L'UNION INTERPARLEMENTAIRE CONSIDEREE COMME RELAIS INDISPENSABLE ENTRE L'ONU ET LES PEUPLES DE L'ONU
Communiqué de Presse
AG/831
L'UNION INTERPARLEMENTAIRE CONSIDEREE COMME RELAIS INDISPENSABLE ENTRE L'ONU ET LES PEUPLES DE L'ONU
19981028 L'Assemblée générale a examiné ce matin le rapport du Secrétaire général sur la coopération entre l'Union interparlementaire et les Nations Unies ainsi qu'un projet de résolution y relatif présenté en début de séance par le Représentant permanent de l'Espagne et qui ne fera l'objet d'un vote que cet après-midi.L'ensemble des participants aux débats a estimé que la collaboration entre l'ONU et l'Union interparlementaire offrait une plate-forme intéressante qui permettait une plus grande participation de la société civile à l'activité internationale, dans la mesure où l'ONU était elle même une émanation des Etats. Tous ont accueilli favorablement le projet de la Conférence de l'Union interparlementaire qui doit se tenir au Siège des Nations Unies à New York en l'an 2000, en même temps que l'Assemblée générale.
Dans l'ensemble, les participants ont insisté sur la forte représentativité de l'Union interparlementaire qui est le symbole des peuples du monde et, devait à cet égard, recevoir un statut et une considération particulière.
Au cours des débats, sont intervenus les représentants des pays suivants : Autriche, Tunisie, Inde, Egypte, Malte, Azerbaïdjan, Andorre, Norvège, Bangladesh, Kazakhstan, Indonésie, Chili, Saint-Marin, Fédération de Russie, Jordanie, Uruguay, Namibie, Bolivie, Mexique, Guatemala, Argentine, République de Corée et Arménie.
En début de séance, l'Assemblée générale a décidé d'inscrire à son ordre du jour, sur recommandation du Bureau, deux questions additionnelles, relatives respectivement à l'agression armée contre la République démocratique du Congo et un dialogue entre les civilisations. Des consultations ultérieures seront entreprises pour déterminer l'enceinte dans laquelle la première de ces questions sera débattue. En ce qui concerne le dialogue entre les civilisations, l'Assemblée a décidé de l'examiner directement en plénière.
L'Assemblé reprendra ses débats cet après-midi, à 15 heures. Elle se prononcera sur le projet de résolution relatif à la coopération entre l'Union interparlementaire et les Nations Unies, puis elle procédera à l'examen du rapport du Tribunal pénal international pour le Rwanda et reprendra son débat, entamé hier, sur le nouvel Ordre du jour pour le développement de l'Afrique.
COOPERATION ENTRE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET L'UNION INTERPARLEMENTAIRE
Rapport du Secrétaire général (A/53/458)
Suite à l'adoption de la résolution 52/7 de l'Assemblée générale qui constatait le développement de la coopération entre les Nations Unies et l'Union interparlementaire (UIP) et recommandait le renforcement de cette coopération à l'aube du 21ème siècle, le rapport du Secrétaire général examine divers aspects de la coopération entre les organes des Nations Unies et l'UIP, notamment en ce qui concerne la promotion de la paix et de la sécurité, la promotion de la démocratie représentative et le développement économique et social durable.
Le rapport indique également qu'au titre des mesures visant à apporter un appui parlementaire à l'ONU, l'UIP organisera une conférence des présidents des parlements nationaux qui se tiendra en septembre 2000, en même temps que la session de l'Assemblée générale.
En ce qui concerne la prévention des conflits, lors de sa conférence qui s'est tenue à Windhoek en avril 1998, l'UIP a examiné et adopté une résolution sur la situation au Kosovo, dans laquelle elle exprime son adhésion à la résolution 1160 du Conseil de sécurité en date du 31 mars 1998. Elle a également assuré le Secrétaire général qu'elle continuerait de l'appuyer dans sa mission de bons offices pour trouver une solution à la question de Chypre. Dans le cadre du soutien de l'action engagée par l'ONU aux fins d'interdire complètement l'utilisation des mines antipersonnel, l'UIP a demandé instamment que la Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transferts des mines antipersonnel et sur leur destruction entre promptement en vigueur.
En ce qui concerne la promotion de la démocratie représentative, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'UIP ont organisé, à Harare en avril 1998, une réunion de présidents et de dirigeants africains, consacrée à la contribution des parlements à la démocratie en Afrique et au renforcement de la coopération interparlementaire sur le continent africain.
Au sujet des questions concernant les femmes, l'UIP a entrepris de rassembler des données sur les mesures prises au niveau national pour donner effet au Programme d'action de Beijing. Ce processus sera complété par les résultats d'un sondage effectué auprès des femmes politiques du monde entier conduit par l'UIP avec l'aide de l'UNESCO qui débouchera en décembre 1999 sur une réunion conjointe organisée par l'ONU, l'UNESCO et l'UIP en vue d'étudier l'apport des femmes au processus démocratique.
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Dans le cadre du développement économique et social, en vertu de son accord avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'UIP tiendra une conférence interparlementaire spécialisée sur le thème, "Atteindre les objectifs du Sommet mondial de l'alimentation par une stratégie de développement durable," qui se tiendra à Rome du 29 novembre au 2 décembre 1998. Le Conseil interparlementaire a également décidé d'examiner les mesures prises par les parlements pour mettre en oeuvre les résultats du Sommet mondial pour le développement social.
Projet de résolution (A/53/L.12)
Aux termes de ce texte l'Assemblée générale se féliciterait de l'initiative prise par l'Union interparlementaire en vue d'organiser une conférence des présidents des parlements nationaux au Siège de l'Organisation des Nations Unies, à l'occasion de l'Assemblée du millénaire en l'an 2000. Elle prierait également le Secrétaire général de lui présenter à sa cinquante- quatrième session un rapport sur les différentes activités de coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Union interparlementaire, y compris les informations fournies par l'Union interparlementaire sur les préparatifs de la conférence des présidents des parlements nationaux proposée pour l'an 2000.
Déclarations
M. INOCENCIO F. ARIAS (Espagne) a présenté le projet de résolution relatif à la coopération entre l'Union interparlementaire (UIP) et les Nations Unies élaboré par les membres de l'UIP. Il a indiqué que la coopération entre ces deux institutions s'est intensifiée ces deux dernières années et a mentionné l'ouverture du bureau de liaison de l'UIP avec les Nations Unies à New York qui vient faciliter le renforcement de cette coopération. M. Arias a déclaré que les possibilités de coopération entre ces deux institutions étaient vastes, d'autant plus que l'UIP bénéficie d'un large soutien parmi les Etats, comme en témoignent les 110 coauteurs de cette résolution.
M. Arias a précisé que le dispositif de cette résolution A/53/L.12 se félicite de l'initiative de l'UIP d'organiser une conférence des présidents de parlements nationaux au Siège des Nations Unies en l'an 2000, qui se tiendra en même temps que l'Assemblée générale et bénéficiera du soutien du Secrétaire général des Nations Unies. M. Arias a signalé que cette conférence offrait la possibilité d'engager la réflexion sur les possibilités de collaboration entre l'UIP et les Nations Unies au cours du prochain millénaire. Enfin, dans la mesure où cette résolution n'a aucune incidence sur le budget de l'ONU, M. Arias a recommandé qu'elle soit adoptée par consensus.
M. VOLKER KIER (Autriche) au nom de l'Union européenne a déclaré que les quinze membres de l'Union européenne soutiendront la résolution. L'UE est confiante que l'Assemblée générale adoptera cette résolution par consensus. Le représentant a noté que les parlements sont appelés à jouer un rôle déterminant dans la coopération internationale. L'Union interparlementaire
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constitue ainsi un forum idéal pour le rapprochement des parlements. Les parlements nationaux représentant leurs peuples respectifs ont la responsabilité d'adopter leur soutien politique et moral aux nombreuses activités de l'ONU ainsi que les ressources nécessaires à l'Organisation mondiale. Pour leur part, les Nations Unies et en particulier l'Assemblée générale bien qu'étant des organisations intergouvernementales, doivent être à la hauteur des attentes des peuples des Nations Unies.
L'UE apporte son soutien total aux efforts déployés par l'Assemblée générale et le Secrétaire général pour permettre aux parlements et à la société civile de jouer un rôle plus grand dans le système des Nations Unies. Evoquant la Conférence des présidents des parlements nationaux qui se tiendra en septembre 2000, le représentant a déclaré que cette conférence fournira aux participants une occasion d'exprimer leurs opinions sur la façon dont les parlements nationaux et l'ONU pourront travailler ensemble pendant le nouveau millénaire.
MME SAMIRA BELHAJ (Tunisie) a déclaré que la complémentarité que l'Organisation des Nations Unies a développée à travers les liens qu'elle a tissés avec les organisations spécialisées, régionales et interrégionales vise des apports réciproques et mutuellement bénéfiques. Il a ajouté que cet échange qui s'est notamment concrétisé dans la coopération entre les Nations Unies et l'Union interparlementaire (UIP) n'est pas étonnant dans la mesure où les parlements sont l'émanation directe de la volonté populaire et l'expression vivante de la société civile, l'un des nouveaux éléments moteurs du dynamisme que le Secrétaire général veut imprimer à l'Organisation. Mme Belhaj a cité trois domaines de complémentarité et de coopération entre les deux Organisations, à savoir la promotion de la démocratie représentative, l'action en faveur de la paix et la contribution au développement durable. Dans ce contexte, elle a rappelé qu'en 1997 une Déclaration universelle sur la démocratie a été prononcée par l'UIP, qui a également soutenu les efforts des Nations Unies dans l'assistance et l'aide aux parlements de pays en développements et d'Etats nouvellement indépendants d'Asie centrale. La Tunisie accorde pour sa part une attention particulière au volet de la coopération relatif à la paix et la sécurité internationales. A cet égard, Mme Belhaj a notamment évoqué le soutien des parlementaires aux Nations Unies pour renforcer les mécanismes de l'Organisation dans la prévention et l'alerte rapide. Toujours dans le domaine de la coopération, elle a souligné l'engagement de l'UIP à fournir un appui ferme aux grandes conférences des Nations Unies et notamment dans la mise en oeuvre des questions relatives au développement durable.
MME NAJMA HEPTULLA (Inde) a déclaré que la participation effective des femmes à tous les aspects de la vie économique et sociale des peuples ainsi que leur participation à la vie politique constitue une garantie pour la démocratie. L'Inde a pris des mesures législatives visant à l'émancipation sociale et au nombre desquelles figurent des mesures comme celles qui après
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des amendements constitutionnels réservent un tiers des sièges aux femmes lors des élections aux conseils municipaux et au niveau des villages. Ces mesures ont abouti à un mouvement de prise en charge non seulement de la vie familiale mais également de municipalités et de village entiers, par les femmes.
La déléguée s'est félicitée du programme de réformes ambitieux entrepris par les Nations Unies, qui reflète les aspirations profondes et les souhaits de la vaste majorité de ses membres, ne peut qu'améliorer de façon décisive les rapports entre l'Organisation et l'Union interparlementaire (UIP). Cependant, même un système rajeuni ne peut réussir que si les ressources financières nécessaires à l'accomplissement de son mandat lui sont fournies. L'UIP peut en l'occurrence jouer un rôle dans la mobilisation de la volonté politique nécessaire. De façon similaire, l'UIP peut jouer un rôle actif dans la promotion de la coopération pour le développement multilatéral à l'intérieur du système des Nations Unies. La déléguée a déploré la baisse du niveau de financement des activités opérationnelles des Nations Unies et ce à la lumière du rôle que joue l'Organisation dans les pays en développement.
Dans le domaine des armes de destruction massive, la déléguée note qu'il reste beaucoup à faire dans le domaine des armes nucléaires et a invité la communauté internationale à négocier une Convention pour leur élimination.
M. ABDELFATTAH TAHA EL-DALY (Egypte) a estimé que le rapport mettait en lumière les aspects les plus importants de la coopération entre l'UIP et l'ONU, notamment en matière de prévention des conflits, d'échanges entre les régions riveraines de la méditerranée, des droits de l'homme et de mondialisation. La Division parlementaire égyptienne, réitérant son soutien à la coopération avec les Nations Unies, a souhaité s'exprimer sur un certain nombre de défis auxquels la communauté internationale est confrontée. S'agissant de la non-prolifération nucléaire, M. El-Daly a invité tous les Etats à oeuvrer pour renforcer le régime de non-prolifération nucléaire tout en notant qu'il existe un déséquilibre dans la façon dont les Nations Unies traitent de cette question. En effet, alors que la création de l'UNSCOM, chargée de vérifier que l'Iraq ne possède plus d'armes de destruction massive, était conçue comme une étape pour débarrasser la région du Moyen-Orient de ces armes, les appels répétés pour étendre le régime de vérification à Israël n'ont jamais été entendus par le Conseil de sécurité, ce qui nuit à sa crédibilité et entérine une politique de deux poids, deux mesures. L'Egypte qui demande depuis trente ans la création d'une zone exempte d'armes nucléaires et, plus largement exempte d'armes de destruction massive, invite la communauté internationale a soutenir son initiative.
En ce qui concerne le processus de paix, qui stagne du fait du refus israélien d'appliquer les dispositions adoptées à Oslo, l'Egypte espère que l'Accord signé récemment à Washington marquera un tournant et permettra la relance du processus dans son ensemble, y compris sur les volets syriens et libanais. L'Egypte a en outre exprimé son soutien aux efforts des Nations Unies visant à éliminer le terrorisme sous toutes ses formes. A cet égard, M. El-Daly a préconisé le renforcement des organes de lutte contre ce fléau et
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appelé les Etats qui donnent asile à des terroristes sous prétexte de défense des droits de l'homme à comprendre la gravité de ces actes et à renoncer à leur politique. Il a également rappelé la nécessité de mobiliser un soutien populaire en faveur de l'initiative du Président Moubarak visant à organiser une conférence internationale sur ce thème en 1999. M. El-Daly a par ailleurs appelé à la levée des sanctions contre la Jamahiriya arabe lybienne et contre l'Iraq.
M. GEORGE SALIBA (Malte) a estimé que l'ouverture du bureau de liaison de l'UIP à New York représente un pas important vers le renforcement de la coopération entre l'UIP et des Nations Unies. Il a indiqué que l'action de l'Union interparlementaire en faveur de la démocratie était significative, comme en témoigne l'adoption de la Déclaration universelle sur la démocratie. Toutefois, il a déploré que cette Déclaration ne soit pas assortie de mécanismes judiciaires et de sanctions. M. Saliba s'est demandé s'il n'était pas temps de tirer les enseignements des conventions régionales et notamment de la Convention européenne des droits de l'homme qui a permis d'instituer la Cour européenne des droits de l'homme. Il a exprimé le souhait que la coopération entre l'Union interparlementaire et le Haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme permette aux parlements de collaborer en vue d'instituer un tel mécanisme.
M. Saliba a également noté avec satisfaction que la sécurité et la coopération dans la région Méditerranéenne s'était renforcée ainsi que l'attention portée à la participation des femmes aux parlements nationaux. A ce sujet, il a signalé que les résultats des dernières élections nationales qui se sont tenues à Malte en septembre dernier, ont permis à un plus grand nombre de femmes d'accéder au parlement et si leur représentation demeure faible, ces élections témoignent d'une plus grande participation des femmes au processus de décision.
M. MURTUZ ALESKEROV (Azerbaïdjan), évoquant la coopération entre les organisations internationales, a noté avec satisfaction que les anciennes républiques de l'Union soviétique sont toutes devenues membres de ces organisations, en particulier la République d'Arménie, car l'Azerbaïdjan souhaite que cette participation aux structures paneuropéennes permette de trouver des solutions au règlement des différends bilatéraux. Le représentant, abordant la question du Haut-Karabakh, il a déploré que malgré les quatre résolutions de l'ONU demandant un retrait immédiat des forces armées arméniennes des territoires occupés d'Azerbaïdjan, 20% du territoire sont toujours occupés. Néanmoins, le représentant a affirmé que son pays est déterminé à continuer sur la voie de la recherche d'un règlement pacifique du différend. C'est d'ailleurs pourquoi le soutien des organisations internationales a toute sa pertinence.
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En ce qui concerne la question de l'ordre du jour, le représentant a accueilli favorablement la coopération étroite entre l'Union interparlementaire et les Nations Unies, car il estime que cette coopération permettra d'étendre la participation des Etats au renforcement de la paix et de la sécurité, en particulier en soutenant les objectifs des Nations Unies. A notre époque, cette coopération devrait être conçue comme une nécessité. Il s'est félicité de ce que la coopération progressive qui s'est établie entre les Nations Unies et l'UIP est telle qu'elle a permis la convocation de la conférence des présidents des parlements nationaux qui se tiendra en septembre 2000.
M. JULI MINOVES-TRIQUELL (Principauté d'Andorre) a déclaré que, son pays, possédant l'un des parlements les plus anciens d'Europe, se félicite de l'adoption de la résolution sur la coopération entre l'ONU et l'Union interparlementaire (UIP). le symbolisme des deux pouvoirs, le législatif et l'exécutif, réunis pour renouveler leur attachement à l'Organisation dépositaire des espérances des peuples du monde, s'avérera sans doute très puissant pour la cause des Nations Unies a-t-il ajouté. M. Minoves-Triquell considère qu'à cette époque marquée par la mondialisation, les gouvernements doivent mettre en place des structures qui leur permettraient de gérer le nouveau "village mondial" et les parlements doivent également s'adapter à cette réalité en innovant, notamment en ce qui concerne leurs méthodes de collecte d'information. A cet égard, l'UIP permet aux parlements du monde entier de mieux se connaître et d'interagir en tirant des leçons des expériences des autres. M. Minoves-Triquell estime que la coopération entre l'UIP et l'ONU doit permettre aux parlementaires d'avoir les informations nécessaires pour agir dans leurs parlements respectifs et promouvoir la cause des Nations Unies dans leurs pays. Dans cette perspective, la visite annuelle au Siège des Nations Unies organisée par l'UIP est une initiative à encourager. La Principauté d'Andorre soutient fermement la résolution sur la coopération entre les Nations Unies et l'UIP qui doit être adoptée aujourd'hui.
M. OLE PETER KOLBY (Norvège) s'est réjoui du support qu'apporte l'UIP aux activités de l'organisation notamment dans les domaines de la prévention des conflits, des droits de l'homme et de la promotion de la démocratie représentative. Il a noté que l'Organisation a à son ordre du jour des problèmes urgents, tels que le problème d'une économie mondiale unique en évolution qui a fait l'objet de débats à l'Assemblée générale. La crise économique mondiale qui nous touche démontre clairement que nous sommes loin d'avoir maîtrisé les forces puissantes de la mondialisation. De plus, il est devenu évident que le système multilatéral mis en place pour faire face à l'instabilité de l'économie mondiale a besoin d'être renforcé. Pour la Norvège il est temps de repenser le rôle des institutions internationales existantes dans ce domaine. Il se fait également un besoin urgent de mesures novatrices afin de mieux contrôler les activités spéculatives sur les marchés financiers.
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La Norvège estime qu'il est important de faire face au défi du désordre financier sans que pour autant cela signifie qu'il faille perdre de vue les efforts de développement à long terme dans les pays à faibles revenus. Il existe des crises qui ne font pas les grands titres des journaux; ce sont celles causées par la dette qui pèse sur un grand nombre des pays les plus pauvres. C'est dans ce cadre que le Gouvernement Norvégien a récemment présenté une stratégie de remise de la dette pour les pays les plus pauvres et les plus endettés. Elle encourage les autres pays créditeurs à lui emboîter le pas.
M. MUHAMMAD ABDUS SHAHID (Bangladesh) a souligné l'importance d'une excellente coopération entre l'UIP et l'ONU et s'est félicité du rôle de soutien que l'UIP joue en matière de promotion de la paix et de la sécurité internationales. Dans le domaine de la promotion de la démocratie représentative, M. Abdus Shahid a rappelé que l'UIP avait acquis une expérience très importante qui peut être d'une grande aide aux Nations Unies dans leur effort pour promouvoir la consolidation des institutions mais aussi, pour intégrer une approche sexo-spécifique dans ses travaux pour une meilleure gouvernance et pour une intégration et une représentation plus efficaces des femmes en politique.
M. Abdus Shahid a également estimé que les deux organisations devaient renforcer leur coopération dans les domaines relatifs aux droits de l'homme, en particulier pour garantir la mise en oeuvre au niveau national des instruments internationaux en la matière; elles doivent aussi coopérer en matière de droit au développement et à un développement économique et social durable. A cet égard, il s'est félicité du projet de réunion tripartite associant les parlementaires, les gouvernements et les organisations non gouvernementales, pour examiner les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des résultats du Sommet mondial pour le développement social. Il a pour finir accueilli favorablement l'initiative de l'UIP d'organiser une conférence des porte-parole des parlements nationaux en l'an 2000 qui pourra offrir un appui parlementaire à l'Assemblée du millénaire qui doit être convoquée par les Nations Unies.
MME AKMARAL KH. ARYSTANBEKOVA (Kazakhstan) a indiqué que la coopération entre les parlements au niveau international, ainsi que la coopération entre l'Union interparlementaire et l'ONU continuaient à se renforcer et que la Conférence des présidents de parlements prévue pour l'an 2000 au Siège des Nations Unies offrira une occasion de stimuler la participation de la société civile à l'activité internationale. Elle a en outre fait état de l'influence grandissante du rôle du Kazakhstan au sein de l'Union parlementaire (UIP), démontrée par l'élection du Président de la Commission sur les problèmes de l'environnement et de l'utilisation de la nature du Parlement Kazakh à la Commission sur le développement durable, lors de la 97ème conférence de l'UIP à Séoul. Un autre parlementaire du Kazakhstan a été élu en tant que représentant régional du Groupe des pays de l'Europe centrale et orientale lors des élections pour la Commission de coordination des femmes parlementaires à la Conférence de l'UIP qui s'est tenue à Moscou. Elle a
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indiqué que les réformes économiques et politiques en cours au Kazakhstan permettaient de renforcer la coopération entre le Kazakhstan et l'UIP. Elle a ajouté que les délégations du Kazakhstan, au cours de leurs déclarations ayant trait au maintien de la paix et de la sécurité internationales ou au développement économique et social, ne cessent d'insister sur la situation critique dans laquelle se trouvent les régions de la Mer d'Aral et de l'ancienne zone d'essais nucléaires de Semipalatinsk, ainsi que sur de la nécessité de prendre des mesures pour éviter un désastre écologique.
Dans le contexte de promotion de la démocratie, Mme Arystanbekova a également signalé les réformes en cours au Kazakhstan, notamment le programme de démocratisation des institutions nationales lancé par le Président Nazarbaev, le 30 septembre de cette année. Ce programme prévoit un rôle accru du parlement, une plus grande participation des citoyens et un renforcement du contrôle parlementaire sur le travail du gouvernement. Convaincue de la nécessité que la coopération entre l'ONU et l'UIP se renforce, Mme Arystanbekove a souhaité que cette résolution soit adoptée par consensus lors de cette séance plénière.
M. AMINULLAH IBRAHIM (Indonésie) a rappelé que c'est dans le contexte instable de l'après-guerre froide et confrontée à la mondialisation, que la coopération entre l'Union interparlementaire et les Nations Unies, avec tout ce qu'elle offre d'unique et de caractéristique, doit être renforcée. Les possibilités de coopération sont nombreuses et méritent d'être considérées sérieusement. En particulier la coopération pour la promotion de la paix et de la sécurité, la démocratie représentative et le développement économique et social durable. La meilleure façon d'atteindre ces objectifs serait d'assurer un suivi des principales Conférences et sommets des Nations Unies ainsi que la mise en oeuvre de leurs conclusions et recommandations. A l'approche du vingt et unième siècle, la coopération mutuelle entre les Etats doit être basée sur le dialogue et la négociation. Les moyens de délibérations entre les pays développés et en développement devraient être revivifiés.
L'Indonésie soutient les récentes propositions et mesures que la communauté internationale met en oeuvre pour revitaliser et renforcer l'Organisation. Mais les réformes ne peuvent pas se substituer aux ressources adéquates nécessaires aux Nations Unies pour mener à bien leur mandat. Dans ce contexte, la délégation indonésienne rappelle les nombreuses conférences de l'Union interparlementaire qui ont demandé que soient fournies aux Nations Unies les ressources financières nécessaires. L'Indonésie espère que ces appels seront entendus dans un avenir proche. L'Indonésie recommande à l'Assemblée l'adoption unanime du projet de résolution contenu dans le document A/53/L.12.
M. JUAN SOMAVIA (Chili) a apporté le plein appui du Gouvernement chilien ainsi que des partis politiques représentés au Congrès national, à l'Union interparlementaire (UIP). Il a rappelé que depuis un certain temps de nombreux Etats Membres des Nations Unies estiment que les relations entre l'Organisation et l'UIP doivent être plus étroites et que l'UIP doit
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bénéficier d'un statut particulier en tant qu'unique organisation qui représente à la fois les parlementaires du monde entier et les institutions parlementaires inscrites dans les différentes constitutions, et par conséquent l'UIP constitue un creuset unique de représentation démocratique. M. Somavia considère que les Nations Unies ne peuvent pas traiter l'UIP comme s'il s'agissait d'une organisation non-gouvernementale. Une telle attitude ne peut être défendue au regard d'une analyse politique moderne selon lui car la représentativité et la légitimité de l'UIP ne peuvent être remises en question. De plus l'UIP a été créée avant même de créer la Société des Nations et représente la première instance permanente pour aborder les négociations politiques multilatérales. Le Chili soutient la résolution d'aujourd'hui mais demande à ce que l'Assemblée générale se penche sur le statut de l'UIP dans ses relations avec les Nations Unies afin que les parlements du monde puissent participer à ses débats avec la dignité requise. M. Somavia préconise par conséquent pour l'UIP un statut différent au sein du système des Nations Unies qui reflète l'importance politique de cette organisation et qui valorise sa représentativité et sa légitimité démocratique.
M. FILIPPI BALESTRA (Saint-Marin) s'est félicité de la coopération qui s'est établie entre les organisations complémentaires que son l'Organisation des Nations Unies l'UIP. Il relève que ces relations de coopération pourraient apporter une contribution non négligeable dans les nouvelles démocraties à la mise en application de programmes d'information et d'appui à leur système de gouvernement. L'expérience de l'UIP distribuée par des canaux sûres de l'Organisation des Nations Unies pourrait faciliter le raffermissement d'institutions démocratiques dans les nouveaux Parlements.
La République de Saint-Marin suivra avec intérêt la Conférence des Présidents des Parlements nationaux qui aura lieu en conjonction avec l'Assemblée du Millénaire organisée par l'Organisation des Nations Unies.
Saint-Marin souligne l'importance de la coopération entre l'UIP et l'Organisation des Nations Unies et considère que les accords de coopération qui existent déjà entre l'UIP, l'UNESCO et la FAO n'en deviendront que plus formels. Saint-Marin soutient enfin le commencement des discussions qui ont lieu entre l'UIP et OIT afin de formaliser leur accord de coopération en particulier dans le domaine du travail où la collaboration des Représentants parlementaires est plus visible.Saint-Marin est très active dans le travail de l'UIP et espère qu'une telle coopération peut se renforcer.
M. ALEXANDRE ZMEEVSKI (Fédération de Russie) a observé que la période écoulée avait été marquée par une intensification de la coopération entre l'UIP et l'ONU. A cet égard, il a estimé qu'une contribution importante à la résolution des problèmes auxquels est confrontée la communauté internationale avait été apportée par la Centième conférence de l'Union interparlementaire qui s'est tenue à Moscou. Cette conférence qui a été la plus représentative de toutes celles qui se sont tenues dans l'histoire, a produit des résolutions de grande portée qui ont permis un renforcement de la coopération
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interparlementaire, a-t-il indiqué. En outre, la conférence a adopté un vaste programme visant à augmenter l'efficacité des dispositifs mis en place pour assurer le respect des droits de l'homme et l'action des parlementaires en la matière. A cet égard, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a passé un accord avec l'UIP pour renforcer leur coopération. Par ailleurs, la conférence de Moscou a également élaboré des propositions concrètes en vue d'assurer une meilleure représentation et intégration des femmes dans la vie politique et garantir leurs droits politiques, sociaux et économiques. D'autres questions ont également fait l'objet de résolutions telles que la lutte contre le crime organisé, la protection de l'environnement et le développement entre autres.
M. Zmeevski a souligné l'importance de la coopération entre l'ONU et l'UIP pour résoudre les problèmes du monde à l'aube du troisième millénaire. A cet égard, il s'est dit convaincu que la tenue de la Conférence des parlementaires en l'an 2000 jouera un rôle d'appui important à l'Assemblée du millénaire des Nations Unies. Jordanie
M. ZAID AL-HADIDI (Jordanie) a rappelé que l'un des plus grands défis contemporains est L'instauration d'un régime démocratique propice au développement durable. Il a estimé qu'il est nécessaire de fonder une nouvelle morale afin de réaliser cet objectif et que pour cela, il faut commencer par adapter les structures des Nations Unies pour qu'elles soient plus démocratiques. Il a insisté sur le fait que les Etats doivent également s'abstenir de provoquer des conflits et des différends et oeuvrer pour le renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi que pour une vie meilleure pour leurs citoyens. M. Al-Hadidi a indiqué que parmi les changements que nous enregistrons aujourd'hui, à l'aube du 21 siècle, l'affirmation du pouvoir législatif est le symbole de la démocratie et de la justice. Il a ajouté que, dans le cadre de la coopération entre l'Union parlementaire et les Nations Unies, la Jordanie se félicite d'accueillir la conférence de l'UIP à Aman en l'an 2000. Il a signalé que la Jordanie appuyait la coopération entre l'ONU et les parlements du monde et a rappelé que la Jordanie est attachée à cette coopération et au cadre plus vaste de représentativité que procure l'UIP. Il a exprimé le souhait que des efforts soient faits pour renforcer cette collaboration.
M. JORGE PEREZ OTERMIN (Uruguay) a déclaré qu'il est convaincu que la coopération entre l'Organisation mondiale des parlements et l'Organisation mondiale des gouvernements facilitera la réalisation efficace d'activités mutuellement complémentaires et fera en sorte que les organisations coopèrent plus étroitement au déploiement d'efforts concertés dans différentes sphères au bénéfice de l'humanité. Le représentant s'est félicité des progrès et réalisations qu'ont fait les deux organisations pendant l'année écoulée; cela constitue a-t-il déclaré un renforcement mutuel au niveau institutionnel et une coordination sur différents points majeurs de l'ordre du jour international.
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Dans ce contexte, la délégation de l'Uruguay accueille avec une grande satisfaction le fait que l'Union interparlementaire organisera à New York une Conférence des présidents des parlements nationaux qui se tiendra simultanément avec la tenue de l'Assemblée du millénaire que les Nations Unies ont prévu pour le mois de septembre 2000. Le représentant a rappelé que le Parlement de l'Uruguay partage résolument les objectifs de l'Union interparlementaire et qu'il y contribue par tous les moyens. Pour toutes les raisons citées, l'Uruguay apporte son soutien au projet de résolution sur la coopération entre les Nations Unies et l'Union interparlementaire et est favorable à son contenu et à ses objectifs.
M. MARTIN ANDJABA (Namibie) a noté que depuis l'indépendance de la Namibie le Gouvernement namibien a toujours oeuvré vers la construction d'une nouvelle société basée sur la démocratie et le développement. Rappelant que la Namibie a accueilli cette année la Conférence de l'Union interparlementaire (UIP), il a évoqué les propos du Président namibien à cette occasion à savoir que, en tant que chef du pouvoir exécutif un Président se doit de répondre aux espoirs de son peuple, et d'être à l'écoute de ceux qui l'ont élu, d'où l'importance du rôle des parlementaires en tant que représentants du peuple. Il a également rappelé que lors de cette conférence, l'UIP a manifesté son appui aux travaux des Nations Unies ce qui s'est notamment traduit par des initiatives visant à promouvoir la démocratie représentative ainsi que la paix et la sécurité internationales. L'UIP y a aussi réaffirmé par une décision le rôle important que doivent jouer les femmes en tant que partenaires de la vie publique et a apporté son soutien à la Convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes. La Namibie estime qu'un autre jalon de la coopération entre les Nations Unies et l'IUP est l'ouverture du bureau de liaison de l'UIP à New York qui sera un centre de liaison pour les parlementaires du monde entier qui se rendront aux Nations Unies. Il a souligné le rôle des parlementaires dans le renforcement de la cause des Nations Unies dans leurs pays respectifs. La Namibie soutient totalement la coopération entre l'ONU et l'UIP et espère que le projet de résolution d'aujourd'hui sera adopté sans vote par l'Assemblée générale.
M. ENRIQUE ALBERTO SALAMANCA (Bolivie) a souligné la pertinence et l'attachement de l'Union interparlementaire aux travaux d'appui et de coopération visant à réaliser les objectifs et principes des Nations Unies, des organisations interparlementaires régionales, des organisations internationales, intergouvernementales ou non gouvernementales. Ces organisations qui oeuvrent dans le monde entier en faveur de la paix, la démocratie, la coopération entre les peuples et autres questions d'intérêt mondial font que la coordination entre l'Union interparlementaire et les Nations Unies revêt une importance décisive.
Le représentant a observé que les principes contenus dans le projet de résolution A/53/L.12 dont la Bolivie a l'honneur d'être coauteur soutiennent avec enthousiasme la proposition d'organiser une Conférence des présidents des parlements nationaux qui se tiendra au Siège des Nations Unies en l'an 2000 à l'occasion de l'Assemblée du millénaire. Dans le même temps, le représentant
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a attiré l'attention sur la résolution adoptée lors de la Conférence qui s'est tenue à Moscou en septembre dernier, relative à la promotion et à la protection des droits de l'homme au vingt et unième siècle. Enfin, le représentant a souhaité l'adoption à l'unanimité de la résolution contenue dans le document A/53/L.12.
M. PABLO MACEDO (Mexique) a estimé que la contribution des législateurs aux travaux de l'Organisation des Nations Unies est essentielle car ils représentent les porte-paroles des "peuples des Nations Unies". Rappelant qu'au plan intérieur, le gouvernement mexicain attache une importance particulière au renforcement des liens entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, qui est un principe indispensable de la vie démocratique, il a déclaré que ce principe devrait s'appliquer également au plan international. C'est dans ce sens que s'inscrit le renforcement des relations entre le pouvoir législatif et l'ONU, pour donner un nouveau dynamisme au sens démocratique de l'Organisation. C'est pourquoi le Mexique s'est toujours associé aux résolutions visant à renforcer la coopération entre les deux organisations. Celle-ci a produit des élans qu'il faut soutenir car l'UIP ne peut être considérée comme une organisation intergouvernementale de plus et mérite un traitement particulier, a-t-il conclut.
MME ZURY RIOS-MONT (Guatemala) a estimé que la coopération entre l'ONU et l'Union interparlementaire (UIP) est essentielle dans la mesure où l'ONU est constituée de gouvernements et l'UIP de législateurs. Elle a rappelé que les parlementaires sont polyvalents et interviennent à tous les niveaux du processus politique et qu'ainsi, les parlements forment une instance fondamentale dans la vie politique puisqu'ils sont dépositaires du pouvoir du peuple.
Mme Rios-Mont a indiqué que l'Accord entre l'UIP et l'ONU offre une plate-forme indispensable pour engager le processus de coopération avec les parlements. Elle a estimé que les parlementaires ne doivent pas être confinés dans des rôles de façades et d'échos du parti au pouvoir, mais plaider pour le respect des droit de l'homme, de la justice et de la paix. Mme Rios-Mont a souhaité que la résolution A/53/L.12 soit adoptée à l'unanimité.
M. RICARDO LUIS BOCALANDRO (Argentine) a exprimé l'appui de son pays au projet de résolution sur la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'Union interparlementaire (UIP). Il a souligné l'importance incontestée de la représentativité et de la légitimité de l'UIP. Rappelant que la base institutionnelle de la coopération entre les deux organisation avait été arrêtée par un accord signé en 1996, il a estimé néanmoins que ce projet de résolution contribue à renforcer le processus de coopération déjà consolidé. Ce processus permettra en particulier de fournir un soutien parlementaire international aux activités des Nations Unies. M. Bocalandro se félicite de l'initiative de l'UIP d'organiser une conférence des présidents des parlements nationaux au siège des Nations Unies à l'occasion de l'Assemblée du millénaire en l'an 2000. Il a déclaré que la présence parlementaire à cette manifestation lui apportera une pertinence supplémentaire.
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M. SUE DAE-WON (République de Corée) a déclaré que depuis la signature en 1996 de l'accord de coopération entre l'Organisation des Nations Unies et l'UIP, les deux organisations se sont soutenues mutuellement dans les domaines de la paix et de la sécurité, de la démocracie, les droits de l'homme et le développement durable. La République de Corée se réjouit de constater que la coopération s'est renforcée entre les deux organisations et qu'elle a été facilitée par l'ouverture en mars dernier à New York, d'un bureau de liaison de l'UIP.
La République de Corée a noté le soutien que l'UIP a apporté aux efforts de l'Organisation des Nations Unies dans le domaine de la prévention des conflits et le rétablissement de la paix dans les pays déchirés par les conflits. Elle a félicité également l'UIP pour sa contribution soutenue dans l'instauration de la démocratie et l'assistance technique donnée aux Nations Unies au niveau national, de même qu'elle s'est félicitée de la contribution apportée par l'UIP aux activités du PNUD dans la promotion d'une bonne gouvernance. A cet égard elle a jugé opportune la signature qui a eu lieu hier, entre l'UIP et le PNUD sur les arrangements d'un programme de soutien parlementaire échelonné sur plusieurs années. La République de Corée s'est réjoui également de la coopération qui s'est établie entre l'UIP et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme.
Elle a noté que la 163ème session du Conseil interparlementaire qui s'est tenu à Moscou en septembre a été couronnée de succès et s'est réjoui que l'UIP compte à présent 136 Parlements parmis ses membres et quatre associations parlementaires internationales qui attestent de son envergure universelle. Elle s'est enfin félicitée de l'initiative prise par la 163ème Session du Conseil interparlementaire de convoquer une conférence des Présidents des Parlements nationaux aux Nations Unies en l'an 2000 en conjonction avec l'Assemblée du millénaire. La République de Corée espère que la Conférence des Présidents des Parlements nationaux contribuera à faire face avec les Nations Unies, aux défit du 21ème siècle notamment dans le domaine de la mondialisation qui a miné la croissance économique rapides des économies asiatiques.
M. MOVSES ABELIAN (Arménie) s'est dit convaincu que les parlements nationaux ont un rôle extrêmement important à jouer pour promouvoir la démocratie non seulement au niveau national mais aussi entre les Etats. La participation de plus en plus active des parlementaires aux affaires internationales permet également de donner un nouvel élan à la participation de la société civile à ces activités. Les possibilités de coopération entre l'UIP et l'ONU, a-t-il ajouté, sont énormes, en particulier dans les domaines de la paix et de la sécurité, du développement social et économique, de la bonne gouvernance, du respect des droits de l'homme et de la sexo-spécificité.
M. Abelian a par ailleurs déploré l'annulation, du fait de l'incapacité des autorités azerbaïdjanaises à tenir leurs engagements, de la réunion des porte-paroles des parlements de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan et des représentants du Haut-Karabakh qui devait se tenir sous les auspices du
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Conseil de l'Europe. En tant qu'avocat fervent d'un règlement pacifique du conflit au Haut-Karabakh, l'Arménie est convaincue qu'une solution ne pourra être trouvée qu'à travers des négociations directes entre les deux parties au conflit.
M. Abelian a en outre souligné l'importance d'ajouter une dimension parlementaire aux activités des Nations Unies et s'est dit convaincu que la tenue de la conférence des porte-paroles des parlements nationaux en l'an 2000 apportera un soutien parlementaire à l'Assemblée du millénaire et offrira aux participants l'occasion d'exprimer leurs vues sur la façon dont les parlements nationaux et l'Organisation mondiale peuvent travailler ensemble pour créer un monde meilleur et plus prospère.
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