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ECOSOC/382

LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL ELIT M. JUAN SOMAVIA (CHILI) A SA PRESIDENCE POUR 1998

22 janvier 1998


Communiqué de Presse
ECOSOC/382


LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL ELIT M. JUAN SOMAVIA (CHILI) A SA PRESIDENCE POUR 1998

19980122 Il élit MM. Paolo Fulci (Italie), Anwarul Chowdhury (Bangladesh), Roble Olhaye (Djibouti) et Alyaksandr Sychou (Bélarus) à sa vice-présidence

Le Conseil économique et social (ECOSOC) a ouvert, ce matin, sa session d'organisation pour 1998. Il a procédé à l'élection de son Bureau en portant à sa présidence par acclamation M. Juan Somavia (Chili), pour un mandat d'une année (voir notre communiqué de presse BIO/3131). Il a en outre élu à l'unanimité ses quatre vice-présidents sur la base d'une répartition géographique équitable entre les quatre autres groupes régionaux. Le Conseil a ainsi élu à sa vice-présidence, MM. Paolo Fulci (Italie), Anwarul Chowdhury (Bangladesh), Roble Olhaye (Djibouti) et Alyaksandr Sychou (Bélarus) qui représentent respectivement le groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats, le groupe des Etats d'Asie, le groupe des Etats d'Afrique et le groupe des Etats d'Europe orientale.

Dans sa déclaration, le Président élu, M. Somavia, s'est dit conscient du fait qu'il prend ses fonctions au moment où se manifeste un désir et une volonté de rendre plus efficaces les travaux du Conseil. Il s'est déclaré confiant en la réussite des travaux du Conseil en 1998. "J'aime particulièrement le Conseil économique et social", a déclaré M. Somavia, soulignant l'importance qu'attache son pays au Conseil. Le Président a proposé aux membres du Conseil de relever les défis proposés de façon à la fois efficace et enthousiaste.

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Pour sa part, le Président sortant du Conseil, M. Vladimir Galuska (République tchèque), a déclaré que des changements importants ont pu être réalisés dans les travaux du Conseil économique et social. Pour la première fois la session de fond n'a duré seulement que quatre semaines. Son ordre du jour et sa structure ont été rationalisés. Les consultations sur la réforme du Conseil ont commencé, conformément à ce qui était demandé dans la résolution 50/227 de l'Assemblée générale, et se poursuivront par la suite. M. Galuska a cependant observé qu'il faudrait à l'avenir que le Conseil soit mieux adapté au monde actuel et que sa réforme soit mise en oeuvre rapidement et de façon efficace. Il a rappelé que, au milieu des délibérations du Conseil à Genève, le Secrétaire général, M. Kofi Annan, a présenté le deuxième train des propositions de réforme du système des Nations Unies. La réforme du domaine économique et social est une composante importante. L'Assemblée générale a adopté une résolution dans laquelle elle accepte certains des changements proposés dans le deuxième train de réforme. Les Etats Membres de l'ECOSOC doivent poursuivre le processus de réforme afin de parvenir à des résultats tangibles. M. Galuska a souligné l'importance de la question du financement du développement et la nécessité d'améliorer les activités opérationnelles. Il a déclaré que même les problèmes les plus complexes peuvent et doivent être analysés et résolus de façon simple et directe. Il faut des actions efficaces permettant de résoudre les réels problèmes des individus, des familles et de leurs enfants.

Le Conseil économique et social a également adopté son ordre du jour pour 1998 et son programme de travail. Auparavant, les représentants de l'Indonésie (au nom du groupe des 77 et la Chine), du Royaume-Uni (au nom de l'Union européenne), des Etats-Unis et de la Fédération de Russie ont rendu hommage au Président sortant du Conseil et ont félicité le nouveau Président de son élection. Le représentant du Royaume-Uni a particulièrement souhaité que l'image de marque du Conseil sorte renforcée de la présente session. De son côté, la représentante des Etats-Unis a souligné la nécessité pour le Conseil de ne pas limiter ses travaux à la session de fond et de renforcer le rôle du Conseil en matière de coordination des activités des Nations Unies dans le domaine économique et social. La Fédération de Russie a souhaité une rationalisation de l'ordre du jour de la session de fond du Conseil.

Le Président du Conseil tiendra, au cours de la semaine du 29 janvier des consultations officieuses sur le projet de programme de travail du Conseil et sur les autres questions d'organisation qu'il devra examiner au cours de sa session d'organisation. Sur la base de ces consultations officieuses, le Bureau présentera ses recommandations au Conseil, pour examen, à sa reprise de session d'organisation qui se tiendra du 3 au 6 février 1998.

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En début de réunion, le Président sortant, avait indiqué qu'une réunion spéciale de haut niveau du Conseil sera organisée le 18 avril 1998. Le représentant du Bélarus a donné lecture d'une déclaration conjointe des délégations du Bélarus, de la Géorgie, de la Fédération de Russie et de l'Ukraine, par laquelle il a regretté le fait que la date du 18 avril coïncide avec le Samedi Saint des chrétiens orthodoxes, qui précède Pâques. Le représentant de la Roumanie est intervenu dans le même sens.

Le représentant du Royaume-Uni (au nom de l'Union européenne) a indiqué que l'Union européenne est favorable au principe de la réunion du 18 avril, mais a regretté que cette réunion soit organisée le samedi matin. Une telle procédure devrait rester exceptionnelle et en aucun cas devenir un précédent. Le représentant de l'Allemagne a souligné la nécessité de permettre aux observateurs de participer à la réunion du 18 avril. Le représentant de l'Indonésie (au nom du groupe des 77) a rappelé que la date du 18 avril a été retenue afin de tenir compte du calendrier international, notamment de la réunion du Comité du développement qui doit avoir lieu la veille à Washington. Le représentant de la Grèce, s'associant à la déclaration du représentant du Royaume-Uni, au nom de l'Union européenne, a émis des réserves quant à la pertinence de la date retenue en ce qu'elle ne tient pas compte de la célébration des fêtes de Pâques orthodoxes.

Le Conseil économique et social a également décidé d'organiser du 13 au 15 mai 1998 une réunion sur le suivi coordonné des grandes conférences organisées sous l'égide des Nations Unies. Le représentant du Royaume-Uni a indiqué que l'Union européenne réitère sa volonté de recevoir certaines précisions notamment sur les thèmes abordés au cours de cette réunion.

En fin de réunion, M. Nitin Desai, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a fait une brève déclaration au cours de laquelle il a félicité les membres du Bureau pour leur élection et a estimé que 1998 est une année cruciale pour le Conseil économique et social du fait des réformes déjà engagées.

La prochaine réunion du Conseil se tiendra le mardi 3 février 1998, à 10 heures.

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Documentation de base

Au cours de ses réunions d'organisation, à New York le 22 janvier, puis du 3 au 6 février et les 7 et 8 mai 1998, le Conseil économique et social devrait adopter l'ordre du jour de sa session de fond de 1998 qui se tiendra en juillet prochain à New York.

L'ordre du jour provisoire de la session de fond de 1998, adopté par l'Assemblée générale aux termes des résolutions 48/162 et 50/227, figure aux documents E/1998/1 et E/1998/2. Dans sa décision 1997/319, le Conseil avait décidé que le débat de haut niveau de sa session de fond de 1998 porterait sur le thème : "Accès aux marchés : faits nouveaux intervenus depuis le Cycle d'Uruguay, incidences, perspectives et problèmes, en particulier pour les pays en développement et les pays les moins avancés, dans le cadre de la mondialisation et de la libéralisation". Par la même décision, le Conseil a également décidé que le débat de sa session de fond de 1998 consacré aux questions de coordination porterait sur le thème suivant: "Suivi et application coordonnées de la Déclaration et du Programme d'action de Vienne". En outre, le Conseil a décidé que le débat de haut niveau de sa session de fond consacré aux activités opérationnelles porterait sur le thème: "Promotion de la femme: mise en oeuvre du Programme d'action de Beijing et rôle des activités opérationnelles dans la promotion, en particulier, du renforcement des capacités et de la mobilisation des ressources pour accroître la participation des femmes au développement".

Durant sa session de fond, le Conseil tiendra un débat consacré aux affaires humanitaires sur le thème "Assistance économique spéciale, aide humanitaire et secours en cas de catastrophe". Le Conseil organisera un débat général ayant trait à l'application et au suivi intégrés et coordonnés des résultats des grandes conférences et des sommets organisés sous l'égide des Nations Unies. Dans le cadre de l'examen des questions relatives à la coordination et aux programmes et autres questions, le Conseil aura à connaître des rapports et questions suivantes : rapports des organes de coordination; le paludisme et les maladies diarrhéiques, en particulier le choléra; révisions proposées au plan à moyen terme pour la période 1998-2001; coopération internationale dans le domaine de l'informatique; proclamation d'une Année internationale de la montagne; et Année internationale de la culture de la paix, en l'an 2000.

Conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 50/227 de l'Assemblée générale, le Conseil doit, dans le cadre de sa session de fond, entreprendre une étude des mandats, de la composition, du fonctionnement et des méthodes de travail des commissions techniques et des groupes et organes d'experts du Conseil, ainsi qu'un examen général des commissions régionales. La question de l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux par les institutions spécialisées et les organismes internationaux associés à l'Organisation des Nations Unies.

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Au cours de la session d'organisation, le Conseil, conformément à sa décision 1997/320, examinera un projet de résolution intitulé "Proclamation d'années internationales". En vertu de sa décision 1997/321, le Conseil examinera également les recommandations figurant dans le rapport du Comité des droits économiques, sociaux et culturels sur les travaux de sa seizième session et prier le Secrétariat de fournir des informations écrites sur les incidences de ces décisions sur le budget-programme. De plus le Conseil devra décider du sujet à retenir se rapportant à la coopération interrégionale et intéressant toutes les régions afin qu'une section relative à la coopération régionale traitant du sujet puisse être incorporée dans le rapport du Secrétaire général sur la coopération régionale.

Le Conseil, au cours de sa session d'organisation, est appelé à tenir des élections reportées des sessions précédentes pour pourvoir des sièges vacants dans des organes subsidiaires. Le Conseil devra également confirmer la candidature de représentants nommés par leur gouvernement pour siéger à des commissions techniques du Conseil depuis la clôture de la session de fond de 1997, le 18 décembre dernier. ECOSOC

En 1998, les 54 Etats Membres du Conseil économique et social sont les suivants : Algérie, Allemagne, Argentine, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Brésil, Canada, Cap-Vert, Chili, Chine, Colombie, Comores, Cuba, Djibouti, El Salvador, Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, Finlande, France, Gabon, Gambie, Guyana, Inde, Islande, Italie, Japon, Jordanie, Lesotho, Lettonie, Liban, Maurice, Mexique, Mozambique, Nicaragua, Nouvelle-Zélande, Oman, Pakistan, Pologne, République centrafricaine, République de Corée, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Sainte-Lucie, Sierra Leone, Sri Lanka, Suède, Togo, Tunisie, Turquie, Viet Nam et Zambie.

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