LES DELEGATIONS SOULIGNENT LA PLACE CENTRALE DE LA FAMILLE DANS LA SOCIETE ET SON ROLE DANS LA CONSTRUCTION DU FUTUR
Communiqué de Presse
AG/SHC/302
LES DELEGATIONS SOULIGNENT LA PLACE CENTRALE DE LA FAMILLE DANS LA SOCIETE ET SON ROLE DANS LA CONSTRUCTION DU FUTUR
19971014La Commission des questions humanitaires, sociales et culturelles (Troisième Commission) a poursuivi ce matin son débat sur le développement social, y compris les questions relatives à la situation sociale dans le monde, et aux jeunes, aux personnes âgées, aux handicapés et à la famille.
Plusieurs délégations ont rendu compte de leur action nationale dans le cadre du suivi de l'Année internationale de la famille et ont souligné la place centrale de celle-ci dans la protection des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées et son rôle générateur de la société future. Pour la représentante de Singapour, l'action de l'Etat en faveur de la famille doit se limiter à l'éducation et à la formation, le but étant d'aider les membres d'une famille à s'entraider. Le représentant de l'Autriche, pour sa part, a appelé la communauté internationale à mettre fin au travail forcé des enfants, suggérant le recours à des sanctions ou au boycottage, un étiquetage approprié des produits fabriqués par les enfants, ainsi que l'octroi d'accords préférentiels de commerce comme encouragements.
Les représentants des pays suivants ont pris part au débat : Danemark, Autriche, Norvège, Chine, Singapour et République de Corée. L'Observateur du Saint-Siège s'est également exprimé.
La prochaine réunion de la Commission aura lieu cet après-midi à 15 heures.
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Mgr. RENATO R. MARTINO, Observateur du Saint-Siège, a souligné qu'à l'approche du prochain millénaire, la vie était pour beaucoup un combat. Beaucoup doivent lutter en vieillissant. Trop souvent, les personnes âgées sont marginalisées et dans certaines sociétés où l'euthanasie est devenue une alternative acceptable, elles vivent dans la peur. Les jeunes luttent aussi. Nous vivons dans un monde où la longévité ne devrait pas être une exception ou un défi, mais une grande opportunité pour l'enrichissement de la famille des nations. Le Saint-Siège s'engage à promouvoir une plus grande compréhension des personnes âgées et de la contribution qu'elles peuvent apporter à la société. Trop de jeunes, sans parler de leurs parents, sont analphabètes. La communauté mondiale doit renouveler ses efforts de lutte contre l'analphabétisme et ouvrir la voie à de nouveaux débouchés pour les jeunes. Ils sont l'espoir du monde. Les jeunes d'aujourd'hui ne seront pas seulement les travailleurs et les dirigeants de demain, ce sont eux aussi qui prendront soin de demain. La famille des Nations doit renouveler ses efforts pour émanciper ces jeunes de façon à ce qu'ils jouent pleinement leur rôle à l'avenir. Les pauvres, les jeunes, les personnes âgées et handicapées sont à tort considérés par certains comme faibles, inutiles ou comme des membres indignes de la société. Le monde a été choqué par les rapports récents sur les pratiques répugnantes de la stérilisation forcée pratiquées dans plusieurs pays sur ces personnes. Sous le couvert de l'"eugénisme", des vies ont été détruites par les gouvernements de pays civilisés qui disent défendre les droits de l'homme et être concernés par le bien être de la société. Beaucoup d'obstacles au développement social ont un impact dévastateur sur l'unité de base de la société qu'est la famille. Celle-ci est particulièrement importante pour le soutien aux enfants, aux personnes âgées et aux personnes handicapées. La pauvreté, la guerre, l'exil, la maladie et l'effondrement de l'ordre moral continuent à affecter les familles. Le Saint-Siège, fidèle à sa mission, continuera ses efforts pour renforcer et protéger la famille, mettant l'accent sur le caractère sacré du mariage et le rôle des parents en tant que premiers éducateurs des enfants. Le Saint-Siège appelle tous les gouvernements et les sociétés à reconnaître le rôle particulier et essentiel que joue la famille dans la société et le voyage de la vie. Toutes les personnes, y compris les pauvres, les vulnérables et les personnes âgées doivent être les sujets du développement, a-t-il déclaré, exprimant l'espoir que les progrès déjà accomplis dans ce sens seraient renforcés. Le Saint- Siège continuera à jouer un rôle actif au sein de la famille des Nations pour donner espoir à tous. Nous avons encore la possibilité de mettre tant de choses en place avant le prochain millénaire, a-t-il conclu.
M. HOLGER KALLEHAUGE (Danemark) a regretté que quatre années après l'adoption par l'Assemblée générale des Règles pour l'égalisation des chances des handicapés, il n'existe toujours pas de mise en oeuvre cohérente des décisions pertinentes du Conseil économique et social et des autres organisations des Nations Unies. Le représentant a lancé un appel au PNUD, aux autres organisations et institutions pertinentes ainsi qu'aux organisations régionales et mondiales s'occupant des personnes handicapées de suivre et de contrôler l'application des Règles, en coopération avec le Rapporteur spécial.
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Appuyant le maintien de la question des personnes handicapées à l'ordre du jour de la Commission des droits de l'homme, le Danemark souhaite que la résolution prochaine vise à couvrir les droits élémentaires des personnes handicapées pour qu'elles émergent enfin de l'ombre et intègrent la société.
Mme MALENE MIKKELSEN, Représentante du Conseil des jeunes danois, a souligné qu'il était important de faire prendre conscience du rôle que les jeunes peuvent jouer dans la société. Dès aujourd'hui, les jeunes devraient avoir la possibilité de s'acquitter de leurs responsabilités. Mme Mikkelsen s'est prononcée en faveur d'une charte du droit des jeunes qui, a-t-elle estimé, permettrait aux gouvernements et aux organisations des jeunes de mettre en place une base pour sensibiliser l'opinion publique aux droits des jeunes. Il faut que la communauté internationale puisse disposer d'une charte des jeunes regroupant tous leurs droits fondamentaux en un seul document. Mme Mikkelsen a également évoqué les conditions de vie difficiles des jeunes réfugiés dont il faut faire connaître les besoins, en particulier en matière d'éducation, de formation et de réintégration dans leur foyer. A cet égard, le rôle et l'importance les ONG doit être souligné. Il faut en outre faire en sorte que ces ONG participent à l'élaboration des programmes destinés aux jeunes, en général et aux jeunes réfugiés, en particulier.
M. WILLI MERNYI (Autriche) a déclaré que le travail des enfants constituait une priorité du Conseil de la jeunesse autrichien. En cette fin de siècle, 300 millions d'enfants sont exploités au nom du profit, dans des conditions de travail dangereuses et ce chiffre est en progression. Il a attribué cette situation aux forces non régulées du marché, à la compétition effrénée et à la division croissante des riches et des pauvres à l'intérieur et entre les pays. L'argent tiré du travail des enfants n'est pas un argent ordinaire. C'est de l'argent tâché de sang. C'est un profit meurtrier, a-t- il affirmé. Lorsque les adultes travaillent et que les enfants vont à l'école, des progrès économiques réels peuvent être réalisés. Le progrès est basé sur une force de travail bien formée et bien éduquée. Nous devons reconnaître l'ampleur du problème. Trop de pays sont prêts à se laver les mains. Il faut, pour commencer, faire un travail de recueil de données. Dans pratiquement tous les pays, il existe des lois protégeant les enfants, mais peu les appliquent. Ceux qui tirent profit de l'exploitation des enfants devraient être tenus responsables et traduits en justice. Le commerce international des produits fabriqués par les enfants doit être enrayé. Les sanctions et le boycottage constituent des instruments efficaces pour atteindre cet objectif. En outre, des accords préférentiels de commerce peuvent constituer des encouragements. Des codes de conduite doivent permettre d'abolir le travail des enfants. Les consommateurs doivent, en outre, être sensibilisés à ce problème via un étiquetage approprié des produits. Le travail du Bureau international du travail dans ce domaine devrait être soutenu par tous les organismes concernés des Nations Unies, a-t- il conclu.
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Mme ANNIKEN HUITFELDT (Norvège) a souhaité que le plus grand nombre de jeunes possible participent au prochain Forum sur la jeunesse qui doit se tenir au Portugal, au mois d'août 1998. Elle a indiqué que pour la première fois en 1990, la population des jeunes dans le monde a atteint le chiffre d'un milliard dont 80% vivent dans les pays en développement. En conséquence, les jeunes du monde entier doivent avoir la possibilité de participer à la prise de décision et de devenir des partenaires réels dans la société. La Norvège est convaincue de la nécessité qu'il y a à rendre plus indépendantes les institutions de la jeunesse. Il est important que la voix des jeunes soit entendue comme voix indépendante tant il est vrai que la création d'un forum de la jeunesse indépendante est essentielle à la démocratie.
La protection de l'environnement, a poursuivi la représentante, représente un domaine d'intérêt commun pour les jeunes du monde entier. Le Programme mondial pour la jeunesse lui-même considère les jeunes comme une source essentielle d'amélioration de l'environnement. Par l'éducation sur les questions de l'environnement, les jeunes veulent contribuer à la mies en oeuvre d'Action 21, a affirmé la représentante. Elle a ensuite évoqué la Convention sur les droits de l'enfant pour dire sa préoccupation devant le sort des jeunes femmes et de leurs droits. Un accès aux soins de santé et à l'éducation sont des conditions préalables à l'amélioration de la vie de ces jeunes, a estimé la représentante en jugeant également important que leur intégrité personnelle soit respectée et que l'accès aux services de planification familiale leur soit accordé.
Mme LIN SHA (Chine) a souligné le fait que 80 % des jeunes, des personnes âgées et des personnes handicapées vivent dans les pays en développement. Accablés par la pauvreté, l'environnement arriéré et d'autres facteurs, ceux-ci doivent faire face à une situation particulièrement difficile. Les Nations Unies devraient concentrer leur attention sur leurs besoins et prendre des mesures efficaces pour promouvoir la coopération internationale et fournir une assistance et des services techniques afin de créer des conditions favorables à la résolution de leurs difficultés, ainsi qu'à leur intégration complète dans la société.
Le gouvernement chinois a toujours attaché de l'importance au travail des jeunes, des personnes âgées et des personnes handicapées et a adopté une série de lois et de politiques à cet égard. Le gouvernement chinois et les organisations de jeunes du pays ont mené diverses activités aux niveaux local et national en vue du 21ième siècle. Des réalisations impressionnantes ont été enregistrées dans le développement de l'éducation, y compris celle des jeunes. Les jeunes chinois participent activement à la prise de décision dans le travail du Gouvernement et du Congrès du peuple à différents niveaux, a-t- elle affirmé. Ils participent aux activités de production, de commerce, de gestion et de services. Ils contribuent à la protection de l'environnement et aux campagnes d'alphabétisation avec enthousiasme, en particulier au "Projet Espoir" qui vise à aider les enfants qui ont quitté l'école dans les zones
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rurales. Grâce à leur aide financière, 15,49 millions d'enfants sont retournés à l'école. La jeunesse chinoise est devenue une force qui ne peut être oubliée dans la construction nationale.
S'agissant du vieillissement de la population, la représentante a indiqué que la Chine compterait 130 million de personnes âgées de 60 ans et plus d'ici à l'an 2000. L'année dernière, des mesures ont été prises pour renforcer les institutions s'occupant des personnes âgées et la promulgation de la loi sur la protection des droits et des intérêts des personnes âgées a permis d'intégrer leur travail dans les plans locaux et nationaux de développement économique et social. La Chine est en train de mettre sur pied un système de sécurité et de protection sociale. En outre, le "Projet d'aide aux personnes âgées" vise à aider les veufs, veuves, et les personnes âgées handicapées qui ne peuvent plus subvenir à leurs propres besoins. La Chine compte 60 millions de personnes handicapées en faveur desquelles le gouvernement met en oeuvre une politique de soutien social et de participation, a-t-elle indiqué. Des politiques et des mesures préférentielles sont également appliquées par les administrations nationales et locales. Un crédit spécial a, par ailleurs, été dégagé pour aider les personnes handicapées pauvres et faciliter leur intégration dans la société.
Mme FOO CHI HSIA (Singapour) a estimé que le débat actuel sur l'intégrité de la cellule familiale se caractérise par une division des valeurs occidentales et des valeurs orientales, une division entre les femmes et les hommes, et entre les couples et les célibataires. Au niveau international, il n'a même pas été possible de donner au concept de la famille une définition universelle acceptable. De l'avis de Singapour, l'important est de se concentrer sur les activités locales et nationales tendant à éveiller la conscience sur l'importance de la famille et à encourager le débat public sur les questions familiales. Partant, la célébration de l'Année internationale de la famille a donné lieu à un consensus solide sur les cinq piliers des "Valeurs familiales de Singapour" qui sont l'amour, l'attention, le respect mutuel, la responsabilité filiale, l'engagement et la communication. Un fonds de promotion des valeurs familiales a été créé et financé à hauteur d'1 million de dollars et le Comité pour la promotion des valeurs familiales a élaboré plusieurs projets.
Les questions familiales ne doivent pas se limiter à une répartition de droits et d'obligations, a estimé la représentante qui a regretté que certains débats tendent à rapprocher les liens familiaux des échanges commerciaux. Dans plusieurs parties du monde, la société accepte d'utiliser une partie des taxes à la fourniture de services de sécurité sociale à l'intention des personnes malades, des personnes âgées ou encore des familles. Cette politique, qui visait à rééquilibrer les inégalités créées par la société capitaliste fondée sur les intérêts individuels, a toutefois donné lieu à des problèmes. En effet, à l'origine de ces problèmes, on trouve le principe selon lequel les subsides à la consommation n'encouragent pas forcément la
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recherche d'emploi. De l'avis de Singapour, les subsides devraient se limiter à l'éducation et à la formation. L'aide de l'Etat doit viser à aider les membres des familles à s'entraider.
Nombre de politiques de Singapour visent à aider les familles à rester intactes. Ainsi, pour encourager les femmes qualifiées à travailler et avoir des enfants, l'Etat leur propose une aide financière. Des systèmes d'emploi à temps partiel ont également été introduits pour les femmes. Singapour a adopté, dans le même temps, une approche multiinstitutionnelle visant l'éducation de la population en matière familiale. Ceci comprend des services de conseils prénuptiaux, des cours sur la famille ou encore des conseils aux couples en difficulté. Si le Gouvernement doit et peut aider les familles, il n'en reste pas moins que l'initiative doit provenir des familles elles-mêmes, a souligné la représentante.
Mme FOO CHI HSIA (Singapour) a estimé que le débat actuel sur l'intégrité de la cellule familiale se caractérise par une division des valeurs occidentales et des valeurs orientales, des femmes et des hommes, et des couples et des célibataires. Au niveau international, il n'a même pas été possible de donner au concept de la famille une définition universelle acceptable. De l'avis de Singapour, l'important est de se concentrer sur les activités locales et nationales tendant à éveiller la conscience sur l'importance de la famille et à encourager le débat public sur les questions familiales. Partant, la célébration de l'Année internationale de la famille a donné lieu à consensus solide sur les cinq piliers des "Valeurs familiales de Singapour" qui sont l'amour, l'attention, le respect mutuel, la responsabilité filiale, l'engagement et la communication. Un fonds de promotion des valeurs familiales a été créé et financé à hauteur d'1 million de dollars et le Comité pour la promotion des valeurs familiales a élaboré plusieurs projets.
Les questions familiales ne doivent pas se limiter à une répartition de droits et d'obligations, a estimé la représentante qui a regretté que certains débats tendent à rapprocher les liens familiaux des échanges commerciaux. Dans plusieurs parties du monde, la société accepte d'utiliser une partie des taxes à la fourniture de services de sécurité sociale à l'intention des personnes malades, des personnes âgées ou encore des familles. Cette politique, qui visait à rééquilibrer les inégalités créées par la société capitaliste fondée sur les intérêts individuels, a toutefois donné lieu à des problèmes. En effet, à l'origine de ces problèmes, on trouve le principe selon lequel les subsides à la consommation n'encouragent pas forcément la recherche d'emploi. De l'avis de Singapour, les subsides devraient se limiter à l'éducation et à la formation. L'aide de l'Etat doit viser à aider les membres des familles à s'entraider.
Partant, nombre de politique de Singapour visent à aider les familles à rester intacts. Ainsi, pour encourager les femmes qualifiées à travailler et avoir des enfants, l'Etat leur propose une aide financière. Des systèmes d'emploi à temps partiel ont également été introduits pour les femmes.
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Singapour a adopté, dans le même temps, une approche multiinstitutionnelle visant l'éducation de la population en matière familiale. Ceci comprend des services de conseils prénuptiaux, des cours sur la famille ou encore des conseils aux couples en difficulté. Si le Gouvernement doit et peut aider les familles, il n'en reste pas moins que l'initiative doit provenir des familles elles-mêmes, a souligné la représentante.
M. CHANG BEOM CHO (République de Corée) a déclaré que les Règles pour l'égalisation des chances des handicapés ont été un instrument efficace dans les efforts en vue de l'intégration de celles-ci dans les sociétés, permettant aux gouvernements de mieux axer leurs politiques et protéger les droits de ces personnes. La prise de conscience du public s'est aussi fortement accentuée. Cependant, dans de nombreuses régions du monde, ces Règles doivent encore être appliquées. Nous espérons que les obstacles qui persistent pourront être levés, a-t-il indiqué. La Corée compte un million de personnes handicapées, ce qui représente 2 % de la population. Le Comité chargé des politiques du bien-être des handicapés étudie et coordonne les politiques et donne des directives aux différents ministères. Il a lancé récemment un plan quinquennal de développement en faveur des handicapés. Des campagnes nationales de sensibilisation du public ont été, par ailleurs, organisées. Une de nos priorité a été d'encourager les handicapés à chercher une emploi et vivre une vie autonome, a assuré le représentant. Les possibilités d'emplois ont été accrues et l'importance de l'éducation des personnes handicapées a été reconnue. Les grandes chaînes de télévision ont ajouté le langage des signes et le sous-titrage à leurs programmes. Il a rappelé que la Corée avait reçu le prix Roosevelt pour les handicapés. Le budget prévu pour les politiques en faveur des handicapés est de 40 % plus élevé que l'an dernier. Il a, enfin, souligné l'importance de la coopération régionale pour une société plus équitable, notamment pour les handicapés et s'est réjoui du consensus international concernant l'intégration des personnes handicapées dans la société.
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