AG/DSI/192

PREMIERE COMMISSION : UNE ACTION INTERNATIONALE CONCERTEE VISANT A METTRE FIN A LA MENACE DE LA PROLIFERATION DES ARMES DE PETITS CALIBRES EST SUGGEREE

16 octobre 1998


Communiqué de Presse
AG/DSI/192


PREMIERE COMMISSION : UNE ACTION INTERNATIONALE CONCERTEE VISANT A METTRE FIN A LA MENACE DE LA PROLIFERATION DES ARMES DE PETITS CALIBRES EST SUGGEREE

19981016 La Commission du désarmement et de la sécurité internationale (Première Commission) a poursuivi ce matin son débat général et a entendu la majorité des délégations évoquer les questions relatives au désarmement et au contrôle des armes classiques ainsi qu'aux mines terrestres antipersonnel. Sur la question des mines, le délégué de Cuba, a justifié la position de son pays - qui maintient des champs de mines sur son territoire - en invoquant la menace que posent les troupes américaines stationnées à Guantanamo Bay. L'île Maurice, le Bénin et le Burkina Faso (quarantième signataire de la Convention d'Ottawa) ont appelé la communauté internationale à accorder plus d'attention aux problèmes posés par les mines terrestres et les armes de petits calibres dans les pays en développement, notamment en Afrique.

La Commission, sur les questions liées aux armements nucléaires, a entendu le délégué du Royaume-Uni, qui, au nom de la présidence de la Conférence du désarmement, a présenté le rapport annuel de cet organe au sein duquel ont été créés deux Comités spéciaux chargés respectivement, du problème des garanties négatives de sécurité à accorder aux Etats non nucléaires, et de l'examen d'un traité sur les matières fissiles. Elle a entendu, en outre, les délégations du Viet Nam, de la République populaire démocratique de Corée, de la Croatie et du Venezuela. Elle a procédé à des élections de membres de son bureau, le Groupe africain désignant au poste de rapporteur, M. Motaz Zahran (Egypte).

La Première Commission reprendra ses travaux cet après-midi à 15 heures.

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Suite du débat général

M. PHAM QUANG VINH (Viet Nam) : aujourd'hui, on constate que les grandes puissances font preuve de volonté et de détermination pour abandonner leurs ambitions nucléaires inhérentes à leurs stratégies de sécurité et pour travailler en faveur de l'élimination totale des armes nucléaires. Les Etats nucléaires, selon les instruments légaux existants, ont l'obligation de conduire un désarmement nucléaire en vue de l'élimination totale des armes nucléaires. Les termes du TNP doivent être pleinement appliqués et, dans ce contexte, ces Etats doivent remplir les obligations stipulées par l'article IV du Traité. Et nous estimons que le désarmement nucléaire doit rester la priorité de l'Agenda des Nations Unies et de toute la communauté internationale. Nous sommes convaincus qu'il est grand temps d'amorcer les négociations en vue de parvenir à une convention d'interdiction de toutes les armes nucléaires, comme l'a déjà fait la communauté internationale pour les armes chimiques. Le Viet Nam salue et soutient les efforts des pays de différentes régions qui travaillent à l'instauration de zones exemptes d'armes nucléaires. Le Traité sur la zone exempte d'armes nucléaires en Asie du Sud- Est est entré en vigueur et nous appelons les Etats dotés d'armes nucléaires à signer au plus vite le protocole du Traité qui lui permettra d'être pleinement effectif. Le Viet Nam partage la grande inquiétude générale concernant les conséquences de l'utilisation abusive des mines antipersonnel. Nous soutenons la stricte interdiction de l'utilisation de ce type d'armes ainsi que le moratoire sur leurs exportations. Le Viet Nam est déjà partie à la plupart des traités relatifs au désarmement et je souhaite aujourd'hui faire part à la Commission que le Viet Nam a déposé les instruments de ratification de la Convention sur les armes chimiques le 30 septembre dernier.

M. IAN SOUTAR (Royaume-Uni, Président de la Conférence du désarmement) a déclaré que la Conférence du désarmement (CD), après avoir eu à revoir les priorités des propositions et programmes qui lui étaient soumis, a fait des efforts en vue de mettre en place un processus pouvant conduire au consensus entre ses membres. Ces efforts ont abouti, notamment, à la création, cette année, d'un Comité spécial chargé de l'étude des garanties négatives de sécurité qui met les Etats non nucléaires à l'abri de l'usage et de la menace de ces armes. Un autre Comité a aussi été créé, par consensus, qui sera chargé de la question de la cessation de la course aux armes nucléaires et du désarmement. Il s'occupera de la négociation, de manière non discriminatoire, multilatérale et vérifiable, d'un traité interdisant la production de matières fissiles à usage militaire. Que la Conférence du désarmement ait été capable de mettre en place deux mécanismes de négociation de cette valeur est un signe de sa vitalité et de sa capacité de faire face aux défis d'un monde politiquement changeant. Bien qu'il n'ait pas été possible de parvenir à un accord sur la création d'un mécanisme de désarmement nucléaire général, la Conférence a cependant accepté que le processus de consultations, mené par le Président sur ce thème, reprenne lors de la session de 1999.

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Les autres questions de fond discutées cette année par la Conférence du désarmement sont celles des mines terrestres antipersonnel, de la prévention de la courses aux armements dans l'espace extra- atmosphérique et de la transparence dans les armements. Elles ont toutes fait l'objet de consultations intenses menées par les Coordonnateurs spéciaux qui en sont en charge. Bien qu'aucun consensus n'ait pu être atteint sur la création d'organes subsidiaires devant traiter de ces questions, nous sommes cependant tombés d'accord sur la nécessité de poursuivre les négociations en cours lors de notre prochaine session. Nous pensons que les progrès accomplis, qui sont notables, sont le signe d'une convergence de vues sur les questions examinées. La Conférence du désarment a, d'autre part, continué d'examiner la question de l'élargissement de sa composition, de même que celle de l'examen détaillé de son programme de travail. Sur le premier point, le Coordonnateur spécial a pu proposer une formule qui pourrait mener à un consensus, et qui sera examinée lors de la reprise des travaux de la Conférence.

M. RAFAEL DAUSA CESPEDES (Cuba) a déclaré que la menace d'une guerre nucléaire continue de planer sur le monde. Les avancées de la science et de la technique ont rendu cette possibilité plus que probable. Les initiatives de désarmement de la communauté internationale et les appels des différents pays en vue de la fin de la course aux armes nucléaires, n'ont pas abouti, ceci par manque de volonté de la part des puissances nucléaires. Cuba continuera de déployer des efforts en vue d'un désarmement nucléaire total. L'interdiction des essais n'a jamais été conçue comme une fin en soi, et il est regrettable que des puissances, hypocritement, continuent de refuser d'arrêter la modernisation de leurs arsenaux, en procédant à des essais en laboratoire. Cuba pense que les garanties négatives de sécurité à donner aux Etats non nucléaires doivent être consignées dans un instrument juridique contraignant et internationalement vérifiable. S'agissant des matières fissiles, l'accord en cours de négociation devra tenir compte non seulement de l'interdiction de la production de ces substances, mais aussi du contrôle et du retraitement des stocks existants et que détiennent les puissances nucléaires. Cuba continuera de participer aux travaux sur les armes chimiques et biologiques. S'agissant de la Convention sur les armes chimiques, le Gouvernement cubain a déclaré que, conformément à l'article 11 de la Convention, qui préserve le droit à l'obtention de produits chimiques pour des usages civils et de développement, le blocus imposé par les Etats-unis à notre pays, est incompatible avec l'esprit des textes et le droit international. Nous nous réservons le droit de porter cette affaire devant les institutions compétentes.

Cuba s'associera à tous les efforts visant au contrôle du trafic des petites armes. Nous partageons aussi les préoccupations humanitaires liées aux mines. Mais nous faisons, depuis 40 ans, face à l'agression continue du pays le plus puissant de la planète et continuons donc à avoir besoin de protéger notre territoire. La base américaine de Guantanamo Bay est une menace persistante à notre existence et à notre souveraineté, aussi avons nous besoin des mines terrestres antipersonnel pour nous protéger.

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M. LI HYONG CHOL (République populaire démocratique de Corée) : on reconnaît internationalement que la question du désarmement nucléaire est une question prioritaire. Pourtant, les progrès ne sont pas impressionnants. La faiblesse du système de non-prolifération montre clairement qu'elle reste dépendante de cette théorie de la dissuasion nucléaire. Tous les problèmes que nous rencontrons sur la péninsule coréenne sont liés au désarmement. Nous avons fait tous les efforts sincères pour alléger les tensions dans la région. Les objectifs devraient être l'élimination complète de la menace nucléaire et, à cette fin, les instruments relatifs devraient être conclus rapidement par les Etats nucléaires qui estiment que la question du désarmement nucléaire concerne les Etats dotés de l'arme nucléaire. A cet égard, nous pensons que la convocation d'une 4ème session extraordinaire doit être convoquée le plus rapidement possible pour établir un calendrier. La mise en place de zones régionales exemptes d'armes nucléaires doit être encouragée afin de libérer le monde de la menace des armes nucléaires. Les Etats dotés d'armes nucléaires doivent assumer leurs obligations et reconnaître ces zones.

Afin de dénucléariser la péninsule coréenne, les Etats-Unis doivent retirer leur protection accordée à la Corée du Sud et s'engager à ne pas agresser la Corée du Nord. La situation en Asie du Sud reste tendue. Les ambitions militariste et expansionniste du Japon menacent la stabilité de la région. Les équipements militaires de la Corée du Sud ne cessent de s'accroître et pourtant elle demande encore la protection des Etats-Unis et du stationnement permanent de leurs troupes. L'alliance militaire se fait sous prétexte d'une soi-disant menace de la part de la Corée du Nord. En fait, c'est tout le contraire. Dans ces circonstances, nous devons consacrer des ressources importantes à notre défense, en dépit des énormes difficultés économiques. La guerre froide doit cesser sur la péninsule coréenne grâce à un mécanisme de paix entre les Etats Unis et la RPDC. Les forces américaines doivent se retirer de Corée du Sud. Un accord de non-agression a été conclu entre le nord et le sud et de ce fait, l'affirmation que les troupes américaines doivent rester en Corée du Sud n'est pas justifiable. La question garantissant la paix doit être réglée dans l'unification confédérée, tâche urgente pour le peuple coréen qui ne peut plus être reportée. Nous proposons d'instaurer le système d'une nation, un Etat, deux systèmes et deux gouvernements. En vue de cette réunification, les relations doivent être améliorées. Il est temps que les Nations Unies comprennent les réalités de la péninsule et prennent des mesures historiques pour soutenir cette réunification confédérée.

M. IGNACIO ARCAYA (Venezuela) : nonobstant les progrès réalisés ces dernières années, le nouveau système de sécurité internationale présente des éléments contradictoires où la magnitude et la complexité des problèmes nuisent à la paix. La sécurité internationale requiert le concours collectif de tous les Etats sans exception. Dans le processus d'élimination des armes nucléaires, les Etats nucléaires ont une responsabilité fondamentale. A cet égard, le Venezuela est convaincu de la nécessité de créer un comité spécial chargé d'initier les négociations sur un programme de mesures spécifiques.

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Dans l'agenda international, nous notons un élément encourageant, celui de créer un comité spécial non discriminatoire, multilatéral et international sur l'interdiction de la production de matières fissiles à des fins militaires et autres explosifs nucléaires. Nous appelons les deux pays dotés des plus grands arsenaux militaires, à favoriser la ratification de START II en renouvelant leurs efforts pour faire progresser les objectifs des Traités START I et START II. Les efforts de la communauté internationale ont été affectés cette année par les essais nucléaires réalisés par l'Inde et le Pakistan qui montrent tout le danger nucléaire menaçant le monde. Mais nous saluons les déclarations de ces deux Etats en septembre dernier sur leurs intentions respectives d'adhérer prochainement au CTBT.

Mme ANA MARIJA BESKER (Croatie) a dit que la Croatie partage les points de vue exprimés par la Commission sur la non-prolifération nucléaire et le contrôle des armes classiques. Nous continuerons de jouer un rôle actif dans la mise en oeuvre des Accords de Dayton. L'année 1998 a été une période de défis en ce qui concerne la sécurité internationale. La crise nucléaire en Asie du Sud est extrêmement préoccupante et a sapé la confiance en l'intégralité des instruments de désarmement agréés par la communauté internationale. Nous accueillons très favorablement les avancées faites à Genève sur la possibilité d'un traité d'interdiction de la production et du contrôle de l'usage de matières fissiles à usage militaire. Nous sommes partie à la Convention sur les armes biologiques et à celle sur les armes chimiques.

Nous vivons une période de tensions économiques intenses, qui entraîne une volatilité certaine dans les conditions de sécurité internationale. Nous apprécions les efforts de certains pays comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle- Zélande ou la Norvège pour un nouvel agenda mondial du désarmement. La déclaration, faite par huit ministres des affaires étrangères sur un monde exempt d'armes nucléaires, doit être sérieusement étudiée par cette Commission. Nous pensons que l'approche proposée dans ce document est réaliste, du fait qu'elle donne de l'importance au caractère politique des mesures qui devraient être discutées. La fin de la guerre froide nous avait ouvert une fenêtre d'opportunités pour un désarmement nucléaire complet de la planète. Malheureusement, nous ne pensons pas que ces opportunités aient été judicieusement utilisées.

M. MICHEL KAFANDO (Burkina Faso) a salué l'entrée en vigueur, en mars prochain, de la Convention d'Ottawa sur les mines antipersonnel en ce qu'elle dénote la volonté de la communauté internationale d'arriver très rapidement à un monde débarrassé de ce type d'armes. Il a souligné que le Burkina Faso poursuit ses efforts de sensibilisation en direction des populations et en association avec la société civile, persuadé que la sensibilisation constitue un allié indispensable aux efforts de désarmement. A cet égard, il a salué l'offre du Gouvernement mozambicain d'accueillir la première réunion des Etats Parties à l'Accord de Maputo en mai 1999, dont une des premières actions sera de rassembler les ressources nécessaires pour les besoins du déminage et pour

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l'assistance aux victimes. En ce qui concerne la création de zones exemptes d'armes nucléaires, sur la base d'accords librement contractés par les Etats concernés, elle contribue au renforcement de la paix et de la sécurité internationales.

Le représentant a cependant observé que beaucoup reste à faire. Il a par exemple exprimé l'espoir que les engagements pris par l'Inde et le Pakistan devant l'Assemblée générale conduiront très rapidement à l'adhésion de ces deux pays aux différents traités et conventions y afférent. En ce qui concerne le phénomène des armes dites légères et de petits calibres, il a souligné la nécessité d'une mobilisation conséquente de la communauté internationale. Il a rappelé que c'est pour tenir compte de cette grave préoccupation que le 34è Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a été tenu du 1er au 10 juin 1998, et a adopté une résolution pertinente en la matière. Ainsi, dans l'immédiat, outre la formule du moratoire, le Secrétariat général de l'OUA est chargé de recueillir auprès des Etats Membres des informations complètes sur l'ampleur du fléau et sur les mesures déjà prises. Pour l'aider dans cette mission, il est urgent de réactiver et de rendre opérationnel, en le dotant des moyens conséquents, le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement, installé à Lomé, au Togo. Le représentant a insisté sur la nécessité du soutien de la communauté internationale aux efforts de l'OUA.

M. JOYKER NAYEK (Ile Maurice) a déclaré que son pays, qui n'a pas d'armée, présente chaque année un rapport vierge au Registre d'armes classiques des Nations Unies, et encourage les autres pays à en faire de même. Nous aimerions cependant que le Registre couvre un champ plus élargi d'armements et de catégories d'armes. La transparence dans ce domaine est une importante mesure de confiance. Nous avons signé et ratifié la Convention d'Ottawa, et nous sommes confiants que son entrée en vigueur l'an prochain, encouragera d'autres pays à joindre l'interdiction de la production et de l'usage de ces armes. Nous notons avec satisfaction que le Gouvernement du Mozambique abritera, à Maputo, la première Conférence des Etats Parties à cette Convention. L'Afrique, malheureusement, est fortement affectée par les mines antipersonnel. Nous demandons donc à la communauté internationale d'assister ce continent dans les opérations de déminage, et dans ce contexte, nous applaudissons l'initiative prise en ce sens par l'Australie.

Les effets destructeurs et déstabilisateurs du trafic des armes de petits calibres sont un sujet de grave préoccupation. Le Secrétaire général, dans son rapport sur le travail de l'Organisation, estime que "10% des victimes de ces armes sont des civils, et, fait choquant, 80% de ces victimes sont des femmes et des enfants". La communauté internationale doit agir rapidement et efficacement en vue de mettre fin à cette situation. Notre pays estime que, si tel était le cas, les nombreux conflits qui endeuillent le continent africain prendraient fin.

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M. SAMUEL AMEHOU (Bénin) s'est réjoui de l'entrée en vigueur le 1er mars 1999 de la Convention d'Ottawa sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines terrestres antipersonnel, et a lancé un appel pressant à tous les pays qui hésitent encore à la ratifier, à le faire. Il a cependant regretté la persistance du risque d'anéantissement nucléaire suite aux essais nucléaires pratiqués par l'Inde et le Pakistan. S'agissant des armes chimiques et biologiques, il a exprimé sa préoccupation à l'idée que certains Etats continuent à les stocker et à les mettre au point de façon clandestine, faisant ainsi peser une grave menace sur la paix et la sécurité mondiales. En ce qui concerne les armes légères et de petits calibres, le représentant s'est montré inquiet de leur prolifération incontrôlée, qui a occasionné la déstabilisation de maints régimes en Afrique et qui a instauré une insécurité et un blocage des activités économiques. C'est pour ces raisons que le Gouvernement du Bénin prend une part active aux travaux visant à instaurer un moratoire sur la fabrication et le commerce de ce type d'armes au sein de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Il a ainsi appelé la communauté internationale à appuyer la démobilisation et la réinsertion dans la vie sociale des anciens combattants de Sierra Leone et du Libéria. Cette assistance devra servir dans toute la sous-région à la collecte, voire le rachat des armes de petits calibres aux anciens combattants et leur destruction effective. Le représentant a déclaré qu'une réduction sensible du stock d'armes qui circule dans la sous-région ouest-africaine constitue un préalable indispensable à la définition d'un mécanisme fiable pour le contrôle effectif, depuis le producteur jusqu'au consommateur, du flux d'armes légères.

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