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AG/DSI/193

LE DESARMEMENT NUCLEAIRE EN EUROPE DEVRAIT S'APPUYER SUR LA CREATION DE ZONES EXEMPTES D'ARMES NUCLEAIRES DANS LA REGION

16 octobre 1998


Communiqué de Presse
AG/DSI/193


LE DESARMEMENT NUCLEAIRE EN EUROPE DEVRAIT S'APPUYER SUR LA CREATION DE ZONES EXEMPTES D'ARMES NUCLEAIRES DANS LA REGION

19981016 La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi cet après-midi son débat général sur tous les points inscrits à son ordre du jour. Les armes de petits calibres, la transparence en matière d'armements et la création de zones exemptes d'armes nucléaires ont été au centre des interventions des délégués. Dans le cadre de l'examen des causes de la demande et de la prolifération des armes légères, la Commission a entendu les délégués du Botswana, de l'Equateur et du Bélarus qui ont accusé les marchands d'armes internationaux de participer, pour des motifs commerciaux, et avec la complicité des gouvernements de certains pays exportateurs, à la déstabilisation des régions du monde affectées par des conflits internes ou sous-régionaux. Les délégués ont fait remarquer que la circulation de ces armes favorisait les opérations de terrorisme et les trafics de drogues.

La Commission s'est prononcée en faveur des mesures visant à la collecte et au contrôle strict de ces armes, et elle a pris note du moratoire proposé dans ce sens par les pays d'Afrique de l'Ouest et par les mesures prises par les Etats d'Amérique latine pour le contrôle des armes et des munitions. Elle a, dans le domaine du nucléaire, débattu de la question de la création de zones exemptes d'armes nucléaires et du renforcement des régimes de celles existantes. La délégation du Bélarus, sur cette question, a lancé un appel aux Etats d'Europe en vue de la création de telles zones, et a demandé que l'on renonce à élargir les alliances militaires opérant sur le théâtre européen. La Commission a entendu en outre les délégations du Niger, du Myanmar, de l'Ouganda, du Koweït, du Ghana et du Nigéria. La délégation de l'Iraq a exercé son droit de réponse. Le délégué de l'Ukraine a indiqué que le Parlement de son pays a ratifié, aujourd'hui, la Convention sur les armes chimiques.

La Première Commission reprendra ses travaux lundi matin à 10 heures.

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Suite du débat général

M. JOSEPH DIATTA (Niger) a noté que son pays a adhéré à plusieurs instruments internationaux relatifs au désarmement tels que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, la Convention sur les armes chimiques, le Traité sur l'interdiction complète des essais nucléaires et la Convention d'Ottawa. Aussi a-t-il appelé tous les pays qui ne l'ont pas encore fait à y adhérer également, afin de leur conférer le caractère universel qui leur est nécessaire. Le représentant a observé par ailleurs que l'accumulation et le transfert d'armes légères ou de petits calibres alimentent de nombreux conflits entraînant des conséquences graves pour la paix et la sécurité internationales. A cet égard, le Niger s'est doté, en plus de la législation nationale en matière d'importation et de détention d'armes à feu, d'une Commission nationale de collecte et de contrôle des armes illicites. Toutes les armes récoltées seront détruites en présence de tous les chefs des représentations diplomatiques accréditées au Niger, des représentants des organisations internationales, et de toute personne intéressée. Les résultats encourageants enregistrés par cette Commission le sont en partie grâce aux différents accords conclus suite à la médiation de pays amis avec les fronts de la rébellion armée, dont le dernier date d'août 1998. Ainsi, la principale raison à l'origine de l'utilisation de telles armes a disparu au Niger.

Le représentant a cependant noté que des efforts considérables restent à faire, et dans ce contexte, il a rappelé la requête de financement introduite par le Niger auprès de l'ONU pour venir en aide à la Commission nationale de collecte et de contrôle des armes illicites. Il a souligné l'importance de la dimension régionale du désarmement tant conventionnel que nucléaire. A cet égard, il a appelé au renforcement de l'action des centres régionaux des Nations Unies pour le désarmement en Asie, en Afrique et en Amérique latine, soulignant que le centre de Lomé, par exemple, ne pourra jouer son rôle que s'il est doté de moyens matériels et financiers suffisants. De plus, il a demandé l'adhésion de la communauté internationale à la promotion et à la multiplication des zones exemptes d'armes nucléaires, qui concourent à un désarmement sérieux, tant sur le plan régional qu'international. C'est dans cet esprit que le représentant a apporté son soutien à la convocation d'une quatrième session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée au désarmement.

M. LUIS VALEBCIA RODRIGUEZ (Equateur) : nous félicitons la récente adhésion du Brésil qui renforce la position de l'Amérique latine sur le TNP. L'Equateur est favorable à la création d'un comité spécial sur le désarmement afin d'établir un programme d'interdiction des essais nucléaires. Nous lançons un appel urgent aux 44 Etats dont la ratification est attendue pour permettre à cet instrument d'entrer en vigueur afin qu'ils agissent rapidement face aux responsabilités particulières qu'ils doivent assumer. L'Equateur, en tant qu'Etat partie au Traité de Tlatelolco affirme que la création de zones exemptes d'armes nucléaires sur la base d'accords librement conclus est une avancée positive sur la voie du désarmement nucléaire. Mais les puissances

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nucléaires doivent offrir des garanties suffisantes, inconditionnelles et juridiquement contraignantes aux pays non nucléaires contre l'emploi ou la menace de telles armes.

De nombreux Etats, surtout les Etats en développement, sont très inquiets du trafic et du transfert illicites des armes de petits calibres. Les terroristes et les trafiquants de drogues sont les grands consommateurs de ces engins de mort. Près de 100 millions de ces armes circulent sans aucun contrôle et constituent un danger majeur, plus important encore que la production de nouvelles armes. Il s'agit d'une des sources de revenus les plus lucratives. Pour mettre fin à ces transferts, il est indispensable que les gouvernements assument davantage leur responsabilité quant à l'exportation, l'importation, l'utilisation et la distribution de ces armes. A cet égard, nous nous félicitons de l'adoption de directives relatives aux transferts internationaux d'armes.

A noter également que les Présidents de l'Equateur et du Pérou ont demandé au Président brésilien, le 28 septembre dernier, en sa qualité de coordonnateur des pays parties au Protocole de Rio de Janeiro, de coopérer pour élaborer un plan de déminage de la zone où s'est déroulé le conflit entre l'Equateur et le Pérou. Le résultat est très positif puisque nous avons élaboré des plans concrets de déminage.

M. A. LAPTSENAK (Bélarus) a dit que chaque fois qu'une crise devient imminente ou qu'un conflit éclate dans une partie du monde, la situation est aggravée par les influences et les flots d'armes qui proviennent de l'extérieur. Le trafic d'armes classiques est devenu un enjeu commercial au niveau international, et participe à la création et à l'entretien d'une culture de la violence. Les interventions militaires semblent prendre le pas sur les démarches politiques et diplomatiques. Dans plusieurs conflits qui déchirent en ce moment certaines régions de la planète, un développement des structures sociales et économiques pourrait contribuer à ramener la paix. Le Bélarus est partisan de la résolution pacifique des conflits, que ce soit aux niveaux national, régional ou mondial. Sur le plan des conflits régionaux, nous avons fait une déclaration allant dans le sens d'un arrangement régional pour une solution à la crise du Kosovo. Nous ne pensons pas que les choses puissent être réglées dans cette région par la force.

La sécurité est un concept indivisible et peut être assurée seulement quand règne l'esprit de partenariat, et non pas celui des diktats politiques, des sanctions économiques ou pire, de la mentalité de blocs antagonistes qui, pendant longtemps, avait régenté les relations internationales. A ce propos, nous tenons à déclarer que nous sommes contre les effets déstabilisateurs de l'expansion de certaines alliances militaires en Europe. La communauté internationale doit se soucier de mettre en place un système international de sécurité qui tienne compte des préoccupations de tous les Etats, et se base sur des procédures internationalement acceptées, notamment dans le domaine du contrôle et de la vérification des conventions et traités en vigueur. Ce système, que nous proposons de concevoir pour le 21ème siècle, doit aussi

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inclure des aspects économiques, sociaux et écologiques. Nous sommes pour la création de zones exemptes d'armes nucléaires, qui peuvent contribuer à l'établissement de la transparence et de la confiance. En ce sens, l'Europe devrait prendre exemple sur les régions où existent déjà de telles entités.

M. U MYA THAN (Myanmar, au nom des pays de l'Association des nations du Sud-Est asiatique) : les pays membres de l'ANASE appellent tous les Etats, en particulier les Etats dotés de l'arme nucléaire à conclure les négociations en faveur de mesures effectives sur le désarmement nucléaire, lesquelles conduiront à l'élimination totale des armes nucléaires. Nous réaffirmons notre appel à des négociations multilatérales au sein de la Conférence du désarmement qui auront pour objectif l'établissement d'un programme par étapes sur les réductions progressives et profondes des armes nucléaires. Ces négociations doivent également viser l'élimination totale de ces armes, dans le cadre d'un calendrier spécifique établi par le biais d'une Convention sur les armes nucléaires. Nous prions la Conférence du désarmement d'établir, en tant que priorité de premier plan, un comité spécial afin d'entamer les négociations en 1999 sur ce programme par étapes sur le désarmement nucléaire. Nous demandons la convocation expresse d'une conférence internationale dont l'objectif serait de parvenir à un accord sur un programme de désarmement nucléaire visant à l'élimination de tous les arsenaux nucléaires grâce à l'interdiction de leur développement, leurs essais, leur production, leur acquisition, leur stockage, leur transfert, leur utilisation et la menace d'utilisation. Nous soutenons la résolution 52/32 L intitulée "le désarmement nucléaire" et réaffirmons notre conviction que la création de zones exemptes d'armes nucléaires constitue une mesure efficace de prévention de la prolifération géographique des armes nucléaires et favorise le désarmement nucléaire.

M. EDWARD KHIDDU MAKUBUYA, Ministre d'Etat chargé des affaires étrangères de l'Ouganda, a observé que les conflits armés ne cessent de se généraliser dans les pays en développement, causant des destructions matérielles et un grand nombre inacceptable de victimes dans la population civile. La majorité de ces conflits se déroule à l'intérieur des frontières des pays. Ils sont localisés dans des régions spécifiques et leur fluidité fait que ces conflits sont difficiles à circonscrire et à contrôler. La plupart de ces conflits sont alimentés, entre autres, par la facilité avec laquelle on trouve les armes de petits calibres dont la prolifération devient intolérable. Des mesures urgentes doivent être prises par la communauté internationale pour arrêter la prolifération des petites armes et pour appliquer avec plus de rigueur les mesures d'embargo prises à l'encontre des pays touchés par des conflits internes. L'Ouganda se réjouit de la signature de la Convention d'Ottawa sur les mines terrestres antipersonnel et de sa prochaine entrée en vigueur et demande qu'une aide substantielle soit accordée par la communauté internationale aux opérations de déminage.

Nous sommes préoccupés, cinquante ans après la création de l'Organisation des Nations Unies, par la fréquence des conflits armés et par le manque de ressources qui devraient être consacrées à la reconstruction des

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zones affectées. Notre délégation partage les analyses contenues dans le rapport du Secrétaire général sur les causes des conflits en Afrique et le besoin d'un développement durable pour le continent. Nous soutenons le fonctionnement du mécanisme pour la prévention des conflits de l'Organisation de l'unité africaine, et nous demandons aux Nations Unies de développer avec l'OUA, un mécanisme d'alerte rapide qui puisse entrer en action dès que des différends et des tensions se font jour entre deux nations sur le continent africain. Ce mécanisme pourrait lancer un mouvement permettant de s'attaquer aux causes fondamentales des conflits, qui proviennent essentiellement de la pauvreté et du manque de ressources socio-économiques.

M. HISHAM AL-GHANIM (Koweït) : il est nécessaire de renforcer les liens de coopération et la sécurité entre les membres de la communauté internationale. Ce sont les forces de dissuasion et le désarmement qui constituent les priorités. La course aux armements et l'accroissement des arsenaux sont inquiétants. La position du Koweït, dans le domaine du désarmement, est sans équivoque. Nous nous félicitons de toutes les réalisations qui jusqu'ici vont dans le sens du désarmement général et complet, en particulier de l'accord sur les mines terrestres antipersonnel. Le Koweït est affecté par des millions de mines qui ont été posées lorsque l'Iraq nous a envahis. Depuis, un effort important a été fourni pour déminer notre territoire et nous demandons à la communauté internationale d'encourager davantage de tels efforts partout dans le monde où les mines antipersonnel sévissent. La conclusion du CTBT est un pas important dans la réalisation des objectifs prioritaires en faveur du désarmement. Sur la conclusion de la Conférence de révision du CTBT, le Koweït en tant qu'Etat partie demande que tout ce qui va à l'encontre de ce Traité soit condamnable. A cet égard, Israël refuse d'adhérer au TNP et de soumettre ses installations nucléaires aux inspections de l'AIEA. La communauté internationale doit faire pression sur Israël pour permettre la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient. Ma délégation souhaite l'élimination de toutes les armes de destruction massive au Moyen-Orient. Nous voulons voir s'atténuer les tensions dans cette région capitale du monde. La dernière menace a été l'invasion du Koweït par l'Iraq, qui détient encore des armes chimiques. L'Iraq a largement utilisé les armes chimiques au nord de l'Iraq contre sa propre population civile et contre l'Iran, il y a quelques années. Pour la sécurité dans le Golfe, l'Iraq doit se soumettre aux résolutions du Conseil de sécurité.

M. TEBELELO A. BOANG (Botswana) a dit que son pays partage les préoccupations exprimées par les autres Etats Membres devant l'ampleur de la prolifération illicite des armes légères et de petits calibres. Notre pays a été l'un des premiers à signer la Convention d'Ottawa sur l'interdiction de l'emploi, du stockage et du transfert des mines terrestres antipersonnel, et nous sommes heureux que le 40ème signataire de cette Convention soit un pays africain, le Burkina Faso. Le Bostswana demande à la communauté internationale de soutenir les pays affectés par les mines dans les opérations de déminage, et nous appelons les Etats Membres qui ne l'ont pas encore fait, à devenir parties à la Convention. Nous félicitons la République soeur du

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Mozambique, l'un des membres fondateurs de la Communauté de développement des Etats d'Afrique australe (SADC), de l'initiative qu'elle a prise d'abriter la première réunion des Etats parties à la Convention d'Ottawa, l'an prochain.

Considérant les problèmes posés par la circulation des armes légères dans les pays en développement, le Botswana tient à affirmer que ce phénomène n'a rien à voir avec les besoins de défense des Etats, mais tient plutôt à l'esprit purement mercantile de certains exportateurs. Les marchands d'armes, conscients du fait que leurs pays d'origine ferment les yeux sur leurs activités, sont devenus pour nous une cause de souci majeure. Ils sont devenus les meilleurs opérateurs commerciaux que l'on pourrait imaginer, et leurs talents sont, pour les industries d'armement de leurs pays, une aubaine. Mais, le plus grand scandale, c'est que les appareils commerciaux et douaniers de ces pays sont parfaitement informés de ce qui se passe, alors que leurs gouvernements proclament ne pouvoir rien faire pour arrêter ces activités criminelles. Notre pays, pour sa part, continuera d'imposer des mesures strictes à la possession et à la circulation des armes légères et de petits calibres car il en va de notre sécurité nationale.

M. JACK WILMOT (Ghana) a regretté que peu de progrès aient été accomplis dans le but de parvenir à un désarmement complet et inconditionnel, malgré les moyens importants mis en place, tels que le Traité de non-prolifération nucléaire (TPN) et le Traité sur l'élimination des essais nucléaires (CTBT) auxquels adhèrent la plupart des pays. Les récents tests nucléaires de deux membres de cette Organisation démontrent le besoin urgent de mesures pour la promotion du désarmement. Ainsi, le représentant a appelé les Etats possédant l'arme nucléaire à initier ou coopérer en vue de l'institution d'un programme d'action pour le désarmement nucléaire. Dans le domaine des armes conventionnelles, en particulier les armes légères et de petits calibres, il a affirmé son soutien aux principes directeurs pour le transfert international d'armes établis en 1996 par la Commission sur le désarmement des Nations Unies, qui doivent constituer un code pour toutes les étapes de transferts d'armes afin d'assurer la transparence. Le représentant a également encouragé les efforts aux niveaux régional, sous-régional et national pour la mise en place de réponses pratiques à la menace des armes de petits calibres. A cet égard, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEAO) a pris l'initiative de préparer un moratoire sur le commerce et la fabrication de telles armes. Le Ghana ayant, par ailleurs, signé la Convention d'Ottawa, est en voie de la ratifier, et souhaite son adoption universelle. Enfin, le représentant, notant le lien entre la paix et le développement économique, a estimé qu'il fallait répondre aux besoins de tous, et particulièrement des plus pauvres, pour parvenir à une paix globale et à la sécurité.

M. E. O. OLUSANMOKUN (Nigéria) : mon pays appelle tous les pays impliqués dans les récents développements en Asie du Sud à se conformer aux mesures stipulées dans la résolution 1172 du conseil de sécurité. Quelques Etats dotés de l'arme nucléaire persistent encore à s'opposer à l'établissement d'un comité spécial sur le désarmement nucléaire au sein de la Conférence du désarmement, et c'est regrettable. En tant qu'Etat partie au

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Traité de Pelindaba, le Nigéria est favorable à l'établissement d'un hémisphère sud exempt d'armes nucléaire. Alors que le contrôle des armes et le désarmement sont la plupart du temps relatifs aux armes nucléaires, aux armes de destruction massive et aux armes conventionnelles, il ne fait aucun doute que ce sont les armes légères et de petits calibres et surtout les mines terrestres antipersonnel qui ont provoqué le plus de souffrance à l'humanité, ces dernières années. Et même si le Nigéria n'a pas pu participer au processus d'Ottawa, mon pays, qui est attaché aux principes de la loi internationale humanitaire, accueille favorablement la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel, leur utilisation, stockage, production et transfert et leur destruction. Nous rappelons notre appui aux objectifs de la Convention. Ma délégation soutient la convocation d'une 4ème session extraordinaire de l'Assemblée générale vouée sur le désarment.

Droit de réponse

Le représentant de l'Iraq exerçant son droit de réponse après l'intervention du Koweït, a indiqué que son pays a des preuves et des documents qui justifient la véracité de ses positions face à l'UNSCOM. L'Iraq ne pense pas que cet organe remplit avec objectivité et impartialité le rôle qui lui a été assigné par les Nations Unies. L'UNSCOM se livre plutôt a des activités d'espionnage contre l'Iraq, en vue de compromettre sa sécurité et sa crédibilité sur le plan international. Par conséquent, le Gouvernement iraquien refuse que ces activités se poursuivent, étant donné que les principaux bénéficiaires sont les Etats-Unis et Israël. Nous sommes, de ce fait, scandalisés par les allégations du délégué du Koweit.

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