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ECOSOC/387

LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL OUVRE SA SESSION SUR L'APPLICATION ET LE SUIVI INTEGRES ET COORDONNES DES GRANDES CONFERENCES DES NATIONS UNIES

13 mai 1998


Communiqué de Presse
ECOSOC/387


LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL OUVRE SA SESSION SUR L'APPLICATION ET LE SUIVI INTEGRES ET COORDONNES DES GRANDES CONFERENCES DES NATIONS UNIES

19980513

Le Conseil conomique et social (ECOSOC) a ouvert, ce matin, sous la pr sidence de M. Juan Somavia (Chili), sa session sur l'application et le suivi int gr s et coordonn s des grandes conf rences et des sommets des Nations Unies, qui se poursuivra jusqu' vendredi 15 mai.

Le Pr sident du Conseil a fait une d claration d'ouverture. M. Nitin Desai, Secr taire g n ral adjoint pour les affaires conomiques et sociales, a pr sent le rapport du Secr taire g n ral sur la question l'ordre du jour.

Dans le cadre du d bat g n ral, le Conseil a entendu les repr sentants des pays suivants : Indon sie (au nom du Groupe des 77 et la Chine); Royaume-Uni (au nom de l'Union europ enne); Japon; Nouvelle-Z lande; Roumanie; F d ration de Russie; R publique de Cor e; Canada; Bangladesh; Inde; Mexique; Etats-Unis; Iran; et Liban. L'Observateur de la Suisse est galement intervenu.

M. Brian Hammond, Directeur de la Division des syst mes d' valuation de la coop ration en faveur du d veloppement de l'Organisation pour la coop ration et le d veloppement en Europe (OCDE), a fait une pr sentation sur l' tablissement d'un jeu d'indicateurs principaux permettant de suivre les progr s dans la mise en oeuvre d'objectifs du d veloppement communs au XXI me si cle. Sur cette base, il a t proc d un change de vues avec les d l gations.

Le Conseil poursuivra son d bat g n ral, cet apr s-midi 15 heures.

( suivre)

Informations de base

Depuis 1995, le Conseil conomique et social (ECOSOC) a pris une importante initiative visant permettre aux organismes des Nations Unies de donner suite de mani re coh rente et bien coordonn e aux programmes mondiaux formul s lors des grandes conf rences internationales du syst me des Nations Unies. Le Conseil a nettement progress dans la formulation d'une s rie coh rente de directives permettant d'aborder de fa on coordonn e ces programmes mondiaux aux niveaux intergouvernemental et interinstitutions. Il s'agissait en premier chef de traduire les buts et objectifs internationaux accept s en un ensemble coh rent de strat gies, politiques et programmes nationaux dont la mise en oeuvre par les gouvernements pourrait tre facilit e de fa on coh rente par les organismes des Nations Unies.

Le Conseil a par ailleurs d cid de jouer un r le essentiel pour ce qui est d'aider le syst me et ses organes subsidiaires formuler une nouvelle strat gie coordonn e, d'une part en inscrivant r guli rement son ordre du jour la question du suivi coordonn , et d'autre part en examinant les th mes intersectoriels des conf rences tels que l' limination de la pauvret , la parit entre les sexes, et les droits de l'homme. Les conclusions adopt es par le Conseil ce sujet ont marqu un important progr s dans la formulation d'une strat gie coordonn e en offrant au syst me des Nations Unies et aux organes subsidiaires du Conseil des directives pr cises en vue de resserrer leur coordination et d' viter les doubles emplois.

Cette session du Conseil du 13 au 15 mai 1998, marque une nouvelle tape dans ce processus. Elle rev t une importance particuli re non seulement parce qu'elle atteste la volont constante du Conseil cet gard, mais encore s'inscrit dans l'action globale visant renforcer les fonctions de coordination et de gestion du Conseil l' gard de ses organes subsidiaires et de tout le syst me des Nations Unies.

Au niveau interinstitutions, le Comit administratif de coordination (CAC) a, son tour, pris des dispositions conformes la priorit donn e par l'ECOSOC en accordant une place importante la question du suivi des conf rences dans son ordre du jour et en cr ant en 1995 trois quipes interinstitutions, respectivement charg es a) des services sociaux de base pour tous, dont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) est le chef de file; b) de l'emploi et des modes de subsistance viables, dont l'Organisation internationale du Travail (OIT) est le chef de file; et c) de la cr ation des conditions favorables au d veloppement social et conomique, dont la Banque mondiale est le chef de file. Une fois leurs travaux accomplis, les quipes sp ciales ont t dissoutes et le CAC a valu leurs travaux. Le CAC a estim que ces travaux repr sentaient une initiative sans pr c dent l' chelle du syst me des Nations Unies, pour apporter un appui int gr , coordonn et f cond aux pouvoirs publics dans le suivi des programmes

( suivre) d'action mondiaux. Ces quipes sp ciales ont permis aux organismes des Nations Unies de mieux comprendre les cadres politiques et l'agenda du d veloppement au niveau national, et ont montr qu'il importait de poursuivre le dialogue entre les organismes ainsi qu'avec les gouvernements.

Le d bat g n ral, sous forme d'un change de vues entre les Etats Membres sur les exp riences nationales de l'application des r sultats des conf rences et sommets des Nations Unies, ainsi qu'une discussion du contenu du rapport du Secr taire g n ral, sera suivi d'une s rie de tables rondes qui porteront notamment sur : "L'Exp rience des commissions techniques au sujet du suivi coordonn et int gr des conf rences; l'application des directives du Conseil et le renforcement du processus" laquelle prendront part les pr sidents des commissions technique; "L'application et le suivi int gr s et coordonn s par l'Organisation des Nations Unies et les institutions sp cialis es" en pr sence des organisations qui ont pr sid les groupes de travail interinstitutions du CAC et les pr sidents des Comit s du CAC; une troisi me table ronde laquelle prendront part les pr sidents des comit s d'administration et les chefs de l'administration des fonds et des programmes, sera consacr e au "Suivi coordonn par les fonds et les programmes et les directives du Conseil aux conseil d'administration". La quatri me table ronde avec les secr taires ex cutifs des commissions r gionales sur "Le r le des commissions conomiques r gionales dans l'application et le suivi int gr s et coordonn s des conf rences" aura lieu le vendredi 15 et sera suivie d'une Table ronde avec les repr sentants des organisations non-gouvernementales et le Conseil achevera les travaux de cette session par une table ronde qui portera sur "L'application coordonn e des conf rences par le syst me des Nations Unies et les organes subsidiaires du Conseil conomique et social et la relance du r le d'orientation du Conseil: d bat g n ral et r capitulation par le Pr sident du Conseil".

Documentation

RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL (E/1998/19)

Ce rapport a t tabli par le D partement des affaires conomiques et sociales du Secr tariat des Nations Unies et s'attache plus particuli rement aux travaux que les trois quipes sp ciales viennent de terminer et qui ont t examin s par le Comit administratif de coop ration (CAC) et n'analyse donc pas en d tail le suivi de chaque conf rence. Ce rapport est une r flexion sur la coordination du suivi des organismes des Nations Unies aux conf rences. Les diverses sections du rapport sont organis es de fa on faciliter les d bats de groupe au cours de la session sur les sujets suivants : exp riences nationales en mati re d'application int gr e et coordonn e par l'Organisation des Nations Unies, les institutions sp cialis es et les fonds et les programmes; le r le des commissions r gionales; et la relance du r le de chef de file du Conseil conomique et social.

( suivre) Outre l'introduction qui donne un aper u et une valuation des travaux des quipes sp ciales, le rapport comporte trois sections : la section II traite du suivi donn aux conf rences au niveau intergouvernemental, tout en mettant l'accent sur les moyens qui permettraient au Conseil conomique et social de mieux coordonner, g rer et contr ler les fonctions de ses organes subsidiaires; la section III porte sur l'examen des activit s de suivi des conf rences aux niveaux national et r gional notamment les questions concernant la coordination en mati re d' tablissement des rapports et de suivi effectu par le CAC; et la section IV examine comment les organes interinstitutions existants assurent le suivi des r sultats des quipes sp ciales. Les th mes communs nonc s dans le rapport sont les suivants : une politique conomique stable favorisant le d veloppement; financement du d veloppement et dette ext rieure; commerce international et produits de base; sciences et technologie; limination de la pauvret et de la faim; acc s des emplois productifs, plein emploi et revenu des familles; galit des sexes, quit et mancipation des femmes; services sociaux de base pour tous : soins de sant primaires, nutrition, ducation, eau potable et assainissement, population et logement; promotion de l'int grit sociale; environnement et ressources naturelles; participation, d mocratie, droits de l'homme, responsabilit s et alliances avec les grands groupes. Ces th mes ont t regroup s autour de th mes plus larges, savoir " milieu favorable", "emploi et modes de subsistances viables", "services sociaux de base pour tous" et " environnement et ressources naturelles".

Le rapport rappelle que, au sein de l'Organisation des Nations Unies, le suivi des conf rences se fait trois niveaux : les commissions techniques qui en ont la responsabilit premi re, le Conseil conomique et social, et l'Assembl e g n rale. Le pr sent rapport propose un certain nombre de dispositions que le Conseil et ses commissions techniques et r gionales pourraient prendre pour assurer un suivi plus syst matique des directives du Conseil en mati re de suivi des conf rences.

Le rapport examine galement les directives du Conseil concernant sa collaboration avec les conseils d'administration des fonds et programmes des Nations Unies et avec les organes directeurs des institutions sp cialis es. le Secr taire g n ral a notamment recommand que, compte tenu des fonctions de coordination au sein du syst me et du r le qu'il a jou dans l'examen des th mes intersectoriels des conf rences, l'ECOSOC puisse envisager de proc der un examen d'ensemble des progr s accomplis eu gard ces th mes intersectoriels ainsi que de l'efficacit de l'appui des organismes des Nations Unies en faveur de la r alisation des objectifs des conf rences en l'an 2000. Le Conseil pourrait inviter les organes directeurs des organismes des Nations Unies contribuer cet examen en consid rant les th mes intersectoriels relevant du domaine de comp tence de leurs organisations respectives. Il pourrait galement inviter ses commissions techniques et le Secr tariat coop rer activement aux pr paratifs des examens quinquennaux.

( suivre) Concernant la r partition des t ches et la coop ration entre les commissions techniques de l'ECOSOC, il est sugg r que le Conseil puisse inviter ses commissions techniques et les comit s pr paratoires des examens quinquennaux des conf rences tenir compte, lors de la pr paration des programmes de travail pluriannuels des commissions, des th mes que d'autres commissions envisagent d'examiner ainsi que des autres activit s internationales pr vues dans une avenir proche. Lors de sa session de fond de l'an 2000, le Conseil pourrait proc der un examen int gr des programmes de travail pluriannuels propos s par la Commission de la condition de la femme, la Commission de la population et du d veloppement et la Commission du d veloppement social pour assurer l'harmonisation et la coordination de l' tude des questions intersectorielles. Le Conseil pourrait galement inviter ses commissions techniques envisager de r guli rement inscrire un point leur ordre du jour sur le suivi des conclusions concert es et recommandations du Conseil, et proc der un examen int gr des questions d coulant des travaux des commissions techniques. Par ailleurs, le Conseil pourrait inviter les conseils d'administration des fonds et programmes, dans les rapports qu'ils lui soumettent, mettre l'accent sur les questions rappelant les d cisions ou une orientation du Conseil afin d'indiquer comment ils contribuent au suivi coordonn des conf rences mondiales.

D clarations liminaires

M. JUAN SOMAVIA (Chili), Pr sident du Conseil conomique et social, a soulign que les conf rences et sommets sont importants, essentiellement parce qu;ils constituent l'unique r ponse commune de la communaut internationale au processus d sordonn de la mondialisation qui risque d' chapper tout contr le. C'est une r ponse moderne, pratique et ordonn e. La vision des conf rences et sommets est la seule vision existante qui puisse r tablir l'ordre. Cette vision ne confronte pas la mondialisation; elle v hicule son nergie de mani re plus quitable. Elle reconna t le r le crucial que les march s jouent aujourd'hui, mais souligne leur inaptitude r pondre de nombreux besoins sociaux et cologiques. Elle souligne l'importance de la coop ration internationale mais galement les responsabilit s nationales et individuelles. En r sum , elle place la non- discrimination et le respect des personnes et de la nature au centre d'une soci t saine et le respect de toutes les nations au coeur d'un syst me international sain. Si au cours des derni res ann es, on a not des progr s dans la lutte contre la pauvret dans de nombreuses r gions du monde, le nombre absolu de personnes vivant dans la pauvret continue d'augmenter. Dans la plupart des r gions du monde, le ch mage demeure une grave pr occupation. Le Conseil doit continuer jouer son r le pour r affirmer l'engagement de tous les pays en faveur du d veloppement mondial. Il peut le faire en assurant la promotion d'une action bien coordonn e du syst me des Nations Unies. Il peut s'assurer de la bonne coordination des activit s des institutions fonctionnelles. Pour r pondre aux priorit s intergouvernementales, le CAC a mis en place trois quipes sp ciales. Le PNUD, le PNUE et la Banque mondiale ont pr sent un rapport

( suivre) sur leurs discussions. Le Conseil doit examiner si les efforts sont bien coordonn s au niveau des pays. Le Conseil doit renforcer son dialogue avec les institutions et programmes du syst me des Nations Unies.

La pr sente session de l'ECOSOC est exceptionnelle. Elle est principalement consacr e au dialogue et l'interaction. Pour la premi re fois, le Conseil aura une discussion de groupe avec les commissions fonctionnelles. M. Somavia a mis l'espoir que les discussions qui se d rouleront au cours de la pr sente session permettront de d terminer les meilleurs moyens permettant d'am liorer les strat gies de d veloppement. L'ECOSOC pourrait examiner de mani re r guli re les progr s r alis s dans l'examen des questions intersectorielles. Le Conseil consacrera une journ e enti re l'examen de la question du suivi int gr et coordonn des grandes conf rences des Nations Unies. M. Somavia a invit les d l gations faire de la pr sente session une session novatrice.

Pr sentant le rapport du Secr taire g n ral, M. Nitin Desai, Secr taire g n ral adjoint aux affaires conomiques et sociales, a d clar que les grandes conf rences constituent une doctrine pour le d veloppement international qui doit aider toutes les entit s nationales et internationales faire face aux d fis du monde actuel. En r gle g n rale, les th mes examin s par les conf rences sont distincts. Toutefois, pour assurer une coordination efficace des activit s men es par les commissions fonctionnelles, le Conseil conomique et social peut jouer un r le coordonnateur. M. Desai a estim que le Conseil peut jouer ce r le de coordonnateur dans le domaine des questions sectorielles. Le Conseil pourrait assurer le suivi et l'examen des progr s r alis s dans la mise en oeuvre des principaux objectifs des grandes conf rences internationales. Le Conseil pourrait assurer une fonction de gestion. Tr s souvent, on oublie que les commissions fonctionnelles sont li es l'ECOSOC. Les fonds et programmes sont les principaux instruments de mise en oeuvre des programmes d'action nationaux.

Concernant le r le crucial de coordination que joue l'ECOSOC, M. Desai a fait remarquer que les initiatives prises par la FAO ont jet des bases solides pour renforcer ce r le. Le Comit administratif de coordination (CAC) a donn des instructions aux m canismes permanents pour que la m me d marche puisse tre utilis e. Il a soulign la dimension du r le de programmation. M. Desai s'est d clar convaincu que l' change de vues entre les d l gations et les responsables des fonds et programmes des Nations Unies permettre de mieux mettre sur pied une coordination efficace.

( suivre)

D bat g n ral sur "Les exp riences nationales de l'application coordonn e et int gr e des r sultats des conf rences du syst me des Nations Unies"

M. MAKARIM WIBISONO (Indon sie), au nom du Groupe des 77 et la Chine, apr s avoir soulign l'importance qu'il accorde la question du suivi des conf rences internationales et au r le jouer par l'ECOSOC en tant que coordinateur des efforts en ce sens, a accueilli favorablement le rapport du Secr taire g n ral. Il partage notamment l'avis du Secr taire g n ral relatif la n cessit pour l'ECOSOC de promouvoir les interactions entre ses commissions techniques en vue de la pr paration des examens quinquennaux. Le Groupe des 77 accorde une importance particuli re aux travaux du CAC visant int grer les programmes accept s l' chelle internationale dans les politiques nationales. Par ailleurs, M. Wibisono, a soulign l'importance du maintien du dialogue avec les gouvernements nationaux dans la mise en application et le suivi des conf rences et sommets, car, selon lui, la responsabilit premi re du suivi revient aux gouvernements eux-m mes. Les travaux des quipes sp ciales du CAC ont largement contribu mettre l'accent sur les cadres politiques et agenda de d veloppement au niveaux national et r gional et ont mis en exergue la n cessit de dialogue entre les diff rentes institutions des Nations Unies et les gouvernements nationaux pour am liorer le suivi des conf rences ces niveaux. M. Wibisono a galement insist sur le r le important que joue la soci t civile dans ce domaine. Il a soulign le fait que l'application et le suivi des conf rences et sommets suppose des moyens financiers dont les pays en d veloppement ne sont pas toujours pourvus, et qu'il est donc important de leur allouer davantage de ressources financi res cette fin. M. Wibisono a conclu en d clarant que pour le Groupe des 77 et la Chine l' radication de la pauvret demeure le but ultime et que les conf rences et sommets internationaux visent am liorer la situation de la population mondiale et concourent donc ce but.

M. STEPHEN GOMERSALL (Royaume-Uni) a d clar , au nom de l'Union europ enne, que l'Union europ enne attache une grande importance l'am lioration du suivi des conf rences internationales des Nations Unies et soutient les efforts du Secr taire g n ral en ce sens, la fois travers les r formes des Nations Unies et les mesures favorisant la coordination et la coop ration au sein du syst me des Nations Unies. L'Union europ enne est convaincue que l'ECOSOC a un r le important jouer en tant que organe de coordination de l'application et du suivi int gr et coordonn des conf rences et sommets des Nations Unies. Dans ce contexte, l'Union europ enne se f licite de l'approche interactive que le Bureau de l'ECOSOC a d cid d'adopter pour cette session. Par ailleurs, M. Gomersall accueille favorablement les recommandations faites par le Secr taire g n ral dans son rapport, tout en regrettant que ce rapport n'ait pas une structure plus claire n'offre pas une meilleure synth se et des recommandations plus explicites et moins g n rales notamment en mati re de coordination sur le terrain.

( suivre) Il s'est f licit des r f rences faites dans le rapport la strat gie de coop ration pour le d veloppement du Comit d'aide au d veloppement, de l'Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques (OCDE-DAC) et de l'importance qui y est accord e la n cessit de d velopper un certain nombre d'indicateurs de base coh rents par le syst me multilat ral. Il a soulign le fait que le financement de l'application et du suivi des conf rences internationales dans les pays en d veloppement demeure une question essentielle. M. Gomersall a affirm l'attachement de l'Union europ enne la mise en oeuvre pratique des conclusions des grandes conf rences la fois au sein des pays de l'Union europ enne et en soutenant les pays en d veloppement dans leurs efforts en ce sens, notamment travers l'aide au d veloppement.

M. WATARU NISHIGAHIRO (Japon) a estim qu'en ce qui concerne la coordination au niveau intergouvernemental, il est n cessaire pour les Etats Membres d'examiner une nouvelle fois le r le que le Conseil joue dans le processus de suivi des grandes conf rences des Nations Unies. Il a estim qu'il existe une restriction du r le de l'ECOSOC en tant que v hicule par le biais duquel les organes pr paratoires font rapport aux organes intergouvernementaux charg s de ce suivi, telle que la session extraordinaire de l'Assembl e g n rale. Il est essentiel pour l'ECOSOC de s'acquitter de son r le de supervision en vue de renforcer la coordination entre les commissions techniques. Il est important qu'il contribue de mani re efficace aux questions intersectorielles. A cette fin, il faudrait faire preuve de prudence dans la s lection des th mes auxquels sont consacr s les d bats de haut niveau et de coordination du Conseil, afin que l'on puisse se fonder sur les d lib rations pour le processus d'examen des r sultats des grandes conf rences.

Concernant la coordination au sein du syst me des Nations Unies, le repr sentant a salu les efforts du Secr taire g n ral, par le biais du Comit administratif de coordination (CAC), pour renforcer l'efficacit des m canismes de coordination interinstitutions en appui du suivi int gr et coordonn des grandes conf rences. Toutefois, a-t-il fait remarquer, le r le le plus important que le CAC puisse jouer dans le suivi des conf rences est d'assurer la transparence des activit s de ses organes subsidiaires. Outre les r unions d'information donn es de temps en temps, il faudrait examiner la possibilit d' tablir une instance pour faciliter l'interaction entre le Secr tariat et les Etats Membres sur les activit s du CAC. Pour garantir une coordination efficace, il est n cessaire de cr er un m canisme charg de transmettre les r sultats des discussions tenues au si ge des Nations Unies sur le terrain et de les mettre en oeuvre. A cet gard, M. Nishigahiro a soulign le r le du syst me des Coordonnateurs r sidents. Pour assurer le suivi de la mise en oeuvre des programmes d'action des grandes conf rences, il a propos que les Nations Unies, les institutions de Bretton Woods et le Comit d'assistance au d veloppement de l'OCDE d veloppent et appliquent des indicateurs communs.

( suivre) M. MICHAIL JOHN POWLES (Nouvelle-Z lande) consid re que l'ECOSOC a un r le tr s important jouer en mati re de coordination des efforts de suivi des conf rences internationales et se f licite tout particuli rement du fait qu'il y aura ici un d bat ouvert et honn te qui permettra un change de vues r el sur les questions li es aux efforts de mise en oeuvre des conclusions et directives accept es par la communaut internationale lors de ces conf rences. Cela contribuera aussi, selon lui, soutenir les efforts visant liminer les chevauchements dans l'application et le suivi des conf rences internationales.

M. SORIN TANASESCU (Roumanie) a estim que l'action et le suivi coordonn s au niveau national sont essentiels pour garantir le succ s de la mise en oeuvre des programmes d'action adopt s par les grandes conf rences des Nations Unies et pour renforcer la coop ration au niveau r gional. L'adoption de programmes nationaux inspir s par les programmes mondiaux, qui fixent des objectifs pr cis adapt s aux besoins et aux ressources nationales disponibles constitue une tape importante pour l'action au niveau national. De l'avis de sa d l gation, les exp riences et les progr s r alis s au niveau national dans le processus de suivi sont essentiels pour les suggestions formul es dans le cadre des d bats de l'ECOSOC et pour les d cisions que cet organe prendra en mati re de coordination au sein du syst me des Nations Unies. Gr ce une contribution active du Coordonnateur r sident, il a t possible de mettre en place en Roumanie, quatre ans apr s le Sommet de Rio, une commission nationale pour le d veloppement durable en tant qu'organe interminist riel.

Le suivi des progr s r alis s au niveau national exige l' tablissement d'un ensemble appropri d'indicateurs, de collecte syst matique de donn es et, sur cette base, d'une valuation p riodique. A cet gard, M. Tanasescu a fait sien le syst me d' valuation nationale propos par la Division du d veloppement durable dans le cadre des travaux pr paratoires de la session sp ciale de l'Assembl e g n rale et a estim que cette id e pourrait inspirer d'autres divisions du Secr tariat des Nations Unies. Le syst me des Nations Unies pourrait contribuer au processus de suivi en offrant le cadre de la Commission de statistique aux d lib rations sur de nouveaux indicateurs, permettant de refl ter les diff rents aspects des volutions conomique, sociale et cologique. L'ECOSOC pourrait orienter les travaux futurs de la Commission de statistique. La d l gation roumaine estime que les commissions techniques devraient demeurer les principaux organes charg s de l' valuation des tendances importantes dans le suivi des grandes conf rences des Nations Unies. Elles offrent un cadre id al pour la participation et le dialogue la fois des experts et des diplomates, des acteurs non gouvernementaux et de hauts fonctionnaires nationaux, des organisations internationales et des autorit s locales.

( suivre)

M. NIKOLAI TCHOULKOV (F d ration de Russie) appuye activement les travaux de cette session car elle donne la possibilit de mettre en oeuvre le potentiel de coordination de l'ONU en mati re de suivi des conf rences internationales. Le format de la rencontre, savoir le dialogue interactif avec la participation de tous les acteurs importants, est tr s bien choisi selon lui. Par ailleurs, il soutient dans l'ensemble le rapport du Secr taire g n ral, mais consid re que les recommandations doivent tre plus tudi es dans les discussions qui suivront. La F d ration de Russie soutient le travail du CAC et en particulier les travaux des quipes sp ciales et souhaite que ces travaux soient d velopp s davantage. Il a d clar qu'il fallait renforcer davantage le dialogue entre le Conseil et le CAC. Concernant les commissions fonctionnelles, il consid re qu'il ne faut pas oublier que leur mandat ne se limite pas au suivi des conf rences mondiales, et que par cons quent, il ne faut pas surcharger leurs r le. La coop ration interinstitutions n cessite d' tre am lior e au niveau national, notamment travers les travaux des coordinateurs r sidents en vue de l'adoption d'une approche coordonn e du suivi des conf rences internationales. Exposant la strat gie adopt e par son pays en la mati re, il a soulign que la F d ration de Russie a mis en place des m canismes visant assurer le suivi des conclusions des conf rences internationales.

M. CHANG-BEOM CHO (R publique de Cor e) a d clar qu'il incombe en premier lieu aux gouvernements titre individuel de mettre en oeuvre les objectifs des conf rences internationales en adoptant des programmes et strat gies nationaux. Le syst me des Nations Unies pourrait apporter un appui tr s utile aux gouvernements dans les diff rentes tapes de la mise en oeuvre. Pour assurer un suivi coordonn , efficace et int gr des r sultats des grandes conf rences, le renforcement du r le d'orientation du Comit administratif de coordination (CAC) et l'utilisation efficace du syst me de coordinateur r sident sont essentiels. Concernant les moyens de mettre en oeuvre sur le terrain les directives du CAC, le repr sentant a mis l'espoir que les futurs rapports du Secr taire g n ral sur la coordination interinstitutions pr senteront des recommandations plus concr tes sur leur mise en oeuvre. Le CAC et ses diff rents comit s permanents devraient continuer oeuvrer sur la base des travaux accomplis par les Equipes sp ciales en vue de promouvoir la coordination du suivi des grandes conf rences au niveau des pays.

Le Gouvernement de la R publique de Cor e a d ploy des efforts consid rables pour r orienter sa politique de d veloppement en mettant l'accent sur les questions de d veloppement social. La reformulation de la strat gie nationale de d veloppement ax e sur une meilleure qualit de la vie a int gr les objectifs des conf rences mondiales l'Agenda d'un d veloppement coordonn . Depuis l'inauguration de la nouvelle administration en f vrier dernier, le gouvernement a insist sur l'importance de poursuivre le processus de d mocratie, fond sur le respect des droits de l'homme et de l' tat de droit, ainsi que sur le d veloppement conomique.

( suivre) M. ROSS HYNES (Canada) a rappel que les questions voqu es dans le cadre des conf rences et sommets internationaux ont un impact direct sur les politiques nationales. Les grandes conf rences jouent aussi un r le fondamental en dehors du syst me des Nations Unies, ce qui ressort notamment dans les travaux de l'OCDE. Il a accueilli favorablement le rapport du Secr taire g n ral qui d crit un vaste ventail de possibilit s et propose des recommandations et des moyens pour renforcer les syst me de l'ONU en mati re de suivi et d'application des grandes conf rences, et a exprim son souhait de le voir faire l'objet de discussions ult rieures entre les d l gations. Il souhaite que ces discussions puissent avoir une incidence r elle sur les travaux de l'ECOSOC et du syst me de l'ONU en g n ral. Il se f licite de la possibilit d'avoir des changes de vues avec les participants aux tables rondes et appr cie particuli rement la participation de repr sentants des ONG et de la soci t civile ces discussions. Une coordination l' chelle du syst me des Nations Unies repose aussi sur la coop ration interinstitutions. Selon lui, l'ECOSOC devrait superviser les m canismes de coordination interagences et cr er des possibilit s d' changes d'id es entre les diff rentes institutions et autres organes subsidiaires. Le Canada consid re cette session comme un l ment important dans le processus des r formes de l'ONU et les d cisions qui d couleront des r unions de l'ECOSOC de cet t devraient permettre de faire face aux d fis du nouveau mill naires en pr parant au mieux les travaux de l'ECOSOC et en lui permettant de mieux jouer son r le l'avenir.

M. ANWARUL KARIM CHOWDHURY (Bangladesh), Vice-Pr sident de l'ECOSOC, a estim que les suggestions formul es par les d l gations qui sont intervenues ce matin sont fort utiles. Faisant r f rence aux commissions techniques, il a estim que la pr sente session contribuera largement aux travaux de la session de fond de l'ECOSOC, en juin prochain. Le r le de l'ECOSOC est bien trac dans le rapport du Secr taire g n ral et il ne faudrait pas perdre de vue ce r le au cours de la session de fond. L'int gration est tout aussi indispensable que la coordination. Elles sont interd pendantes. M. Chowdhury a indiqu que le dialogue l' chelle des pays est fondamental pour l'application et le suivi int gr s et coordonn s des r sultats des grandes conf rences organis es par les Nations Unies. Le r le du Coordonnateur r sident a t mentionn par de nombreuses d l gations. Concernant le r le de la soci t civile, M. Chowdhury a jug important d'encourager la participation plus active de la soci t civile dans le processus de d veloppement social. Il a estim que l' tablissement d'indicateurs tr s pr cis contribuera de mani re efficace valuer les progr s r alis s dans les domaines conomique, social et cologique.

( suivre)

M. NANDHINI IYER KRISHNA (Inde) s'est associ la d claration faite au nom du Groupe des 77 et la Chine. Il consid re qu'il est ironique de noter qu'au moment m me o la communaut internationale a atteint un consensus sur les priorit s et actions essentielles en mati re de probl mes sociaux, notamment travers les conf rences et sommets internationaux, il pr vaut une atmosph re de lassitude des donateurs et un environnement de contraintes budg taires dans les pays en d veloppement, de remise en question de l'efficacit de la coop ration internationale en mati re de d veloppement et de recrudescence de mesures protectionnistes. La session actuelle de l'ECOSOC ne devrait dons pas se limiter un change de vues sur les exp riences nationales, mais aussi aborder les mesures envisager afin de relancer et de promouvoir la coop ration internationale dans l'application des r sultats des conf rences internationales. Il consid re que le syst me des nations Unies dans son ensemble devrait s'engager dans le processus de suivi des conf rences, et que l'ECOSOC devrait oeuvrer am liorer la coordination entre les diff rents acteurs, les institutions de Bretton Woods, les institutions sp cialis es, les fonds et programmes.

Abordant le rapport du Secr taire g n ral, M. Krishna a notamment soulign les travaux des quipes sp ciales mises en place par le CAC, qui ont contribu efficacement au niveau du syst me tout entier soutenir de mani re int gr e et coordonn e les gouvernements nationaux dans l'application des plans d'action des conf rences internationales. Il a insist sur la n cessit d'une coop ration effective entre les diff rentes commissions techniques et le Secr tariat dans les pr paratifs des examens quinquennaux venir des conf rences internationales. L'Inde soutient les efforts visant promouvoir l'int r t international pour les th mes intersectoriels, mais souhaiterait attirer l'attention sur le fait que l' quilibre entre les plan d'actions et r sultats sectoriels et intersectoriels de chaque conf rence internationale doit tre maintenu. Par ailleurs, l'Inde est en faveur de la participation de la soci t civile et des ONG dans le suivi des conf rences internationales, comme d'ailleurs dans tous les domaines d'activit s des Nation Unies.

M. ESCANERO (Mexique) a d clar que les grandes conf rences des Nations Unies ont contribu de mani re consid rable la d finition de l'Agenda pour le d veloppement. Sur le plan national, les gouvernements ont mis en oeuvre des institutions nationales charg s de l'application des objectifs adopt s par ces conf rences. Il faudrait renforcer le r le du Conseil conomique et social et de ses organes subsidiaires pour garantir une coordination efficace des activit s dans les domaines conomique, social et cologique. La d l gation mexicaine se f licite du rapport du Secr taire g n ral sur l'application et le suivi int gr s et coordonn s des r sultats des grandes conf rences des Nations Unies. Le Mexique pr sentera une date ult rieure ses observations sur les propositions contenues dans le document soumis.

( suivre)

M. SETH WINNICK (Etats-Unis) a regrett que le rapport du Secr taire g n ral sur le suivi et l'application des grandes conf rences ne soit paru qu'aujourd'hui. Cette question constitue selon lui l'un des points les plus importants aborder par l'ECOSOC. Sa d l gation se f licite des travaux du CAC, et notamment des quipes sp ciales, en vue d'assister les pays dans la mise en oeuvre des programmes d'action adopt s lors des conf rences internationales. Il a soulign le r le important jouer par les gouvernements dans l'application de ces programmes d'action, et par cons quent se f licite du fait que les travaux des trois quipes sp ciales du CAC portent essentiellement sur des approches int gr es au niveau national. La d l gation am ricaine soutient la recommandation du Secr taire g n ral relative une plus grande int gration de la question du suivi des conf rences internationales dans les travaux de la deuxi me et troisi me commissions et de l'Assembl e g n rale, afin d'avoir une approche int gr e et coordonn e de cette question au sein du syst me des Nations Unies. Il encourage l'ECOSOC cr er des liens plus troits avec le CAC et les commissions r gionales et techniques; pers v rer am liorer la compl mentarit et la coordination entre les commissions techniques et le Conseil.

Par ailleurs, le Conseil devrait encourager le recours des indicateurs statistiques pour valuer les travaux du CAC; assurer le suivi int gr et coordonn des conf rences et veiller la coordination aux niveaux intergouvernemental, interinstitutions, et national. M. Winnick a galement abord le r le important que jouent actuellement les ONG dans le suivi et l'application des grandes conf rences et a d clar que les conf rences internationales avaient d montr que les gouvernements, les ONG et le secteur priv pouvait obtenir plus de r sultats en travaillant ensemble qu'en faisant cavalier seul. Il recommande, par cons quent, la participation des ONG aux travaux de l'ECOSOC, de ses commissions techniques et de l'Assembl e g n rale.

M. BAGHER ASADI (R publique islamique d'Iran) a estim que le rapport du Secr taire g n ral sur l'application et le suivi int gr s et coordonn s des r sultats des grandes conf rences et sommets des Nations Unies est un excellent document. Sa d l gation se rallie la position exprim e par l'Indon sie, au nom du Groupe des 77. Les aspects conomiques et sociaux et toutes les questions intersectorielles devraient tre examin es de mani re int gr e. Comme l'a soulign M. Desai, chaque commission technique a des besoins sp cifiques et doit r pondre ce qu'on attend d'elle. Par exemple, le Programme d'action de la Conf rence de Vienne de 1993 sur les droits de l'homme exigeait une application en priorit . En revanche, d'autres programmes d'action n'ont gu re connu de succ s. Pour assurer un d veloppement conomique et social, il faudrait garantir le m me succ s la mise en oeuvre des objectifs fix s par les grandes conf rences et sommets des Nations Unies.

( suivre)

M. STAEHLIN, Observateur de la Suisse, a estim que le processus de suivi des grandes conf rences et sommets des Nations Unies est sur de "bons rails", mais il faudrait toutefois explorer les moyens permettant de garantir son efficacit . La pr sente session du Conseil conomique et social est importante deux titres. Elle permet de voir les perspectives diff rentes sur un m me th me par le r le jou des diff rents acteurs et gr ce au dialogue interactif des tables rondes. Elle permet galement de mieux informer les d l gations sur les diff rents sujets examin s dans le cadre d'autres instances. Se f licitant des travaux accomplis par le Comit administratif de coordination (CAC), la d l gation suisse souhaite l'encourager poursuivre ses travaux sur la voie de la transparence, aspect essentiel pour le renforcement du dialogue entre gouvernements tous les niveaux. Sur le plan intergouvernemental, l'ECOSOC a un r le crucial jouer en vue de promouvoir et de faciliter une mise en oeuvre coh rente et coordonn e des plans et programmes d'action des grandes conf rences. La Suisse appuie notamment les changes d'information entre l'ECOSOC et ses organes subsidiaires. Concernant les recommandations formul es par le Secr taire g n ral, M. Staehlin a estim que la coordination du suivi sur le terrain pourrait faire l'objet d'une pr sentation analytique plus pouss e. Les diff rents aspects de la collaboration et de la coordination avec les institutions de Bretton Woods ainsi qu'avec la soci t civile m ritent galement d' tre analys s de fa on approfondie. Il a propos de d velopper un ensemble d'indicateurs de base communs et de renforcer la capacit des pays collecter et analyser les donn es statistiques.

M. HICHAM HAMDAN (Liban) a fait sienne la position exprim e par l'Indon sie, au nom du Groupe des 77. Il a estim qu'il est imp ratif de demander au Secr taire g n ral de pr senter un rapport tenant compte des exp riences nationales afin de permettre aux pays de rechercher les solutions appropri es en mati re de d veloppement conomique et social. Le repr sentant a propos que l'ECOSOC discute des moyens d'int gration de ses d cisions dans les programmes nationaux. Il a souhait que les tables rondes permettent un change de vues fructueux.

Pr sentation de la Table ronde de l'OCDE

M. BRIAN HAMMOND, Directeur du D partement des syst mes d' valuation de la coop ration en faveur du d veloppement de l'OCDE, a fait un expos sur une m thode d' valuation et de mesure des progr s r alis s dans la poursuite des objectifs de d veloppement mondiaux fix s dans la Conf rence "Pr parer le XXI me si cle : la contribution de la coop ration en faveur du d veloppement". Cette m thode est le fruit d'une coop ration troite entre des donateurs bilat raux travers le Comit d'assistance pour le d veloppement (CAD) et les institutions internationales pour le d veloppement, et se fonde sur un ensemble d'indicateurs de base. Ces indicateurs ont fait l'objet d'une discussion d taill e lors d'une r union qui s'est tenue Paris du

( suivre) 16-17 f vrier 1998. Ces indicateurs r pondent une demande croissante de moyens d' valuation des progr s r alis s en mati re de d veloppement et permettent de tenir compte et d'int grer des strat gies et efforts travers tout le syst me international en faveur du d veloppement, ainsi qu' offrir un outil d' valuation standardis qui facilitera la compr hension publique des d fis et progr s li s au d veloppement, notamment par la cr ation d'un site internet visant exposer au grand public les informations de base relatives au d veloppement. M. Hammond a rappel qu'en l'an 2000, on proc dera une valuation des progr s r alis s et une identification des nouvelles mesures prendre d'apr s les indicateurs.

Dialogue

Le repr sentant du Royaume-Uni a remerci M. Hammond pour son expos clair et explicite de cette approche commune entre la Banque mondiale, l'0CDE et le CAD. Il a demand savoir dans quelle mesure le syst me de l'ONU dans son ensemble participait cette initiative.

M. HAMMOND lui a r pondu en rappelant que sur les 4 groupes de travail, celui portant sur l' ducation avait l'UNESCO comme chef de file, et que l'Organisation mondiale de la sant (OMS) encadrait les travaux du groupe abordant les questions de sant .

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