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ECOSOC/402

L'ECOSOC TERMINE SA REUNION DE HAUT NIVEAU SUR LA PROMOTION DE LA FEMME ET LE ROLE DES ACTIVITES OPERATIONNELLES DE L'ONU DANS CE DOMAINE

9 juillet 1998


Communiqué de Presse
ECOSOC/402


L'ECOSOC TERMINE SA REUNION DE HAUT NIVEAU SUR LA PROMOTION DE LA FEMME ET LE ROLE DES ACTIVITES OPERATIONNELLES DE L'ONU DANS CE DOMAINE

19980709 Le Conseil économique et social a terminé ce soir sa réunion de haut niveau relatif à la promotion de la femme : mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing et rôle des activités opérationnelles dans la promotion, en particulier, du renforcement des capacités et de la mobilisation des ressources pour accroître la participation des femmes au développement. Ce débat s'inscrit dans le cadre du débat consacré aux activités opérationnelles du système des Nations Unies au service de la coopération internationale pour le développement.

Le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a expliqué de quelle manière le Programme avait intégré les questions de sexospécificité dans ses activités grâce à la nomination de spécialistes dans ce domaine. A titre d'exemple, il a annoncé que des conseillers en sexospécificité seront nommés progressivement auprès des coordonnateurs résidents. Il a indiqué que les programmes clefs du PNUD en faveur de l'avancement des femmes comprennent une initiative de 40 millions de dollars pour améliorer les capacités féminines en matière de gestion microfinancière au niveau des pays, et 40% au moins des bénéficiaires actuels en sont des femmes.

Mme Kerstin Trone, Directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a fait une déclaration. Les représentants de la Zambie, de l'Iraq et du Pérou ainsi que ceux de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), ont pris la parole.

Le Conseil économique et social poursuivra les travaux de sa session de fond demain vendredi à partir de 10 heures. Il tiendra dans ce cadre un dialogue informel avec les responsables des fonds et programmes des Nations Unies.

Réunion de haut niveau

Mme NINA SIBAL, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a fait part d'une initiative de l'UNESCO qui a consisté à extraire des rapports annuels des coordonnateurs-résidents des Nations Unies une liste - région par région et pays par pays - des projets mis en place par les diverses institutions des Nations Unies incluant des activités conjointes dans le domaine lié à la problématique hommes/femmes. Cette liste, a-t-elle regretté, ne révèle pas suffisamment d'informations et ne permet aucune analyse. Elle ne permet pas non plus de discerner les tendances ou de tirer les conclusions sur les choix des Etats Membres ou les priorités sélectionnés par eux dans le Programme d'action de Beijing. Partant, selon l'UNESCO, la prochaine session de fond du Conseil économique et social devrait s'employer à combler ces lacunes. Au cours des deux dernières années, une nouvelle structure a été créée au sein de l'UNESCO pour les activités opérationnelles en matière de promotion du rôle de la femme dans le développement. Dix projets sont maintenant en route sur cinq des douze domaines critiques du Programme d'action de Beijing, concernant notamment l'accès à l'éducation, la contribution des femmes à la paix, l'environnement durable ou encore l'accès des femmes aux médias. Ces projets et d'autres projets connexes constituent un cadre pour les programmes de l'UNESCO visant à la promotion de la femme. Dans la programmation de la phase actuelle de leur mise en oeuvre, une large part des fonds ordinaires de l'UNESCO ont été consacrés aux activités en faveur des femmes.

De même, une attention accrue est accordée depuis 1996, au développement d'une approche holistique et interdisciplinaire par la combinaison d'activités en matière d'éducation et de communication avec les programmes scientifiques et culturels. Ce type d'approche connaît un certain succès dans le projet sur "les femmes et les ressources en eau en Afrique subsaharienne" dont l'innovation principale est que le projet cherche à établir un lien entre les techniciens et spécialistes du ministère de l'eau et ceux du ministère des affaires féminines. Comme mesures de suivi de la Conférence de Nouachkot, les autorités nationales de plusieurs pays en développement ont élaboré des législations et des directives politiques pour refléter les besoins des femmes dans la gestion des ressources en eau et considérer les femmes comme partenaires égaux du processus de prise de décision.

En ce qui concerne la question des indicateurs, la représentante a indiqué que grâce aux deux premiers séminaires sur les statistiques et indicateurs en matière d'éducation, organisés en 1996 et en 1997, des statisticiens et des planificateurs, pour la plupart des femmes, ont été formés aux méthodes et techniques de collecte de données et de création d'indicateurs sensibles aux questions sexospécifiques dans le domaine de l'éducation. Le nouveau système d'ensemble de contrôle de la mise en oeuvre du programme de l'UNESCO vient d'être installé pour aider le coordonnateur

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sur les questions sexospécifiques à surveiller les projets et activités et leur évaluation périodique. Des mesures ont également été prises pour que les activités en faveur des femmes ne souffrent pas de coupes budgétaires.

Mme KERSTIN TRONE, Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a déclaré que le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) s'attelle à mettre en place un environnement qui permet aux hommes et aux femmes de faire des choix judicieux en matière de santé et de bien-être social et qui leur garantisse une égalité des chances afin de pouvoir pleinement se réaliser. Le thème commun qui ressort des Conférences internationales de cette décennie est que, pour être couronnés de succès, les efforts en matière de développement doivent être centrés sur l'individu. La Conférence internationale sur la population et le développement du Caire (CIPD) a été la première à reconnaître que, en matière de population et développement, les besoins mondiaux et nationaux coïncident avec les droits et intérêts des individus.

Mme Trone a également reconnu que la santé reproductive, y compris la planification familiale, constitue un droit pour les femmes et les hommes et que la stabilisation de la population passe par des investissements dans les domaines de la santé, de l'éducation et par l'égalité entre les sexes.

En réponse à ces objectifs, le FNUAP travaille en étroite collaboration avec les autres institutions des Nations Unies pour traduire le programme de la CIPD et la Plate-forme de Beijing en actions concrètes. L'importance des questions sexospécifiques est systématiquement soulignée dans toutes les activités du FNUAP, et la parité entre les sexes constitue un thème multisectoriel dans ses programmes. Certaines initiatives, qui émanent à la fois du siège et des représentations locales du FNUAP, garantissent que les perspectives sexospécifiques sont incorporées dans tous les programmes et activités techniques. De plus, le FNUAP travaille en étroite collaboration avec les organismes nationaux pour renforcer leur capacité à formuler des stratégies intégrant une approche sexospécifique dans toutes leurs politiques et programmes. Le FNUAP attache également une grande importance aux aspects relatifs aux droits de l'homme dans ses activités de développement, en particulier en ce qui concerne la santé reproductive et sexuelle, les violences sexuelles et les pratiques traditionnelles néfastes, et travaille en collaboration avec les institutions des Nations Unies concernées tels que le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) et le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Dans le cadre des préparatifs de la révision quinquennale des réalisations faites dans le cadre du programme de la Conférence du Caire en 1999, le FNUAP fera une évaluation de la prise en compte des questions sexospécifiques et des défis qui persistent dans ce domaine. Le FNUAP prendra également activement part à la révision quinquennale de la Plate-forme de Beijing.

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Mme EIMI WATANABE, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a déclaré que le PNUD sait que c'est en renforçant la capacité de ses activités et de ses représentations sur le terrain qu'il pourra aussi améliorer le rendement de ses interlocuteurs par une amélioration de leurs capacités techniques, si nécessaire par des changements dans les attitudes sociales et culturelles.

La promotion de l'amélioration de la condition et du statut des femmes est un objectif majeur partagé par tous les organismes du Groupe des Nations Unies pour le développement. Des spécialistes des politiques de promotion de la sexospécificité ont été assignés aux représentations nationales du PNUD pour suivre les activités de développement et les programmes de renforcement des capacités. Des conseillers en sexospécificité seront nommés auprès des coordonnateurs résidents, d'abord dans les pays faisant partie du plan-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement au cours de l'année qui vient. Le PNUD croit qu'il faut prêcher par l'exemple et reconnaît que des cadres de gestion rationnels et des politiques de transparence doivent être liés aux programmes et à leurs tenants et aboutissants au niveau des pays d'opération. Le nombre de femmes en catégories D2 et aux postes de représentants résidents a doublé depuis 1994, et trente pour cent du Comité exécutif est désormais de sexe féminin.

Les programmes clefs du PNUD en faveur de l'avancement des femmes comprennent une initiative de 40 millions de dollars pour améliorer les capacités féminines en matière de gestion microfinancière au niveau des pays, et 40% au moins des bénéficiaires actuels en sont des femmes. Le Fonds du Japon en faveur du développement de la femme qui met l'accent sur le développement des capacités en vue de donner plus de pouvoir aux femmes dans le domaine économique et de la santé a mobilisé 7,9 millions de dollars depuis 1995, et un fonds de 1 million de dollars monté en collaboration avec l'UNIFEM est destiné à promouvoir le suivi de la Conférence de Beijing. Il y a une coopération excellente entre les agences de l'ONU sur le thème de la sexospécificité, qui sous-tend le développement et le renforcement des capacités humaines, la coordination des politiques et des actions et le soutien des opérations menées au niveau des pays.

M. RASHIM AHLUWALIA, Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a estimé que l'une des recommandations importantes de la Conférence de Beijing est la nécessité d'étudier le rôle des centres de liaison et des unités chargées des questions de sexospécificité, et dans quelle mesure ces outils ont accès au processus de prise de décision au plus haut niveau. De notre côté, a précisé le représentant, nous encourageons fermement nos délégations au niveau des pays et au niveau régional à désigner des centres de liaison qui sont au nombre de six actuellement. Le représentant a fait sienne la recommandation du Secrétaire général visant à ce que le système des Nations Unies intègre les questions de sexospécificité

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dans le suivi des grandes conférences et renforce ses capacités à soutenir et à mettre en oeuvre les engagements relatifs aux droits, à la promotion des femmes et à l'élimination de la violence à l'égard des femmes pris lors de ces conférences.

Le représentant a précisé que la Fédération internationale est sur le point d'évaluer des programmes spécifiques avec une approche sexospécifique. Il est également question de réviser notre système de base de données pour que celles-ci soient ventilées selon les sexes. Nos programmes régionaux en Afrique pour 1999 s'attacheront à développer des outils permettant d'évaluer la sensibilité aux questions sexospécifiques des programmes touchant aux réfugiés, à la santé et au développement des institutions. Le représentant a également expliqué que le traitement multisectoriel de l'approche sexospécifique a été pris en compte dans les conférences régionales de la Fédération. Le représentant a fait part de sa préoccupation pour ce qui est de la situation des femmes en temps de crise et à cet égard, il s'est réjoui de l'attention accordée aux droits de la femme par la Haute Commissaire aux droits de l'homme.

M. HUMPHREY B. KUNDA (Zambie) a estimé que le Conseil économique et social doit traiter des questions de l'intégration de la dimension sexospécifique dans les activités opérationnelles avec prudence. Il faut éviter de considérer cette intégration comme une fin en soi mais plutôt le voir comme un des éléments du Programme d'action de Beijing. Ce qui est important, c'est d'analyser l'impact des décisions politiques sur les hommes et les femmes avant leur application. Cette analyse doit être suivie d'actions concrètes et d'objectifs quantifiables; l'analyse ne devant devenir un objectif en soi mais un moyen d'atteindre un objectif. La question du développement des capacités nationales est particulièrement importante pour les pays en développement. En Afrique, les revendications des femmes ne se sont pas traduites par une amélioration significative de leur accès aux ressources ou de leur participation aux processus de prise de décisions. Cette situation met en exergue la nécessité urgente de renforcer leurs capacités et compétences et d'augmenter leur chances d'assumer des rôles de direction. Partant, les questions de l'égalité des sexes et du développement doivent devenir un aspect essentiel des activités opérationnelles et la Zambie appuie, en conséquence, une perspective plus large d'égalité des sexes et de développement en lieu et place de l'approche plus étroite "des femmes dans le développement". Elle lance donc un appel aux institutions spécialisées des Nations Unies pour qu'elles donnent la priorité à l'assistance technique en matière de développement des capacités des femmes.

La Zambie estime donc que l'UNDAF doit accorder une attention particulière à l'inclusion des questions de sexospécificité dans la programmation des fonds et programmes. A cet égard, la Zambie voudrait voir un meilleur engagement de l'UNIFEM dans les projets de développement des

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capacités des femmes en Afrique. Au vu des résultats remarquables obtenus par cette institution, il est regrettable de voir son budget opérationnel stagner à un niveau aussi bas. Pour ce qui du caractère inadéquat des ressources, la Zambie estime que l'on peut faire davantage en matière de mobilisation de fonds. Elle appuie, en outre, la recommandation du Séminaire interinstitutions portant sur le suivi des conférences internationales selon laquelle il est nécessaire de fournir une aide financière aux ONG et autres mécanismes nationaux pour les femmes qui travaillent dans la mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing. Cela aurait certainement pour effet d'accélérer la mise en oeuvre des objectifs fixés.

M. KHALED AL-HITTI (Iraq) a déclaré que la Constitution iraquienne garantit l'égalité entre les hommes et les femmes. Le Gouvernement a, en outre, adopté des programmes et mesures visant à améliorer la condition des femmes. Malheureusement, ces mesures ont été paralysées à la suite de l'embargo économique imposé depuis 1990 à l'Iraq. Cet embargo a créé une situation catastrophique qui affecte toutes les couches de la société, et en particulier les groupes les plus vulnérables, comme les femmes, les enfants et les personnes âgées. Comme en Iraq, les objectifs du Programme d'action de Beijing ne peuvent d'ailleurs pas être réalisés dans un grand nombre de pays, qui font l'objet de mesures similaires.

Selon le rapport de l'UNICEF, paru la semaine dernière, la malnutrition constitue le problème principal des femmes et des enfants iraquiens. Ainsi, le nombre d'enfants nés avec un poids en dessous de la normale a fortement augmenté, de même que le taux de mortalité infantile et le nombre de femmes mourant en couches. En outre, selon le rapport annuel de la Fédération internationale de la Croix-rouge et des sociétés du Croissant rouge, les sanctions ont imposé un état de siège à tout un peuple, acculant des milliers d'Iraquiens à vendre quotidiennement leurs biens pour survivre. L'Iraq appelle la communauté internationale à mettre un terme à ces sanctions imposées en fonction de motivations politiques. Comme le souligne la Déclaration de Beijing, il faudrait s'abstenir de prendre des mesures qui entravent le développement économique et social des pays en difficultés, et particulièrement les femmes et les enfants. Le fait d'utiliser la nourriture et les médicaments comme instrument politique de pression est inacceptable et doit être fermement rejeté.

Mme AURORA RODRIGUEZ, Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), a indiqué qu'en réponse au Programme d'action de Beijing, l'ONUDI a formulé son propre Plan d'action, qui est partie intégrante de son Plan à moyen terme (1998-2001) et a pour principal objectif de renforcer la contribution des femmes au développement industriel en améliorant leurs capacités de techniciennes, de travailleurs et d'entrepreneurs. Ce Plan d'action s'articule autour de trois axes, à savoir la promotion de politiques industrielles soucieuses des questions sexospécifiques et visant à faciliter l'intégration des femmes dans

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le développement industriel; le développement des ressources humaines pour faciliter l'accès des femmes aux nouveaux types d'industrie; et la promotion d'un réseau de centres d'investissement et d'information pour les femmes.

L'ONUDI concentre ses activités sur la sensibilisation aux questions de parité entre les sexes, la recherche et l'analyse, l'amélioration des compétences des femmes dans l'industrie et le développement et la diffusion des technologies appropriées pour les femmes rurales. L'ONUDI fournit également des services de conseil et d'assistance. Les analyses centrées sur l'action qu'elle établit permettent la formulation de programmes pour renforcer les capacités nationales et pour défendre le rôle des femmes dans l'industrie, dont certains ont été appliqués notamment en Argentine, au Brésil, au Chili et en Colombie. Des ateliers de formation sur mesure pour développer l'esprit d'entreprise chez les femmes sont aussi proposés par l'ONUDI et ont été essentiellement mis en oeuvre en Afrique. Par ailleurs, l'ONUDI participe activement au Comité interagences sur les femmes et les questions sexospécifiques et il prendra une part active à la préparation de la session extraordinaire de l'Assemblée générale "Beijing + 5", prévue en l'an 2000.

M. DAUL MATUTE (Pérou) a affirmé que l'adhésion de son pays au Programme d'action de Beijing a permis d'inscrire la promotion de la femme dans les programmes de lutte contre la pauvreté. Grâce aux mesures qui ont été prises, la pauvreté extrême a décliné. La femme est devenue l'axe du développement humain. La politique péruvienne pour la promotion des femmes accorde une grande priorité aux programmes d'alphabétisation, à la lutte contre la violence à l'encontre des femmes et à la promotion de l'accès des femmes aux ressources productives. La mise en place d'un réseau important d'agents d'alphabétisation a permis de réduire le taux d'analphabétisme. En outre, un plan national de nutrition-alimentation a été mis en place avec pour objectif la réduction des problèmes alimentaires, en particulier les niveaux de malnutrition chronique des enfants de moins de cinq ans. Dans ce cadre, des projets visant à faciliter l'accès des femmes au crédit ont été lancé en vue d'encourager l'autogestion. Un dialogue permanent efficace entre le Gouvernement, le secteur privé et les ONG a été instauré sur ces diverses questions.

Le Pérou a présenté il y a quelques jours son rapport périodique devant le Comité pour l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Il estime, par ailleurs, que la réduction des contributions aux activités opérationnelles des Nations Unies aura des incidences négatives sur la bonne exécution des programmes. C'est pourquoi, il importe de trouver de nouvelles sources de financement si l'on veut aboutir à des résultats.

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