TROISIEME COMMISSION : LES PROGRAMMES SOCIAUX SONT SOUVENT COMPROMIS PAR LE CARACTERE LIMITE DES RESSOURCES DISPONIBLES
Communiqué de Presse
AG/SHC/303
TROISIEME COMMISSION : LES PROGRAMMES SOCIAUX SONT SOUVENT COMPROMIS PAR LE CARACTERE LIMITE DES RESSOURCES DISPONIBLES
19971014 La Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles (Troisième Commission) a poursuivi son débat général sur le développement social. Les délégations ont continué de rendre compte des réalisations de leur pays en faveur des différents groupes de la société. A cet égard, plusieurs souligné que les efforts nationaux sont souvent compromis par le caractère limité des ressources disponibles. Elles ont donc plaidé pour que les efforts nationaux soient appuyés par la communauté internationale.Les représentants des pays suivants ont pris la parole : Cuba, Iles Marshall, Venezuela, Kazakhstan, Indonésie, Soudan, Trinité-et-Tobago, au nom des pays membre de la Communauté des Caraïbes, Népal, Costa Rica, Syrie et Israël.
La Commission poursuivra ses travaux sur cette question vendredi 17 octobre à partir de 10 heures.
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M. RODOLFO REYES RODRIGUEZ (Cuba) a déclaré que la garantie de l'égalité des chances pour tous constituait l'un des acquis des trois dernières décennies à Cuba. Le gouvernement cubain oeuvre au développement des jeunes tant au plan national qu'international. Il a regretté le fait que les jeunes nord-américains se soient vu refuser le droit de participer à la réunion qui a rassemblé près de 27.000 jeunes cet été à Cuba pour discuter des thèmes qui les intéressent. Un millier d'entre eux ont cependant transgressé cette interdiction, a-t-il déclaré. Cuba applique, en outre, des politiques visant à faciliter la participation des personnes handicapées à la société, via, notamment, la promotion d'activités en leur faveur. Ainsi, 85% des personnes handicapées peuvent bénéficier d'une éducation scolaire, tandis que 14.300 personnes handicapées travaillent aujourd'hui à Cuba. On devrait saisir l'occasion de la célébration du 50ième anniversaire de l'adoption de la Déclaration des droits de l'homme, pour y insérer les droits des jeunes, des personnes âgées et handicapées, a-t-il suggéré.
Malgré la situation économique difficile, aggravée par le blocus imposé unilatéralement par les Etats-Unis, nous ne renoncerons pas au sens humanitaire de notre projet social. Cuba restera une société pour tous, a-t- il conclu.
Mme NEIJON R. EDWARDS (Iles Marshall) a indiqué que son pays est en train de procéder à un ajustement structurel important de son secteur public. Le gouvernement, a-t-elle dit, a déjà entrepris des programmes de réduction de personnel dans ce secteur qui était pléthorique. Alors qu'il comptait près de 60% de la population active, il n'en emploie plus que 43%. Ce chiffre étant encore trop haut, le Gouvernement explore les voies et moyens d'accroître l'investissement dans le secteur privé afin d'y promouvoir la création d'emplois. La représentante a poursuivi en notant que les efforts de son pays tendant à mettre en oeuvre les recommandations des Conférences du Caire, de Copenhague et de Beijing sont compromis par le caractère limité des ressources disponibles. Les îles Marshall lancent donc un appel à la communauté internationale pour qu'elle l'appuie dans ses efforts. Le pays lance également un appel aux ONG pour qu'elles s'engagent à l'aider à remplir les engagements pris.
Conscient de l'importance de la jeunesse, le Gouvernement a préparé un plan d'éducation sur dix ans qui encourage l'éducation au niveau des communautés de base. Le Gouvernement a ainsi élargi la capacité des classes dans les régions rurales pour inverser la tendance de la migration urbaine. Le Gouvernement, se trouvant toujours incapable d'assurer l'école secondaire pour tous les élèves, travaille d'arrache-pied avec le secteur privé pour résoudre le problème de l'oisiveté des jeunes. Les îles Marshall sont, en outre, déterminées à rechercher des ressources extérieures pour assurer le succès de ses programmes de développement social.
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Mme LYDA APONTE DE ZACKLIN (Venezuela) a estimé que les stratégies envisagées dans le rapport du Secrétaire général sur les personnes âgées méritaient toute l'attention. Le Venezuela s'est engagé à faire de l'éducation pour tous le fondement de ses politiques de développement, qui sont basées à la fois sur la productivité et la solidarité. L'engagement des autorités soustend toutes les activités menées en faveur du développement économique et social. Des plans en faveur des différents secteurs de la population ont été élaborés. Ainsi trois programmes, portant respectivement sur l'emploi des jeunes, la formation des éducateurs des jeunes et la participation des jeunes à la vie de la société ont été élaborés. Ces plans contiennent notamment des stratégies de lutte contre l'abandon scolaire, qui ont déjà obtenu des progrès encourageants. Le plan encourageant la participation des jeunes à la société vise à réduire le nombre de ceux qui n'ont pas d'activité bien définie, en les aidant à réfléchir sur le rôle important qu'ils peuvent jouer, via notamment des activités sportives, musicales et culturelles. Le congrès national devrait, par ailleurs, entamer ce mois-ci l'examen d'une loi qui reconnaît les droits de la jeunesse et vise à assurer sa protection. Enfin, les politiques sociales mises en place par le Gouvernement ont pour objectif le renforcement de la famille.
Mme AKMARAL KH. ARYSTANBEKOVA (Kazakhstan) a estimé que les problèmes des jeunes, des handicapés et des personnes âgées exigent les efforts communs de toute la communauté internationale. Au niveau national, en entreprenant les transformations radicales de la société, le Gouvernement du Kazakhstan a mis un point d'honneur à tenir compte des besoins spécifiques des catégories les plus vulnérables dont les familles monoparentales, les handicapés, les personnes âgées et les jeunes. Le Gouvernement a ainsi adopté un certain nombre de documents essentiels pour résoudre les problèmes sociaux les plus urgents. La représentante a illustré ces propos en citant le Décret d'octroi des allocations aux familles et le maintien du système de construction de logements pour les groupes les plus vulnérables. Pour ce qui est des jeunes, le Gouvernement a opté pour une politique de pleine intégration dans la société. Il a adopté une loi traitant de la formation et de l'aide aux jeunes. La représentante a souligné l'importance qu'il y a à assurer à tous les jeunes une formation complète surtout en cette période de transition.
En ce qui concerne les familles, le Gouvernement continue d'offrir des rabattements fiscaux aux familles en difficulté et s'emploie, d'autre part, à mettre en place une base juridique pour améliorer le sort des personnes handicapées. En cette matière des priorités ont été arrêtées et des mesures ont été prises pour créer des domaines spécifiques d'emplois pour les handicapés; des centres de réhabilitation, et pour leur assurer des soins de santé. De plus, une loi prévoit l'octroi d'une allocation particulière à la mère d'un enfant handicapé. La représentante a conclu en soulignant que les fonds internationaux pertinents doivent apporter une aide substantielle aux efforts des pays comme le sien qui entendent mettre en oeuvre des programmes de développement social.
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M. SUTJIPTOHARDJO DONOKUSUMO (Indonésie) a déclaré que son pays avait réalisé des progrès importants dans le domaine du bien-être social. L'espérance de vie s'est allongée, la mortalité infantile a baissé, le niveau d'éducation est en hausse et le problème de la pauvreté est traité avec détermination. Mais, nos objectifs de progrès social sont loin d'être réalisés et comme dans tous les pays, le développement social est intimement lié à la santé économique de la nation et à l'état des relations économiques internationales. De même, nos objectifs de développement social ne pourront être atteints sans une amélioration générale des conditions dans tous les pays en développement. Le développement social doit tenir compte des groupes sociaux les plus vulnérables.
Bien que la population indonésienne soit relativement jeune, seuls 6,4% étant considérés comme des personnes âgées, un renversement important des tendances va se produire dans les prochaines années. C'est pourquoi le Gouvernement continuera à accorder une attention particulière à cette question. Dans le contexte de l'Année internationale des personnes âgées, le Président Suharto a lancé une Journée internationale des personnes âgées qui met l'accent sur le fait que celles-ci ont encore un rôle actif à jouer et une contribution à faire au développement social. L'Indonésie promeut, par ailleurs, le concept de "trois générations sous le même toit". Il faut donc améliorer leur qualité de vie.
L'Indonésie souscrit entièrement aux Règles pour l'égalisation des chances des handicapés et estime que des mesures doivent être prises pour les renforcer. Les programmes en faveur des personnes handicapées ne doivent pas être dissociés des programmes de développement social. L'Indonésie a récemment promulgué une loi en faveur des personnes handicapées, a déclaré le représentant. D'autre part, les stratégies en faveur des jeunes sont très complètes et le plan quinquennal de développement actuellement en courts d'application traite du problème des jeunes, en encourageant un accès plus large à l'éducation, en améliorant leur participation et leur rôle directeur dans le développement et en multipliant les institutions et organisations de jeunes. Il a estimé que le progrès social pouvait seulement être garanti dans un environnement mondial de progrès économique et a regretté qu'après plusieurs années de mondialisation rapide, on constate une aggravation des injustices et des déséquilibres dans les relations internationales. Des gens et des pays continuent à être marginalisés, et ne bénéficient nullement des bénéfices du progrès. La pauvreté dans les pays en développement constitue toujours un défi important, qui a des incidences considérables sur les populations.
Mme SHAHIRA H.A.WAHBI (Soudan) parlant des jeunes, a expliqué que son pays s'efforce de garantir les droits des jeunes. Le Gouvernement appuie les activités en leur faveur et les encourage à intégrer les services sociaux et militaires pour développer leur compétence, leur formation et diversifier leurs expériences. Le Gouvernement leur fournit, en outre, des opportunités d'emplois et encourage leurs initiatives en leur facilitant l'accès aux
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ressources financières. Conscient de l'importance de l'éducation, le Gouvernement s'est fait fort, au cours des quatre dernières années, de créer une université dans chaque Etat. Le Gouvernement n'a pas limité ses efforts aux seuls jeunes mais s'est employé à réaliser les objectifs de l'éducation pour tous. Le Gouvernement a créé des instituts de réhabilitation des personnes handicapés pour leur fournir l'éducation et la formation nécessaires à une vie indépendante. Le Gouvernement se fonde, par ailleurs, sur les Règles des Nations Unies pour l'égalisation des chances des handicapés, dans la formulation de ses politiques. Des efforts sont d'ailleurs en cours pour élaborer un plan d'action fondé sur ces Règles. Les efforts du Soudan en la matière ont été couronnés avec la nomination d'une ONG soudanaise au Maurice Pate Award.
La représentante a regretté que la définition de la famille fasse aujourd'hui l'objet de certaines distorsions, le rôle de la famille comme cellule sociale ayant même diminué. Les tentatives de certains de manipuler la définition de la "famille", a-t-elle expliqué, avait pour objectif d'adapter ce concept à certains comportements qui leur sont propres. Le Soudan estime que cette approche est à l'origine de nombreux de maux que frappent le monde actuel. Le Gouvernement soudanais a lui adopté une politique visant à faciliter le mariage, commencement naturel de la famille qui ne saurait être fondée en dehors de ce contexte naturel. Le Gouvernement a, en outre, mis en place un projet de "famille productive" qui a pour objectif de permettre aux familles d'assurer leur stabilité économique grâce à des moyens de production.
Le Gouvernement a, par ailleurs, fourni des abris et des vêtements aux familles touchées par les attaques de l'armée rebelle dans le sud du pays où il a construit des "villages de la paix". En matière de développement social, a poursuivi la représentante, l'établissement d'un système et de critères unifiés qui ne tiendraient pas compte de la diversité culturelle ne saurait conduire au succès. Le Soudan appuie, en conséquence, la participation d'institutions et de mécanismes locaux. Le développement social et économique ne peut se réaliser que dans la paix et la sécurité. C'est pourquoi le Soudan a signé un accord de paix avec les factions rebelles du sud. Il poursuit ses efforts pour amener la partie récalcitrante à joindre le processus de paix.
Mme YVONNE GITTENS-JOSEPH (Trinité-et-Tobago), parlant au nom des Etats membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a souligné le fait qu'aucun pays n'est immunisé contre les problèmes sociaux. De nombreux pays requièrent une attention urgente car ces problèmes affectent la survie d'un large segment de leur population. La CARICOM est particulièrement préoccupée par le taux élevé de chômage des jeunes hommes et des jeunes femmes dans la région. Plusieurs mesures novatrices ont été prises pour faire face à ce problème. Ainsi, la Conférence des chefs de Gouvernement de la CARICOM a tenu une session spéciale en juillet dernier consacrée à l'éducation et au développement des ressources humaines. Une haute priorité a été accordée, à cette occasion, au développement des capacités et à la promotion de l'esprit
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d'entreprise de la jeunesse de la région. Des projets sont, par ailleurs, en cours dans les Caraïbes, visant à accorder toute l'attention requise aux besoins des personnes âgées. Des programmes de réforme des secteurs de la santé et de la sécurité sociale se sont attachés à améliorer la situation des personnes âgées. Les Gouvernements et la société civile fournissent des services sociaux, des conseils et des activités récréationnelles. Certains pays ont établi un Bureau des citoyens du troisième âge chargé d'identifier les formations et emplois adéquats pour les personnes âgées. Des employeurs organisent des séminaires de préparation à la retraite et des programmes sont mis sur pied pour améliorer la compréhension entre les jeunes et les personnes âgées au bénéfice des deux groupes.
De nombreux Etats de la CARICOM ont également des politiques nationales en faveur des personnes handicapées. Certains pays ont notamment établi des agences qui coordonnent les activités des organisations de personnes handicapées et ont construit des centres équipés et spécifiquement destinés à ces personnes. Le problème des enfants souffrant d'incapacités commence également à être abordé mais beaucoup doit encore être fait. Le Centre national pour les personnes handicapées de Trinité-et-Tobago gère un programme régional pour la promotion d'un accès égal à l'emploi et de la formation pour les personnes handicapées. Enfin, les pays de la CARICOM ne sont pas immunisés non plus contre certains problèmes qui affectent la famille moderne. Certains pays ont passé une législation pour éliminer la violence domestique, ont établi un tribunal de la famille et ont des programmes de conseils et d'aide aux familles qui en ont le besoin. Le Plan régional d'action de suivi de la Conférence de Beijing s'attache à promouvoir un partenariat égal entre les hommes et les femmes dans la vie familiale.
M. KAMAL CHAULAGAIN (Népal) a estimé que les problèmes de la pauvreté et du chômage dans les pays les moins avancés exigent une attention particulière et des mesures d'appui supplémentaires pour leur permettre de se maintenir au moins à leur niveau actuel. Il y a deux ans, la communauté internationale a convenu d'une liste d'activités entérinées dans la Déclaration et le Programme d'action de Copenhague pour prévenir une dégradation de la situation mondiale. A l'instar d'autres pays, le Népal a accepté de renforcer le caractère démocratique de son système de gouvernement, de garantir la règle de droit, de protéger et de promouvoir les droits de l'homme et d'introduire la libre entreprise. Ces efforts en eux-mêmes n'ont pas suffi à améliorer la situation. Ils doivent donc être appuyés, dans une large mesure, par la communauté internationale.
Le Népal est convaincu que la première conférence régionale tenue au mois d'avril à Sao Paulo sur le suivi du Sommet de Copenhague contribuera grandement au succès de la session extraordinaire que l'Assemblée générale doit tenir en l'an 2000. De plus, l'engagement des Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres de l'Association de l'Asie du Sud pour la coopération régionale d'éliminer la pauvreté dans la région, la décision
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de ces pays de faire de 1997 l'Année de la gouvernance participatoire, leur déclaration de soutien au Sommet de Washington sur le micro-crédit sont toutes des initiatives qui témoignent de leur croisade contre la pauvreté et le chômage dans la région. Ces engagements pris au plus haut niveau ne méritent pas moins que l'appui de la communauté internationale. En outre, le Népal juge important qu'un comité préparatoire plénier de l'Assemblée générale soit créé au cours de cette session. Il estime, par ailleurs, qu'un engagement actif des Nations Unies à remplir le mandat du développement social est indispensable.
Mme EMILIA C. DE BARISH (Costa Rica) a estimé que les questions relatives à la situation sociale des jeunes, des personnes âgées, des personnes handicapées et de la famille revêtaient toutes une importance cruciale pour le développement social. Se référant au rapport du Secrétaire général sur le cadre opérationnel de l'Année internationale des personnes âgées (1999), elle a indiqué que son pays soutenait le calendrier et la description des actions envisagées. En ce qui concerne l'accès aux services sociaux pour tous, elle a demandé qu'une attention particulière soit accordée, non seulement aux personnes âgées et vulnérables, mais aussi aux personnes vivant dans l'extrême pauvreté, aux personnes handicapées et aux marginaux. Elle a également demandé que la situation particulière des femmes soit prise en compte dans ce contexte. Au Costa rICA les politiques sociales ont toujours été axées sur la promotion et la protection des droits de l'enfant. Le concept de l'éducation pour tous est depuis toujours l'un des piliers de la politique du Costa Rica et a été adopté dès 1865.
M. AHMAD AL-HARIRI (Syrie) a appelé à une coopération renforcée entre le monde en développement et les pays développés. Si la Syrie est consciente de ses responsabilités en matière de développement social, elle estime cependant que seule la coopération internationale, fondée sur le respect mutuel et les intérêts communs, permettra de réaliser les objectifs du développement social. La Syrie, sous l'égide de son Président, a mis l'accent sur le développement de l'homme qui est l'objectif même de la vie. Ainsi les programmes sociaux visent d'abord à assurer l'éducation et les soins médicaux pour tous. Les jeunes occupent une place importante dans ces programmes sociaux et de nombreuses organisations mettent en oeuvre des projets pour résoudre leurs problèmes spécifiques. La Syrie attend avec impatience la Conférence des Ministres de la jeunesse qui doit se tenir au Portugal et elle espère que les résultats donneront un nouvel élan aux politiques en la matière. La famille, base du développement de l'être humain, bénéficie également de toute l'attention du Gouvernement.
Après avoir mentionné les programmes spécifiques propres à assurer l'épanouissement de la famille syrienne, le représentant a conclu en soulignant que l'occupation israélienne constitue un obstacle au processus de développement social de son pays. Cette occupation a conduit plus de 500 000 citoyens à quitter leurs terres, ce qui représente un fardeau économique
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important. Israël pratique une violation flagrante des droits de l'homme en cherchant à éliminer les identités nationales et exploiter les ressources nationales et humaines. Le représentant a plaidé pour un monde sans occupation, hégémonie ou suprématie ethnique qui constituera le terrain propice à la création d'un monde de justice.
M. GABBY LEVY (Israël) a déclaré que l'Etat d'Israël, en se fondant sur la tradition juive et les impératifs moraux résultant de son analyse des problèmes actuels auxquels toutes les sociétés sont confrontées, a pris des mesures pour encourager et aider les personnes frappées d'incapacités morales ou physiques afin qu'elles puissent pleinement réaliser leur potentiel. En outre, Israël, au cours des 50 dernières années, a dû intégrer ceux qui avaient été sérieusement blessés. Le 12 mars 1996, une loi relative à l'égalité des droits des personnes frappées d'incapacités a passé l'étape de la première lecture à la Knesset. Elle fait maintenant l'objet d'un examen devant une commission publique nommée spécifiquement pour cette tâche. La commission a constaté que plus de 10% de la population israélienne souffre d'une incapacité, ou physique, ou mentale, ou intellectuelle. Ces personnes ont souffert ou continuent à souffrir de discrimination et sont souvent à un niveau bas de l'échelle socio-économique. C'est sur cette base que la commission a recommandé l'élaboration d'une législation complète et précise relative à leurs droits.
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