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AG/DSI/185

LA PREMIERE COMMISSION ADOPTE DES DECISIONS SUR LA REVITALISATION ET LA RATIONALISATION DE SES TRAVAUX

29 juin 1998


Communiqué de Presse
AG/DSI/185


LA PREMIERE COMMISSION ADOPTE DES DECISIONS SUR LA REVITALISATION ET LA RATIONALISATION DE SES TRAVAUX

19980629 Elle termine ses travaux dans le cadre de la 52ème session de l'Assemblée générale

La Commission du désarmement et de la sécurité internationale (Première Commission) a repris aujourd'hui ses travaux dans le cadre de la 52ème session de l'Assemblée générale. Sous la présidence de M. Parnohadinigrat (Indonésie) désigné pour remplacer M. Nkgowe, Président de la Première Commission au cours de cette session initialement prévue du 29 juin au 2 juillet, la Commission avait à son ordre du jour l'examen de deux documents relatifs aux point 73 (a) et au point 83 de l'ordre du jour de l'Assemblée générale. Dans le cadre de la réunion de ce matin, les délégués ont eu à examiner une proposition de programme de travail de la Commission préparée par le Secrétariat. Cette proposition a été adoptée par la Commission. Elle spécifiait, notamment, que les travaux de la Commission s'étaleront désormais en trente séances de travail réparties sur cinq semaines.

Les documents examinés sont deux projets de décision sur la rationalisation du programme de travail de la Commission et un projet de lettre adressée au Président de la Première Commission par le Président de la Commission du Désarmement. Au cours de l'examen des documents de travail, une seule délégation, celle du Bélarus a pris la parole. Après adoption des différents textes soumis à l'examen des délégués, des décisions qui seront soumises au vote de la 53ème session de l'Assemblée générale, le Président a déclaré clos les travaux de la Première Commission à sa 52ème session de l'Assemblée générale.

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Adoption de projets de décision

Par la décision sur la rationalisation des travaux et la réforme de l'ordre du jour (A/C.1/52/L.51/Rev.2), adoptée par consensus, l'Assemblée générale déciderait qu'à compter de la cinquante-troisième SESSION, la Première Commission ferait tous les efforts possibles pour mener et terminer ses travaux de fond en moins de 30 séances, réparties sur cinq semaines au maximum, et organiserait ses travaux en regroupant les phases actuelles de son programme de travail : "Examen structuré de questions spécifiques au titre de l'approche par thème adoptée pour les points de l'ordre du jour relatifs au désarmement et à la sécurité internationale" et "Examen de tous les projets de résolution soumis au titre de tous les points de l'ordre du jour", sous réserve que suffisamment de temps soit prévu pour des consultations et débats officieux sur tous les projets de résolution. Le Président de la Première Commission poursuivrait ses consultations sur la revitalisation, la rationalisation et la réorganisation des travaux et la réforme de l'ordre du jour de la Commission sous tous ses aspects, et ferait rapport à ce sujet à l'Assemblée générale à sa cinquante-troisième SESSION. L'Assemblée générale déciderait également d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante- troisième SESSION, la question intitulée "Rationalisation des travaux et réforme de l'ordre du jour de la Première Commission".

Par la décision sur le rapport de la Commission du désarmement (A/C.1/52/L.53), adoptée par consensus, l'Assemblée générale déciderait que la Commission du désarmement doit continuer de jouer un rôle spécifique dans le cadre du mécanisme de désarmement car elle est le seul organe ouvert à tous les pays chargé d'examiner en profondeur les questions de désarmement pertinentes. A compter de la SESSION de fond de 2000, l'ordre du jour de la Commission du désarmement devrait normalement comporter chaque année deux points, dont un consacré à la question du désarmement nucléaire. Un troisième pourrait être inscrit à l'ordre du jour si, par consensus, on en décidait ainsi, à condition de préserver l'équilibre d'ensemble de l'ordre du jour. Elle déciderait également que les sessions de fond annuelles de la Commission du désarmement devraient durer trois semaines, et que les questions de fond inscrites à l'ordre du jour devraient être examinées par la Commission pendant trois ans. Selon la spécificité des questions, il serait possible d'adopter par consensus, au cas par cas, d'autres délais d'examen. L'Assemblée générale déciderait aussi qu'on pourrait, selon les circonstances, faire de l'optimisation des méthodes de travail de la Commission du désarmement un processus permanent reposant sur le consensus, notamment dans le cadre de l'examen du mécanisme des Nations Unies pour le désarmement.

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