenus.

L'Assemblée a en outre décidé d'élire par acclamation au Comité du programme et de la coordination (CPC) le Portugal pour occuper un poste revenant aux Etats d'Europe occidentale et autre Etats qui restait à pourvoir, pour un mandat prenant effet aujourd'hui et venant à expiration le 31 décembre 1999.

En début de séance, l'Assemblée a observé une minute de silence en mémoire de Jumabek Ibraimov, Premier Ministre du Kirgizistan, décédé le 4 avril dernier.

Examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier de l'Organisation des Nations Unies (Point 112)

Aux termes d'une résolution sur les arbitrages relatifs à des achats adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/521/Add.2), l'Assemblée se déclare profondément préoccupée par la multiplication des demandes d'arbitrage relatives à des achats formées à l'encontre de l'Organisation des Nations Unies et non encore réglées, dont le montant s'élevait à 56 millions de dollars des Etats-Unis au 19 mars 1999. L'Assemblée générale prie le Secrétaire général de lui présenter pour examen, le plus tôt possible au cours de sa cinquante-quatrième session, un rapport détaillé sur la question de l'arbitrage, en tenant compte des recommandations du Bureau des services de contrôle interne (A/53/843) et des vues exprimées par les Etats Membres, et en y incluant notamment les éléments ci-après : a) Les motifs des demandes d'arbitrage; b) Le rôle et le mandat des services du Secrétariat et des équipes de négociation qui prennent part aux procédures d'arbitrage et de règlement; c) Les sources de financement des sommes versées en exécution des sentences arbitrales et des accords de règlement; d) Les modalités de sélection des conseils extérieurs et les dispositions visant à prévenir les conflits d'intérêts; e) Les mesures disciplinaires prises à l'encontre des fonctionnaires dont les agissements ont été à l'origine de demandes d'arbitrage; f) Les procédures d'arbitrage en cours; g) Les mesures adoptées ou envisagées pour prévenir ou limiter les litiges relatifs à des marchés qui pourraient donner lieu à arbitrage.

L'Assemblée générale prie également le Secrétaire général, sans préjudice des obligations qu'impose à l'Organisation des Nations Unies le Règlement d'arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international, de tenir les Etats Membres dûment informés de toutes les affaires soumises à la procédure d'arbitrage ou de règlement et, pour ce faire, d'y consacrer une rubrique distincte dans les rapports financiers sur l'exécution des budgets et d'indiquer les mesures correctives et les mesures disciplinaires qui auront été adoptées.

Explication de position

Le représentant des Etats-Unis a regretté le renvoi de l'examen de la réforme des achats à la session de mai de la Cinquième Commission en raison du fait que cette session doit se consacrer exclusivement à l'examen du financement des opérations de maintien de la paix. Le Secrétariat a fait des progrès en ce qui concerne la réforme des achats mais beaucoup reste à faire. Le processus d'appel d'offre doit être renforcé afin d'assurer que les vendeurs ont suffisamment de temps pour présenter leurs offres. Le personnel chargé des achats dans les bureaux extérieurs doit être formé de façon adéquate afin d'être aussi performant que le personnel travaillant au siège de l'ONU. Un système de mesure en matière d'achat doit être établi.

( suivre)

- 3 - AG/887 7 avril 1999

Les demandes d'arbitrage relatives à des achats non encore réglées sont un exemple des coûts découlant du fait que l'ONU n'est pas prête à s'occuper des achats urgents, sur une grande échelle, qui sont nécessaires au moment de l'élargissement rapide d'opérations de maintien de la paix. L'adoption de la résolution d'aujourd'hui devrait permettre d'empêcher ou de réduire les demandes d'arbitrages en matière d'achat. Le représentant a espéré que la Cinquième Commission pourra adopter en mai une résolution globale sur la réforme des achats.

Aux termes d'une première décision sur les irrégularités de gestion qui entraînent des pertes financières pour l'Organisation adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/521/Add.2), l'Assemblée générale décide de reprendre l'examen de cette question durant la deuxième partie de la reprise de sa 53ème session, dans l'attente des informations qui doivent lui être communiquées par le Secrétariat et le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires.

Aux termes d'une deuxième décision sur la réforme des achats, adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/521/Add.2), l'Assemblée décide de reprendre l'examen de cette question durant la deuxième partie de la reprise de sa 53ème session.

Examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier de l'Organisation des Nations Unies (point 112) et Gestion des ressources humaines (point 119)

Aux termes d'une résolution sur le personnel fourni à titre gracieux par des gouvernements, adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/533/Add.1), l'Assemblée générale note qu'à l'exception d'une personne fournie à titre gracieux (type II), tout le personnel fourni à titre gracieux avait quitté l'Organisation le 28 février 1999. L'Assemblée générale note avec préoccupation que ses résolutions sur ce type de personnel n'ont pas été pleinement appliquées et souligne de nouveau qu'il est indispensable que dorénavant elles le soient. Elle décide en outre d'examiner, au titre du point intitulé "Gestion des ressources humaines", la question de l'engagement de 17 personnes fournies à titre gracieux au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, étant donné que cet engagement est contraire aux dispositions de sa résolution 51/226. L'Assemblée générale approuve l'observation du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, selon laquelle il faudrait confirmer, fin juin 1999, que toutes les personnes fournies à titre gracieux (type II) ont quitté l'Organisation, sans aucune exception.

( suivre)

- 4 - AG/887 7 avril 1999

Budget-programme de l'exercice 1998-1999 (point 113)

Aux termes d'une résolution sur le Système intégré de gestion, adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/485/Add.2), l'Assemblée générale prend note avec préoccupation des conclusions du rapport du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) sur l'augmentation des coûts du contrat de développement du Système intégré de gestion (A/53/829), notamment du fait que l'augmentation des coûts aurait été moindre si la planification avait été plus rigoureuse, si les besoins avaient été bien définis et les préparatifs mieux pensés. L'Assemblée déplore la participation insuffisante des principaux départements utilisateurs aux phases de mise au point et de mise en service du système, et l'augmentation des coûts qui en a résulté. Elle prend note du fait qu'à l'exception des activités au titre de la garantie, les services devant être fournis par le maître d'oeuvre s'achèveront à la fin de 1999. L'Assemblée prie le Secrétaire de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour rendre le système pleinement opérationnel, éviter tout nouveau retard et toute augmentation des coûts afférents à la mise en service du projet, en tenant compte des observations et recommandations figurant dans les rapports du BSCI et du groupe d'experts indépendants.

L'Assemblée générale décide que le montant des ressources nécessaires pour achever la mise en place du système d'ici à août 2000 ne devra pas dépasser 77,6 millions de dollars des Etats-Unis. Elle prie également le Secrétaire général de déterminer clairement les rôles, responsabilités et obligations de tous les bureaux et de tous les fonctionnaires participant à la mise en service des modules restants, et de lui en rendre compte dans son prochain rapport intérimaire. L'Assemblée prie en outre le Secrétaire général de maintenir un système de suivi efficace afin que les problèmes de mise en service puissent être traités promptement dès qu'ils se posent. Elle décide d'ouvrir un crédit supplémentaire de 3,2 millions de dollars, au chapitre 27D du budget-programme 1998-1999, montant qui sera prélevé sur le fonds de réserve et réparti entre les Etats Membres sur la base du montant définitif des crédits ouverts pour l'exercice 1998-1999.

Aux termes d'une résolution sur le Compte pour le développement, adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/485/Add.2), l'Assemblée générale approuve, parmi les 8 propositions formulées dans le rapport du Secrétaire général (A/53/374, sect.III), et à titre exceptionnel, sans possibilité de renouvellement, sans que cela crée un précédent et sans préjudice du résultat de l'examen qu'elle consacrera à la viabilité, la mise en place et aux modalités de fonctionnement du Compte pour le développement, les propositions ci-après :

( suivre)

- 5 - AG/887 7 avril 1999

a) Promotion du commerce électronique (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement-CNUCED)

b) Mise en place en Afrique d'un réseau de compétences en matière d'analyse de politiques économiques et sociales (Commission économique pour l'Afrique)

c) Système informatique et de télétransmission pour l'action internationale et nationale contre la drogue (Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues)

d) Etablissement de moyens logistiques et de réseaux pour la réalisation du programme pour l'Habitat dans les pays les moins avancés (Centre des Nations Unies pour les établissements humains).

L'Assemblée générale souligne que, lors de la mise en oeuvre de ces propositions, il faudra donner la priorité à la promotion des activités de développement et faire clairement ressortir la contribution qu'elles apporteront au renforcement des capacités nationales, en particulier dans les pays en développement et en transition. Elle souligne également que, lors de la mise en oeuvre des propositions, il faudra accorder une attention particulière à l'utilisation des ressources techniques, humaines et autres disponibles dans les pays en développement.

L'Assemblée prie par ailleurs le Secrétaire général de reformuler les autres propositions figurant dans son rapport en tenant compte des critères ci-après : a) les projets devront avoir des effets multiplicateurs et favoriser le renforcement des capacités; b) Ils devront promouvoir la coopération économique et technique régionale et interrégionale entre pays en développement; c) Ils devront utiliser les ressources humaines et techniques disponibles dans les régions en développement. Elle prie également le Secrétaire général de lui présenter ces propositions reformulées à la deuxième partie de la reprise de sa cinquante-troisième session et de lui soumettre un rapport sur l'utilisation des dividendes pour le développement.

Aux termes d'une décision sur les incidences de l'exécution des projets pilotes sur les pratiques et procédures budgétaires, adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/485/Add.2), l'Assemblée prend acte de la note du Secrétaire général sur les incidences de l'exécution des projets pilotes sur les pratiques et procédures budgétaires. Elle regrette que les informations qu'elle avait demandées dans sa décision 53/456 du 18 décembre 1999 ne lui aient pas été présentées. L'Assemblée décide également de reporter l'examen de la question des incidences de l'exécution des projets pilotes sur les pratiques et procédures budgétaires à la deuxième partie de la reprise de sa 53ème session.

( suivre)

- 6 - AG/887 7 avril 1999

Planification des programmes (Point 114)

Aux termes d'une décision sur la planification des programmes adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/743/Add.1), l'Assemblée décide de transmettre la note du Secrétariat sur l'exécution des programmes de l'Organisation des Nations Unies pour l'exercice biennal 1996- 1997 (A/C.5/53/CRP.1/Rev.1) au Comité du programme et de la coordination pour examen à sa trente-neuvième session.

Plan des conférences (Point 117)

Aux termes d'une décision sur le Plan des conférences adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/744/Add.1), l'Assemblée générale prend note des rapports du Secrétaire général sur la prestation de services d'interprétation aux réunions des groupes régionaux et autres groupes importants d'Etats Membres (A/53/826) et sur l'amélioration de l'utilisation des installations de conférence à l'Office des Nations Unies à Nairobi (A/53/827). L'Assemblée décide de transmettre le rapport du Secrétaire général sur l'incidence des mesures d'économie sur la prestation de services de conférence prévues (A/53/833) au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, pour examen dans le cadre du projet de budget- programme pour l'exercice biennal 2000-2001, compte tenu des opinions exprimées par les Etats Membres.

Barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'Organisation des Nations Unies (Point 118)

Aux termes d'une décision sur le barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'ONU, adoptée sans vote telle qu'amendée oralement, sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/464/Add.4), l'Assemblée générale, ayant examiné le rapport du Comité des contributions sur sa session extraordinaire, décide que le non-paiement par la Bosnie- Herzégovine, le Cambodge et la Géorgie du montant requis pour éviter l'application de l'Article 19 de la Charte des Nations Unies étant dû à des circonstances indépendantes de leur volonté, ces Etats doivent être autorisés à participer au vote jusqu'au 30 juin 1999.

L'Assemblée décide également que le non-paiement par la République du Congo, la Guinée-Bissau, et le Nicaragua du montant requis pour éviter l'application de l'Article 19 de la Charte des Nations Unies étant dû à des circonstances indépendantes de leur volonté, ces Etats doivent être autorisés à participer au vote jusqu'au 30 juin 2000. Elle décide en outre que toute demande de prorogation devra être examinée par le Comité des contributions

( suivre)

- 7 - AG/887 7 avril 1999

Déclaration

Le représentant du Honduras a donné lecture d'une lettre datée du 5 avril 1999 qu'il a adressée au Président de l'Assemblée générale (A/53/900). Il a évoqué la demande de dérogation à l'article 19 de la Charte des Nations Unies, motivée par les dégâts que le cyclone Mitch a causés au Honduras à la fin de l'année dernière. Ayant aujourd'hui versé le montant nécessaire au Secrétariat, le représentant a demandé à ce que le Honduras soit retiré de la liste des pays figurant dans le projet de décision que la Cinquième Commission soumettra à l'Assemblée générale au titre du point 118 de l'ordre du jour (A/53/464/Add.4). Le représentant a exprimé sa reconnaissance pour l'accueil favorable que le Président de l'Assemblée générale et la majorité des membres du Comité des contributions ont réservé à la demande de son pays. Il a souhaité manifester sa désapprobation à propos des commentaires qu'un membre du Comité a formulés au sujet de son pays et qui figurent dans l'additif au rapport du Comité (A/53/11/Add.1 et Corr.1). La délégation du Honduras rejette ces commentaires dont l'inexactitude et le caractère superficiel dénotent une méconnaissance non seulement de la situation concrète du Honduras mais également des sacrifices que les autorités honduriennes ont consentis pour s'acquitter de leurs obligations envers l'ONU.

Gestion des ressources humaines (point 119)

Aux termes d'une résolution en 12 parties sur la gestion des ressources humaines, adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/748/Add.1), l'Assemblée générale réaffirme (Partie I), pour ce qui est des principes, le rôle qui lui revient dans l'analyse approfondie et l'approbation des postes et des ressources financières ainsi que des politiques relatives aux ressources humaines, en vue d'assurer l'exécution intégrale de tous les programmes et activités prescrits et la mise en oeuvre de toutes les politiques. Elle réaffirme qu'aucune réforme de la gestion des ressources humaines ne doit être une opération de compression budgétaire ou de réduction des effectifs. Elle prie le Secrétaire général d'indiquer dans ses prévisions budgétaires le montant de toutes les ressources requises pour l'application des politiques de gestion des ressources humaines, en soulignant que si des ressources additionnelles sont nécessaires, la décision pertinente sera prise par elle. L'Assemblée générale reconnaît que le personnel de l'Organisation est une ressource irremplaçable et souligne que les représentants du personnel devraient participer au processus de réforme de la gestion des ressources humaines. Elle décide enfin que toutes les questions relatives à la gestion des ressources humaines, y compris la réforme dans ce domaine, continueront d'être examinées dans le cadre du point de l'ordre du jour idoine examiné par la Cinquième Commission.

( suivre)

- 8 - AG/887 7 avril 1999

Au sujet du rôle du Bureau de la gestion des ressources humaines (Partie II), l'Assemblée décide que le Bureau demeurera l'autorité centrale chargée de suivre et d'approuver le recrutement et l'affectation du personnel, d'interpréter les règlements et règles de l'Organisation et de veiller à leur application. En ce qui concerne la planification des ressources humaines (partie III), l'Assemblée constate avec préoccupation le nombre croissant de démissions présentées par des fonctionnaires du Secrétariat, en particulier ceux de la catégorie des administrateurs, et prie le Secrétaire général de réaliser une étude en vue de déterminer les causes de ces départs pour lui rendre compte à sa 55ème session. Elle souligne l'importance d'un système de planification des ressources humaines, notamment d'une approche intégrée de la politique de recrutement, du classement des emplois et des politiques en matière de nominations. Elle regrette également que certaines commissions régionales et des bureaux dans d'autres lieux d'affectation enregistrent un taux élevé de vacances de poste qui a pour effet d'entraver l'exécution de leurs mandats. Elle demande, à ce sujet, au Secrétaire général d'assurer une véritable mobilité du personnel entre tous les lieux d'affectation. Soulignant également que la mobilité fait partie des obligations de tous les fonctionnaires de l'Organisation recrutés sur le plan international, elle prie le Secrétaire général de prendre dûment en considération la nécessité d'une mobilité accrue dans le contexte de la planification des ressources humaines et d'indiquer, à la 55ème session, tous les problèmes liés au renforcement de la mobilité du personnel, ainsi que les mesures qui pourraient être prises pour les régler. L'Assemblée prie en outre le Secrétaire général d'instituer des mécanismes et d'appliquer des mesures favorisant la mobilité entre les fonctions, les départements et les lieux d'affectation et l'encourage à étudier la possibilité de renforcer la mobilité entre organismes des Nations Unies.

A propos de la délégation de pouvoirs et l'obligation redditionnelle (Partie IV), l'Assemblée prie le Secrétaire général d'inclure dans son rapport sur les responsabilités et obligations des éléments supplémentaires parmi lesquels un mécanisme d'évaluation des décisions prises par les directeurs de programme, l'évaluation par les subordonnés, le rôle des directeurs de programme dans l'élaboration et la présentation des prévisions budgétaires, ainsi que dans l'exécution des programmes, et l'incidence de l'évaluation des programmes sur la notation des fonctionnaires. Elle note avec préoccupation que certaines instructions administratives ne sont pas conformes aux décisions qu'elle a adoptées sur la délégation de pouvoirs et prie le Secrétaire général de lui soumettre à la partie principale de 54ème session, un recueil exhaustif de toutes les instructions administratives sur la question. L'Assemblée réitère, en outre, sa demande d'accroître les responsabilités qui incombent aux cadres en matière de prise de décisions concernant la gestion des ressources humaines, notamment en imposant des sanctions au cas où notamment ils commettraient des erreurs manifestes de gestion du personnel. Elle prie enfin le Secrétaire général de revoir le système interne d'administration de la justice afin de veiller à ce qu'elle soit rendu sans retard, de façon efficace et avec équité.

( suivre)

- 9 - AG/887 7 avril 1999

En ce qui concerne le recrutement et les affectations (Partie V), l'Assemblée générale prie le Secrétaire général de veiller à ce que la considération dominante dans le recrutement du personnel soit la nécessité d'assurer à l'Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d'intégrité, compte dûment tenu du principe de la répartition géographique équitable.

Elle réaffirme qu'aucune considération de race, de sexe ou de religion ne doit entrer en compte pour le recrutement, la nomination ou la promotion des fonctionnaires, conformément aux principes énoncés dans la Charte et aux dispositions pertinentes du Statut et du Règlement du personnel (paragraphe 2).

L'Assemblée prie le Secrétaire général, à titre prioritaire, d'établir s'il existe des cas de discrimination raciale et de lui faire rapport à sa 55ème session. Elle réaffirme la politique mise en place par le Secrétaire général en vertu de laquelle à partir de la classe P-5, les postes devenus vacants sont ouverts tant aux candidats internes qu'aux candidats de l'extérieur. Elle décide en outre que le Secrétaire général pourra retenir des candidats de l'extérieur aux fins de pourvoir des postes de la classe P-4, sous réserve qu'il tienne pleinement compte des candidatures des fonctionnaires déjà au service de l'ONU qui possèdent les compétences et l'expérience requises. L'Assemblée générale, réaffirmant que les concours nationaux de recrutement constituent un instrument utile pour sélectionner les candidats les plus qualifiés originaires d'Etats Membres insuffisamment représentés, prie le Secrétaire général de continuer d'organiser ces concours pour le recrutement aux postes de la classe P-2 et, le cas échéant, de la classe P-3, soumis au principe de la répartition géographique.

L'Assemblée prie le Secrétaire général de veiller à ce que le concours en vue de la promotion à la catégorie des administrateurs et des fonctionnaires de rang supérieur des membres du personnel appartenant à d'autres catégories, soit strictement aligné sur les concours nationaux, en particulier en ce qui concerne les titres universitaires, l'exigence de répartition géographique équitable, ainsi que l'égalité de traitement pour ce qui est des périodes de stage (paragraphe 22).

Elle prie également le Secrétaire général de veiller à ce que les lauréats soient affectés dans des délais raisonnables. L'Assemblée prie, de plus, la Commission de la fonction publique internationale d'établir une étude sur la question des engagements de durée déterminée à l'Organisation en tenant compte des intérêts de cette dernière et des tendances actuelles en matière de gestion du personnel.

Au sujet du perfectionnement du personnel : suivi du comportement professionnel et organisation des carrières (Partie VI), l'Assemblée générale approuve la démarche progressive adoptée aux fins de la reconnaissance des résultats. Elle constate avec préoccupation que le Secrétaire général n'a pas encore mis au point un système d'organisation des carrières systématique et intégré et le prie, à nouveau, de s'employer en priorité à cette tâche.

( suivre)

- 10 - AG/887 7 avril 1999

Elle le prie également d'étudier la possibilité d'ouvrir les cours de formation destinés au personnel aux membres des missions permanentes, en restant dans les limites du budget approuvé et sans nuire à la capacité de dispenser la formation nécessaire au personnel de l'Organisation. Elle le prie enfin de simplifier le manuel relatif à la gestion des ressources humaines.

En ce qui concerne l'emploi des retraités (Partie VII), l'Assemblée prie le Secrétaire général de n'y recourir que si les besoins opérationnels de l'Organisation ne peuvent être satisfaits avec le personnel dont elle dispose. A propos des consultants et vacataires (partie VIII), l'Assemblée prend note avec préoccupation de l'observation du Comité des commissaires aux comptes, selon laquelle les déficiences dans le recrutement de consultants persistent. Elle demande au Secrétaire général de lui présenter un rapport sur ce point à la partie principale de sa 54ème session, et elle le prie de continuer à lui présenter un rapport annuel sur les consultants. Elle souligne que dans les domaines où il est fréquemment fait appel à des consultants pour une période de plus d'un an, le Secrétaire général devrait proposer la création de postes. L'Assemblée réaffirme également le principe selon lequel il faut élargir la base géographique de recrutement des consultants. Elle prie le Secrétaire général de distribuer les directives révisées sur cette question, qui prévoient notamment que les consultants et vacataires doivent être sélectionnés sur une base géographique plus large et que la question des frais de voyage ne doit pas fausser l'équilibre géographique dans la passation des contrats, et que c'est au Bureau de la gestion des ressources humaines qu'il appartient de prendre la décision finale s'agissant de savoir si un nouveau contrat doit être offert à un consultant ou vacataire lorsque le directeur de programme estime que le travail de l'intéressé n'a pas été satisfaisant.

S'agissant de la composition du Secrétariat (partie IX), l'Assemblée générale note avec préoccupation la diminution du nombre des postes des classes P-2 et P-3 soumis à la répartition géographique ainsi que l'augmentation du nombre de ces postes aux rangs de directeur (D-2) et de sous-secrétaire général. Elle prie instamment le Secrétaire général de prendre, à titre prioritaire, les mesures nécessaires pour corriger le déséquilibre dans la répartition des postes dans le cadre du projet de budget programme 2000-2001. Elle prie le Secrétaire général, lorsqu'il présentera les rapports sur la composition du Secrétariat, de mettre fin à la pratique consistant à indiquer la répartition du personnel entre les grands groupes géographiques mentionnés à l'Annexe II de son rapport et d'établir la liste des pays dans l'ordre alphabétique. Elle réaffirme qu'aucun poste ne doit être considéré comme l'apanage d'un Etat Membre ou groupe d'Etats, y compris au niveau le plus élevé. Elle prie ainsi le Secrétaire général de veiller à ce que, en règle générale et pour les postes de rang élevé, aucun ressortissant d'un Etat Membre donné ne succède à un ressortissant de ce même Etat.

( suivre)

- 11 - AG/887 7 avril 1999

Au sujet de la situation des femmes au Secrétariat (Partie X), l'Assemblée décide que, dorénavant, tous les rapports traitant des aspects administratifs et budgétaires de la situation des femmes au Secrétariat ne seront examinés, pour suite à donner, que par la Cinquième Commission. Notant que les progrès réalisés dans la représentation des femmes de pays en développement, en particulier au niveau des postes de direction, ont été très lents, elle décide que l'objectif de la parité entre les sexes d'ici à l'an 2000 doit être poursuivi.

Pour ce qui est des consultations entre l'Administration et le personnel (Partie XI), l'Assemblée souligne qu'il faut améliorer encore le processus de consultation s'agissant de toutes les questions relatives à la gestion des ressources humaines. Elle réaffirme la nécessité pour le Secrétaire général de recourir, dans toute la mesure du possible, aux mécanismes de consultation entre l'Administration et le personnel, et de tenir compte des vues des représentants du personnel. A propos des modifications du Règlement du personnel (Partie XII), l'Assemblée décide de modifier comme suit la disposition 101.3 c) : "des rapports de notation sont établis à intervalles réguliers pour tous les fonctionnaires, y compris les sous-secrétaires généraux et les fonctionnaires de classes supérieures, conformément aux procédures promulguées par le Secrétaire général". L'Assemblée prie, en outre, le Secrétaire général de publier un index du Statut et du Règlement du personnel.

Explications de position

Le représentant du Guyana, prenant la parole au nom du Groupe des 77 et de la Chine, s'est déclaré préoccupé par les questions soulevées dans la déclaration, le 31 mars devant la Cinquième Commission, de la Sous-Secrétaire général à la gestion des ressources humaines en ce qui concerne le paragraphe 22 de la Section V de la résolution. Le Groupe des 77 et la Chine est d'avis que l'application de ce paragraphe doit se faire conformément au paragraphe 2 de la même section de la résolution qui réaffirme "qu'aucune considération de race, de sexe ou de religion ne doit entrer en compte pour le recrutement, la nomination ou la promotion des fonctionnaires, conformément aux principes énoncés dans la Charte et aux dispositions pertinentes du Statut et du Règlement du personnel". A la lumière de la déclaration de Mme Rafiah Salim, le Groupe des 77 et la Chine voudrait prier le Secrétaire général d'informer l'Assemblée générale de l'impact et des difficultés résultant de l'application du paragraphe 22 de la Section V de la résolution afin que celle-ci puisse reprendre l'examen de cette question.

Le représentant des Philippines a émis des réserves sur le paragraphe 22 de la Section V de la résolution. Il a déploré que la résolution ne reconnaisse pas et n'apprécie pas à leur juste mesure le travail important et la très grande contribution du personnel des Services généraux et des autres catégories au fonctionnement de l'Organisation. Les Philippines regrettent que les aspirations du personnel en termes de mobilité vers le haut ne soient pas pleinement prises en compte.

( suivre)

- 12 - AG/887 7 avril 1999

Elles soulignent les efforts de certains membres du personnel pour acquérir un diplôme universitaire leur permettant de participer aux concours en vue de la promotion à la catégorie des administrateurs et des fonctionnaires de rang supérieur. Les opportunités de promotion à la catégorie des administrateurs et des fonctionnaires de rang supérieur sont limitées par le petit nombre de postes réservés aux concours en vue de la promotion de G à P. Les Philippines regrettent que les opportunités qui étaient offertes au personnel des services généraux sur la base de la nationalité pourraient être fermées par l'inclusion des mots "répartition géographique équitable" dans le cadre de l'alignement des concours nationaux et des concours en vue de la promotion de G à P. Les concours en vue de la promotion de G à P doivent être considérés comme un exercice de promotion et non de recrutement. Les membres du personnel des Services généraux, de toutes les nationalités, doivent donc bénéficier d'opportunités égales en termes de promotion afin d'assurer à l'Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d'intégrité. Les Philippines sont fermement convaincues que l'Assemblée générale n'a pas l'intention de prendre une décision qui aurait un effet discriminatoire à l'égard de certains membres du personnel des Services généraux sur la base de leur nationalité. Les Philippines réaffirment qu'il ne peut y avoir aucune distinction de nationalité, de race, de sexe ou de religion, dans la promotion du personnel. Elles souscrivent à la demande faite par le Groupe des 77 et de la Chine au Secrétaire général pour qu'il informe l'Assemblée générale sur les effets et les difficultés résultant de l'application du paragraphe 22 de la Section V. Les Philippines prient instamment le Secrétaire général de fournir ces informations, lors de la prochaine reprise de la cinquante-troisième session de la Cinquième Commission, avant tout amendement aux conditions de participation du personnel des Services généraux aux concours en vue de la promotion à la catégorie des administrateurs et des fonctionnaires de rang supérieur.

Le représentant de l'Inde a souscrit à la déclaration faite par le représentant du Guyana, au nom du Groupe des 77 et de la Chine. Les questions soulevées dans la déclaration de la Sous-Secrétaire générale à la gestion des ressources humaines devant la Cinquième Commission le 31 mars derniers, ainsi que les remarques faites par le représentant des Philippines doivent être examinées, a-t-il dit. Partant, il a demandé que les informations requises soient fournies afin que l'Assemblée générale puisse revenir sur cette question lors d'une prochaine réunion.

( suivre)

- 13 - AG/887 7 avril 1999

Financement de la Mission d'appui des Nations Unies en Haïti, de la Mission de transition des Nations Unies en Haïti et de la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti (Point 141)

Aux termes d'une résolution sur le Financement de la Mission d'appui des Nations Unies en Haïti, de la Mission de transition des Nations Unies en Haïti et de la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti, adoptée sans vote sur recommandation de la Cinquième Commission (A/53/873), l'Assemblée générale prend note de l'état des contributions à la Mission d’appui des Nations Unies en Haïti, à la Mission de transition des Nations Unies en Haïti et à la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti au 28 février 1999, notamment du fait que le montant des contributions non acquittées s'élevait à 17,9 millions de dollars des Etats-Unis, soit 20 % du montant total des contributions mises en recouvrement depuis la création de la Mission d'appui jusqu'à la période se terminant le 30 juin 1999, constate qu'environ 37 % des Etats Membres ont versé l'intégralité de leurs quotes-parts et prie instamment tous les autres Etats Membres intéressés, en particulier ceux qui ont accumulé des arriérés, de verser les sommes dont ils demeurent redevables. L'Assemblée prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures voulues pour que la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti soit administrée avec le maximum d'efficacité et d'économie.

L'Assemblée générale prie également le Secrétaire général, afin de réduire les dépenses afférentes à l'emploi d'agents des services généraux, de continuer à s'efforcer de pourvoir localement les postes d'agent des services généraux de la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti, en tenant compte de ses besoins. Elle décide d'ouvrir, aux fins du fonctionnement de la Mission de police civile pendant la période du 1er juillet 1998 au 30 juin 1999, un crédit d’un montant brut de 12 264 015 dollars (montant net : 11 577 615 dollars) venant s’ajouter au crédit d’un montant brut de 17 704 685 dollars (montant net : 16 959 085 dollars) déjà ouvert conformément à sa résolution 52/246 et comprenant le montant brut et net de 3 millions de dollars autorisé par le Comité consultatif en vertu de la section IV de sa résolution 49/233 A du 23 décembre 1994. L'Assemblée décide également, à titre d’arrangement spécial, et compte tenu du montant brut de 17 704 685 dollars (montant net : 16 959 085 dollars) déjà réparti en vertu de sa résolution 52/246, de répartir entre les Etats Membres le montant brut supplémentaire de 12 264 015 dollars (montant net : 11 577 615 dollars) pour la période du 1er juillet 1998 au 30 juin 1999, compte tenu de la composition des groupes indiquée aux paragraphes 3 et 4 de sa résolution 43/232 du 1er mars 1989, telle que modifiée par plusieurs résolutions ultérieures, et suivant le barème des quotes-parts pour les années 1998 et 1999, établi par sa résolution 52/215 A du 22 décembre 1997.

( suivre)

- 14 - AG/887 7 avril 1999

Rapport du Conseil économique et social (Point 12) et adoption de l'ordre du jour et organisation des travaux : rapports du Bureau (Point 8)

Aux termes d'une résolution sur la révision des Règles générales du Programme alimentaire mondial (PAM) adoptée sans vote sur recommandation du Conseil économique et social (A/53/899), l'Assemblée générale décide, sous réserve de l'accord de la Conférence de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, que les membres du Conseil d'administration du PAM seront, à titre transitoire, élus pour trois ans et choisis parmi les Etats figurant sur les listes (A, B, C, D et E) établies dans les Textes fondamentaux du Programme, selon la répartition figurant dans le présent document, sans que cette répartition constitue un précédent pour d'autres organes des Nations Unies à composition limitée. L'Assemblée prie le Conseil économique et social d'élire un membre parmi les Etats inscrits sur la liste E pour un mandat de trois ans prenant effet le 1er janvier 2000. Elle décide que la répartition susmentionnée des sièges sera réexaminée deux ans avant la fin d'un cycle de roulement complet de quatre mandats. Il sera procédé à cet examen conformément aux dispositions pertinentes des résolutions 48/162 et 50/8 de l'Assemblée générale, compte tenu des apports pertinents du Conseil économique et social et du Conseil de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture; les résultats de cet examen entreront en vigueur le 1er janvier 2012. L'Assemblée décide également, sous réserve de l'accord de la conférence de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, que les Règles générales révisées entreront en vigueur le 1er janvier 2000.

Renforcement du système des Nations Unies (Point 16a)

Application des décisions de la Conférence mondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires en développement (Point 94c)

Aux termes d'une résolution sur le renforcement du système des Nations Unies (A/53/L.74) adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide que sa 53ème session s'achèvera le lundi 13 septembre 1999 et que sa 54ème session s'ouvrira le mardi 14 septembre 1999.

Aux termes d'une résolution sur l'application des décisions de la Conférence mondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires en développement (A/53/L.76) adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de tenir les 27 et 28 septembre 1999 la session extraordinaire au cours de laquelle elle procédera à un examen et une évaluation en profondeur de l'application du Programme d'action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement.

( suivre)

- 15 - AG/887 7 avril 1999

Déclarations

Le Président par intérim de l'Assemblée générale, M. JEMAT HAJI AMPAL (Brunei Darussalam), a déclaré que, à la suite des dates convenues pour la fin de la 53ème session de l'Assemblée générale (le lundi 13 septembre 1999) et l'ouverture de la 54ème session de l'Assemblée (le mardi 14 septembre 1999), il a été décidé que la première semaine du débat général aurait lieu du lundi 20 au samedi 25 septembre et que la deuxième semaine du débat général se tiendrait du mercredi 29 au samedi 2 octobre.

Au sujet des implications financières des deux projets de résolutions, M. VADIM PERFILIEV, Directeur des affaires de l'Assemblée générale et du Conseil économique et social (ECOSOC) au sein du Département des affaires de l'Assemblée générale et des services de conférence, a déclaré que l'adoption des deux projets de résolution entraînerait des dépenses supplémentaires pour le service technique des réunions. M. Perfiliev a toutefois précisé que ces dépenses pourraient être satisfaites à l'intérieur des crédits révisés pour l'exercice biennal 1998-1999.

Explication de position

Le représentant de l'Afrique du Sud, au nom du Groupe des 77 et de la Chine et du Comité conjoint de coordination du Groupe des 77 et du Mouvement des pays non alignés (CCC), a déclaré que le CCC a pris acte du projet de résolution A/53/L.74 et a accepté la proposition qui y est faite. Les dates d'ouverture des sessions de l'Assemblée générale feront l'objet d'autres débats. Chaque session s'ouvre le troisième mardi de septembre. Cette pratique a été bien utile dans le passé. Afin de profiter de la présence de dirigeants des pays en développement et développés lors du débat général de l'Assemblée générale, le CCC appuie la proposition faite dans le projet de résolution A/53/L.76 en ce qui concerne la tenue de la session extraordinaire au cours de laquelle l'Assemblée générale procèdera à un examen et à une évaluation en profondeur de l'application du Programme d'action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement. Le représentant a souhaité que ces deux projets de résolution soient adoptés par consensus.

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