SG/SM/6512

IL FAUT AUGMENTER LE MONTANT DES RESSOURCES FINANCIÈRES ALLOUÉES AU FONDS POUR L'ENVIRONNEMENT MONDIAL, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

17 avril 1998


Communiqué de Presse
SG/SM/6512
UNEP/26


IL FAUT AUGMENTER LE MONTANT DES RESSOURCES FINANCIÈRES ALLOUÉES AU FONDS POUR L'ENVIRONNEMENT MONDIAL, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

19980417 On trouvera ci-après le texte d'un message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, que le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), M. Klaus Topfer, a transmis à la première Assemblée du Fonds pour l'environnement mondial, réunie à New Delhi du 1er au 3 avril :

C'est avec un très grand plaisir que je vous adresse mes salutations. La présente Assemblée du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), qui est la première du genre, est capitale car elle offre l'occasion d'évaluer les résultats obtenus par le FEM, et plus important encore, d'examiner les tâches qui attendent le Fonds, alors qu'il s'apprête à aborder une nouvelle phase de son existence.

Le Fonds pour l'environnement mondial compte parmi les nouvelles instances qui s'occupent de problèmes d'environnement et de développement durable, et qui ont fait leur apparition depuis la Conférence historique des Nations Unies sur l'environnement et le développement tenue à Rio de Janeiro en 1992.

La participation de toutes ces instances — en particulier des organisations non gouvernementales, des entreprises du secteur privé et des milieux scientifiques — aux travaux de l'ONU, notamment à ses délibérations et à ses négociations, est un fait nouveau dont il convient de se féliciter. Dans un monde où les problèmes d'environnement, plus que tous autres, dépassent les frontières et nous lancent à tous un défi commun, il nous faut nous soutenir les uns les autres. Sans liens de partenariat, nous ne pouvons espérer atteindre nos objectifs. Il est donc logique que l'an dernier, lors de la session extraordinaire de l'Assemblée générale — Sommet "Planète Terre + 5" — les États Membres aient adopté un Programme relatif à la poursuite de la mise en oeuvre d'Action 21 dans lequel pour la première fois, le FEM figurait parmi les principales institutions responsables de cette mise en oeuvre.

Le Fonds s'est avéré un mécanisme financier novateur pour la protection de l'environnement mondial.

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Son programme de travail est actuellement en cours d'exécution dans plus de 110 pays. Il a noué des liens de partenariat fort utiles avec ses 161 membres participants, avec d'autres institutions financières multilatérales, ainsi qu'avec les conférences des parties aux conventions mondiales sur l'environnement conclues à Rio et les organes subsidiaires créés en vertu de ces instruments.

En outre, ces trois organismes d'exécution — le Programme des Nations Unies pour l'environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement et la Banque mondiale — ont démontré l'efficacité que pouvait avoir la collaboration entre les différents organismes du système des Nations Unies en mettant en valeur des atouts et des compétences complémentaires.

En affectant de nouvelles ressources financières aux travaux consacrés à certains problèmes environnementaux d'importance mondiale, le FEM contribue considérablement à écarter certaines menaces graves, menaces qui souvent, en particulier dans les pays les moins avancés, ne sont pas prises en considération au niveau national en raison du manque de ressources et du caractère urgent de certains autres besoins essentiels.

Toutefois, comme on l'a dit et répété à la Conférence "Rio + Cinq", le temps presse. J'espère que le même sentiment d'urgence saura inspirer vos travaux. Le FEM a bien fonctionné. Il faudrait cependant augmenter le montant des ressources financières qui lui sont allouées, et élargir le champ de ses attributions. Je suis convaincu de l'importance du rôle que le Fonds aura à jouer dans la solution des problèmes que pose le développement durable. Je vous souhaite plein succès dans vos travaux.

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