GA/9285

LES ETATS MEMBRES DES NATIONS UNIES PROPOSENT UN PLAN DE REFORME

18 juillet 1997


Communiqué de Presse
GA/9285
ORG/1241


LES ETATS MEMBRES DES NATIONS UNIES PROPOSENT UN PLAN DE REFORME

19970718 Le communiqué suivant a été publié le 14 juillet, par les Vice- Presidents du Groupe de travail de haut niveau à composition non limitée sur le renforcement du système des Nations Unies, MM Jacob Biorn Lian (Norvège) et Prakash Shah (Inde) :

Achevant, le 10 juillet dernier, l'un des examens les plus vastes jamais entrepris du fonctionnement de l'Assemblée générale et du Secrétariat des Nations Unies, le Groupe de travail de haut niveau à composition non limitée sur le renforcement du système des Nations Unies est parvenu à un consensus sur la presque totalité des 100 mesures visant à améliorer à l'efficacité de l'organisation mondiale. Un accord sur un ensemble de mesures de réforme inhabituellement large a été réalisé après deux ans de recherche, de débat et souvent de négociations hargneuses. Le rapport final du Groupe de travail et les recommandations devraient devraient être approuvés rapidement parce que les délibérations avaient été ouvertes à tous les 185 Etats membres -- dont aucun n'a émis de réserves sur les conclusions -.

Le Président du Groupe, M. Ismaïl Razali (Malaisie) et les Vice- Président, MM Prakash Shah (Inde) et Hans Jacob Bior Lian (Norvège) ont régulièrement informé le Secrétaire général, M. Kofi Annan des progrès effectués au sein du Groupe de façon à assurer une coordination étroite entre les efforts au niveau intergouvernemental et au niveau du Secrétariat. Plusieurs des recommandations du Groupe - telles que la création d'une structure pyramidale claire pour les postes d'administrateur et un groupe de gestion de haut niveau dirigé par le Secrétaire général, l'amélioration de la formation du personnel, l'instauration d'un système de rotation, l'évaluation des performances, un équiblibre de la représentantion entre le personnel féminin et masculin et la demande de renseignements financiers pour les fonctionnaires chargés de la gestion - sont parmi les mesures déjà mises en oeuvre par le Secrétaire général.

Un long moment a été consacré au débat sur le processus de sélection du Secrétaire général. Un accord est intervenu sur la nécessité, pour l'avenir, de rendre le processus plus transparent. L'Assemblée générale doit utiliser pleinement son pouvoir de nomination conféré par la Charte et le Président de l'Assemblée général peut jouer un rôle utile dans l'identification de candidats potentiels. Dans deux mesures importantes, le Groupe demande instamment 1) que le Secrétaire général ne soit pas nommé plus tard qu'un mois avant la date d'expiration du mandat du Secrétaire général en exercice et 2) que la durée du mandat, notamment l'option d'un mandat unique, soit examiné avec la nomination du prochain Secrétaire général.

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Constituant une importante innovation, le Groupe de travail a appelé à la création de mandats uniformes et de mandats limités --quatre années, renouvelable une seule fois - pour les chefs de programmes, de fonds et d'autres organes des Nations Unies. Il a encouragé les institutions spécialisées et le Secrétaire général à adopter des règles similaires pour les postes de haut niveau.

Profondément conscient de la nécessité d'améliorer la responsabilité financière des Nations Unies sans pour autant s'engager dans la micro-gestion, le Groupe de travail a avancé un certain nombre de mesures pour renforcer la question des rapports du Secrétaire général tout en appelant les organes intergouvernementaux à réduire le nombre et la fréquence des rapports demandés au Secrétariat.

Le Groupe a proposé l'instauration d'un horaire nouveau et rapide à l'Assemblée générale et une série de mesures pour rationaliser son ordre du jour et son travail de ses Grandes Commissions et les autres organes subalternes. Selon les nouvelles règles, la session de l'Assemblée serait convoquée plus tôt en septembre, le débat général serait limité à deux semaines et un temps limite serait volontairement à 20 minutes pour le débat général et à 15 minutes en séance plénière et dans les Grandes Commissions. Le Secrétaire général devrait, à l'issue du débat général, ouvrir un débat tourné vers les possibilités de l'avenir du travail de l'Organisation. Cette mesure, en plus de la convocation des hauts fonctionnaires des Nations Unies dans les Grandes Commissions pour parler des questions d'actualité, assurera un échange de vues plus dynamique et plus franc entre les Etats membres et les responsables de la mise en oeuvre des mandats.

Si aucune de ces mesures, prises une par une, n'est spectaculaire ou révolutionnaire, dans leur ensemble, elles sont susceptibles de réaffirmer le rôle de l'Assemblée générale et de rédéfinir les relations Etat membre- Secrétariat à une époque de demandes grandissantes et de défis nouveaux. Par ses efforts, le Groupe de travail a montré la valeur de délibérations ouvertes et fondées sur le consensus même s'il a identifié un certain nombre de questions qui méritent d'être examinées plus avant dans les mois et les années à venir.

Note: Pour de plus amples informations, veuillez contacter M. Edward Luck, Groupe de travail sur le renforcement du système des Nations Unies. tél: (21) 963 2833.

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