AG/749

L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE 30 RESOLUTIONS ET 12 DECISIONS SUR RECOMMANDATION DE LA DEUXIEME COMMISSION

18 décembre 1997


Communiqué de Presse
AG/749


L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE 30 RESOLUTIONS ET 12 DECISIONS SUR RECOMMANDATION DE LA DEUXIEME COMMISSION

19971218 Elle convoque en 2001 la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés

L'Assemblée générale a adopté, cet après-midi, 30 résolutions et 12 décisions sur recommandation de la Deuxième Commission (économique et financière). A l'exception de deux d'entre elles, toutes les résolutions ont été adoptées sans vote, tout comme l'ensemble des décisions.

Après la présentation des projets de résolutions et de décisions par le rapporteur de la Deuxième Commission, le Président de la Deuxième Commission, M. Oscar de Rojas (Vénézuela), a annoncé que suite à des consultations officieuses, un accord avait été réalisé au sein de la Commission. Aux termes de celui-ci, l'expression "croissance économique soutenue et développement durable", contenue dans six projets de résolutions et qui avait été à l'origine de la demande d'un vote de la part des Etats-Unis en Commission a été remplacée par l'expression "croissance économique soutenue et développement durable, conformément aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et des récentes Conférences des Nations Unies".

L'Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution par laquelle elle décide de convoquer en 2001 la troisième Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA), afin de procéder à une évaluation des résultats du Programme d'action pour les années 90 en faveur des pays les moins avancés. Dans un autre contexte l'Assemblée a prié le Secrétaire général de convoquer, en 1999, une réunion d'experts intergouvernementaux pour étudier le développement des systèmes de transit pour les pays en développement sans littoral et de transit.

L'Assemblée générale a adopté sans vote, une résolution dans laquelle elle demande de nouveau aux pays développés de réaffirmer leur engagement de consacrer dès que possible 0,7% de leur PIB à l'aide publique au développement.

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L'Assemblée générale a également adopté, sans vote, une résolution par laquelle elle décide que les travaux de la Deuxième Commission seront repris pendant deux jours au cours de la présente session afin de solliciter les vues des gouvernements sur la question du financement du développement. Ces vues seront examinées, lors de la cinquante-troisième session, par un groupe de travail qui établira un rapport contenant des recommandations sur une réunion internationale de haut niveau chargée d'examiner le financement du développement à l'échelon intergouvernemental. L'Assemblée générale examinera lors de sa cinquante-quatrième session la possibilité de convoquer une telle réunion en 2001 au plus tard.

L'Assemblée a adopté sans vote les six résolutions faisant référence à la "croissance économique soutenue et développement durable" et amendées oralement conformément à la proposition du Président de la Deuxième Commission. Elle a ainsi adopté une résolution relative aux flux financiers mondiaux et leur incidence sur les pays en développement; une résolution relative au renforcement de la coopération internationale en vue de résoudre durablement le problème de la dette extérieure des pays en développement; une résolution relative à la coopération pour le développement industriel; une résolution relative à la relance du dialogue sur le renforcement de la coopération économique internationale pour le développement par le partenariat; une résolution relative à la participation des femmes au développement; et une résolution relative à la mise en valeur des ressources humaines aux fins du développement. Concernant ces six résolutions, les représentants des pays suivants ont pris la parole: Indonésie, Philippines, Etats-Unis, République-Unie de Tanzanie (au nom du Groupe des 77 et la Chine), Cuba et Luxembourg (au nom de l'union européenne et des pays associés).

L'Assemblée générale a adopté, sans vote, des résolutions relatives à chacune des trois conventions issues de la Conférence de Rio (changement climatique, biodiversité et lutte contre la sécheresse et la désertification). Elle a, en outre, adopté sans vote une résolution relative au phénomène climatique El Niño, dans le cadre de la Décennie pour la prévention des catastrophes naturelles. Le représentant de l'Equateur a pris la parole sur ce point. L'Assemblée a enfin adopté deux décisions relatives aux résultats de la dix-neuvième session extraordinaire de l'Assemblée générale, tenue du 23 au 28 juin à New York et consacrée à l'examen de la mise en oeuvre d'Action 21.

Dans le cadre du point relatif au commerce et au développement, l'Assemblée a adopté, par 109 voix pour, 1 contre (Etats-Unis) et 50 abstentions, une résolution demandant aux Etats de prendre des mesures pour empêcher le recours aux sanctions commerciales unilatérales envers des pays en développement.

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L'Assemblée a enfin adopté, par 127 voix pour, 2 contre (Etats-Unis et Israël) et 14 abstentions, une résolution sur la souveraineté permanente du peuple palestinien dans les territoires occupés, y compris Jérusalem, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles, par laquelle elle demande à Israël, puissance occupante, de ne pas exploiter, détruire, épuiser, ni mettre en péril les ressources naturelles dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et dans le Golan syrien occupé.

L'Assemblée générale a par ailleurs adopté sans vote une résolution par laquelle elle reporte à une date ultérieure l'examen de l'éventuelle radiation de Vanuatu de la liste des pays les moins avancés.

En fin de séance, la représentante du Luxembourg a, au nom de l'Union européenne fait une déclaration pour exprimer ses préoccupations sur les méthodes de travail de la Commission.

L'Assemblée générale reprendra ces travaux demain, vendredi 19 décembre, à 15 heures. Elle se prononcera sur le point 157 de son ordre du jour intitulé "Rénover les Nations Unies: mesures et propositions", ainsi que sur la situation en Afghanistan et Assistance internationale d'urgence a ce pays (20 et 43) et le Renforcement du système des Nations Unies (71).

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QUESTIONS DE POLITIQUE MACRO-ECONOMIQUE

Financement du développement, y compris le transfert net de ressources entre pays en développement et pays développés (rapports A/52/399 et A/52/406)

Aux termes de la résolution I, relative au Partenariat mondial pour le développement et à la réunion internationale de haut niveau chargée d'examiner la question du financement du développement à l'échelon intergouvernemental, adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de convoquer pendant deux jours au cours de sa cinquante deuxième session une reprise des travaux de la Deuxième Commission afin de solliciter les vues des gouvernements sur les apports qu'il conviendrait d'obtenir d'un ensemble très divers de parties concernées, notamment d'acteurs appartenant ou non au système des Nations Unies, ainsi que sur les éléments essentiels à inclure dans l'étude de la question du financement du développement et d'identifier les sources auprès desquelles on pourrait rechercher ces apports.

L'Assemblée générale décide également de créer un groupe de travail à composition non limitée qui se réunira au cours de sa cinquante-troisième session afin de procéder à un examen approfondi de tous les rapports demandés ainsi que d'établir un rapport contenant des recommandations sur la forme, la portée et l'ordre du jour de la réunion internationale de haut niveau chargée d'examiner la question du financement du développement à l'échelon intergouvernemental. Elle décide en outre d'examiner lors de sa cinquante-quatrième session la question de la convocation, en l'an 2001 au plus tard, d'un sommet, d'une conférence internationale, d'une session extraordinaire ou d'une réunion internationale de haut niveau chargés d'examiner la question.

Aux termes de la résolution II, relative aux Flux financiers mondiaux et leur incidence sur les pays en développement et adoptée sans vote tel qu'amendée oralement, l'Assemblée générale réaffirme qu'il importe d'élargir et de renforcer la participation des pays en développement au processus décisionnel concernant l'économie internationale. Elle constate qu'un certain nombre de pays en développement ont pu tirer profit de la mondialisation du financement, juge nécessaire de développer les flux de capitaux privés et de permettre aux pays en développement d'y avoir plus largement accès et, en conséquence, considère que la communauté internationale doit aider les pays à faible revenu, en particulier les pays d'Afrique, à instaurer le climat favorable nécessaire pour attirer ces flux.

L'Assemblée générale considère que, pour mettre en oeuvre un mécanisme de surveillance efficace, il faudrait, entre autres éléments, que le Fonds monétaire international (FMI) reçoive régulièrement et en temps utile des données économiques et financières fiables de tous ses membres, et, à cet égard, invite le Fonds, dans les limites de son mandat, à étudier la façon dont les données peuvent être recueillies auprès d'autres sources utiles en vue de contribuer à l'efficacité de son mécanisme de surveillance. Elle prie

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le Secrétaire général d'analyser, en étroite collaboration avec les institutions de Bretton Woods et la CNUCED, les tendances des flux financiers mondiaux actuellement observées et à formuler, dans le rapport sur la Situation économique et sociale dans le monde, 1998, et dans le Rapport sur le commerce et le développement, 1998, des recommandations sur les moyens de régler le problème de l'instabilité de ces flux.

Explications de position

M. BAGAS HAPSORO (Indonésie) a déclaré que sa délégation estime que les politiques gouvernementales doivent continuer à jouer un rôle important dans le cours des affaires afin d'éviter que des comportements extrêmes ne s'y installent à un moment où d'importants mouvements de capitaux peuvent s'effectuer avec facilité d'un marché à un autre. Au cours des six derniers mois des fluctuations majeures sur les marchés financiers internationaux ont eu des conséquences négatives au plan mondial, et particulièrement sur le processus de développement des pays en développement. Malgré les efforts des institutions de Bretton Woods pour surmonter cette crise, il n'a pas été possible d'observer une évolution positive. Aussi, l'Indonésie appelle-t-elle à plus de coopération multilatérale sur le plan international pour prévenir les conséquences négatives pouvant naître de la situation actuelle. L'Organisation mondiale du commerce ayant adopté la semaine dernière un accord sur les financements internationaux, la délégation indonésienne se réjouit de ce que la résolution adoptée sur les flux financiers mondiaux et leur impact sur les pays en développement, spécifie que la libéralisation des capitaux ne devrait se faire que lorsque chaque Etat serait en mesure de l'adapter à ses propres réalités. L'Indonésie se félicite de la souplesse qui a permis l'adoption de la résolution

M. LIBRAN CABACTULAN (Philippines) a souligné que le bureau de la deuxième Commission doit entreprendre immédiatement des consultations avec les délégations concernant l'organisation d'une reprise de la session pour une durée de deux jours pendant la cinquante-deuxième session de l'Assemblée générale. Il a également indiqué que le succès des travaux au cours de cette session dépendra en grande partie des rapports qui devront être repris et examinés d'une manière approfondie.

Mme BETTY KING (Etats-Unis) s'est déclarée convaincue que le développement économique et social ainsi que la protection de l'environnement sont étroitement liés et interdépendants et constituent les fondements indispensables du développement durable. Cette explication de position est valable pour les six projets de résolution qui contiennent des références aux concepts de croissance économique soutenue et de développement durable.

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M. DAUDI N. MWAKAWAGO (République Unie de Tanzanie, au nom du Groupe des 77 et la Chine), a rappelé que la Deuxième Commission n'avait pas réussi à conclure ses travaux au 5 décembre 1997 à cause d'un désaccord entre les Etats-Unis et le Groupe des 77 et la Chine sur six projets de résolution qui contenaient l'expression "croissance économique soutenue et développement durable". Il a remercié M. Nikolai Tchoulkov, représentant de la Fédération de Russie, pour avoir réussi, grâce à la diplomatie, à résoudre ce problème qui a permis l'adoption par consensus des six résolutions plus une ainsi que celle sur la lutte contre la désertification.

M. Mwakawago a indiqué que malgré le consensus, le Groupe des 77 et la Chine maintient que pour que tout processus de développement soit significatif, et ceci plus particulièrement dans les pays en développement, les conditions d'une croissance économique soutenue et durable doivent être réunies. Dans ce but, le soutien des pays développés en ressources additionnelles et en transferts de technologies est nécessaire, en sachant aussi que l'action du secteur privé ne peut pas toujours constituer la principale force de promotion du développement social et de la protection des ressources environnementales.

Le Groupe des 77 et la Chine a du mal à accepter les propositions avancées par les Etats-Unis sur le développement social et la protection de l'environnement. Néanmoins, par souci de consensus ils acceptent les mesures de compromis proposés par le médiateur, tout en tenant à souligner que cela ne doit en rien hypothéquer l'avenir des concepts élaborés par le Groupe de 77 et la Chine.

Mme MARTHA HORMILLA (Cuba) a déclaré que l'amendement oral apporté aux six résolutions qui posaient problème est réducteur du concept de développement durable. Cependant, la délégation de Cuba se rallie au consensus de l'Assemblée générale.

M. JEAN-LOUIS WOLZFELD (Luxembourg, au nom de l'Union européenne et des pays associés) a réaffirmé l'attachement de l'Union européenne au développement durable, et a donné les mêmes explications de vote que celle du représentant du Vénézuela, M. Rojas, président de la Deuxième Commission.

Commerce et développement (rapports A/52/15 et Add.1, A/52/459 et A/52/329)

Aux termes de la résolution I, relative aux mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique sur les pays en développement, adoptée par 109 voix pour, une contre (Etats-Unis) et 50 abstentions, l'Assemblée générale engage instamment la communauté internationale à prendre d'urgence des mesures efficaces pour empêcher le recours unilatéral à l'encontre des pays en développement à des mesures économiques coercitives qui ne sont pas autorisées par les organes compétents de l'Organisation des Nations Unies ou sont contraires aux principes de droit international énoncés dans la Charte des Nations Unies, et qui contreviennent aux principes de base du système commercial multilatéral.

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Aux termes de la résolution II relative au commerce et développement et adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme le rôle joué par la CNUCED en tant qu'organisme de coordination au sein des Nations Unies pour l'examen intégré des questions touchant le développement et des questions connexes dans les domaines du commerce, des ressources financières, de la technologie, de l'investissement et du développement durable. Elle réaffirme sa volonté politique et son obligation d'assurer la concrétisation des engagements convenus lors de la neuvième session de la Conférence des Nations Unies sur le développement tenue à Midrand, en particulier le document intitulé "Un partenariat pour la croissance et le développement".

L'Assemblée générale souligne la nécessité, dans le contexte de la mondialisation et de la libéralisation, d'intégrer pleinement les économies des pays en développement, en particulier des pays les moins avancés, et des pays en transition, à l'économie mondiale, grâce à une plus grande ouverture des marchés à leurs exportations, comme le prévoient les accords commerciaux multilatéraux. Elle réaffirme qu'il importe de libéraliser les échanges dans les pays développés et les pays en développement, et qu'il faut continuer à libéraliser les échanges, en particulier dans les domaines qui intéressent les pays en développement, notamment pour une réduction importante des tarifs douaniers et autres obstacles au commerce, en particulier les barrières non tarifaires, et aussi qu'il faut éliminer les traitements discriminatoires et les pratiques protectionnistes dans les relations commerciales internationales.

L'Assemblée générale souligne que tous les membres de l'OMC devraient honorer intégralement, rapidement, scrupuleusement et constamment les engagements qu'ils ont contractés au titre des accords du Cycle d'Uruguay et que toutes les dispositions de l'Acte final reprenant les résultats des négociations commerciales multilatérales d'Uruguay devraient être dûment appliquées. Elle insiste à nouveau à cet égard sur la nécessité d'appliquer pleinement aux pays en développement le traitement préférentiel spécial prévu par les accords du Cycle d'Uruguay.

L'Assemblée générale demande aux gouvernements, aux organes, organisations et organismes des Nations Unies, ainsi qu'aux organisations intergouvernementales et non gouvernementales, de prendre des mesures concrètes pour mettre en oeuvre intégralement et immédiatement le nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique dans les années 90, y compris les mesures et les recommandations convenues à l'occasion de l'examen à mi-parcours, notamment celles qui ont trait au commerce et au développement.

Aux termes de la résolution III, relative aux Mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral et adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme que les pays sans littoral ont le droit d'accès à la mer et depuis la mer, ainsi que la liberté de transit à travers le territoire des États de transit par tous les

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moyens de transport, conformément au droit international. Elle réaffirme également que les pays en développement de transit ont le droit, dans l'exercice de leur souveraineté sur leur territoire, de prendre toutes mesures nécessaires pour que les droits et facilités accordés aux pays en développement sans littoral ne portent en rien atteinte à leurs intérêts légitimes.

L'Assemblée prie le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies de convoquer en 1999, dans la limite des ressources globales disponibles pour l'exercice biennal 1998-1999, une autre réunion d'experts gouvernementaux de pays en développement sans littoral et de transit et de représentants de pays donateurs et d'organismes de financement et de développement qui serait chargée d'examiner les progrès réalisés dans le développement des systèmes de transit. Elle prie le Secrétaire général de la CNUCED de mobiliser des contributions volontaires pour assurer la participation de représentants de pays en développement sans littoral et de transit.

Science et technique au service du développement (rapport A/52/320)

Aux termes d'une résolution relative à la Science et la technique au service du développement et adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme que la création de capacités scientifiques et techniques dans les pays en développement devrait demeurer une question prioritaire pour l'ONU, et demande instamment que la coopération internationale soit intensifiée et amplifiée afin de permettre aux pays en développement de se doter de capacités scientifiques et techniques endogènes. Elle réaffirme la nécessité d'honorer les engagements pris en ce qui concerne la fourniture de ressources financières et le transfert de technologies, tel qu'il sont énoncés dans le chapitre 34 d'Action 21, les conclusions de la dix-neuvième session extraordinaire de l'Assemblée générale et l'Agenda pour le développement. Elle réaffirme qu'il est nécessaire de disposer de ressources financières suffisantes sur une base continue et assurée pour promouvoir la science et la technique au service du développement.

L'Assemblée générale souligne qu'il faudrait exploiter et développer les modes de coopération en vigueur entre les secteurs public et privé des pays développés et en développement et, dans ce contexte, souligne également qu'il importe de déterminer les obstacles et les restrictions qui s'opposent au transfert des écotechnologies.

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Crise de la dette extérieure et développement (rapport A/52/290)

Aux termes d'une résolution relative au Renforcement de la coopération internationale en vue de résoudre durablement le problème de la dette extérieure des pays en développement, adoptée sans vote telle qu'oralement amendée, l'Assemblée générale souligne qu'il importe que les mécanismes existants pour alléger la dette par le biais de différents programmes de conversion de la dette soient largement utilisés pour appuyer les efforts de développement des pays concernés. Elle se félicite des mesures déjà prises pour mettre en oeuvre l'Initiative relative aux pays pauvres très endettés, et demande à ce propos qu'elle soit mise au point et appliquée sans tarder de façon que les pays réunissant les conditions requises puissent en bénéficier. Elle considère que la mise en oeuvre de l'Initiative exige un effort financier supplémentaire de la part des créanciers tant bilatéraux que multilatéraux, sans préjudice de l'appui indispensable aux activités de développement des pays en développement.

L'Assemblée souligne que de nouveaux flux financiers provenant de toutes les sources et destinés aux pays en développement endettés devront s'ajouter aux mesures d'allégement de l'encours et du service de la dette et demande instamment aux pays créanciers et aux institutions financières multilatérales, de continuer de fournir une assistance financière à des conditions libérales, particulièrement aux pays les moins avancés.

DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPERATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE

Relance du dialogue sur le renforcement de la coopération économique internationale pour le développement par le partenariat (rapport A/52/425)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote telle qu'oralement amendée, l'Assemblée générale prie le Président de l'Assemblée générale d'engager des consultations avec les États Membres en vue de parvenir rapidement à une décision sur les modalités, les axes de réflexion et la date du dialogue de haut niveau, d'une durée de deux jours, sur le thème des répercussions économiques et sociales de la mondialisation et de l'interdépendance et de leurs incidences politiques, qui devrait se tenir à un moment propice au maintien de la spécificité de ce dialogue et ses caractéristiques propres.

Explication de position

Mme PRIANTI GAGARIN SINGGIH (Indonésie) a indiqué que cette résolution non seulement fixe les orientations attendues depuis trois ans, mais assure également l'appui de la Communauté internationale dans le cadre d'une mondialisation toujours croissante. L'esprit de partenariat sera ainsi renforcé à l'occasion des débats au sein du forum international. Elle a constaté que l'union économique et les liens d'interdépendance se renforçaient

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de plus en plus sur la scène internationale, ce qui est d'une grande importance pour le développement durable. Il est cependant de notoriété publique, a-t-elle indiqué, que l'interdépendance régionale implique des défis qui peuvent avoir des effets négatifs sur les pays en développement. L'intégration régionale doit donc se fonder sur un processus d'interdépendance à la fois progressive et transparente. Le dialogue à l'Assemblée générale est très important à cet égard et doit être établi bien à l'avance par le Président de cette dernière de manière à le rendre fructueux, a-t-elle conclu.

Mise en oeuvre du Programme d'action pour les années 90 en faveur des pays les moins avancés (rapport A/52/279)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de convoquer la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés à un niveau élevé en 2001. La Conférence aura pour mandat d'évaluer les résultats du Programme d'action pour les années 90 au niveau des pays, d'examiner la mise en oeuvre de mesures internationales d'appui, notamment dans les domaines de l'aide publique au développement, de la dette, des investissements et des échanges, et d'examiner la possibilité de formuler et d'adopter, aux niveaux national et international, des politiques et mesures appropriées en vue du développement durable des pays les moins avancés et de leur intégration progressive à l'économie mondiale. L'Assemblée décide de convoquer en temps utile un comité préparatoire intergouvernemental chargé de préparer la Conférence. Elle décide également que la CNUCED sera l'organe principal chargé de préparer la Conférence.

Population et développement (rapport A/52/208 et Add.1)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de convoquer une session extraordinaire de trois jours (30 juin - 2 juillet 1999), avec une participation au plus haut niveau politique possible, chargée d'examiner et d'évaluer l'application du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement. Elle décide que la Commission de la population et du développement devrait remplir les fonctions d'organe préparatoire chargé de mettre la dernière main aux préparatifs de la session extraordinaire consacrée à l'examen et l'évaluation d'ensemble de l'application du Programme d'action, et lui faire rapport par l'intermédiaire du Conseil économique et social.

L'Assemblée générale invite les gouvernements des pays développés et des pays en développement à fournir des informations en vue de la constitution d'une base de données factuelles permettant d'inventorier les ressources mobilisées — sur les plans bilatéral, multilatéral et national — en faveur des activités de population et de développement, afin de renforcer l'application du Programme d'action. Elle décide que la trente-deuxième session de la

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Commission de la population et du développement devrait être ouverte à tous afin que tous les États puissent y participer pleinement, et décide d'inviter les États membres des institutions spécialisées qui ne sont pas membres de l'Organisation des Nations Unies à participer aux travaux de la session extraordinaire en qualité d'observateurs.

Migrations internationales et développement (rapport A/52/314)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale engage instamment les États Membres et les organismes des Nations Unies à renforcer la coopération internationale dans le domaine des migrations inter- nationales et du développement afin de combattre les causes profondes des migrations, en particulier celles qui sont liées à la pauvreté, et de maximiser les avantages que les migrations internationales procurent aux intéressés; elle demande à la communauté internationale de faire en sorte que la décision de rester dans son pays soit pour chacun une option viable. Elle décide d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante-quatrième session une question subsidiaire intitulée "Migrations internationales et développement, y compris la question de la convocation d'une conférence des Nations Unies sur les migrations internationales et le développement, qui aborderait les questions liées aux migrations".

Application des décisions de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) (rapports A/52/8 et Add.1 et A/52/181)

Aux termes de la résolution I, relative à l'application des décisions de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) et adoptée sans vote, l'Assemblée générale demande au Secrétaire général de s'attaquer d'urgence aux graves problèmes de gestion et difficultés financières que connaît le Centre, afin que ce dernier puisse s'acquitter des responsabilités qui lui incombent en ce qui concerne l'application du Programme pour l'habitat. Elle prie instamment le Directeur exécutif du Centre de prendre de nouvelles mesures en vue de procéder à la réforme de la gestion administrative et financière du Centre. Elle prie le Secrétaire général de lui présenter, à sa cinquante-troisième session, l'évaluation complète et approfondie du Centre en vue de sa revitalisation.

L'Assemblée générale affirme que, dans un monde qui s'urbanise rapidement, il importe de reconnaître et de renforcer le rôle central que jouent les autorités locales dans la mise en oeuvre du Programme pour l'habitat. Elle souligne que l'application intégrale et effective du Programme nécessitera la mobilisation de ressources financières additionnelles provenant de sources diverses, aux niveaux national et international, ainsi qu'une coopération plus efficace pour le développement. Elle décide de convoquer en 2001 une session extraordinaire chargée de procéder à un examen et à une évaluation d'ensemble de l'application des décisions de la deuxième Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II), dont les modalités seront arrêtées à sa cinquante-troisième session.

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Aux termes de la résolution II, relative à la stratégie mondiale du logement jusqu'en 2000, adoptée sans vote, l'Assemblée générale adopte le plan d'action de la Stratégie mondiale du logement jusqu'en l'an 2000 pour la période biennale 1998-1999. Elle décide d'intégrer le sixième rapport sur l'avancement de la mise en oeuvre à la Stratégie mondial du logement jusqu'en l'an 2000 que la Commission des établissements humains doit présenter à l'Assemblée générale.

Aux termes de la résolution III, relative à la suite donnée à la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) et rôle futur de la Commission des établissements humains, adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme que la Commission des établissements humains, en tant que Commission permanent au Conseil économique et social, a un rôle central à jouer, au sein du système des Nations Unies, dans le suivi de la mise en oeuvre du Programme pour l'habitat, et fournira des conseils à l'ECOSOC dans ce domaine. Elle décide que les organisations non- gouvernementales, les collectivités locales, le secteur privé et les organismes de recherche devraient être encouragés à participer aux travaux de la Commission.

L'Assemblée générale décide que la Commission doit aider le Conseil économique et social à contrôler, étudier et évaluer les progrès réalisés dans la mise en oeuvre du Programme pour l'habitat, notamment en analysant les apports pertinents des gouvernements, des autorités locales et de leurs associations, des organisations non-gouvernementales concernées et du secteur privé. Elle décide en outre que la Commission doit identifier les domaines dans lesquels la coordination à l'échelle du système doit être améliorée et définir les modalités permettant de la développer, ce afin d'aider le Conseil à s'acquitter de ses fonctions de coordination.

L'Assemblée décide également que la Commission, à ses dix-septième et dix-huitième sessions, se consacrera à faire le point de la mise en oeuvre et de l'impact des mesures se rapportant aux quatre grands domaines définis dans le Programme pour l'habitat. Elle prie le Secrétaire général de veiller au fonctionnement efficace du Centre des Nations Unies pour les établissements humains, de façon à ce qu'il remplisse pleinement son mandat et assure avec efficacité le secrétariat de la Commission afin de faciliter la mise en oeuvre des activités de suivi d'Habitat II.

Première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté (rapports A/52/315 et A/52/573)

Aux termes de la résolution I, relative à la Première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté et adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme que, dans le cadre d'action d'ensemble visant à éliminer la pauvreté, une attention particulière doit être accordée à la nature multidimensionnelle de la pauvreté et au contexte général et aux

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politiques qui, aux échelons national et international, sont de nature à conduire à l'élimination de la pauvreté et qui doivent viser à réaliser l'intégration, sur les plans social et économique, des personnes qui vivent dans la pauvreté et à promouvoir et défendre, pour tous, tous les droits de l'homme et toutes les libertés fondamentales, y compris le droit au développement. L'Assemblée réaffirme également qu'il convient de s'attaquer aux causes de la pauvreté dans le cadre de stratégies sectorielles, et en cherchant à répondre aux besoins particuliers des groupes défavorisés vulnérables, de manière à accroître les possibilités et les choix de ceux qui vivent dans la pauvreté et à leur permettre de tirer parti de leurs points forts et de leurs atouts. Elle souligne que, dans les pays en développement, le développement rural reste un élément central des efforts d'élimination de la pauvreté et qu'il faudrait, dans tous les pays, lutter contre la pauvreté dans les zones urbaines.

L'Assemblée demande aux pays développés de réaffirmer les engagements qu'ils ont pris d'atteindre dès que possible l'objectif consistant à consacrer à l'ensemble de l'aide publique au développement, comme convenu, un montant égal à 0,7 % de leur produit national brut et, lorsqu'il en a également été convenu, à réserver aux pays les moins avancés une part de ce montant se situant entre 0,15 % et 0,20 % dudit produit national brut. Elle invite la communauté internationale, y compris les institutions financières multilatérales, à mettre en oeuvre intégralement et efficacement toutes les initiatives adoptées en vue d'alléger la dette des pays en développement. Elle réaffirme qu'il est important que les pays partenaires intéressés, développés et en développement, s'engagent d'un commun accord à allouer en moyenne 20 % de l'aide publique au développement et 20 % du budget national, respectivement, aux programmes sociaux de base.

Aux termes de la résolution II, relative au Rôle du microcrédit dans l'élimination de la pauvreté et adoptée sans vote, l'Assemblée générale se félicite des résultats du Sommet sur le microcrédit, qui s'est tenu à Washington du 2 au 4 février 1997, et note avec satisfaction que de nombreux organismes des Nations Unies et la Banque mondiale ont activement participé au Sommet et contribué ainsi à son succès. Elle encourage tous les organismes qui participent à des programmes d'élimination de la pauvreté à envisager d'inclure les mécanismes de microcrédit dans leurs stratégies, ainsi qu'à adopter des politiques propres à appuyer la mise en place d'institutions de microcrédit et le renforcement de leurs capacités pour qu'un nombre croissant de personnes vivant dans la pauvreté puissent avoir accès au crédit et aux services connexes. Elle invite les organisations, organismes et organes compétents des Nations Unies, ainsi que les institutions financières et les organismes donateurs internationaux et régionaux qui s'occupent de l'élimination de la pauvreté, à envisager d'inclure dans leurs programmes la modalité du microcrédit comme instrument d'élimination de la pauvreté et à poursuivre l'élaboration d'autres instruments de microfinancement. Elle invite toutes les organisations non gouvernementales compétentes, les autres partenaires de la société civile et le secteur privé à appuyer les mécanismes de microcrédit et services connexes et à en inclure, le cas échéant, dans leurs programmes d'élimination de la pauvreté.

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Participation des femmes au développement (rapport A/52/345)

Aux termes d'une résolution, relative à la participation des femmes au développement, et adoptée sans vote telle qu'oralement amendée par le Président de la Deuxième Commission, l'Assemblée générale demande que le Programme d'action adopté à Beijing et les dispositions pertinentes des textes issus de toutes les grandes conférences et réunions au sommet des Nations Unies soient appliqués sans tarder. Elle souligne qu'il importe d'élaborer des stratégies nationales pour encourager les femmes défavorisées et les femmes vivant dans la pauvreté à entreprendre des activités productives viables génératrices de revenus, et engage les gouvernements à mettre au point et à promouvoir des méthodologies qui permettent d'intégrer une dimension spécifiquement féminine dans tout ce qui touche à la définition des politiques, y compris des politiques économiques.

L'Assemblée générale souligne qu'il importe de veiller à ce que les jeunes filles et les femmes aient accès à part entière et en toute égalité à tous les niveaux d'éducation, de formation professionnelle et de recyclage pour améliorer leurs possibilités de trouver un emploi, et demande instamment à tous les gouvernements de veiller à ce que les femmes aient accès aux ressources économiques en toute égalité de droits avec les hommes et de leur ouvrir plus largement l'accès au crédit en instituant des pratiques de prêt novatrices. Elle invite les gouvernements à mettre en place une législation qui garantisse l'égalité des femmes quant à l'accès à la propriété foncière et au droit de disposer des terres, sans l'intervention d'hommes de leur famille, en vue de mettre fin à la discrimination en matière de droits fonciers.

L'Assemblée générale prie les gouvernements de veiller à ce que les programmes d'investissements publics dans les infrastructures économiques tiennent compte des priorités des femmes et à ce que ces dernières participent pleinement aux décisions y relatives. Elle prie instamment la communauté internationale, les organismes des Nations Unies et les autres organisations compétentes de s'employer en priorité à appuyer les efforts menés par les pays en développement pour faire participer les femmes pleinement et efficacement au choix et à l'application des stratégies de développement. Elle demande que le système des Nations Unies pour le développement continue à s'efforcer de définir une approche plus cohérente en ce qui concerne l'appui aux activités génératrices de revenu pour les femmes, s'agissant en particulier des modalités de crédit.

Aux termes d'une décision, adoptée sans vote, l'Assemblée générale prend note du rapport du Secrétaire général sur la mobilisation efficace et l'intégration des femmes en faveur du développement.

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Mise en valeur des ressources humaines

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote telle qu'oralement amendée par le Président de la Deuxième Commission, l'Assemblée générale souligne que, dans la mise en valeur des ressources humaines, il convient d'adopter une approche globale, bien conçue et intégrée, qui tienne compte de toutes les sexospécificités et prenne en considération les besoins de tous, de même que la nécessité de créer davantage de possibilités d'emploi dans un cadre qui garantisse la liberté politique, la participation populaire, le respect des droits de l'homme, la justice et l'équité. Elle encourage tous les pays à appliquer les politiques voulues pour assurer la mise en valeur de leurs ressources humaines, par l'éducation et la formation et en s'efforçant lorsque cela est possible d'améliorer la réceptivité aux innovations technologiques, notamment dans le domaine des technologies de l'information.

L'Assemblée générale souligne que les programmes d'ajustement structurel devraient comporter des objectifs de développement social, en particulier l'élimination de la pauvreté, la promotion du plein emploi et de l'emploi productif et l'amélioration de l'intégration sociale, compte dûment tenu de la nécessité de mener des politiques économiques saines.

Développement culturel (rapport A/52/382)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale invite tous les États Membres, les organes intergouvernementaux et organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales à présenter à l'UNESCO leurs observations sur le rapport de la Commission mondiale sur la culture et le développement intitulé "Notre diversité créatrice". Elle se félicite de la convocation en 1998 à Stockholm d'une conférence intergouvernementale sur les politiques culturelles organisée par l'UNESCO.

ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE (Rapport A/52/25)

Aux termes d'une décision générale, portant sur l'ensemble du point et adoptée sans vote, l'Assemblée générale prend acte du rapport du Conseil d'administration du Programme des Nations Unies pour l'environnement.

Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (Rapports A/52/549, A/52/82 et Add.1)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale approuve le lien institutionnel rattachant le secrétariat de la Convention à l'ONU, et prie le Secrétaire général de revoir le fonctionnement de ce lien institutionnel, y compris les modalités de financement, le 31 décembre 2000 au plus tard, en consultation avec la Conférence des Parties.

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L'Assemblée générale prie instamment les gouvernements et toutes les organisations intéressées, y compris les organisations non gouvernementales et le secteur privé, de verser rapidement les contributions volontaires requises pour faire en sorte que le Mécanisme mondial puisse commencer à fonctionner le 1er janvier 1998. Elle prie aussi le Secrétaire général de clôturer le 31 décembre 1998 le Fonds d'affectation spéciale et le Fonds bénévole spécial créés en application des dispositions de sa résolution 47/188. Elle demande à tous les pays qui ne sont pas parties à la Convention de prendre les mesures appropriées pour la ratifier, l'accepter, l'approuver ou y adhérer.

L'Assemblée générale prie instamment tous les États qui sont parties à la Convention de verser rapidement et intégralement, le premier mois de chaque année, à compter du 1er janvier 1999, les contributions nécessaires au budget de base de la Convention prévues par les règles de gestion financière. Elle sait gré au Gouvernement sénégalais d'avoir généreusement proposé d'accueillir à Dakar, du 30 novembre au 11 décembre 1998, la deuxième session de la Conférence des Parties à la Convention. Elle décide d'inscrire au calendrier des conférences et réunions pour 1998-1999 les sessions que la Conférence des Parties et ses organes subsidiaires doivent tenir pendant ledit exercice biennal, compte tenu de la demande de la Conférence des Parties.

Protection du climat mondial pour les générations présentes et futures

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de maintenir les dispositions relatives aux questions de personnel et aux questions financières qui ont été mises en place concernant l'appui administratif au secrétariat de la Convention pour l'exercice biennal 1998-99, compte tenu de l'examen du fonctionnement des liens institutionnels qu'elle a demandé dans sa résolution 50/115, puis de nouveau dans sa résolution 51/184. Elle décide également d'inscrire au calendrier des conférences et réunions de l'exercice biennal 1998-1999 les sessions de la Conférence des Parties et de ses organes subsidiaires nécessitant des services de conférence pendant huit semaines, qui sont envisagées pour cet exercice biennal.

Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles (Rapport A/52/560 et A/52/561)

Aux termes de la résolution relative à la coopération internationale pour l'atténuation des effets du phénomène El Niño, et adoptée sans vote, l'Assemblée générale demande aux États, aux organes intergouvernementaux compétents et à tous les autres organes participant à la Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles de concourir activement, par un appui financier et technique, aux activités de la Décennie, notamment à celles qui font appel à la coopération internationale pour atténuer les répercussions d'El Niño. Elle prie le Secrétaire général de

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faciliter, dans le cadre de la Décennie, l'élaboration d'une stratégie détaillée, concertée à l'échelon international, permettant de prévenir les dégâts causés par El Niño, de les atténuer et d'y remédier de manière cohérente, y compris par l'élaboration de stratégies à long terme. Elle se félicite de la création de l'Équipe spéciale interinstitutions sur El Niño.

L'Assemblée prie le Secrétaire général d'organiser une réunion intergouvernementale d'experts, notamment de représentants d'établissements universitaires et scientifiques qui se consacrent à l'étude et à l'analyse d'El Niño, Elle le prie instamment d'inclure le phénomène El Niño et ses conséquences dans le champ des activités entreprises dans le cadre de la Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles.

Aux termes d'une décision adopté sans vote, l'Assemblée générale prend note du rapport du Secrétaire général sur la Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles et du rapport du Secrétaire général sur l'amélioration de l'efficacité des dispositifs d'alerte rapide pour parer aux catastrophes naturelles et catastrophes du même ordre.

Déclaration

M. EMILIO IZQUIERDO (Equateur) a exprimé sa satisfaction après l'adoption de cette résolution, qui traduit bien la volonté d'engagement de la communauté internationale. L'adoption de la résolution dans le cadre de la Décennie internationale pour la prévention des catastrophes naturelles apporte une contribution tout a fait opportune de l'ONU, qui renforcera le travail de coordination de plusieurs Etats et des organismes de recherche et des organisations qui s'emploient à mettre en oeuvre une stratégie internationale de lutte contre les effets d'El Niño. Le représentant a également rendu hommage au Programme des Nations Unies pour l'environnement, qui a contribué à la lutte contre les effets dévastateurs d'El niño.

Convention sur la diversité biologique (Rapport A/52/441)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale se félicite des résultats obtenus lors de la troisième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, tenue à Buenos Aires du 4 au 15 novembre 1996, et engage les États qui ne l'ont pas encore fait à ratifier la convention dès que possible. Elle demande instamment à toutes les institutions de financement, notamment aux donateurs bilatéraux et multilatéraux ainsi qu'aux institutions de financement régionales et aux organisations non gouvernementales de coopérer avec le secrétariat de la Convention pour mettre en oeuvre la décision III/6 de la Conférence des Parties.

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L'Assemblée note que les premiers rapports nationaux des États Parties visés à l'article 26 de la Convention doivent être présentés au secrétariat de la Convention le 1er janvier 1998 au plus tard, demande aux États Membres qui sont parties à la Convention de s'acquitter dès que possible de leurs obligations à cet égard et, dans ce contexte, invite la communauté internationale à aider les pays en développement à remplir leurs engagements. Elle demande aux États parties à la Convention de régler d'urgence leurs éventuels arriérés et de verser leurs contributions intégralement et ponctuellement.

Application des décisions de la Conférence mondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires en développement (Rapport A/52/319)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote, l'Assemblée générale invite les États Membres des commissions régionales à participer en qualité d'observateur à la session extraordinaire de deux jours chargée d'évaluer en profondeur le Programme d'action de la Barbade. Elle demande aux gouvernements ainsi qu'aux organes, organisations et organismes des Nations Unies et aux autres organisations intergouvernementales de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer efficacement le suivi du Programme d'action, à donner effet aux engagements pris et aux recommandations formulées lors de la Conférence mondiale, et à mettre en oeuvre les modalités qu'elle a adoptées pour assurer l'examen approfondi du Programme d'action.

L'Assemblée générale demande également aux donateurs tant bilatéraux que multilatéraux de mobiliser des ressources financières suffisantes pour compléter les efforts faits par les petits États insulaires en développement, aux niveaux national et régional. Elle prend note des progrès accomplis dans l'élaboration d'un indice de vulnérabilité des petits États insulaires en développement, en collaboration avec la CNUCED et d'autres organisations compétentes, et invite toutes les entités participantes à continuer à appuyer les travaux du Département des affaires économiques et sociales requis, le cas échéant, pour perfectionner cet indice.

Session extraordinaire consacrée à un examen et une évaluation d'ensemble de la mise en oeuvre d'Action 21 (Rapport A/52/280)

Aux termes de la décision 1, l'Assemblée générale prend acte du rapport du Secrétaire général sur les résultats de la dix-neuvième session spéciale de l'Assemblée générale. Elle décide d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante-troisième session au titre de la question intitulée "Environnement et développement durable" une question subsidiaire intitulée "Mise en oeuvre et suivi des textes issus de la CNUED, y compris les résultats de la dix neuvième session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à un examen et une évaluation d'ensemble de la mise en oeuvre d'Action 21.

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Aux termes de la décision 2, l'Assemblée générale décide de continuer à examiner les progrès accomplis dans l'application des Conventions qui ont été signées lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement ou qui en découlent, ainsi que d'autres Conventions se rapportant au développement durable, et prie le Secrétaire général de lui présenter, à sa cinquante troisième session, un rapport sur les moyens d'effectuer cet examen. Elle décide d'inviter au début de l'an 2000 les conférences des Parties aux conventions qui ont été signées lors de la Conférence ou qui en découlent, ainsi qu'à d'autres conventions se rapportant au développement durable, à prendre toutes les mesures appropriées pour éviter de convoquer leurs sessions et celles de leurs organes subsidiaires durant les sessions de l'Assemblée générale.

ACTIVITES OPERATIONNELLES DE DEVELOPPEMENT (Rapport A/52/39)

Activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies (Rapport A/52/431)

Aux termes de la résolution I, relative aux activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies, adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme avec vigueur qu'il convient d'augmenter substantiellement les ressources destinées aux activités opérationnelles de développement, sur une base prévisible, continue et assurée, proportionnée aux besoins croissant des pays en développement. Elle demande aux organes directeurs du PNUD, de l'UNICEF, du FNUAP et de la FAO d'adopter un objectif précis et réaliste pour les ressources de base pendant la période 1999-2001, compte tenu des rapports entre leurs programmes et leurs plans financiers et prie instamment les conseils d'administration de terminer cette tâche le plus tôt possible et de faire rapport au Conseil économique et social à sa session de fond de 1998.

Coopération économique et technique des Pays en développement (Rapports A/52/400 et A/52/402)

Aux termes de la résolution II, relative à la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communauté de l'Afrique australe, adoptée sans vote, l'Assemblée générale demande aux États Membres de l'ONU ainsi qu'aux organes, organisations et organismes des Nations Unies qui n'ont pas encore établi des contacts ou des relations avec la Communauté d'étudier la possibilité de le faire. Elle demande de nouveau à la communauté internationale de maintenir à son niveau actuel et d'accroître, s'il y a lieu, son appui financier, technique et matériel à la Communauté afin de lui permettre d'exécuter intégralement son programme d'action et de répondre aux besoins de la reconstruction et du relèvement de la région. Elle engage la communauté internationale et les organismes des Nations Unies à apporter à la

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Communauté, où un processus de reconstruction nationale est en cours, l'assistance dont ils ont grand besoin pour étayer leurs efforts de démocratisation et appuyer leurs programmes nationaux de développement. L'Assemblée générale engage la communauté internationale à appliquer toutes les résolutions du Conseil de sécurité sur l'Angola qui intéressent le processus de paix.

Aux termes de la résolution III, relative à la coopération économique et technique entre pays en développement, et adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de tenir une séance commémorative d'une journée au début de sa cinquante-troisième session pour célébrer le vingtième anniversaire de l'adoption du Plan d'action de Buenos Aires pour la promotion et la mise en oeuvre de la coopération technique entre pays en développement. A cette fin, elle prie le Groupe spécial de la coopération technique entre pays en développement de se charger des préparatifs et de l'organisation de cette séance commémorative.

Aux termes d'une décision adoptée sans vote, l'Assemblée générale prend note du rapport du Comité de haut niveau sur l'examen de la coopération technique entre pays en développement et de trois rapports du Corps Commun d'inspection, présentés à la Commission.

FORMATION ET RECHERCHE: INSTITUT DES NATIONS UNIES POUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE (rapport A/52/367 et A/52/492)

Aux termes de la résolution relative à l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et adoptée sans vote, l'Assemblée générale réaffirme l'utilité de l'UNITAR, compte tenu de l'importance croissante de la formation au sein du système des Nations Unies et des besoins des États dans ce domaine, et l'intérêt des activités de recherche liées à la formation menées par l'Institut dans le cadre de son mandat. Elle engage de nouveau tous les gouvernements et les institutions privées à fournir un appui financier à l'Institut et demande instamment aux États qui ont cessé de verser des contributions volontaires d'envisager de recommencer à le faire, compte tenu des progrès qui ont été réalisés dans la restructuration et la revitalisation de l'Institut. Elle souligne la nécessité d'assurer une division rationnelle du travail entre les principales institutions de formation et de recherche des Nations Unie et, à ce sujet, note les recommandations du Corps commun d'inspection.

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SOUVERAINETÉ PERMANENTE DU PEUPLE PALESTINIEN DANS LE TERRITOIRE PALESTINIEN OCCUPÉ, Y COMPRIS JÉRUSALEM, ET DE LA POPULATION ARABE DANS LE GOLAN SYRIEN OCCUPÉ, SUR LEURS RESSOURCES NATURELLES (rapport A/52/172)

Aux termes d'une résolution adoptée par 137 voix pour, 2 contre (Israël et Etats-Unis) et 14 abstentions, l'Assemblée générale réaffirme le droit inaliénable du peuple palestinien et de la population du Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles, notamment leurs terres et leurs eaux. Elle demande à Israël, puissance occupante, de ne pas exploiter, détruire, épuiser, ni mettre en péril les ressources naturelles dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et dans le Golan syrien occupé. Elle reconnaît le droit du peuple palestinien de revendiquer la restitution en cas d'exploitation, de destruction, d'épuisement ou de mise en péril de ses ressources naturelles, et exprime l'espoir que cette question sera traitée dans le cadre de la négociation sur le statut final entre les parties palestinienne et israélienne.

QUESTIONS DE POLITIQUE SECTORIELLE

Coopération pour le développement industriel (rapport A/52/480)

Aux termes d'une résolution, adoptée sans vote tel qu'oralement amendée, l'Assemblée générale demande à tous les États Membres d'appuyer la mise en oeuvre du programme de la Décennie du développement industriel de l'Afrique et du Plan d'action de l'Alliance pour l'industrialisation de l'Afrique. Elle invite les pays donateurs, les fonds et programmes des Nations Unies, l'ensemble des organismes compétents des Nations Unies et le secteur privé à participer à une réunion des donateurs que l'ONUDI doit organiser en collaboration avec la CEA, le PNUD et l'OUA, sous la direction de la Banque africaine de développement et en coopération avec la Banque mondiale.

L'Assemblée générale prie l'ONUDI, la CEA et d'autres organisations compétentes du système des Nations Unies, de collaborer étroitement avec les gouvernements et le secteur privé en Afrique aux niveaux national, régional et international, de façon à favoriser la production et le développement industriels. Elle demande à l'ONUDI et à la CEA de renforcer leur coordination avec le PNUD et d'autres organismes des Nations Unies et les donateurs afin d'accélérer la mise en oeuvre du programme de la Décennie du développement industriel de l'Afrique et la réalisation de ses objectifs.

Les entreprises et le développement (rapport A/52/428)

Aux termes d'une résolution relative aux entreprises et au développement, adoptée sans vote tel qu'oralement amendée, l'Assemblée générale souligne que, dans tous les pays, le secteur privé, y compris les investisseurs internationaux, joue un rôle positif dans la mise en oeuvre à l'échelon national des politiques macro-économiques et des programmes de

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stabilisation macro-économique. Elle constate que les entreprises et l'industrie, notamment les sociétés transnationales, jouent un rôle crucial dans le développement social et économique d'un pays, qu'un régime stable ne peut que les aider et les encourager à opérer de façon responsable et efficace et à mener une action à long terme, et que leurs activités contribuent principalement à accroître la prospérité, ce qui est l'un des grands objectifs du développement. Elle est convaincue qu'un environnement stable et transparent pour les transactions commerciales dans tous les pays est indispensable pour mobiliser des investissements, des fonds, des technologies et des compétences ainsi que d'autres ressources importantes au-delà des frontières nationales, et promouvoir ainsi la croissance et le développement, et considère dans ce contexte que des efforts efficaces à tous les niveaux pour combattre la corruption et la concussion sont essentiels à l'amélioration du climat international dans lequel opèrent les entreprises.

L'Assemblée générale constate le rôle important que jouent les Gouvernements en créant, par des mécanismes transparents et faisant appel à la participation, un climat propice à l'entreprise et à la privatisation. Elle souligne l'importance d'un climat économique international favorable, et estime qu'il faut associer plus largement le secteur privé à la prestation de services d'infrastructures. Elle constate que dans beaucoup de pays, le secteur non structuré représente une part considérable de l'ensemble de l'activité économique et est une source de revenus particulièrement importante pour les femmes, et que l'intégration progressive de ce secteur doit être encouragée. Elle souligne l'importance du microcrédit pour les personnes qui vivent dans la misère, et attache un grand intérêt à la promotion de l'entreprise, notamment par le biais du secteur non structuré et les microentreprises, aux fins du développement des petites et moyennes entreprises et industries.

L'Assemblée générale constate le rôle important que jouent les coopératives dans le développement et la promotion des petites et moyennes entreprises. Elle encourage la CNUCED à continuer d'offrir au niveau intergouvernemental une instance de dialogue, à laquelle participent des représentants du secteur privé, sur les questions ayant trait à la privatisation, au développement des entreprises et aux flux internationaux d'investissement et se félicite des efforts déployés par le Secrétaire général de la CNUCED pour forger un partenariat durable au service du développement avec les acteurs non gouvernementaux, notamment dans le cadre de l'initiative "Partenaires pour le développement" qui sera lancée à Lyon (France) en 1998.

Alimentation et développement durable (rapport A/52/132)

Aux termes d'une décision adoptée sans vote, l'Assemblée générale prend note d'une note du Secrétaire général sur les résultats du Sommet mondial de l'alimentation.

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RAPPORT DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL (rapports A/52/3, A/52/175, A/52/203, A/52/212 et A/52/354)

Aux termes d'une résolution relative au rapport du Comité de la planification du développement et adoptée sans vote, l'Assemblée générale déciderait de reporter l'examen de l'alinéa a) de la décision 1997/223 du Conseil économique et social à une date où elle pourra tenir compte des vues et recommandations que le Comité de la planification du développement doit lui présenter à sa cinquante-troisième session par l'intermédiaire du Conseil économique et social, conformément aux paragraphes 9 et 10 de sa résolution 51/183, concernant l'intérêt que présente l'indice de vulnérabilité comme critère servant à désigner les pays les moins avancés, et, sans préjudice de l'achèvement de l'élaboration dudit indice ni de son examen, la possibilité de l'appliquer à l'étude de la question de savoir s'il convient de faire sortir Vanuatu, qui est un petit État insulaire en développement, de la catégorie des pays les moins avancés, et de trancher la question en conséquence.

Aux termes de la décision I, adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide de retirer le Cap-Vert, les Maldives et Samoa de la liste des Pays les moins avancés lors du prochain examen, en 2000, à condition que ces pays continuent à remplir les critères de retrait à cette date.

Aux termes de la décision II, adoptée sans vote, l'Assemblée générale approuve les révisions apportées aux règles générales du Programme alimentaire mondial, telles qu'elles figurent dans l'annexe au rapport du Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial.

Aux termes de la décision III, adoptée sans vote, l'Assemblée générale décide qu'à partir de 1998, le rapport du Conseil de l'Université des Nations Unies sera examiné directement par la Deuxième Commission de l'Assemblée conformément à son programme de travail.

Aux termes de la décision IV, adoptée sans vote, l'Assemblée générale prend note des documents suivants: chapitres pertinents du rapport du Conseil économique et social pour 1997; rapport du Secrétaire général sur la possibilité de renforcer la coordination des organismes et organisations du système des Nations Unies dans le domaine de l'énergie, dans le cadre du Comité administratif de coordination; rapport du Secrétaire général sur des idées nouvelles et novatrices pour mobiliser des fonds afin de faire face aux engagements et priorités adoptés d'un commun accord au niveau mondial; note du Secrétaire général transmettant le rapport du Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population sur le Prix des Nations Unies en matière de population; note du Secrétaire général transmettant la Déclaration sur l'accès universel à des services fondamentaux de communication et d'information, adoptée par le Comité administratif de coordination à sa session d'avril 1997.

Aux termes de la décision V, adoptée sans vote, l'Assemblée générale approuve le programme de travail biennal de la Deuxième Commission.

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DECLARATION SUR L'ENSEMBLE DES TRAVAUX DE LA DEUXIEME COMMISSION

Mme SYLVIE LUCAS (Luxembourg, au nom de l'Union européenne et des pays associés) a déclaré que c'est grâce au consensus que les questions de développement et de politique macro-économique peuvent être efficacement réglées. L'Union européenne est heureuse qu'un compromis soit réalisé qui a permis l'adoption de la totalité des rapports de la Commission par consensus. Elle tient cependant à faire part de ses préoccupations à propos des méthodes de travail de la Commission qui a été obligée de recourir à des votes sur des résolutions qui d'habitude ne requièrent pas un scrutin.

L'Union européenne appelle à une réflexion en vue de mieux combiner les tables rondes et les réunions d'information avec les débats plus traditionnels que connaît d'habitude la Deuxième Commission, et elle réitère l'importance qu'elle accorde à l'Assemblée générale en tant que forum pour débattre des grandes questions d'actualité. L'Union européenne insiste aussi sur l'importance de l'autodiscipline dans les travaux de la Commission pour garantir que ceux-ci s'achèvent dans les délais qui leur sont impartis, et à cet égard, il importe de respecter les délais de présentation des projets de résolution. L'Union européenne regrette profondément la tendance récente à déposer des projets de résolution distincts sur des questions qui demandent un examen intégré et d'ensemble, et elle salue l'initiative prise par le Groupe des 77 en ce qui concerne la circulation à l'avance de tables synoptiques regroupant l'ensemble des réunions informelles envisagées.

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À l’intention des organes d’information. Document non officiel.