En cours au Siège de l'ONU

AG/745

L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE 18 RESOLUTIONS RELATIVES A L'AIDE HUMANITAIRE ET DE L'ASSISTANCE ECONOMIQUE SPECIALE FOURNIE PAR L'ONU

16 décembre 1997


Communiqué de Presse
AG/745


L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE 18 RESOLUTIONS RELATIVES A L'AIDE HUMANITAIRE ET DE L'ASSISTANCE ECONOMIQUE SPECIALE FOURNIE PAR L'ONU

19971216 Elle recourt à un scrutin pour adopter la résolution sur l'assistance d'urgence au Soudan

L'Assemblée générale a adopté ce matin, sous la présidence de M. Hennadiy Udovenko (Ukraine), 18 projets de résolution relatifs au renforcement de la coordination de l'aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par l'ONU, y compris l'assistance économique spéciale.

Au titre de l'ensemble de cette question, l'Assemblée générale a ainsi adopté, sans, vote un projet de résolution relatif à la sécurité du personnel humanitaire, qui a été présenté par le Luxembourg (au nom de l'Union européenne et des pays associés. Aux termes de ce projet, l'Assemblée souligne fermement la nécessité impérieuse de faire respecter et de défendre les principes et normes du droit international humanitaire, y compris ceux qui ont trait à la sécurité du personnel humanitaire, tant international que local.

En ce qui concerne le sous-point relatif au renforcement de la coordination de l'aide humanitaire d'urgence fournie par l'ONU, l'Assemblée générale a adopté sans vote un projet de résolution, qui a été présenté par la Suède. Aux termes de ce projet, l'Assemblée prie le Secrétaire général de lui rendre compte à sa 53ème session, en 1998, par l'intermédiaire du Conseil économique et social, sur des nouveaux progrès accomplis par le Comité permanent interorganisations quant au renforcement des capacités de l'ONU dans le domaine de l'aide humanitaire.

Pour ce qui est de l'assistance économique spéciale à certains pays ou régions, l'Assemblée générale a adopté, sans vote, pas moins de douze projets de résolution qui ont trait à l'assistance aux régions, pays et territoire non autonome suivants : République démocratique du Congo; pays d'Afrique centrale accueillant des réfugiés; El Salvador; Liban; Libéria; Amérique centrale; Etats qui subissent le contrecoup de l'application des résolutions du Conseil de sécurité imposant des sanctions contre la République fédérative de Yougoslavie; Tadjikistan; Montserrat; Djibouti; Somalie; région de Semipalatinsk au Kazakhstan.

En revanche, l'Assemblée générale a du recourir à un vote pour adopter le projet relatif à l'assistance d'urgence au Soudan, et ce par 95 voix pour, 38 voix contre et 13 abstentions. Aux termes du projet adopté, l'Assemblée générale prend note avec satisfaction de la coopération que le Gouvernement soudanais offre à l'ONU, notamment des accords et arrangements conclus afin de faciliter les opérations de secours et, partant, d'améliorer l'assistance des Nations Unies aux zones touchées, et encourage la poursuite de cette coopération. Elle souligne que l'Opération survie au Soudan doit être conduite de manière efficace, transparente et efficiente, le Gouvernement soudanais devant participer pleinement à son administration et à sa gestion.

L'Assemblée générale se prononcera à une date ultérieure sur les projets de résolution concernant, d'une part, l'assistance d'urgence pour le redressement économique et la reconstruction du Burundi, et d'autre part, l'assistance internationale pour le redressement économique de l'Angola.

En outre, l'Assemblée générale a adopté sans vote un projet de résolution, présenté par le Luxembourg (au nom de l'Union européenne et des coauteurs), sur l'assistance au peuple palestinien. Aux termes de ce projet, l'Assemblée souligne l'importance des travaux effectués par le Coordonnateur spécial des Nations Unies dans les territoires occupés et des mesures prises sous les auspices du Secrétaire général pour mettre en place un mécanisme de coordination des activités des Nations Unies dans tous les territoires occupés. Elle prie instamment les États Membres, les institutions financières internationales du système des Nations Unies, les organisations intergouvernementales et non gouvernementales et les organisations régionales et interrégionales, agissant en étroite coopération avec l'Organisation de libération de la Palestine et par l'intermédiaire des institutions palestiniennes officielles, d'apporter, aussi rapidement et généreusement que possible, une assistance économique et sociale au peuple palestinien, afin d'aider au développement de la Cisjordanie et de Gaza.

L'Assemblée générale a également adopté sans vote un projet de résolution relatif à la participation des Casques blancs aux opérations de secours humanitaires et aux activités de relèvement et de coopération technique pour le développement entreprises par l'ONU et un projet relatif au renforcement de la coopération internationale et à la coordination des efforts déployés pour étudier et atténuer le plus possible les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl.

A l'issue de la présentation des projets de résolution, le représentant d'El Salvador a fait une déclaration.

Les représentants des pays suivants ont expliqué les votes de leur délégation : Liban, Etats-Unis, Soudan, Canada, Israël, République arabe syrienne, Norvège, ex-République yougoslave de Macédoine, République de Corée, Burundi et Costa Rica.

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Au cours de sa prochaine séance, qui aura lieu cet après-midi, à 15 heures, l'Assemblée générale examinera conjointement les points 20c) et 43 de son ordre du jour qui sont relatifs, à l'assistance internationale d'urgence pour le rétablissement de la paix et de la normalité en Afghanistan et pour la reconstruction de ce pays dévasté par la guerre, et à la situation en Afghanistan et ses conséquences pour la paix et la sécurité internationales.

Renforcement de la coordination de l'aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par l'Organisation des Nations Unies, y compris l'assistance économique spéciale

Documentation

Les rapports concernant les points 20a, 20b, 20d, 20e, 20f ont déjà été présentés et figurent dans notre communiqué de presse AG/725 du 24 novembre 1997.

Présentation des projets de résolution

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à la sécurité du personnel humanitaire (A/52/L.45/Rev.1). Aux termes de ce projet, qui a été présenté par le représentant du Luxembourg (au nom de l'Union européenne et des coauteurs), l'Assemblée soulignerait fermement la nécessité impérieuse de faire respecter et de défendre les principes et normes du droit international humanitaire, y compris ceux qui ont trait à la sécurité du personnel humanitaire, tant international que local. Elle condamnerait fermement tout acte ou tout manquement qui entravent ou empêchent l'accomplissement des tâches confiées au personnel humanitaire, ou qui l'exposent à des menaces, à l'emploi de la force ou à des agressions physiques entraînant fréquemment des blessures ou la mort. Elle engagerait tous les gouvernements et les parties se trouvant dans des situations d'urgence humanitaires complexes, en particulier des conflits armés et des situations d'après-conflits, dans des pays avec lesquels opère le personnel humanitaire, conformément aux dispositions pertinentes du droit international et des législations nationales, à coopérer pleinement avec l'Organisation des Nations Unies et d'autres organismes à vocation humanitaire et à garantir l'accès en toute sécurité et sans restriction du personnel humanitaire pour lui permettre de remplir efficacement sa mission au service des populations civiles touchées, y compris les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays. Par ailleurs, l'Assemblée demanderait instamment à tous les États de veiller à ce que toute menace proférée ou tout acte de violence commis à l'encontre du personnel humanitaire opérant sur leur territoire fasse l'objet d'une enquête approfondie et de prendre toutes les dispositions voulues, conformément au droit international et à la législation nationale, pour que les auteurs de tels actes soient poursuivis. En outre, elle noterait avec satisfaction que la première Réunion périodique consacrée au droit international humanitaire, qui se tiendra à Genève en janvier 1998 donnera l'occasion d'engager un débat sur le respect et la sécurité du personnel

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humanitaire et inviterait tous les États parties aux Conventions de Genève du 12 août 1949 à participer activement à cette réunion. L'Assemblée générale encouragerait tous les États à adhérer aux instruments internationaux pertinents, notamment la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé en date du 9 décembre 1994, et à respecter intégralement leurs dispositions.

Renforcement de la coordination de l'aide humanitaire d'urgence fournie par l'Organisation des Nations Unies

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif au renforcement de la coordination de l'aide d'urgence fournie par l'ONU (A/52/L.48/Rev.1), qui a été présenté par la Suède. Elle prierait le Secrétaire général de lui rendre compte à sa cinquante-troisième session, en 1998, par l'intermédiaire du Conseil économique et social, sur les nouveaux progrès accomplis par le Comité permanent interorganisations quant au renforcement des capacités de l'Organisation des Nations Unies dans le domaine de l'aide humanitaire.

Assistance économique spéciale à certains pays ou régions

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution sur l'assistance spéciale pour le relèvement économique et la reconstruction de la République démocratique du Congo (A/52/L.14/Rev.2). Aux termes de ce projet, présenté par le Libéria, l'Assemblée constaterait les efforts déployés par le gouvernement et le peuple de la République démocratique du Congo pour assurer le relévement et la reconstruction du pays et encouragerait ce gouvernement à poursuivre la mise en oeuvre de politiques macroéconomiques saines et à encourager une bonne gestion des affaires publiques et le respect de la légalité. Elle inviterait le gouvernement de la République démocratique du Congo à coopérer avec l'Organisation des Nations Unies, ses institutions spécialisées et autres organismes pour faire face aux besoins du relèvement et de la reconstruction et à réaffirmer la nécessité d'un respect des dispositions du droit humanitaire. L'Assemblée générale inviterait tous les États Membres, les institutions spécialisées et autres organismes des Nations Unies, ainsi que les institutions financières internationales et les organismes internationaux de développement à aider à relever et reconstruire la République démocratique du Congo et à contribuer, de façon appropriée, par des filières bilatérales ou multilatérales, à la mise en oeuvre du relèvement et de la reconstruction conformément aux priorités nationales. Elle demanderait au gouvernement de la République démocratique du Congo de faciliter, conformément à ses priorités nationales , l'action des organisations gouvernementales et non gouvernementales nationales et internationales. Enfin, l'Assemblée prierait le Secrétaire général d'encourager la participation et le soutien à un programme spécial d'aide financière et matérielle d'urgence à la République démocratique du Congo pour lui permettre de faire face à ses besoins urgents

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L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution révisé relatif à l'assistance économique spéciale aux pays d'Afrique centrale accueillant des réfugiés (A/52/16/Rev.2). Aux termes de ce projet de résolution présenté par le Libéria, l'Assemblée générale remercierait tous les Etats, les organisations intergouvernementales et non gouvernementales qui fournissent une aide financière, technique et matérielle aux pays accueillant des réfugiés depuis l'origine de la crise et qui continuent d'offrir une aide humanitaire aux réfugiés et aux pays d'accueil et leur demanderait de continuer de fournir une aide en vue de la mise en oeuvre de programmes destinés à la régénération de l'environnement et à la remise en état des infrastructures sociales dans les régions des pays d'accueil touchées par la présence massive de réfugiés.

L'Assemblée générale demanderait instamment à tous les gouvernements africains et, en particulier, à ceux d'Afrique centrale de continuer à n'épargner aucun effort pour venir en aide aux réfugiés, malgré les contraintes que leur imposent leurs ressources limitées. Elle demanderait à tous les Etats et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales ainsi qu'aux institutions internationales de financement et de développement de faciliter la remise en état des services de base détruits dans les pays d'acceuil.en matière de relèvement économique et de reconstruction.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'aide à la reconstruction et au développement d'El Salvador (A/52/L.34/Rev.1), présenté par le Mexique. Aux termes de ce projet de résolution, l'Assemblée générale remercierait à nouveau les organes, les organismes, les fonds et programmes des Nations Unies ainsi que la communauté des donateurs et les institutions internationales de développement et de financement, tant gouvernementales que non gouvernementales, de l'assistance technique et financière qu'ils ont offerte à El Salvador pour l'exécution de programmes et de projets qui contribuent à la mise en oeuvre des engagements pris dans les domaines social et économique ainsi qu'à la démocratisation, appuyant et complétant ainsi les efforts de consolidation de la paix. Elle réaffirmerait que la poursuite des programmes tendant à renforcer les institutions démocratiques et à promouvoir le développement durable vise des objectifs qui reflètent les aspirations et les besoins collectifs du pays et lui permettront de continuer à progresser sur la voie de la consolidation de la paix, de la démocratie et du développement durable.

En outre, l'Assemblée générale exhorterait le Gouvernement salvadorien et toutes les forces politiques à tout mettre en oeuvre pour appuyer l'exécution de stratégies et de programmes nationaux à moyen et à long terme, en particulier des projets de caractère social visant à améliorer les conditions de vie des secteurs les plus vulnérables de la population. Elle soulignerait qu'il importe de suivre de près la situation en El Salvador, et que l'assistance et la coopération internationales demeurent nécessaires pour compléter les efforts déployés au niveau national afin de faire progresser l'instauration d'un état pleinement démocratique. Elle réaffirmerait que la

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coopération externe joue un rôle important dans la consolidation du processus de paix, la démocratisation et le développement durable en El Salvador. En conséquence, l'Assemblée générale adresserait un appel à la communauté internationale, en particulier aux organismes compétents des Nations Unies, aux organisations financières internationales et aux pays donateurs, qui ont tant contribué aux mutations profondes en El Salvador, pour qu'ils maintiennent leur appui politique, technique et financier, afin d'atteindre les objectifs fixés et de répondre aux aspirations et aux besoins de la nation salvadorienne.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relative à l'aide à la reconstruction et au développement du Liban (A/52/L.36/Rev.1). Aux termes de ce projet, présenté par le Liban, l'Assemblée engagerait tous les États Membres et tous les organismes des Nations Unies à intensifier leurs efforts afin d'envisager d'accroître l'assistance destinée à la reconstruction et au développement du Liban, sous toutes ses formes, notamment sous forme de dons et de prêts à des conditions libérales; il serait demandé notamment aux pays donateurs d'envisager de participer pleinement aux travaux du groupe consultatif qui sera créé en vue de la reconstruction et du relèvement du Liban. De plus, elle demanderait à tous les organismes et programmes des Nations Unies de répondre aux besoins du Gouvernement pour ce qui est du renforcement des capacités nationales et du renouveau des institutions dans les domaines de la réorganisation et du développement sociaux, de la gestion de l'environnement, de la fourniture de services publics et de l'appui au développement du secteur privé, et pour ce qui est de la mise en oeuvre des programmes prioritaires d'application concrète en vue de la réadaptation et de la réinsertion des personnes déplacées et de la reconstruction et du développement de Baalbeck-Hermel et de la région du sud du Liban. L'Assemblée prierait le Secrétaire général de lui faire rapport, à sa cinquante-troisième session, par l'intermédiaire du Conseil économique et social à sa session de fond de 1998, sur la mise en oeuvre de la présente résolution.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance pour le relèvement et la reconstruction du Libéria présenté par le Libéria (A/52/L.40/Rev.1). Aux termes de ce projet, elle exprimerait sa gratitude à tous les États et aux organisations intergouvernementales et non gouvernementales qui ont aidé et soutenu le processus de paix au Libéria et leur demanderait instamment de continuer à le faire. De plus, elle exhorterait tous les États et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales à ne pas perdre de vue la nécessité de fournir un appui continu au Libéria après l'aboutissement du processus de paix de manière à promouvoir une culture de paix durable au Libéria. L'Assemblée générale exhorterait également tous les États ainsi que les organisations intergouvernementales et non gouvernementales à fournir une assistance au Libéria en se référant à l'"Agenda pour la reconstruction du Libéria" que le Gouvernement libérien a présenté à la quatrième Réunion ministérielle de la Conférence spéciale ad hoc sur le Libéria, tenue au Siège de l'Organisation des Nations Unies le 3 octobre 1997, sous la présidence du Secrétaire général. Par ailleurs, elle demanderait instamment au Gouvernement démocratique

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libérien de créer les conditions indispensables au développement socioéconomique du Libéria, y compris le retour et la réinsertion des réfugiés, des personnes déplacées et des soldats démobilisés, en honorant les engagements qu'il a pris de préserver l'état de droit, d'assurer la réconciliation nationale et de promouvoir les droits de l'homme dans le cadre d'une politique nationale. Elle saurait gré au Secrétaire général des efforts qu'il continue de déployer en vue de mobiliser des secours et une assistance pour le relèvement du Libéria et le prierait de poursuivre ses efforts en vue de mobiliser toute l'assistance possible de la part des organismes des Nations Unies afin d'aider le Gouvernement libérien dans ses efforts de reconstruction et de développement, y compris le retour et la réinsertion des réfugiés, des personnes déplacées et des soldats démobilisés ; de procéder, dès que possible, en étroite collaboration avec le Gouvernement libérien, à une évaluation globale des besoins, l'objectif étant d'organiser une table ronde des donateurs désireux de contribuer à la reconstruction et au développement du Libéria.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance économique d'urgence au Soudan (A/52/L.42 Rev.1). Aux termes de ce projet présenté par le Libéria, l'Assemblée prendrait note avec satisfaction de la coopération que le Gouvernement soudanais offre à l'Organisation des Nations Unies, notamment des accords et arrangements conclus afin de faciliter les opérations de secours et, partant, d'améliorer l'assistance des Nations Unies aux zones touchées, et encourage la poursuite de cette coopération. Elle soulignerait que l'Opération survie au Soudan doit être conduite de manière efficace, transparente et efficiente, le Gouvernement soudanais devant participer pleinement à son administration et à sa gestion, notamment aux processus d'évaluation préalable, d'allocation, de répartition et d'évaluation a posteriori, ainsi qu'aux consultations tenues pour préparer l'appel global interinstitutions lancé chaque année pour financer l'Opération. Elle soulignerait également que l'Opération survie au Soudan devrait se dérouler dans le respect du principe de la souveraineté nationale et dans le cadre de la coopération internationale, conformément aux dispositions pertinentes du droit national et international. L'Assemblée prendrait acte de la signature en avril 1997, par le Gouvernement soudanais et nombre de factions rebelles, de l'Accord visant à instaurer la paix au Soudan, fait qu'elle juge encourageant, de même que l'annonce commune faite par le Gouvernement et la faction rebelle restante selon laquelle ils ont entrepris des pourparlers de paix, qui devraient reprendre au début de 1998, sous les auspices de l'Autorité intergouvernementale pour le développement des pays de la corne d'Afrique, et l'acceptation par les parties de la Déclaration de principes en tant que base de consultation et de négociation, afin d'assurer au pays une paix durable et la stabilité et de faciliter les opérations de secours. En outre, elle demanderait instamment à la communauté internationale d'appuyer les programmes de réinsertion, d'installation et d'intégration des rapatriés, des réfugiés et des personnes déplacées. Elle soulignerait qu'il importe d'assurer la sécurité d'accès du personnel qui porte secours à tous ceux qui en ont besoin et de respecter rigoureusement les principes et directives de l'Opération survie au Soudan. De plus, elle

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exhorterait toutes les parties concernées à continuer d'apporter toute l'assistance possible, notamment en facilitant l'acheminement des secours et les déplacements du personnel qui les distribue, afin que l'Opération survie au Soudan produise les meilleurs résultats dans toutes les zones touchées, une importance particulière devant être accordée au renforcement des capacités nationales dans le domaine humanitaire pour ce qui est des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Enfin, elle exhorterait également toutes les parties au conflit à ne pas utiliser de mines antipersonnel et demanderait à la communauté internationale de ne pas leur en livrer et de fournir au Gouvernement soudanais une assistance technique et financière dans le domaine du déminage.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance et à la coopération internationales en faveur de l'Alliance pour le développement durable en Amérique centrale (A/52/L.43/Rev.1). Aux termes de ce projet, présenté par le Honduras, l'Assemblée soulignerait qu'il importe d'appuyer et de consolider le nouveau programme de coopération et d'assistance économiques, financières et techniques internationales en faveur de l'Amérique centrale, de manière qu'il tienne compte des nouvelles réalités de la région et soit conforme aux priorités énoncées dans le nouveau programme de développement durable de la région. En outre, elle soulignerait l'importance que revêtent la coopération et l'assistance économiques, financières et techniques internationales, aussi bien bilatérales que multilatérales, en ce qu'elles viennent appuyer les efforts faits par les gouvernements des pays d'Amérique centrale pour exécuter le nouveau programme de développement durable de l'Amérique centrale. Elle se féliciterait de la mise en place, en 1996, du nouveau programme de coopération sous-régionale en Amérique centrale du Programme des Nations Unies pour le développement dans les domaines de la paix et de la gestion démocratique des affaires publiques, du renforcement de l'Etat de droit, du développement économique et social et de la mise en valeur écologiquement viable des ressources naturelles, et reconnaîtrait l'importance de l'appui fourni par le Fonds pour l'environnement mondial aux pays d'Amérique centrale pour les aider à respecter les engagements qu'ils ont pris aux termes des conventions internationales relatives à l'environnement. De plus, elle se féliciterait que les gouvernements des pays d'Amérique centrale aient adhéré aux conventions régionales relatives à la biodiversité, aux changements climatiques, aux forêts et aux plantations sur terrain libre, ainsi qu'à l'interdiction des importations de substances et déchets toxiques, et engagerait la communauté internationale à continuer d'appuyer ces gouvernements pour qu'ils continuent de respecter les engagements qu'ils ont pris aux termes de ces conventions. L'assemblée générale soulignerait une fois de plus que la communauté internationale doit continuer de coopérer avec les pays d'Amérique centrale et leur fournir, de façon soutenue, les ressources financières nécessaires, à des conditions favorables, afin de contribuer efficacement à la croissance et au développement économiques de la région. Elle appuierait les décisions des gouvernements des pays d'Amérique centrale d'axer leurs efforts sur l'exécution de programmes actualisés énonçant des stratégies de développement humain durable dans des domaines prioritaires préalablement choisis, de telle

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sorte que ces programmes contribuent à consolider la paix et à remédier aux inégalités sociales, à la pauvreté extrême et aux tensions sociales.

L'Assemblée générale, était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance économique aux Etats qui subissent le contrecoup de l'application des résolutions du Conseil de sécurité imposant des sanctions contre la République fédérative de Yougoslavie (A/52/L.44/rev.1). Aux termes de ce projet, présenté et amendé par l'Ukraine, l'Assemblée se déclarerait préoccupée par les difficultés économiques particulières auxquelles continuent de se heurter certains États voisins et autres qui ont souffert de la rupture de leurs relations économiques avec la République fédérative de Yougoslavie pendant la période d'application des sanctions et depuis leur levée, du fait de leur gravité et de leurs effets négatifs sur l'économie de ces Etats. Par ailleurs, elle se féliciterait de l'appui que la communuauté internationale a déjà fourni pour régler les difficultés économiques particulières auxquelles se heurtent les Etats touchés eu égard aux problèmes qu'a posés l'application des sanctions. Elle encouragerait les Etats de la région qui subissent le contrecoup des sanctions à poursuivre le processus de coopération régionale multilatérale, notamment dans le cadre de l'exécution de projets d'infrastructures transfrontières et de la promotion du commerce et des investissements, de façon à atténuer les effets négatifs des sanctions. Elle demanderait instamment aux organisations internationales compétentes de prendre des mesures appropriées pour faciliter aux fournisseurs, originaires des pays touchés, l'accès aux marchés et de faire en sorte qu'ils puissent participer activement à la reconstruction et au relèvement de la République fédérative de Yougoslavie.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance internationale d'urgence pour le rétablissement de la paix et de la normalité au Tadjikistan et le relèvement de ce pays (A/52/L.46/Rev.1). Aux termes de ce projet, présenté par le Tadjikistan, elle accueillerait avec satisfaction les efforts réalisés en vue du rétablissement de la paix et de la réconciliation nationale au Tadjikistan, et encouragerait les parties à appliquer pleinement l'Accord général sur l'instauration de la paix et de l'entente nationale au Tadjikistan et encouragerait la Commission de la réconciliation nationale à poursuivre ses efforts en vue d'entamer un large dialogue entre les différentes forces politiques dans le pays, en vue du rétablissement et de la consolidation de l'entente civile au Tadjikistan. Elle accueillerait avec satisfaction les efforts déployés par le Secrétaire général pour appeler l'attention de la communauté internationale sur les besoins humanitaires pressants du Tadjikistan et pour mobiliser une aide en vue d'assurer l'application de l'Accord général ainsi que le relèvement et la reconstruction du pays. Elle se féliciterait des résultats de la conférence de donateurs à Vienne, les 24 et 25 novembre 1997, afin d'obtenir un appui international pour l'application de l'Accord général, notamment dans les domaines de la réconciliation politique et de la démocratisation, de la démobilisation et de la réintégration des anciens combattants ainsi que de la réforme des structures du pouvoir, du rapatriement et de la réintégration des réfugiés et des personnes déplacées. Elle encouragerait les États Membres et

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les autres intéressés à continuer à fournir une assistance pour faire face aux besoins humanitaires les plus pressants au Tadjikistan et à apporter leur soutien au Tadjikistan pour le relèvement et la relance de son économie. Elle noterait que le mandat confié à la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1138 (1997) autorise la Mission à coordonner l'aide fournie par l'Organisation des Nations Unies au Tadjikistan pendant la période de transition, et se féliciterait de l'intention du Secrétaire général de faire du Coordonnateur résident des Nations Unies l'adjoint de son Représentant spécial. Elle se féliciterait que le Secrétaire général ait l'intention de lancer un appel global interinstitutions en règle pour l'assistance humanitaire au Tadjikistan pendant une période de 12 mois à compter de janvier 1998. Enfin, elle encouragerait les parties à coopérer en vue de réduire la menace que constitue, pour la population civile du Tadjikistan et pour l'acheminement d'une assistance humanitaire, l'usage sans discernement de mines terrestres.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'aide d'urgence à Montserrat (A/52/L.56), qui a été présenté par la Jamaïque. Aux termes de ce projet, elle exhorterait les États à concourir avec générosité aux opérations de secours et aux efforts de restauration et de relèvement. Elle demanderait au Programme des Nations Unies pour le développement d'achever dès que possible la préparation du train de mesures d'assistance qu'il propose pour Montserrat. L'Assemblée générale prierait le Secrétaire général de suivre la situation à Montserrat en vue d'évaluer les effets sur le milieu et le développement du pays des éruptions volcaniques qui se poursuivent et d'aider à parer aux besoins à long terme de la population, notamment ceux des personnes évacuées et réinstallées.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance pour la reconstruction et le développement de Djibouti (A/52/L.58/Rev.1). Aux termes de ce projet, présenté par le Maroc, elle se déclarerait solidaire du Gouvernement et du peuple de Djibouti, qui continuent de faire face à des problèmes critiques résultant, en particulier, de la pénurie de ressources naturelles et de la crise continue dans la corne de l'Afrique, surtout en Somalie. Elle se féliciterait de la mise en oeuvre par le Gouvernement de Djibouti du programme d'ajustement structurel et, à ce propos, lancerait un appel à tous les gouvernements, aux institutions financières internationales, aux institutions spécialisées des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu'ils répondent d'une façon appropriée et urgente aux besoins tant financiers que matériels du pays. L'Assemblée générale exprimerait sa gratitude aux États et aux organisations intergouvernementales internationales qui ont annoncé une contribution financière et matérielle lors de la table ronde sur Djibouti qui s'est tenue à Genève les 29 et 30 mai 1997. Elle considèrerait que l'exécution du programme de démobilisation et du plan de relèvement national ainsi que le renforcement des institutions démocratiques demandent une assistance appropriée sous la forme d'un appui financier et matériel. Elle saurait gré au Secrétaire général des efforts qu'il fait pour sensibiliser la communauté internationale aux difficultés de Djibouti. Enfin, elle prierait le Secrétaire général de

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poursuivre en étroite collaboration avec le Gouvernement de Djibouti ses efforts pour mobiliser les ressources nécessaires à un programme efficace d'assistance financière, technique et matérielle à Djibouti.

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance humanitaire à la Somalie et au soutien au relèvement économique et social du pays (A/52/L.60). Aux termes de ce projet, présenté par le Libéria, l'Assemblée se féliciterait des efforts que l'Organisation des Nations Unies, l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des États arabes, l'Union européenne, l'Organisation de la Conférence islamique, les pays de l'Autorité intergouvernementale sur le développement, le Mouvement des pays non alignés et d'autres encore continuent de consentir pour remédier à la situation en Somalie. Elle se féliciterait également de la stratégie adoptée par l'Organisation des Nations Unies, qui consiste à privilégier les initiatives communautaires visant à remettre en état les infrastructures locales et à accroître le degré d'autonomie de la population locale, ainsi que des efforts que les organismes des Nations Unies, leurs interlocuteurs somaliens et leurs partenaires déploient pour établir et maintenir des mécanismes efficaces de coordination et de coopération en vue d'exécuter les programmes de secours, de relèvement et de reconstruction. L'Assembée générale soulignerait le principe selon lequel c'est d'abord aux Somaliens, en particulier au niveau local, qu'incombe la responsabilité de leur propre développement et de l'application à long terme des programmes d'assistance internationale en vue du relèvement et de la reconstruction, et réaffirmerait l'importance qu'elle attache à la mise au point d'arrangements de collaboration efficaces entre le système des Nations Unies, ses partenaires et ses interlocuteurs somaliens au niveau local en vue de mener à bien les activités de relèvement et de développement dans les régions du pays où la paix et la sécurité ont été rétablies. De plus, elle engagerait instamment tous les États, de même que les organisations intergouvernementales et non gouvernementales concernées, à continuer d'oeuvrer pour l'application de la résolution 47/160 afin d'aider le peuple somalien à entreprendre la remise en état des services économiques et sociaux essentiels et à mettre en place les institutions nécessaires pour reconstituer l'administration civile locale dans toutes les parties du pays où la paix et la sécurité ont été rétablies. L'Assemblée lancerait un appel à tous les États et à toutes les organisations intergouvernementales et non gouvernementales compétentes pour qu'ils fournissent des secours d'urgence, notamment des vivres, des fournitures médicales et de quoi construire des abris, ainsi que des moyens de soutien logistique permettant de toucher la partie de la population récemment frappée par les grandes inondations, de secourir les personnes isolées par la montée des eaux et de limiter les répercussions que les inondations risquent d'avoir sur les plans sanitaire et économique. Elle lancerait également un appel à toutes les parties somaliennes concernées pour qu'elles recherchent des moyens pacifiques permettant de régler leurs différends et qu'elles redoublent d'efforts pour aboutir à une réconciliation nationale qui permette de passer de la phase des secours à celle de la reconstruction et du développement.

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L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à la coopération et à la coordination internationales en vue du rétablissement de la santé de la population, de la régénération de l'environnement et du développement économique de la région de Semipalatinsk au Kazakhstan (A/52/L.61/Rev.1). Aux termes de ce projet, présenté par le Kazhakstan, l'Assemblée générale soulignerait qu'il convient d'accorder une attention plus soutenue et de consacrer des efforts plus importants à la région de Semipalatinsk et à sa population. L'Assemblée générale demanderait instamment à la communauté internationale d'aider à formuler et à mettre en oeuvre des programmes et des projets spéciaux pour soigner la population touchée dans la région de Semipalatinsk. Par ailleurs, elle inviterait tous les États, organisations financières multilatérales compétentes et autres entités de la communauté internationale, y compris les organisations non gouvernementales, à mettre en commun leurs connaissances et leur expérience pour contribuer au rétablissement de la santé de la population, à la régénération de l'environnement et du développement économique de la région de Semipalatinsk. L'Assemblée inviterait tous les États Membres et les organes et organismes compétents des Nations Unies, y compris les fonds et programmes, de contribuer au rétablissement de la santé de la population et à la régénération de l'écosystème de la région de Semipalatinsk. Enfin, elle déciderait d'examiner à sa cinquante-troisième session la situation humanitaire dans la région de Semipalatinsk au titre du point intitulé "Renforcement de la coordination de l'aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par l'Organisation des Nations Unies, y compris l'assistance économique spéciale".

Assistance au peuple palestinien

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à l'assistance au peuple palestinien (A/52/L.57/Rev.1). Aux termes de ce projet, présenté par le Luxembourg (au nom de l'Union européenne et des coauteurs), l'Assemblée soulignerait l'importance des travaux effectués par le Coordonnateur spécial des Nations Unies dans les territoires occupés et des mesures prises sous les auspices du Secrétaire général pour mettre en place un mécanisme de coordination des activités des Nations Unies dans tous les territoires occupés. Elle prierait instamment les États Membres, les institutions financières internationales du système des Nations Unies, les organisations intergouvernementales et non gouvernementales et les organisations régionales et interrégionales, agissant en étroite coopération avec l'Organisation de libération de la Palestine et par l'intermédiaire des institutions palestiniennes officielles, d'apporter, aussi rapidement et généreusement que possible, une assistance économique et sociale au peuple palestinien, afin d'aider au développement de la Cisjordanie et de Gaza. L'Assemblée demanderait aux organisations et institutions compétentes des Nations Unies d'intensifier leur assistance afin de répondre aux besoins urgents du peuple palestinien, conformément aux priorités énoncées par l'Autorité palestinienne, en mettant l'accent sur l'exécution nationale et le renforcement des capacités. De plus, elle demanderait instamment aux États

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Membres d'ouvrir leur marché aux exportations de la Cisjordanie et de Gaza aux conditions les plus favorables, conformément aux règles commerciales appropriées.

Participation de volontaires, les "Casques blancs", aux opérations de secours humanitaires et aux activités de relèvement et de coopération technique pour le développement entreprises par l'Organisation des Nations Unies

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif à la participation des Casques blancs aux opérations de secours humanitaires et aux activités de relèvement et de coopération technique pour le développement entreprises par l'ONU (A/52/L.32/Rev.1). Aux termes de ce projet l'Assemblée se féliciterait des progrès notables accomplis en ce qui concerne l'initiative des Casques blancs, en tant qu'effort international parmi d'autres, visant à fournir au système des Nations Unies des spécialistes volontaires à même de répondre de manière rapide et coordonnée à des besoins de secours humanitaires, de relèvement, de reconstruction et de développement tout en préservant leur caractère apolitique, neutre et impartial et de l'action humanitaire. L'Assemblée considererait que les Casques blancs et leur partenaire opérationnel, les Volontaires des Nations Unies, sont un moyen efficace et viable de mettre à la disposition des organismes des Nations Unies des équipes homogènes déjà désignées et formées en vue d'apporter un appui immédiat aux activités de secours, de relèvement, de reconstruction et de développement, face au nombre grandissant et à l'ampleur et la complexité croissantes des catastrophes naturelles et autres situations d'urgence. En outre, elle demanderait aux États Membres de s'attacher à faciliter les activités de coopération entre le système des Nations Unies et la société civile par le canal de volontaires nationaux de façon à aider les Nations Unies à réagir vite et efficacement aux urgences humanitaires.

Renforcement de la coopération internationale et coordination des efforts déployés pour étudier et atténuer le plus possible les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl

L'Assemblée générale était saisie d'un projet de résolution relatif au renforcement de la coopération internationale et à la coordination des efforts déployés pour étudier et atténuer le plus possible les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl (A/52/L.33/Rev.1). Aux termes de ce projet, l'Assemblée inviterait les États, en particulier les pays donateurs, les institutions financières multilatérales intéressées et tous les autres éléments concernés de la communauté internationale, dont les organisations non gouvernementales, à continuer d'appuyer les efforts que le Bélarus, la Fédération de Russie et l'Ukraine déploient pour atténuer le plus possible les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl. De plus, elle se féliciterait de la décision que les chefs d'État et de gouvernement des sept grands pays industrialisés et l'Union européenne ont adoptée à Denver (États-Unis d'Amérique), en juin 1997, concernant l'octroi d'une assistance pour assurer la sécurité, au regard de l'environnement, du sarcophage recouvrant les vestiges du réacteur détruit de la centrale de Tchernobyl, et l'affectation

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d'un montant de 300 millions de dollars des États-Unis à un plan de construction d'un abri. Par ailleurs, l'Assemblée prierait instamment le Coordonnateur des Nations Unies pour la coopération internationale pour Tchernobyl de continuer de renforcer la coopération internationale pour surmonter les conséquences sanitaires, sociales, économiques et écologiques de la catastrophe de Tchernobyl dans les zones les plus touchées du Bélarus, de la Fédération de Russie et de l'Ukraine, dans le cadre du programme interorganisations d'assistance internationale aux zones touchées par la catastrophe de Tchernobyl. Elle demanderait au Secrétaire général de continuer d'échanger périodiquement des informations avec les pays concernés ainsi qu'avec les organes et organismes compétents des Nations Unies en vue de faire mieux connaître les conséquences de catastrophes de cette nature.

Déclaration

Mme GERALDINA BENEKE (El Salvador) a rappelé que près de six ans se sont écoulés depuis la signature historique des Accords de paix de janvier 1992 qui ont mis fin au conflit armé et ont établi une paix qui a été à l'origine d'un processus de transition démocratique. Au cours de cette courte période, El Salvador a connu une transformation formidable, qui fait de ce pays un exemple du succès d'un processus de paix mené sous l'égide des Nations Unies. La réconciliation a été la clef de voûte du succès du processus de paix et les efforts se poursuivent pour préserver un climat propice à la paix, à la liberté, à la justice et à l'équité sociale afin de consolider un gouvernement démocratique et atteindre un développement durable. Le développement durable du pays est à présent l'objectif prioritaire des politiques gouvernementales selon ses trois composantes : le développement économique, le développement social et la protection de l'environnement. Le Gouvernement salvadorien tente de stabiliser l'économie du pays en vue de le rendre compétitif, capable de faire face aux défis de la mondialisation et de la libéralisation et d'assurer une croissance soutenue pour le bien-être de la population dans son ensemble. A cet égard, la coopération internationale a joué et continue de jouer un rôle important pour aider le pays à faire face à ces nouveaux défis qui pèsent sur les pays en développement et qui sont le renforcement de l'économie, l'amélioration de l'infrastructure, la lutte pour l'éradication de la pauvreté et le développement durable. Citant le rapport du Secrétaire général, Mme Beneke a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle continue à contribuer, par son appui politique, technique et financier, au processus complexe de reconstruction et de développement du pays.

Explications de vote

Le représentant du Liban intervenant à propos du projet de résolution A/52/L.45/Rev. 1. relatif à la sûreté du personnel humanitaire, s'en est d'abord félicité avant d'ajouter qu'il ne fallait épargner aucun effort au plan international pour protéger le personnel humanitaire. A cet égard, le représentant a souligné en particulier les services prodigués par les organismes humanitaires, comme la Croix-Rouge internationale et les Organisations relevant de la Croix Rouge et du Croissant-Rouge. Elles ne

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s'inscrivent pas dans le cadre de cette résolution, mais elles en respectent les principes. Elles ont réaffirmé à de nombreuses reprises leur condamnation du recours à la violence.

La représentante des Etats-Unis a regretté qu'en dépit de nombreux cycles de négociation entre les Etats Membres intéressés et la délégation du Soudan, un consensus sur l'assistance à ce pays n'ait pu être atteint. Nous soutenons fermement l'Opération survie au Soudan à laquelle nous avons contribué financièrement, a-t-elle noté. Pour la deuxième année consécutive, la position soudanaise a empêché un accord sur cette importante question d'assistance humanitaire. Le Gouvernement soudanais est en guerre contre ses propres citoyens. Il a de nouveau choisi de ne pas coopérer avec la communauté internationale qui a dépensé beaucoup d'énergie pour aider les Soudanais affectés par la guerre. Nous demandons instamment à l'Assemblée générale de voter contre cette résolution, a-t-elle conclu.

Le représentant du Soudan s'est prononcé sur le projet de résolution A/52/L.42/Rev.1 relatif à l'assistance d'urgence au Soudan. Il a exprimé sa déception sur le fait que l'assistance humanitaire coordonnée par les Nations Unies soit sujette aux intérêts politiques étroits de certains pays. Ces dernières semaines, notre délégation a été engagée dans de sérieuses négociations qui intéressaient les pays donateurs. Nous avons examiné les propositions soumises par l'Union européenne. Cependant, nous ne sommes pas prêts à renverser le consensus. Nous avons fait preuve d'une souplesse sans précédent en acceptant pratiquement tout ce qui nous a été proposé, a-t-il déclaré. Nous regrettons d'observer que le Gouvernement des Etats-Unis continue de refuser toute référence à la coopération du gouvernement soudanais. De plus, le fait que cette même délégation souhaite retirer toute référence à la souveraineté nationale est contraire à la Charte des Nations Unies. Par ailleurs, le représentant du Soudan a souligné que la contribution du Gouvernement des Etats-Unis à l'Opération survie au Soudan est nulle. Nous voudrions remercier le Groupe africain de sa véritable solidarité africaine, a-t-il déclaré et nous attendons le soutien de l'Assemblée générale à ce projet de résolution.

La représentante du Luxembourg (au nom de l'Union européenne) a déclaré, s'agissant du projet de résolution A/52/L.42/Rev.1, relatife à l'assistance d'urgence au Soudan, qu'il était regrettable qu'un consensus n'ait pas pu être trouvé sur ce problème. Il est primordial que l'Opération survie au Soudan puisse s'acquitter de sa tâche avec toutes les parties concernées. Au cours des consultations informelles, un compromis semblait possible, même sur les paragraphes politiquement sensibles, a-t-elle déclaré. Il est regrettable qu'en dépit des efforts fournis par l'Union européenne, le consensus n'ait pu être atteint. En conséquence, l'Union européenne votera contre la résolution A/52/L.42/Rev.1.

La représentante du Canada a vivement regretté qu'un consensus n'ait pas pu être atteint concernant l'assistance au Soudan. Le Canada a voté contre la résolution A/52/L.42/Rev.1. Ce vote ne doit pas être interprété comme un

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refus d'aider le Soudan. D'ailleurs, le Canada continuera d'apporter son aide à ce pays dans le cadre de l'Opération survie au Soudan. La représentante a souligné à cet égard, l'importance d'assurer un accès sûr et sans obstacle aux organisations humanitaires.

Le représentant d'Israël s'est félicité des efforts concertés des Etats Membres, des institutions financières internationales et des organisations intergouvernementales et non gouvernementales pour aider au développement de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Israël a fait des efforts réels pour parvenir à un consensus sur le projet de résolution A/52/L.57, qui a trait à la question importante de l'aide au peuple palestinien. Le représentant a exprimé sa conviction que le progrès social et économique ne peut être atteint qu'à travers la coopération et que le développement économique et l'amélioration des conditions de vie dans les territoires faciliteront la paix et la stabilité dans la région. A cet égard, le représentant a estimé que l'aide au peuple palestinien devrait être plus concrète et tangible sur le terrain et non pas être destinée à l'organisation de conférences et de séminaires. Le représentant a indiqué que la participation de son pays au consensus sur la résolution ne devait pas être interprétée comme une quelconque prise de position au sujet du statut des territoires mentionnés comme "territoires occupés". Il a ajouté que ce soutien n'affectait en rien la position d'Israël au sujet du statut permanent des territoires qui doit être négocié directement entre Israël et l'OLP. Le représentant a exprimé l'espoir qu'il y aura plus de résolutions consensuelles lors de la cinquante- troisième session de l'Assemblée générale, y compris au sujet du processus de paix au Moyen-Orient, au lieu de résolutions politiques partiales et complètement déconnectées de la réalité.

Le représentant de la République arabe syrienne s'est associé au consensus sur le projet L.57 relatif à l'assistance au peuple palestinien. La République arabe syrienne juge particulièrement important que le peuple palestinien puisse relever les défis immenses auxquels il est confronté. Cependant, la République arabe syrienne réserve sa position sur certains alinés du préambule du projet L.57 qui ne correspondent pas à l'évolution de la situation et aux réalités du Moyen-Orient. La République arabe syrienne estime qu'il faut s'attaquer aux véritables raisons des souffrances des Palestiniens. C'est pourquoi, Israël doit mettre en oeuvre les résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité. Le représentant a jugé ridicule l'intervention que vient juste de faire Israël, qui prétend appuyer les efforts internationaux venant en aide au peuple palestinien.

La représentante de la Norvège a regretté qu'il n'y ait pas pu y avoir de consensus sur le projet de résolution L.42/Rev.1 relatif à l'assistance d'urgence au Soudan, en raison de l'absence d'accord sur plusieurs paragraphes du dispositif du projet. Par conséquent, la Norvège a voté contre ce projet. Elle déplore que le projet ne fasse pas référence à la nécessité pour les parties de poursuivre le dialogue pour instaurer la paix au Soudan. La

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Norvège est d'avis que l'Opération survie au Soudan constitue le cadre majeur de l'assistance apportée à ce pays. La Norvège poursuivra les efforts entrepris par son pays depuis plusieurs années pour venir en aide au Soudan.

Le représentant de l'ex-République yougoslave de Macédoine a indiqué que sa délégation s'est jointe au consensus sur le projet de résolution L.44 intitulé assistance économique aux Etats qui subissent le contrecoup de l'application des résolutions du Conseil de sécurité imposant des sanctions contre la République fédérative de Yougoslavie. Cependant, cette résolution ne demande pas aux Etats de répondre de façon adéquate aux problèmes des pays affectés tels que l'ex-République yougoslave de Macédoine. Cette dernière estime que la référence faite dans la résolution à l'ex-Yougoslavie n'a pas de sens.

Le représentant de la République de Corée a indiqué que son pays s'est joint au consensus sur le le projet de résolution L.48/Rev.1 qui a trait au renforcement de la coordination de l'aide humanitaire d'urgence fournie par l'ONU. La République de Corée appuie vivement l'assistance humanitaire des Nations Unies en cas de catastrophes naturelles. Elle estime toutefois que cette assistance humanitaire devrait être mieux coordonnée, plus efficace et davantage transparente. La République de Corée soutient la création du Bureau du Coordonnateur de l'aide humanitaire telle que prévue dans le rapport du Secrétaire général A/51/950 relatif à la réforme des Nations Unies. Le représentant a estimé qu'il convient d'inciter les Etats à s'occuper davantage des victimes qui se trouvent sur leur territoire. Il a également souligné que les activités d'assistance humanitaire de l'ONU doivent se fonder sur les principes de l'humanisme.

Le représentant du Burundi a indiqué que son pays ne s'est pas abstenu, mais a voté en faveur du projet L.42 relatif à l'assistance d'urgence au Soudan.

La représentante du Costa Rica a indiqué que son pays s'est porté coauteur des projets de résolution L.45/Rev.1, qui concerne la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire, L.56, qui a trait à l'aide d'urgence à Montserrat, et L.61/Rev.1, relative au rétablissement de la santé de la population, de la régénération de l'environnement et du développement économique de la région de Semipalatinsk au Kazakhstan. Le Costa Rica appuie pleinement ces textes.

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