ECOSOC/383/Rev/1

LE SECRETAIRE GENERAL ABORDERA DEVANT LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL LE ROLE DU CONSEIL DANS LE CONTEXTE MONDIAL ACTUEL ET AU REGARD DE LA REFORME DE L'ONU

4 février 1998


Communiqué de Presse
ECOSOC/383/Rev/1


LE SECRETAIRE GENERAL ABORDERA DEVANT LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL LE ROLE DU CONSEIL DANS LE CONTEXTE MONDIAL ACTUEL ET AU REGARD DE LA REFORME DE L'ONU

19980204 Le Conseil prend note d'amendements concernant l'ordre du jour provisoire de sa session de fond de 1998

Le Conseil économique et social, reprenant, cet après-midi, sa session d'organisation pour 1998 sous la présidence de M. Juan Somavia (Chili), a été informé que le Secrétaire général, M. Kofi Annan, s'adressera à ses membres le 6 février prochain. Cette intervention aura lieu, conformément à la décision 1997/322 du Conseil qui a prié le Secrétaire général d'informer, pendant la session d'organisation de 1998, les délégations sur les questions pertinentes examinées par le Comité administratif de coordination (CAC) lors de sa deuxième session ordinaire de 1997. Elle devrait être l'occasion pour M. Annan d'aborder le rôle du Conseil dans le contexte mondial actuel et eu égard aux résultats escomptés du processus de réforme en cours au sein des Nations Unies.

Le Conseil économique et social a également pris note de certains amendements apportés à l'ordre du jour provisoire de sa session de 1998, à la suite de consultations informelles menées par son l'un de ses vice-présidents, M. Anwarul Karim Chowdhuri (Bangladesh). Dans une déclaration liminaire, le Président du Conseil avait qualifié le programme de travail du Conseil pour l'année 1998 de particulièrement intéressant et novateur.

En outre, le Conseil, sur proposition de son Président, a adopté un projet de décision relatif à la coopération régionale, aux termes duquel il décide d'examiner au cours de sa session de fond de 1998, au titre du point de l'ordre du jour portant sur la coopération régionale le thème "Examen et réforme des commissions régionales". Le Conseil a également procédé à une série d'élections, de présentations de candidatures et de confirmations de candidatures.

En revanche, le Conseil a décidé de reporter à une date ultérieure sa décision concernant la demande présentée par l'Union européenne visant à d'inscrire à l'ordre du jour la question additionnelle intitulée "Questions sociales et des droits de l'homme : promotion de la femme". L'Union européenne avait proposée que cette question soit examinée au cours de la reprise de la session d'organisation les 7 et 8 mai prochains.

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Le Conseil a fait sienne la suggestion du Président visant à reporter sa décision sur la tenue de consultations qui seraient organisées en mai au cours de la reprise de la session d'organisation sur la question de l'élection des membres du Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial (PAM). Il a également été décidé que le Conseil se prononcera au cours de sa prochaine réunion sur l'ordre du jour provisoire du Comité chargé des organisations non gouvernementales. De même, sur proposition du Bureau, le Conseil a décidé de reporter sa décision sur une proposition visant à organiser une reprise de la session d'organisation pour 1998 les 1er et 2 juillet pour arrêter l'ordre du jour du débat consacré aux affaires humanitaires.

Le Conseil, en ce qui concerne le point 4 relatif à la proclamation d'années internationales, a été informé par le représentant de la Fédération de Russie que des consultations informelles ont récemment permis de parvenir à un projet de résolution révisé qui sera prochainement disponible.

Le Conseil économique et social a décidé de reporter à une date ultérieure l'examen au titre de son point 5 de son ordre du jour qui a trait aux rapports, conclusions et recommandations de ses organes subsidiaires.

La prochaine séance de la session d'organisation du Conseil économique et social aura lieu vendredi 6 février, à 10 heures.

Déclaration liminaire

M. JUAN SOMAVIA, Président du Conseil économique et social, a jugé particulièrement intéressants et novateurs le programme de travail et l'ordre du jour du Conseil pour l'année 1998. Le Conseil doit assumer la responsabilité particulière de mettre en oeuvre la réforme en ce qui concerne les méthodes de travail et les organes subsidiaires du Conseil, conformément aux résolutions 50/227 et 52/12 B de l'Assemblée générale. Le Président s'est réjoui du fait que les thèmes retenus pour les différents débats organisés dans le cadre de la session de fond sont intéressants et d'actualité. Au moment où une série de graves crises financières frappe l'une des régions les plus dynamiques du monde, il est essentiel de réaffirmer l'engagement de la communauté internationale en faveur de la liberté du commerce et sa volonté de contribuer à écarter toute tentation protectionniste. Durant la session de fond du Conseil, un accent particulier sera mis au cours de l'examen des faits nouveaux intervenus depuis le Cycle d'Uruguay sur la situation des pays en développement et des pays les moins avancés. Il conviendra de se demander ce que signifie réellement le Cycle d'Uruguay pour ces pays.

M. Somavia, rappelant que l'année 1998 sera l'occasion de célébrer le cinquantième anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme, a indiqué que le débat consacré aux questions de coordination permettra d'appréhender le suivi et l'application de la Déclaration et du Programme de Vienne. De même, il importe de noter que le débat relatif aux activités opérationnelles du système des Nations Unies au service de la coopération internationale pour le développement sera consacré cette année à la promotion de la femme. Il y a lieu de réaffirmer à cette occasion la nécessité de renforcer la présence des femmes au sein du Secrétariat des Nations Unies et de se féliciter des récentes nominations de Louise Fréchette, Mary Robinson, Angela King, Gilian Sorensen et Gro Harlem Brundtland. Le Président a réaffirmé l'importance qu'il attache au débat général, avant d'estimer que le débat consacré aux affaires humanitaires ouvre une nouvelle ère de responsabilité pour le Conseil.

M. Somavia a estimé que le Conseil tout en suivant son programme de travail devra tenir compte des dispositions de la résolution 50/227 de l'Assemblée générale relative à la révision des mandats, de la composition, des fonctions et des méthodes de travail de ses organes subsidiaires et groupes d'experts. Il importe au plus haut point que cette mission soit menée à son terme au cours de cette année. Pour M. Somavia, le Conseil ne peut bien fonctionner que s'il existe un juste équilibre entre ses mandats politiques et ses mandats relatifs à l'administration et à la gestion.

( suivre)

- 4 - ECOSOC/383/Rev.1 4 fvrier 1998

Adoption de décisions relatives à l'ordre du jour, aux autres questions d'organisation et aux programme de travail de base du Conseil économique et social (Points 2 et 3)

Le Conseil a pris note des amendements à l'ordre du jour provisoire de sa session provisoire qu'il avait adopté le 22 janvier dernier. Les amendements proposés par son vice-président, M. Anwarul Karim Chowdhuri (Bangladesh).

Le Conseil a décidé de reporter sa décision en ce qui concerne son programme de travail de base pour 1998 et 1999, tel que présenté au document E/1998/1.

M. REYES RODRIGUEZ (Cuba) a demandé des éclaircissements sur les débats à venir relatifs au rapport présenté par le Secrétaire général sur les questions relatives aux droits de l'homme et à la condition des femmes. Il serait avisé, a dit le représentant, que la Commission des droits de l'homme, qui a pris du retard dans ses travaux à Genève, participe davantage à la prochaine session du Conseil en vue de pouvoir discuter de la résolution 50/227 de l'Assemblée générale. Il serait utile d'avoir des précisions sur les points proposés par l'Union européenne relatifs à la condition et à la promotion de la femme.

M. PETER GOODERHAM (Royaume-Uni), au nom de l'Union européenne, a demandé si les problèmes relatifs à la condition des femmes ne pouvaient pas être examinés au mois de mai à la reprise de la session d'organisation du Conseil économique et social. L'Union européenne est en faveur de l'adoption de cette méthode de travail et insiste qu'un examen approfondi des décisions et résolutions relatives à ces questions soit fait.

M. RODRIGUEZ, répondant à l'intervention du délégué du Royaume-Uni, a ajouté que son pays préférerait que toutes décisions et propositions sur les questions relatives aux droits des femmes soient d'abord débattues au cours de consultations privées entre délégations intéressées, ce qui a été approuvé par le Président.

Mme CRISTINA MORGAN (Mexique) a souhaité demander des éclaircissements sur le rapport de la Commission des stupéfiants portant sur ses travaux de fond. Appuyant une question auparavant posée par le délégué de Cuba, elle a demandé s'il était normal que les questions soulevées par ce rapport soient débattues par d'autres organes des Nations Unies avant d'être examinées par le Conseil économique et social, ce qui réduit le rôle du Conseil.

( suivre)

- 5 - ECOSOC/383/Rev.1 4 fvrier 1998

Le Vice-Président du Conseil, M. ANWARUL KARIM CHOWDHURI (Bangladesh) a indiqué que les consultations officieuses qui ont eu lieu le vendredi 30 janvier ont permis de procéder à certaines modifications et à des ajustements. Ces consultations ont également été l'occasion de souligner la nécessité de préparer dans les délais impartis le rapport du Comité du Programme et de la coordination (CPC). Il a été noté que la Déclaration relative à la corruption devrait figurer au titre de la question 14c) relative à la prévention du crime et à justice pénale.

Auparavant, M. NIKOLAI TCHOULKOV (Fédération de Russie) s'était félicité de l'inscription à l'ordre du jour du sous-point c de la composition du Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial (PAM). Il a espéré que les consultations qui auront lieu sur la question pourront l'être sous l'égide d'un membre du Bureau.

M. GOODHERAM (au nom de l'Union européenne) et Mme MORGAN se sont interrogés sur la pertinence pour le Conseil d'examiner le rapport de la Commission des stupéfiants au cours de sa session de fond. En revanche, M. RODRIGUEZ s'est déclaré d'un avis contraire, estimant qu'il incombe au Conseil économique et social d'examiner le rapport de fond de la Commission des stupéfiants.

Coopération régionale dans les domaines économique, social et dans les domaines connexes (point 6)

Le Conseil économique et social, sur proposition de son Président, a adopté un projet de décision relatif à la coopération régionale, aux termes duquel il décide d'examiner au cours de sa session de fond de 1998, au titre du point de l'ordre du jour portant sur la coopération régionale le thème "Examen et réforme des commissions régionales", étant entendu que la question sera examinée conjointement avec celle intitulée "Mise en oeuvre des résolutions 50/227 et 52/12 B de l'Assemblée générale.

Elections, présentation de candidature et confirmation des candidatures (Point 7)

Le Conseil économique et social a confirmé les nominations suivantes des personnes proposées depuis sa session d'organisation de 1997, pour siéger à ses commissions techniques (E/1997/L.1, E/1997/L.2, Corr.1 et Add.1)

Commission de la population et du développement

M. Bruno de Rislos Bath (Brésil); M. Nam-Hoon Cho (République de Corée); M. Igor A. Zlokazov (Fédération de Russie); M. Damrong Boonyoen (Thaïlande).

Commission des droits de l'homme

M. Gérald Gahima (Rwanda) et Mme Audrey Glove (Royaume-Uni).

( suivre)

- 6 - ECOSOC/383/Rev.1 4 fvrier 1998

Commission de la condition de la femme

Mme Maria Arseni (Grèce) et Mme Christina Umutoni Nyinawumwani (Rwanda).

Commission pour la prévention du crime et la justice pénale

M. Zhang Yishan (Chine)

Commission de la science et de la technique au service du développement

Le Conseil économique et social a élu les Bahamas, la Bolivie et l'Uruguay à la Commission de la science et de la technique au service du développement.

Groupe de travail intergouvernemental d'experts des normes internationales de comptabilité et d'établissement des rapports

Le Conseil a élu l'Argentine, l'Espagne et la Thaïlande pour un mandat de deux ans expirant le 31 décembre 1999.

Comité d'attribution du prix des Nations Unies en matière de population

Le Conseil a élu par acclamation la Roumaine au Comité pour un mandat qui s'achèvera le 31 décembre 2000.

Conseil de coordination du programme commun coparrainé des Nations Unies sur le virus de l'immunodéficience humaine/syndrome de l'immunodéficience acquise

L'Algérie a été élue pour un mandat qui se terminera le 31 décembre 2000.

Le Conseil procédera à de nouvelles élections et nominations à ses organes subsidiaires à une date ultérieure.

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( suivre)

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