L’ASSEMBLEE DE L’AUTORITE INTERNATIONALE DES FONDS MARINS REPREND SA TROISIEME SESSION A KINGSTON
Communiqué de Presse
MER/184
LASSEMBLEE DE LAUTORITE INTERNATIONALE DES FONDS MARINS REPREND SA TROISIEME SESSION A KINGSTON
19970819 Kingston, 18 août -- LAutorité internationale des fonds marins a repris cet après-midi les travaux de sa troisième session à Kingston en soumettant à la Commission juridique et technique la proposition du "Groupe des 77" (comprenant les pays en voie de développement et la Chine) dadmettre, à titre "dobservateurs silencieux", les délégations non membres de cet organe.Les deux organes intergouvernementaux de lAutorité, à savoir lAssemblée, qui compte 135 pays et le Conseil, composé de 36 membres, se sont réunis successivement cet après-midi pour examiner les questions non traitées lors de la dernière session du mois de mars.
En labsence du Président de lAssemblée, M. S. Amos Wako (Kenya), M. José Luis Vallarta (Mexique) a rappelé que la première session (17-27 mars 1997) avait reporté au mois daoût la discussion de certains points importants de lordre du jour, dont laccord entre lAutorité et le Gouvernement jamaïquain concernant le siège de lAutorité, le règlement financier de lAutorité, son budget pour 1998 et la mise en recouvrement des contributions. Sous la recommandation du Secrétaire général de lAutorité, M. Satya N. Nandan, lAssemblée a adopté le calendrier provisoire des réunions sous réserve de ladapter au fur et à mesure de lavancement des travaux.
La question des activités menées dans les fonds marins ainsi que la protection et la préservation du milieu marin seront traitées par la Commission juridique et technique avant dêtre soumise au Conseil et à lAssemblée. La présence dobservateurs aux travaux de la Commission juridique et technique, point largement abordé lors de la dernière session en mars dernier a été évoquée en Assemblée par le représentant du Brésil, Président du "Groupe des 77". La Commission juridique et technique est un organe subsidiaire du Conseil, composée de 22 membres et présidée par M. Jean-Pierre Lenoble (France).
La discussion détaillée de cette question a été confiée par M. Vallarta au Conseil.
- 2 - MER/184 19 août 1997
La 16ème séance du Conseil qui a suivi la clôture de la séance de lAssemblée a été loccasion dune nouvelle discussion approfondie sur la question des observateurs aux travaux de la Commission juridique et technique.
Le Président du "Groupe des 77 " a plaidé en faveur de la présence des délégations non membres lors des travaux à huis clos de la Commission juridique et technique, notamment ceux qui concernent le code minier en cours de définition.
Ce point de vue, qui met en avant la non-confidentialité de lexamen du code minier et lintérêt que peut présenter pour ladoption rapide de celui-ci la présence "dobservateurs silencieux", a été soutenu par lArgentine, la Jamaïque, le Chili et le Kenya.
Pour leur part, le Royaume Uni, lAllemagne et la Fédération de Russie ont insisté sur le fait que la Commission préparatoire de lAutorité avait accepté un projet de règlement intérieur selon lequel la Commission juridique et technique siègerait à huis clos. Le représentant de lAllemagne a recommandé déviter toute décision qui renverserait le rôle de la Commission juridique et technique et celui du Conseil. Il a également suggéré que les membres de la Commission devraient avoir loccasion dexaminer la proposition du "Groupe des 77", précisant que le Conseil serait tenu daccepter la décision de la Commission puisquil sagit dune question portant sur la forme et non sur le fond. Le représentant de la Fédération de Russie a rappelé que la composition géographique équitable de la Commission devrait lui permettre de poursuivre son travail tout en faisant participer toutes les régions.
Après avoir écouté les arguments des représentants de nombreuses délégations, le Président du Conseil, M. Lennox Ballah (Trinité-et-Tobago) a suggéré que cette question soit à nouveau soumise à la Commission juridique et technique lors de sa réunion du 19 août. Ses recommandations seront examinées lors dune réunion "exceptionnelle" du Conseil qui lui fera immédiatement suite.
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