L’ASSEMBLÉE PREND NOTE AVEC SATISFACTION DU PREMIER RAPPORT ANNUEL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Communiqué de Presse
MER/191
LASSEMBLÉE PREND NOTE AVEC SATISFACTION DU PREMIER RAPPORT ANNUEL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
19970828 Kingston, 27 août -- Ce matin, à Kingston, lAssemblée de lAutorité internationale des fonds marins a discuté et pris note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général de lAutorité. Ce premier rapport intervient conformément à lArticle 166 (4) de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer qui stipule que le Secrétaire général présente à lAssemblée un rapport annuel sur lactivité de lAutorité.Salué à lunanimité par les intervenants pour son exhaustivité et pour son intérêt historique, ce rapport a néanmoins soulevé quelques questions relatives au rapport entre lAutorité et le Tribunal international du droit de la mer, à lAccord de siège ainsi quà des préoccupations dordre administratif.
Dans la présentation orale de son rapport de vingt pages, le Secrétaire général, M. Satya N. Nandan, après avoir rappelé que lAutorité sétait constituée automatiquement dès lentrée en vigueur de la Convention en novembre 1994, indépendamment de toute activité minière, sest attaché à retracer les différentes phases de la mise en place des organes de lAutorité. Il a ensuite évoqué, depuis son élection en mars 1996, les grandes étapes de lévolution du Secrétariat qui est devenu, progressivement, un instrument efficace au service de lAutorité : étoffement du personnel, création dun conseil de recrutement et de la promotion, puis dun comité des achats. Le Secrétaire général a indiqué que, malgré les difficultés liées à cette période, lAutorité a pu finalement entamer son travail de fond.
M. Nandan a ensuite rappelé que le budget de lAutorité pour lannée en cours était le dernier à bénéficier de laide des Nations Unies, le prochain budget dépendant des contributions des Etats Membres. Le Secrétaire général a exhorté les délégations à transmettre cette information à leurs gouvernements pour que ceux-ci puissent verser leur contribution en temps utile. A l'avenir, il importera de continuer à renforcer la base de données sur les ressources de la Zone (POLYDAT).
A lissue de cette présentation, quelques délégués ont soulevé des questions concernant deux points principaux du rapport du Secrétaire général. Le premier a trait aux relations de lAutorité avec dautres organisations et en particulier avec le Tribunal international du droit de la mer. Sur ce
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point, les représentants des Etats-Unis et du Royaume-Uni se sont clairement prononcés en faveur de rapports distants entre les deux organismes, limités à des échanges de documents. Au contraire, les représentants de la Jamaïque et du Soudan ont prôné l'instauration d'une coopération étroite avec ce Tribunal pour garantir une objectivité sans faille.
Le second point soulevé a trait au Siège de lAutorité en Jamaïque. Sur la question de létat davancement du projet daccord de siège, qui a été posée par lArgentine, lAllemagne et le Royaume-Uni, le pays hôte a répondu que cette question était en pleine évolution et que le rapport préliminaire dune commission, créée pour examiner toutes les possibilités, était entre les mains du Gouvernement jamaïquain. Sur les questions de sécurité qui préoccupent particulièrement le Royaume-Uni, lannonce par le représentant de la Jamaïque de la création dun poste de police permanent dans le centre de conférences a été bien accueillie. De plus, les représentants de lArabie saoudite et du Brésil ont demandé au Secrétariat dexplorer avec le Gouvernement jamaïquain les possibilités de dispenser de visa les membres des délégations.
Quelques délégations ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis des États qui, ayant ratifié la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, ne sont toujours pas parties à lAccord relatif à lapplication de la Partie XI de cette Convention. A ce propos, le Chili a saisi cette occasion pour annoncer que son pays avait déposé, le 25 août dernier, les instruments de ratification de la Convention et de lAccord.
En ce qui concerne lorganisation en 1998 de deux réunions de groupes dexperts sur la définition de directives pour le contrôle de limpact sur lenvironnement de lexploitation des fonds marins, et sur lévaluation des progrès accomplis dans la mise au point des techniques dexploitation minière des fonds marins, le représentant de la Chine a déclaré que son Gouvernement était prêt à offrir toutes les facilités nécessaires pour les accueillir sur son sol.
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