AG/SHC/304

TROISIEME COMMISSION : LA MISE EN OEUVRE DES PROGRAMMES SOCIAUX EST DE PLUS EN PLUS MENACEE PAR LE CARACTERE LIMITE DES RESSOURCES

17 octobre 1997


Communiqué de Presse
AG/SHC/304


TROISIEME COMMISSION : LA MISE EN OEUVRE DES PROGRAMMES SOCIAUX EST DE PLUS EN PLUS MENACEE PAR LE CARACTERE LIMITE DES RESSOURCES

19971017 La Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles a clôturé ce matin son débat sur le développement social, y compris les questions relatives à la situation sociale dans le monde et aux jeunes, aux personnes âgées, aux handicapés et à la famille.

Les participants au débat ont pour la plupart souligné que le développement social se trouve au centre de leurs préoccupations. Ils ont expliqué l'absence de progrès notables en la matière par le caractère limité des ressources disponibles. Le représentant du Bélarus, par exemple, a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle participe par des investissements aux politiques de développement dans les pays en transition. Le même appel a été lancé par la plupart des pays en développement qui, outre l'importance de la coopération internationale, ont également souligné celle de la coopération régionale. Concluant le débat, le Directeur de la Division du développement social du Département des affaires écomiques et sociales a constaté beaucoupe de sagesse dans les engagements, l'analyse et les stratégies formulées par les délégations. Il a souligné l'utilité d'un tel échange d'informations et a estimé qu'il faudrait à l'avenir essayer d'évaluer à la fois les nouvelles tendances sociales et les réalisations couronnées de succès.

Les représentants des pays suivants ont pris la parole: Bahreïn, Fédération de Russie, Singapour, au nom de l'ANASE, Arabie saoudite, Australie, Pakistan, Malaisie, Argentine, Inde, Iraq, Bolivie, Ukraine, Koweït, Viet Nam, Belarus, Libye, Guatemala, Philippines, Iran, République démocratique du Congo.

Les représentants de l'Iraq et du Koweit ont exercé leur droit de réponse.

La Commission poursuivra ses travaux lundi à partir de 15 heures. Elle devrait entamer l'examen des questions de la promotion de la femme et de la suite donnée à la Conférence de Beijing.

(à suivre

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Suite et conclusion du débat général

M. SALEH (Bahreïn) a déclaré que son pays offrait un enseignement gratuit et des soins de santé gratuits à tous les résidents sur son territoire. Le Gouvernement de Bahreïn accorde une attention particulière à toutes les couches de la société et, notamment à la jeunesse qui est l'avenir de la société et de notre pays. A cet égard, il s'est félicité de la prochaine réunion des Ministres de la jeunesse en août 1998 au Portugal. En ce qui concerne les personnes handicapées, il a indiqué qu'elles jouissaient dans son pays de tous les droits leur permettant de vivre une vie décente. En Islam, la vieillesse n'est pas considérée comme un problème, a-t-il poursuivi. Les personnes âgées jouissent, en effet, de tous les égards et du respect de toute la société. Tout est fait pour faciliter leur vie et toutes les garanties juridiques et législatives sont prévues. Ainsi, une loi sur la sécurité sociale qui englobe les personnes âgées a été récemment promulguée. La Commission nationale s'occupant des personnes âgées a oeuvré en coopération avec d'autres instances officielles et nationales afin de célébrer la Journée mondiale des personnes âgées qui avait pour thème "oeuvrer ensemble en faveur des personnes âgées". Une campagne d'information visant à consolider le concept de l'aide aux personnes âgées et le respect de celles-ci a également été lancée. Beaucoup de progrès ont, par ailleurs, été réalisés concernant les personnes handicapées. Des services ont été mis sur pied pour répondre à leurs besoins, notamment des services de réhabilitation sociale destinés à leur octroyer tous les services matériels, comme les prothèses, dont ils ont besoin. Des efforts ont également été faits en vue de prévenir les incapacités. Des programmes de sensibilisation et de diagnostic précoce ont été lancés.

M. ANDREI NIKIFODOV (Fédération de Russie) s'est félicité qu'au cours des dernières années, les Nations Unies ait accordé une attention accrue aux questions sociales, l'objectif étant de défendre véritablement les intérêts des catégories les plus vulnérables de la population. Il faut que les questions sociales sortent du simple cadre national. La communauté internationale doit donc tout mettre en oeuvre pour activer les travaux concernant la mise en oeuvre du Sommet de Copenhague. Au niveau de la Fédération de Russie, le Gouvernement s'est employé à prendre en considération les orientations globales de Copenhague pour l'élaboration de ces programmes sociaux. Ainsi il a défini le programme 1996-2000 et l'a assorti de programmes plus spécifiques concernant notamment, les jeunes ou les personnes âgées. La politique sociale a été modifiée pour renforcer les droits de la famille et les garanties sociales. Le Gouvernement s'emploie en outre à lutter contre le chômage en aidant particulièrement les personnes les moins protégées comme les populations migrantes ou les personnes déplacées.

Le succès du passage à l'économie de marché, a poursuivi le représentant, dépend de la stabilité de la coopération économique et sociale dans le monde. L'ONU a un rôle important à jouer dans le renforcement de

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cette coopération. A cet égard, l'Organisation doit faire davantage et essayer d'utiliser tout le potentiel de la coordination au sein du système. L'ECOSOC pour sa part pourrait élaborer des programmes plus opérationnels. Dans ce contexte, la Fédération de Russie appuie le renforcement de l'autorité de la Commission du développement social qui conduira à un meilleur contrôle des décisions prises à Copenhague. Le représentant a également souhaité que les institutions spécialisées de l'ONU élaborent des programmes concrets d'aide aux pays en se fondant sur les plans d'action nationaux. Il a ajouté qu'il serait utile d'y impliquer les organisations régionales.

Mme FOO (Singapour), prenant la parole au nom des pays de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (ANASE), a indiqué que les pays membres de l'ANASE avaient fait des progrès considérables pour améliorer la qualité de vie de leur populations. La pauvreté continue toutefois dans certains pays membres, ce qui constitue un obstacle sur la voie du développement social. L'ANASE a mis sur pied un plan d'action qui vise à rattraper ce retard de développement. Au cours des dernières décennies, la jeunesse a été le groupe d'âge qui a le plus augmenté. C'est pourquoi, des programmes spécifiques ont été élaborés pour renforcer la qualité de l'éducation, favoriser l'emploi, lutter contre la marginalisation et préparer les jeunes pour l'avenir. La célébration de la Journée des jeunes de l'ANASE est mise à profit pour renforcer les liens de ceux-ci avec l'Association.

L'accroissement de la population pose de nouveaux problèmes, a souligné la représentante. Les pays membres de l'ANASE continuent d'attacher une grande importance aux soins de santé, notamment en faveur des personnes âgées. Par ailleurs, les handicaps augmentent considérablement avec l'âge. Ces liens démontrent que la question de l'invalidité ne peut être traitée isolément. Les divers rapports du Secrétaire général à ce sujet méritent une étude détaillée, a-t-elle affirmé. Lorsque les familles prospèrent, il en va de même de la nation, a poursuivi la représentante. Au sein des pays de l'ANASE, les valeurs familiales très fortes et les liens familiaux constituent les fondements d'une société solide. Si le développement des pays de l'ANASE a permis d'améliorer la qualité de vie, il a aussi apporté des changements, comme par exemple une forte pression sur les mariages. C'est pourquoi de nombreuses mesures en faveur des familles ont été prises.

M. AL-SUDAIRY (Arabie Saoudite) a indiqué que son Gouvernement déploie tous les efforts pour assurer un niveau de vie digne à toute la population en se fondant sur les préceptes de la Sharia qui interdit l'injustice et la discrimination. Le Gouvernement essaye donc de garantir la sécurité sociale à tous ceux qui sont dans le besoin et s'emploie à protéger la société de tous les problèmes qui pourraient entraver son progrès économique et social. Le Gouvernement encourage, en outre, le secteur privé à participer aux efforts de développement social. Le Département de la sécurité sociale, qui a été créé en 1962, continue de porter assistance aux familles qui ont besoin des allocations. Deux types d'assistance sociale existent, à savoir la pension

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et l'assistance proprement dite. Cette dernière est fournie aux personnes handicapées, aux familles des prisonniers ou encore aux victimes des catastrophes naturelles. Chaque membre de ces familles obtient une moyenne de 5000 riyals par an. De plus un grand réseau de 142 associations privées vient compléter les efforts du Gouvernement.

En ce qui concerne les personnes handicapées, le Gouvernement déploie tous les efforts pour assurer leur intégration sociale. Ainsi, une loi impose à toutes les sociétés de plus de 50 employés de réserver 2% des postes aux personnes handicapées. Le représentant a conclu en soulignant que l'aide au développement est une tradition entérinée par la Constitution saoudienne fondée sur le Coran. C'est pourquoi le Gouvernement a accordé une assistance au développement sans conditionnalité de 240 millions de riyals dont ont bénéficié plus de 70 pays.

Mme KAY PATTERSON (Australie) a déclaré que son pays s'est déjà attelé aux préparatifs de l'Année internationale des personnes âgées qui donne l'occasion de reconnaître la diversité et la richesse de l'expérience de ces personnes. La célébration de l'Année permettra à toutes les composantes de la société et au gouvernement, aux secteurs public et privé, ainsi qu'aux ONG de joindre leurs efforts pour planifier leurs actions futures en vue de répondre aux besoins des personnes âgées. La population de l'Australie connaît un vieillissement rapide. Les personnes âgées comptaient pour 9% de la population totale il y a vingt ans. Ce chiffre atteindra 16% en l'an 2016. La structure interne du groupe des personnes âgées évolue aussi très rapidement. En 1976, une personne âgée sur six atteignait 80 ans ou plus. L'on prévoit qu'au cours des vingt prochaines années ce chiffre augmentera de 63%. Le Gouvernement a mis en place un cadre global pour la fourniture de services aux personnes âgées dans tous les domaines. Grâce à un système de soins à domicile, les personnes âgées peuvent demeurer chez elles.

L'Australie verse une pension à tous les résidents hommes de plus de 65 ans et gemmes de plus de 61 ans dont le montant est déterminé en tenant compte des revenus et indexé selon le coût de la vie. Les personnes retraitées reçoivent aussi, si besoin, une assistance pour les produits pharmaceutiques et des allocations de logement. Le Gouvernement de l'Australie considère que les personnes âgées ne constituent pas un groupe homogène. La majorité de ces personnes est en bonne santé et active. Sur cinq personnes âgées de plus de 70 ans, une seulement nécessite l'assistance régulière du Gouvernement. Aussi les programmes mis en place ont-ils pour objectif de faciliter la participation productive des personnes âgées à la société.

M. FAROOQ HASSAN (Pakistan) a déclaré que le développement social devait se fonder sur la croissante économique et le développement durable. La société est caractérisée aujourd'hui par la disparité des ressources entre les riches et les pauvres. Ceci n'est pas de bon augure pour le développement économique et l'amélioration de la situation sociale mondiale. Selon le

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rapport sur le développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement de 1997, 1,3 milliard de personnes, soit un quart de la population mondiale, vit dans la pauvreté absolue. Chaque jour, 35.000 enfants de moins de 5 ans meurent des conséquences de malnutrition chronique et de maladies liées à la faim. Chaque année, plus d'un demi-million de femmes meurent en couches. Les personnes âgées, de plus en plus nombreuses, vivent souvent leurs dernières années dans la pauvreté et la négligence. En Asie du sud, la situation politique fragile est l'une des causes majeures de la pauvreté et du retard économique. Le représentant a souligné le recul de l'aide publique et en particulier l'aide au développement et a appelé les pays développés à remplir leur engagement de consacrer 0,7 % de leur PNB à l'aide au développement. L'ONU doit, pour sa part, trouver des solutions aux problèmes liés à la dette.

Le vieillissement rapide de la population dans les pays en développement et le nombre élevé de personnes âgées dans les pays développés constitutent deux des grands problèmes pour les prochaines années. Une attention particulière doit être accordée à ces personnes. Le représentant a estimé que le potentiel considérable que constitue la jeunesse était gaspillé dans les pays pauvres car les jeunes sont les principales victimes du chômage, de la drogue, de l'exclusion sociale et de l'anaphabétisme. Il faut assurer l'intégration de la jeunesse dans les politiques nationales de développement. Le Pakistan a créé un Ministère de la jeunesse afin de coordonner tous les programmes de développement en faveur de la jeunesse. Les femmes jouent, pour leur part, un rôle clé dans le développement et dans la consolidation des familles, or elles constituent un groupe vulnérable. Le Pakistan a établi un Ministère du développement de la femme qui coordonne tous les programmes de développement en faveur des femmes. Des familles stables et fortes sont essentielles pour le bien-être et l'harmonie de la société. Les personnes handicapées méritent elles aussi une attention particulière visant à assurer leur intégration dans la société. Le Pakistan a créé un Ministère de l'éducation spécialisée et de la santé spécial qui est chargé de formuler, de coordonner et de mettre en oeuvre tous les programmes en faveur de ces personnes, avec une attention particulière pour les enfants handicapés.

M. ABDUL RAHIM DATO HAJI MOHD SAID (Malaisie) a indiqué qu'à l'échelle nationale, son pays a continué à mettre en oeuvre le programme de développement de la famille visant à renforcer l'institution familiale. A ce sujet, le Gouvernement a reconnu le rôle important de la société civile, y compris les ONG et les secteurs académique et privé. En ce qui concerne la jeunesse, la Malaisie a mis l'accent sur la formation et leur participation accrue aux sports et aux activités culturelles. Elle a également veillé à accroître leur capacité d'initiative en leur offrant les moyens de renforcer leur contribution à l'édification de la nation. En consolidant l'institution familiale et en soulignant le rôle des parents, la Malaisie vise à inculquer aux jeunes des valeurs morales et spirituelles rendues plus importantes encore par les changements rapides qui interviennent dans la société actuelle.

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S'agissant des personnes âgées, le représentant a indiqué qu'en 2030, la population des plus de 60 ans s'élèvera à 1,4 milliard de personnes dont la majorité vivra en Asie et dans la région du Pacifique. Partant la préparation de la population entière au vieillissement est considérée comme une partie intégrante des politiques de développement social et économique. Compte tenu de l'augmentation du nombre de familles nucléaires et de l'allongement de l'espérance de vie, des mesures ont été prises pour assurer le maintien des liens familiaux et pour faire en sorte que le sort des personnes âgées relève de la responsabilité de la famille.

Pour ce qui est des personnes handicapées, la Malaisie fournit des programmes de formation et de réhabilitation aussi que des programmes spéciaux à l'intention des enfants qui connaissent des difficultés d'apprentissage. En outre, le Gouvernement a veillé à intégrer les enfants malentendants et malvoyants dans les écoles normales. Les programmes pour assurer l'indépendance économique des handicapés continuent à être mis en oeuvre, particulièrement ceux offrant une formation technique. Le représentant a conclu en soulignant le rôle des ONG dans le domaine social et en appelant les gouvernements et les organisations internationales et régionales à leur fournir une formation et une assistance technique pour accroître leur compétence en matière d'activités sociales.

M. SIMON PADROS (Argentine) a indiqué que, dans son pays, le Conseil fédéral du développement social qui s'efforce de consolider le développement social, concentre ses efforts sur l'appui à la famille et à la communauté. La constitution argentine protège l'égalité des chances pour tous, et notamment en ce qui concerne les personnes âgées, les personnes handicapées et les femmes. Un plan national en faveur des personnes âgées a été mis en place. Il faut reconnaître tous les aspects du vieillissement et intégrer toutes les mesures en faveur des personnes âgées en assurant un équilibre entre les responsabilités de la fanmille, de l'Etat et de tous les acteurs impliqués dans le soutien aux personnes âgées.

Le représentant a affirmé que l'Argentine accordait une importance primordiale à l'emploi. La réalisation du plein emploi doit être un objectif permanent. C'est pourquoi les groupes les plus touchés par le chômage, comme les jeunes, font l'objet de mesures spécifiques. Des mesures sont également prévues pour faciliter la réinsertion des personnes handicapées dans le monde du travail. Depuis juin 1996, le Conseil fédéral pour les personnes handicapées est chargé d'élaborer des politiques sectorielles en faveur de ce groupe. Un programme de renforcement de l'éducation des jeunes et particulièrement des jeunes socialement vulnérables a été élaboré. Le représentant a fait part du succès rencontré par le programme de renforcement de la société civile.

M. ARUN KUMAR SHARMA (Inde), établissant un lien entre le chômage et la violence chez les jeunes, a appelé à l'adoption de mesures visant à promouvoir

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l'emploi productif et les modes de vie durables. Ces mesures, a-t-il souligné, ne pourront avoir qu'un impact positif sur l'intégration sociale voire sur le commerce et la coopération régionale. Venant à la question des personnes âgées, le représentant a fait part des statistiques qui montrent qu'en 1991 en Inde, le nombre des personnes de plus 60 ans s'élevait à 25,5 millions soit 5,82% de la population. En 1997, ce chiffre est passé à 56 millions soit 6,76% de la population. Il semble qu'en 2011, l'Inde comptera la plus grande population de personnes âgées dans le monde. Partant, un Groupe d'experts est en train de travailler à l'élaboration d'une politique nationale pour les personnes âgées qui doit être finalisée au cours de l'année prochaine. Cette politique prendra en considération certains problèmes spécifiques des pays en développement comme la forte présence des personnes âgées dans les milieux ruraux, leur dépendance à l'égard de l'agriculture, leur illettrisme et le taux accru du veuvage chez les femmes âgées. A l'échelle internationale, l'Inde estime que le cadre opérationnel de l'Année internationale des personnes âgées donnera l'occasion d'élaborer un plan pour les dix prochaines années.

La mise en oeuvre des programmes sociaux, a souligné le représentant, dépend de l'effort général de développement. Partant la création d'un environnement international propice demeure un impératif inévitable. S'agissant des personnes handicapées, le représentant a indiqué qu'en 1991, cette population tournait autour d' 1,89% de la population totale. L'Inde a donc mis en place un Conseil de réhabilitation et a lancé un projet de développement technologique pour fournir une aide peu onéreuse visant à améliorer la mobilité, les opportunités d'emploi et l'intégration des personnes handicapées. En outre, l'Inde jouit aujourd'hui d'une expérience appréciable dans la production de jambes artificielles. Elle a ainsi pu aider nombre de victimes des mines antipersonnel à travers le monde.

M. AL-HUMA IMIDI (Iraq) a déclaré que son pays accordait une grande importance au développement social. Mais à la différence d'autres pays, le Gouvernement iraquien doit en outre atténuer les conséquences pour la population de l'embargo et encourager les initiatives nationales pour assurer la réinsertion des personnes touchées par celui-ci. Notre politique nationale vise à assurer le bien-être de la population, a déclaré le représentant. Nous essayons de relever le revenu par habitant et de répartir les revenus de façon juste, de fournir des logements salubres, des soins de santé et l'accès à l'éducation. Il a indiqué que de nouveaux hôpitaux et cliniques avaient été construits. Avant l'embargo, nous arrivions à satisfaire les besoins des personnes âgées, des personnes handicapées, et une attention particulière était accordée aux femmes et à la famille. Notre stratégie a été entravée par l'embargo. Pour se développer, un pays a besoin de ressources. Or, depuis l'embargo, l'Iraq n'a pas pu exporter son pétrole et a donc perdu ses ressources financières, tandis que des manoeuvres d'intimidation empêchent les autres Etats de lui venir en aide. Quelle que soit la détermination d'un pays d'utiliser ses compétences et celles de ses citoyens, il ne peut le faire sans ressources financières et coopération internationale.

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Les sanctions ont eu un effet négatif et ont détruit notre système de santé. Les décès dus à l'hypertension et au diabète ont augmenté. L'embargo a aussi causé des difficultés dans l'application des programmes de santé, aux personnes handicapées, car nous ne disposons pas d'équipement. Les soins me peuvent être dispensés au même niveau qu'avant l'embargo. Dans le domaine de l'emploi, la réduction des projets, a réduit les possibilités d'emploi. L'enseignement a aussi été touché et on constate une augmentation de la délinquance et du taux d'absentéisme scolaire. Les projets d'agrandissement des écoles ont d'ailleurs été totalement gelés. Le représentant a demandé à ce que tout soit mis en oeuvre pour limiter l'effet des sanctions. Le développement ne peut se faire que dans le cadre d'un système international privé de toute hégémonie et fondé sur le respect des droits de l'homme, a-t-il conclu.

M. MARCO ANTONIO VIDAURRE (Bolivie) a souligné que pour son pays, le développement social exige d'abord l'intensification de la lutte contre la pauvreté. Il a expliqué que cette politique se fonde sur quatre objectifs: l'augmentation des opportunités; l'égalité et l'équité; la création d'un cadre institutionnel; et la dignité. S'arrêtant sur la situation des personnes handicapées, le représentant a soulevé la question des mines antipersonnel qui, outre les incapacités physiques qu'elles entraînent au niveau des individus freinent véritablement le redressement social et économique des sociétés. Leur existence étant contraire au droit humanitaire international, le représentant s'est fait l'écho des déclarations engageant à l'élimination urgente de ces armes insidieuses. S'agissant des personnes âgées, il a annoncé que la Bolivie est en train de réaliser des réformes du système des pensions et d'envisager d'autres mesures en leur faveur. Le représentant a conclu en soulignant l'importance de la coopération internationale pour la réalisation des objectifs de développement social.

Mme OKSANA BOYKO (Ukraine), rappelant que son pays connaît les difficultés propres aux Etats en transition, a déclaré que le Gouvernement accorde une importance prioritaire à l'amélioration de la situation des groupes les plus vulnérables de la population. En dépit du manque de ressources financières, le Gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir ses programmes sociaux. La situation sociale en Ukraine est compliquée par une aggravation sérieuse de la situation démographique. Comme de nombreux pays, l'Ukraine fait aussi l'expérience du vieillissement de sa population. A ce sujet, la délégation de l'Ukraine appuye les proposition contenues dans le rapport du Secrétaire générale sur le cadre opérationnel de l'année internationale des personnes âgées. Elle espère que les mesures qui seront prises dans ce cadre contribueront à catalyser la coopération entre les efforts nationaux et internationaux en faveur des personnes âgées partout dans le monde.

L'Ukraine a dû faire face à une augmentation du nombre des handicapés à la suite de la catastrophe de Tchernobyl. Le problème va encore croître en acuité et en dépit de ressources limitées, le Gouvernement avance sur la voie de l'intégration des personnes touchées dans la société.

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Mme ALAWADHI (Koweit) a souligné l'intérêt particulier que son pays accorde aux handicapés et l'assistance qui est fournie aux catégories vulnérables de la population. Cette aide ne se limite pas à un soutien financier mais englobe également les soins de santé. Une loi d'assistance aux personnes handicapées a été promulguée en 1996 et un Conseil supérieur des handicapés a été créé. L'Etat assure des services médicaux continus en faveur des personnes handicapées et oeuvre, par ailleurs, pour limiter les causes d'incapacités pendant la grossesse et à la naissance. Des ateliers, des hospices et des centres d'enseignement ont créés pour les personnes handicapées. Ceux-ci bénéficient d'une assistance sociale augmentée de 50%. Ils ont droit à des licences commerciales et des prêts au moment de leur mariage. Le Gouvernement applique, par ailleurs, tous les standards mondiaux dans tous les lieux publics et leur garantit l'accès à tous les moyens de transports. Tous les appareils de réhabilitation sont exempts d'impôts. Les instances gouvernementales et le secteur privé emploient, en outre, 2% de personnes handicapées. Le Gouvernement s'est efforcé de limiter les conséquences de la guerre avec l'Iraq sur les handicapés. Après la libération du pays, l'Etat a fait face à de nouvelles responsabilités en raison de la libération des prisonniers et des victimes des mines. L'Etat vise à éliminer les séquelles psychologiques et sociales des traitements inhumains subis en Iraq. Pour ses programmes sociaux, le Koweit s'inspire des différents programmes mondiaux élaborés dans ce domaine.

Mme PHAM THI THANH VAN (Viet Nam) a indiqué qu'actuellement son Gouvernement et plusieurs organisations comme l'Union de la jeunesse et l'Union des étudiants et des femmes ont tout mis en oeuvre pour accroître les opportunités d'emploi des jeunes et les engager plus activement dans l'édification de la nation. Le Gouvernement a également encouragé les jeunes à prendre une part active au développement de la nation par le biais de politiques novatrices visant le renforcement de leur engagement et de leur participation aux niveaux local, national ou international. En réponse à la politique du Gouvernement qui souhaite renforcer l'intégration du Viet Nam dans le monde, les jeunes vietnamiens se sont impliqués davantage dans les activités de coopération régionale et internationale. En ce qui concerne les personnes âgées qui composent plus de 10% de la population au Vietnam, l'Association des personnes âgées a organisé, en coordination avec le Comité central de l'Union de la jeunesse, un séminaire sur l'interaction entre les générations, et ce, à l'occasion de la Journée internationale des personnes âgées.

Au cours de ce séminaire, le Vice-Premier Ministre a annoncé la création d'un Comité national pour l'Année internationale des personnes âgées. Des activités préparatoires sont déjà en cours à la fois au niveau local et au niveau national. Pour ce qui est des personnes handicapées, le Gouvernement a adopté différentes politiques pour protéger l'égalité de leurs droits notamment dans les domaine de l'emploi, de l'éducation et de la vie économique. Ces politiques et l'impression qu'elles donnent aux handicapés

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de ne pas être considérés comme des invalides sont une grande source d'encouragement et les aident à se réintégrer au sein de la communauté.

M. GUBAREVICH (Bélarus) a déclaré que pour son Gouvernement, la clé pour résoudre les problèmes relatifs au développement social était l'emploi. Notre Gouvernement va faire tous les efforts pour assurer l'emploi plein et productif. Dans les pays en transition, la politique de l'emploi fait face à des problèmes particulièrement graves notamment celui de la baisse du revenu réel de la population à cause de l'inflation. La plus grande partie des personnes vivent sous le seuil de pauvreté ce qui représente un facteur dangereux pour le développement social. Il a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle participe par des investissements aux politiques de développement dans les pays en transition. Nous comptons sur l'aide et le soutien de la communauté internationale. Il a indiqué que son pays avait mis au point un système de protection de tous les résidants, et notamment un système d'allocations pour les enfants, un système d'avantages et d'indemnisations pour les invalides, les anciens combattants, les membres survivants des familles des soldats tués, les victimes du fascisme, les victimes de Tchernobyl, les familles nombreuses et les personnes qui ne sont pas en état de travailler. Des établissements et des dispensaires ont été créés pour les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées.

Les pays en transition, dont le Bélarus, connaissent des modifications sociales et économiques qui touchent particulièrement les femmes, a encore déclaré le représentant. Le Gouvernement a approuvé un plan national d'action pour améliorer la condition de la femme afin d'alléger les souffrances et les problèmes de celles-ci dus à la transition. S'agissant de la réforme du système social, il a souligné le problème de moyens financiers. Le Bélarus n'est pas en mesure de résoudre tous les problèmes sociaux dans l'isolement. Il faudrait que la communauté internationale tienne davantage compte des problèmes de développement spécifiques aux pays en transition, a-t-il conclu.

M. HAMIDA (Jamahiriya arabe libyenne) a regretté que la prospérité matérielle n'ait pas touché tous les peuples et toutes les catégories sociales, l'écart ne cessant de se creuser notamment entre les pays riches et les pays pauvres. Cette situation s'aggravera si une volonté politique internationale ne vient pas présider à la création d'un environnement favorable au développement social et économique. Le représentant a souhaité la mise en place d'un nouvel ordre qui ne serait pas soumis aux caprices des forces du marché. Il a souligné que la stabilité de toute société repose sur la solidarité, la cohésion et l'unité de la cellule familiale. Partant, la famille doit être vue comme l'agent protecteur, le guide des jeunes et le soutien des personnes handicapées et des personnes âgées. Par conséquent, la protection de la famille et de sa cohésion est le premier pas vers la solution de tous les problèmes sociaux.

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Le représentant a estimé que l'Année internationale des personnes âgées est l'occasion de promouvoir une vision positive des personnes âgées et d'oeuvrer pour que ce groupe participe à toutes les activités de la vie. Venant à la question des handicapés, le représentant a souligné qu'il n'est pas étonnant que son pays ait été le premier à soulever le problème, lui qui subit encore les conséquences des diverses guerres qui ont eu lieu sur le territoire. En effet, la présence des mines antipersonnel en Libye continue à faire des victimes. Le nombre des personnes handicapées ne cesse d'augmenter. Abordant la question des jeunes, catégorie de personnes susceptibles de changer la société, le représentant a appuyé l'initiative du Portugal d'organiser une Conférence des Ministres de la jeunesse et fait part de la disposition de son pays à se joindre à tous les efforts internationaux pour résoudre les problèmes auxquels les jeunes font face. Soulignant l'importance de la coopération internationale pour la réalisation des objectifs sociaux et économiques, le représentant a toutefois estimé que cette coopération doit se fonder sur le respect des différentes cultures et ne doit pas servir de prétexte à l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats.

M. LUIS CARRANZA (Guatemala), évoquant le rapport du Secrétaire général sur l'Année internationale de la famille, a déclaré que de plus grands efforts devaient être faits dans ce domaine. Il a estimé que les déclarations faites et les plans d'action internationaux adoptés lors des grandes conférences mondiales des Nations Unies n'étaient pas suffisants. Il ne s'agit que de répétitions et non d'actions concrètes visant l'application ferme des objectifs de l'Année, a-t-il déclaré. Il a estimé qu'il fallait renforcer le rôle des institutions des Nations Unies dans l'élaboration et la mise en oeuvre des plans d'action pour la famille développés par certains pays. Une grande majorité des pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, n'ont pas la possibilité d'élaborer ces politiques et programmes. A cet égard, nous sommes inquiets du fait que seuls le Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et l'organisation internationale du travail (OIT) ont participé aux activités complémentaires de l'Année internationale de la famille. Le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour les activités en faveur de la famille doit également être renforcé pour que les pays en développement en profitent.

Plus de 60 % de la population guatémaltèque a moins de 30 ans. Pour aborder les défis que présente une population aussi jeune, une politique nationale en faveur des jeunes a été mise en place et des conseils de jeunes ont été créés au niveau local. Le représentant a encore estimé que les progrès dans le domaine de l'éducation pour tous étaient trop lents et que les défis à relever restaient considérables au Guatemala. Il a attribué cette situation au multilinguisme de la société, notamment.

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Mme LINGLINGAY F. LACANLALE (Philippines) a reconnu la responsabilité qui incombe à son pays de fournir à son peuple un environnement économique et social propice au développement social. En conséquence, le Gouvernement philippin a lancé un ordre du jour de la réforme sociale qui est un programme plaçant l'homme au centre des efforts de développement. Le programme se fonde sur le principe selon lequel l'investissement dans les ressources humaines est indispensable à une croissance économique durable. Il s'agit de permettre aux citoyens de gagner leur vie et de devenir indépendants et ce, au moyen de la création d'emplois, de la formation et de l'octroi de crédits. Le Gouvernement entreprend en outre des projets de lutte contre la pauvreté dans des régions cibles.

Venant à la question des handicapés, la représentante a rappelé que son pays compte 6,5 millions de personnes handicapées soit 10% de la population dont 75% vivent en milieu rural ou semi-urbain. Partant, le Gouvernement a adopté une politique nationale qui met un accent particulier sur la prévention, la réhabilitation, l'accessibilité et la non-discrimination. En outre les dispositions relatives aux droits de l'homme comprennent un plan des droits des personnes handicapées pour la période 1996-2000. Les personnes handicapées vivant souvent dans une extrême pauvreté, le placement et l'emploi demeurent un problème en dépit de la mise sur pied d'ateliers protégés ou d'autres mesures tendant à accroître les opportunités d'emploi. Attirant l'attention sur le sort des enfants handicapés, la représentante a rendu hommage au travail de l'UNICEF, de l'UNESCO et des ONG. Elle a souligné l'importance qu'il y a à mettre à la disposition des Etats des informations et des données comparables pour surveiller et évaluer la mise en oeuvre du Programme d'action mondial concernant les personnes handicapées. Elle a annoncé qu'elle entend présenter une résolution portant sur des mesures pour renforcer l'application du Programme durant le prochain millénaire et en vue du quatrième examen de la mise en oeuvre du Programme qui doit avoir lieu en 2002.

Pour ce qui est des jeunes, la représentante a rappelé que son pays compte 70 millions de personnes de moins de 15 ans. Le Gouvernement a mis en place une Commission nationale de la jeunesse, admis un représentant des jeunes au Parlement et créé un Parlement national de la jeunesse. Il élabore en outre un Programme de développement pour la jeunesse pour la période 1999- 2004. La représentante a également ajouté que la Déclaration des dirigeants des pays membres de la Coopération économique en Asie-Pacifique (APEC) a mentionné la nécessité de faire participer les femmes et les jeunes à leurs activités. En conséquence, le Canada, Président de l'APEC a impliqué des représentants de la jeunesse aux préparatifs de la Réunion des Ministres de l'organisation qui doit se tenir cette année à Vancouver.

M. ESMAEIL AFSHARI (République islamique d'Iran) a déclaré que la famille était le centre de la structure sociale. La question est de savoir comment protéger de la pauvreté, la guerre, la violence, la décadence morale et les troubles résultant des changements de la société. Comment assurer un

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environnement culturel et social qui préserve la famille? Il faut faire face à ces problèmes au niveau mondial, tout en tenant compte au niveau national des différents contextes culturels. S'agissant des personnes âgées et handicapées, le problème doit également être abordé au niveau mondial et l'échec ne peut être attribué uniquement aux sociétés en développement. Ce n'est pas une question de dollars et de centimes. Le problème est plus philosophique. Il semble que le monde soit sous anesthésie. Ces problèmes peuvent être réglés par un véritable sentiment humain, C'est une question de système de valeurs, de culture. C'est pourquoi nous devons procéder à des échanges d'idées. La jeunesse constitue le réservoir de toutes les potentialités pour l'avenir. L'avenir de nos sociétés se trouve entre les mains de nos jeunes. L'étendue et la portée des besoins des jeunes dans les domaines politique, économique, social, culturel et idéologique est aussi monumental que le développement social dans son ensemble. C'est un domaine qui requiert une coopération internationale sérieuse et complète.

Le Gouvernement iranien s'est engagé à améliorer la situation sociale en général, en particulier celle des pauvres et des désavantagés. Après les élections présidentielles récentes en Iran, nous sommes persuadés que le développement social jouira d'une plus grande attention de la part du Gouvernement et de la société civile. La question de la jeunesse fera partie des domaines bénéficiant d'une haute priorité.

M. MUGERERANYA RWUBUSISI (République démocratique du Congo) a souligné que le développement social est au coeur des préoccupations des pays en développement en raison notamment des guerres et des catastrophes naturelles. Il a souligné la nécessité d'éliminar les mines antipersonnel et mis l'accent sur le fait que le développement social ne peut s'accomplir sans tenir compte de la protection de l'environnement. Il a donc lancé un appel pour que la communauté internationale réhabilite le patrimoine forestier de son pays qui a été détruit par la présence des réfugiés rwandais. Par ailleurs, les zones environnantes des camps de réfugiés ont été dépouillées de plus 500 000 têtes de bétail. La même situation s'observe dans certaines zones du Sud-Kivu où les champs ont été dévastés et le cheptel décimé. La communauté qui n'a pu désarmer ces réfugiés doit maintenant agir et prendre ses responsabilités notamment en donnant effet à la résolution 49/578 relative à l'aide que la communauté internationale doit apporter aux pays d'accueil qui subissent des dégâts causés par la présence des réfugiés.

Droits de réponse

Le représentant de l'Iraq a estimé que l'intervention de la représentante du Koweit étaient loin de la sincérité, de l'objectivité et de la vérite en ce qui concerne les exactions qui auraient été commises par des forces iraquiennes. Les propos concernant les crèches pour enfants sont un mensonge contre l'Iraq et les Iraquiens, a-t-il affirmé.

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La représentante du Koweit a répondu que ni les enfants ni les femmes ni les personnes âgées n'avaient été épargnées par la torture, par la mort. L'Iraq prenait des enfants innocents, les tuait devant les parents, les mères étaient violées devant leur famille. Il y a eu nombre d'histoires terribles. L'Iraq a détruit tout ce qui existait sur le territoire du Koweit.

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