LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT SE PENCHE SUR UNE PROPOSITION DE CRÉER UN COMITÉ SPÉCIAL SUR LES GARANTIES NÉGATIVES DE SÉCURITÉ
Communiqué de Presse
CD/G/360
LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT SE PENCHE SUR UNE PROPOSITION DE CRÉER UN COMITÉ SPÉCIAL SUR LES GARANTIES NÉGATIVES DE SÉCURITÉ
19970630 Elle poursuivra l'examen de cette question cet après-midiGENEVE, le 27 juin -- La Conférence du désarmement a examiné, ce matin, une proposition tendant à créer un comité spécial sur les «arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes» (ou garanties négatives de sécurité)garanties négatives de sécurité).
La Conférence a examiné cette proposition à la demande du représentant du Myanmar, en tant que coordonnateur du Groupe des 21, qui a demandé que la Conférence du désarmement prenne immédiatement des décisions sur les points soulevés hier par le représentant du Sri Lanka, tendant, notamment à créer des comités spéciaux sur les «arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes» (ou garanties négatives de sécurité),la «transparence dans les armements» et la «prévention d'une course aux armements dans l'espace extra- atmosphérique». Des décisions sur ces questions pourraient être prises sans préjudice à la priorité que le Groupe des 21 accorde au désarmement nucléaire, a ajouté le représentant.
Toutes les délégations se sont félicitées de la décision prise hier de nommer un coordonnateur spécial sur les mines et ont estimé que la Conférence du désarmement devrait prendre des décisions sur les autres questions à son ordre du jour.
S'agissant de la proposition de rétablir le comité sur les garanties négatives de sécurité, certaines délégations, en particulier le Canada, l'Autriche, la France, l'Espagne, les États-Unis, la Russie, l'Allemagne, les Pays-Bas, ont souhaité qu'une décision ne soit pas prise de façon «expéditive» et souligné que le mandat d'un comité sur les garanties négatives de sécurité devait être précisé. Certains ont demandé, en particulier, que le mandat soit présenté sous forme écrite afin d'être examiné en connaissance de cause. Plusieurs ont indiqué qu'ils devaient consulter leurs capitales.
D'autres, notamment le Pakistan, l'Inde, le Bangladesh, l'Égypte, l'Algérie, le Sri Lanka, le Chili, se sont prononcés en faveur de la décision, soulignant notamment qu'un comité sur les garanties négatives de sécurité avait été créé auparavant et reconduit, avec un nouveau mandat, notamment en 1992. Le Pakistan a notamment souligné que le mandat du Comité a été défini dans le document CD/1121, aux termes duquel la Conférence déciderait de «rétablir un comité spécial chargé de continuer à négocier en vue de parvenir à un accord sur des arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes». Le Pakistan a noté que certains États dotés d'armes nucléaires ne sont pas prêts à renoncer à leurs prérogatives, et font marche arrière au sujet des garanties
La Chine, tout en appuyant la proposition de créer un comité spécial sur les garanties négatives de sécurité, a estimé que le mandat défini en 1992 est dépassé. L'Iran a demandé que le Sri Lanka précise sa proposition.
Le Comité se réunira à nouveau cet après-midi, à 15 heures, afin, notamment, d'examiner une nouvelle proposition tendant, notamment, à ce que la Conférence décide de créer le comité spécial «sur la base du document CD/1121 du 22 janvier 1992», étant entendu que ce mandat pourrait être mis à jour.
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