L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE SANS VOTE L'AGENDA POUR LE DEVELOPPEMENT
Communiqué de Presse
AG/648
L'ASSEMBLEE GENERALE ADOPTE SANS VOTE L'AGENDA POUR LE DEVELOPPEMENT
19970620 Réunie ce matin sous la présidence de M. Ismaïl Razali (Malaisie), l'Assemblée générale a examiné le point 96 b) de son ordre du jour relatif au développement durable et à la coopération économique internationale : Agenda pour le développement. Au titre de ce point, elle a adopté, sans vote, une résolution qui contient en annexe le texte de l'Agenda pour le développement et qui figure dans le rapport de son Groupe de travail ad hoc, chargé d'élaborer un agenda pour le développement. Sous la direction du Président de l'Assemblée, le Groupe de travail avait commencé d'élaborer un agenda pour le développement au début de 1995. Il a poursuivi ses travaux au cours de la 50ème et de la 51ème sessions de l'Assemblée générale.L'Assemblée générale a entendu, dans le cadre du débat, les représentants des pays suivants : Brésil, Philippines, Indonésie, Inde, Guyana, Chine, Canada, Fédération de Russie, Afrique du Sud, Japon, Malaisie, Pérou et République de Corée.
Les délégations suivantes ont expliqué leur position lors de l'adoption d'Agenda pour le développement : Argentine, Malte, Tanzanie (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), Pays-Bas (au nom de l'Union européenne et des pays suivants : Bulgarie, Chypre, Estonie, Hongrie, Islande, Lichtenstein, Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Slovénie), Etats-Unis, Liban, Soudan, Guatemala et Gambie.
Le Président de l'Assemblée générale, ainsi que les Vice-Présidents du Groupe de travail ont fait une déclaration de clôture.
Le texte définitif du rapport du Groupe de travail sera publié en tant que supplément N.45 des "Documents officiels de l'Assemblée générale, cinquante et unième session" (A/51/45).
DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPERATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE : AGENDA POUR LE DEVELOPPEMENT
Documentation
Résolution adoptée contenue dans le paragraphe 7 du Projet de rapport du Groupe de travail ad hoc de l'Assemblée générale à composition non limitée, chargé d'élaborer un agenda pour le développement (A/AC.250/1 (Partie I).
L'Assemblée générale,
Rappelant sa résolution 49/126 du 19 décembre 1994, dans laquelle elle a décidé de créer un groupe de travail ad hoc de l'Assemblée, à composition non limitée, chargé d'élaborer plus avant un agenda d'ensemble pour le développement, orienté vers l'action, qui devrait commencer ses travaux dès que possible en 1995 sous la direction du Président de l'Assemblée,
1. Prend note du rapport du Groupe de travail ad hoc de l'Assemblée générale, à composition non limitée, chargé d'élaborer un agenda pour le développement,
2. Adopte l'Agenda pour le développement, tel qu'il figure dans l'annexe de la présente résolution.
Débat :
M. HENRIQUE R. VALLE (Brésil) a estimé que le développement devrait être au centre des grandes priorités des Nations Unies. Le Brésil a toujours appuyé les initiatives du Groupe des 77 pour mettre en place un groupe de travail sur l'Agenda pour le développement. L'Agenda pour le développement a intégré les accords de consensus conclus dans le cadre des grandes conférences internationales, défini le développement et devrait permettre de placer les réformes des Nations Unies dans le contexte de la mise en oeuvre du rôle des Nations Unies dans le domaine du développement.
M. FELIPE H. MABILANGAN (Philippines) a évoqué la complexité des négociations qui ont finalement abouti à un succès. Les négociations ont été bien menées et les Philippines ont apprécié l'aide apportée par le Secrétariat. Le document donnera un nouvel élan au développement durable. Le représentant a déclaré qu'il fallait faire de l'Agenda pour le développement un document vivant.
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M. MOCHAMAD SLAMET IDAYAT (Indonésie) s'est félicité de l'esprit de coopération qui a permis de parvenir à un consensus sur l'Agenda pour le développement, qui est indispensable pour réaffirmer le rôle des Nations Unies. Le succès des négociations sur l'Agenda devrait contribuer à créer l'élan nécessaire pour garantir la mise oeuvre des objectifs fixés. Il faut s'engager dans un dialogue constructif au sein des Nations Unies pour atteindre cet objectif.
M. PAL (Inde) a déclaré que son pays a apprécié les apports de toutes les délégations. Les défis consistent à changer les concepts de développement. Il est également capital d'éliminer la misère. L'Inde a élaboré des stratégies de développement. Tous les peuples doivent connaître les avantages de la prospérité. Les forces du marché ne suffisent pas. Le représentant a évoqué les tensions dans le tissu social. Pour faire face aux défis du développement il faut créer de nouveaux concepts et stratégies et exercer une influence directe. Il faut avoir une vision claire et oeuvrer dans un esprit de partenariat. La prospérité et la sécurité du monde en dépendent. Il est essentiel de créer un monde où il y a moins d'injustice.
M. SAMUEL R. INSANALLY (Guyana) s'est félicité de la coopération constructive du Président du groupe de travail, des délégations et du Secrétariat qui a permis de présenter un texte sur l'Agenda pour le développement acceptable par tous. Il faut accepter le fait que l'on ne pouvait faire mieux dans un proche avenir. Il faut se réjouir que l'on soit parvenu à un consensus sur le texte de négociation.
M. WANG XUEXIAN (Chine) a déclaré que, après plus de deux années de négociations difficiles, le Groupe de travail a accompli sa mission. La Chine a apporté sa contribution à l'adoption de l'Agenda pour le développement. Il est essentiel de mettre le développement au coeur du travail des Nations Unies. L'adoption de l'Agenda ne signifie nullement que les objectifs ont été atteints. Il faut garder la tête froide et ne pas oublier qu'une tâche plus difficile demeure, celle de la mise en oeuvre de l'Agenda. Le représentant a évoqué l'importance du transfert de technologies. Il a souligné la nécessité d'une véritable volonté politique de la part des pays développés. Il faut que ceux-ci honorent leurs engagements et les traduisent par des actions concrètes. La Chine est prête à aller dans ce sens.
M. ROBERT R. FOWLER (Canada) a rappelé qu'il y a plus de quatre ans, l'Assemblée générale a lancé l'initiative d'adopter un Agenda pour le développement, ayant reconnu que les efforts déployés par les Etats Membres en vue d'actualiser les approches relatives à la paix et à la sécurité n'auraient aucun sens à moins d'être accompagnés d'un exercice similaire dans le domaine du développement. C'est ainsi qu'un dialogue important a été ouvert pour adapter la réflexion commune sur les questions de développement aux réalités
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d'un monde en mutation rapide. Ce dialogue a été long et difficile. Le résultat n'a pu, en raison des compromis de part et d'autre, répondre à nos attentes, a fait remarquer M. Fowler. Les Nations Unies devraient s'engager dans un processus continu de recalibrage de son "agenda" pour répondre de façon constante aux défis dynamiques. Le processus de mise à jour des priorités fondamentales pour un développement humain durable et l'évaluation des progrès en vue d'y répondre, seront examinés dans le cadre du Sommet sur l'Agenda 21 qui se tiendra dès lundi prochain à New York. Le représentant a émis l'espoir que l'adoption de l'Agenda pour le développement encouragera le Secrétaire général à inclure dans ses recommandations concernant la réforme des Nations Unies les propositions sur le renforcement des activités de développement.
M. ALEXANDRE S. GORELIK (Fédération de Russie) a déclaré que l'Agenda sur le développement est un texte onusien avec son langage propre. L'essentiel est que l'Agenda est un document répondant aux intérêts de tous les pays. Les idées contenues dans l'Agenda placent l'Organisation au centre du développement mondial et réfutent l'idée qu'elle se marginalise. Le représentant a souligné l'efficacité et le professionnalisme dont ont fait preuve ceux qui ont collaboré à l'Agenda. Il n'est bien entendu pas question de l'idéaliser. Il faut espérer que l'esprit de coopération et de collaboration qui en a permis l'élaboration se poursuivra à l'avenir. Le représentant a déclaré qu'il est essentiel de rechercher avec ténacité les moyens de mettre en oeuvre le consensus sur l'Agenda pour le développement.
M. PETER G. SOAL (Afrique du Sud) a estimé que l'adoption de l'Agenda pour le développement représente un pas important dans l'évolution d'un consensus mondial considérable sur les questions de développement et pour le rôle des Nations Unies en matière de développement. Les efforts collectifs en faveur d'un partenariat pour la croissance et le développement ont été aussi renforcés par l'adoption de cet Agenda. Les Etats Membres et les observateurs auprès des Nations Unies se sont entendus pour adopter l'Agenda pour le développement, en s'engageant à répondre aux espoirs de millions de personnes dans le monde qui manquent chaque jour d'eau potable et de nourriture, qui luttent contre les maladies, qui sont sans abri et sans éducation. Alors que l'Afrique du Sud a combattu les inégalités raciales, religieuses et sexistes les Sud-Africains verront dans l'Agenda pour le développement une lueur d'espoir.
M. NISHIGAHIRO (Japon) a déclaré que l'Agenda pour le développement est un jalon dans l'histoire des Nations Unies. Son adoption ne représente pas la fin des efforts de l'Organisation. L'ONU doit agir sur deux fronts. Il lui faut adopter une nouvelle démarche face au développement et intensifier ses efforts pour un partenariat mondial. L'assistance des pays développés, du secteur privé et de la société civile est capitale. L'ONU doit se réformer dans les domaines économique et social afin de mieux participer aux efforts
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en matière de développement. La réforme des Nations Unies ne doit pas uniquement signifier une réforme budgétaire. Le Japon insiste pour aller au delà de l'Agenda pour le développement. L'Agenda pour le développement n'est qu'une étape dans un processus. Il faut progresser dans la voie d'une stratégie de partenariat entre les pays développés et les pays en développement.
M. HASMY AGAM (Malaisie) a déclaré que l'adoption de l'Agenda pour le développement est essentiel pour la communauté internationale. Il permettra de l'entraîner à réaliser les objectifs de développement. La réalisation de ces objectifs dépendra toutefois du partenariat qui sera établi entre les pays du nord et les pays du sud.
M. ITALO ACHA (Pérou) a déclaré que c'est dans l'intérêt de tous les pays développés et en développement que doit être mis en oeuvre l'Agenda pour le développement. Sa mise en oeuvre nécessite une réelle volonté politique. L'évaluation des engagements pris à Rio méritent toute l'attention des délégations. Cette évaluation est une étape fondamentale pour la mise en oeuvre de l'Agenda pour le développement. En ce qui concerne les fonds et les programmes des Nations Unies, il est important que ceux-ci agissent de façon coordonnée.
Mme HYE RAN YOO (République de Corée) a estimé que l'adoption de l'Agenda pour le développement donnera un élan nouveau aux efforts de développement durable. Maintenant que l'on s'engage à renforcer la coopération internationale pour le développement, la République de Corée assure qu'elle apportera une contribution précieuse à ces efforts.
Explications de position :
Le représentant de l'Argentine a formulé certaines réserves de sa délégation. Il a notamment évoqué la question de l'interruption volontaire de grossesse qui ne doit pas être envisagée comme un moyen d'éliminer la pauvreté.
La représentante de Malte a estimé qu'il faudrait assurer une cohérence entre les engagements pris dans le cadre des différentes conférences internationales, notamment en ce qui concerne la santé génésique.
Le représentant de la Tanzanie a déclaré, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, que son Groupe était un des premiers à participer au processus de lancement de l'Agenda pour le développement. L'Agenda pour le développement fournit un cadre de principes, d'objectifs, de mesures et d'actions propres à guider les gouvernements afin de répondre au questions touchant le développement au niveau national et international à moyen et long terme.
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Il convient d'élaborer un partenariat réel. Les pays développés doivent faire preuve d'une réelle volonté politique pour soutenir les efforts de développement entrepris par les pays en développement, notamment en prenant des mesures concernant l'endettement, l'accès préférentiel au marché, le transfert de technologie et le soutien de la coopération Sud-Sud. Les pays en développement devraient être maître de leur processus de développement. Le représentant a souligné l'importance du rôle de la communauté des donateurs et du système des Nations Unies notamment par leur assistance financière et technique.
Le Groupe des 77 et la Chine regrette que certains éléments dans l'Agenda pour le développement nuisent à la clarté et au dynamisme du document. Le représentant a tout d'abord regretté que le document ne rendent pas suffisamment compte du manque de ressources, notamment de la diminution de l'APD, qui empêche de dynamiser le processus de développement des pays en développement. Il a également déploré que la mention du processus de réforme des Nations Unies touche en priorité les programmes des Nations Unies qui intéressent plus particulièrement les pays en développement. Il a regretté que les engagements des pays développés concernant les ressources financières ne soient pas suffisamment clairs et que les caractéristiques particulières des pays concernés ne soient pas suffisamment prises en compte. Le représentant a déclaré qu'un partenariat plus réel saura venir à bout du pessimisme des négociations prolongées. Il a estimé que tous les grands problèmes politiques, économiques et sociaux doivent être envisagés par rapport au développement.
Le représentant des Pays-Bas, au nom de l'Union européenne et des pays suivants : Bulgarie, Chypre, Estonie, Hongrie, Islande, Lichtenstein, Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Slovénie, s'est félicité de l'adoption de l'Agenda pour le développement. Il a souligné l'importance stratégique de parvenir à un accord sur l'agenda pour de nombreuses raisons. Premièrement, l'agenda, fondé sur les recommandations des grandes conférences des Nations, Unies reflète de manière intégrée et consolidée les questions liées au développement dans un contexte global qui a changé de façon considérable ces dernières années. Deuxièmement, il donne des directives aux Nations Unies sur la manière de s'adapter à l'évolution. L'adoption de l'Agenda devrait contribuer à renouveler l'engagement en faveur de la coopération internationale pour le développement et en faveur du rôle des Nations Unies dans ce domaine. L'Union européenne estime que l'importance de l'Agenda dépendra du suivi que les Etats Membres des Nations Unies accorderont à ses différents chapitres. L'Union regrette toutefois que le processus visant à l'élaboration d'un agenda pour le développement ait été trop long.
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Le représentant des Etats-Unis a déclaré que l'Agenda pour le développement symbolise les efforts des Etats Membres accomplis pendant plusieurs années pour parvenir à un consensus sur des questions fondamentales de développement. Ce consensus n'aurait pu être réalisé sans la direction dynamique des présidents et vice-présidents successifs du Groupe de travail chargé des négociations. L'Agenda pour le développement vise à axer les efforts sur la nécessité d'offrir une meilleure qualité de la vie à tous. Ce faisant, il porte sur les thèmes et recommandations de la Conférence des Nations Unies sur le développement et l'environnement et les autres grandes conférences internationales. Le consensus sur l'Agenda pour le développement signifie surtout qu'il porte sur un développement durable. L'amélioration de la qualité de la vie pour les générations actuelles et futures exige l'intégration du développement économique, du développement social et de la protection de l'environnement qui constituent des éléments interdépendants et mutuellement complémentaires du développement durable.
Les Etats-Unis réaffirment leur engagement pris dans le cadre d'Agenda 21, en faveur du renforcement et de la pleine participation de la société civile. Ils soulignent, en particulier, le rôle considérable des droits de l'homme et des libertés fondamentales ainsi que le rôle des femmes dans la réalisation du développement durable. Les Etats-Unis reconnaissent en outre la contribution des autorités locales à la mise en oeuvre d'Agenda 21 et à l'appui de la promotion des initiatives prises dans ce cadre. Par ailleurs, le gouvernement des Etats-Unis estime qu'il est essentiel pour les pays d'avoir une législation et des politiques efficaces en matière d'environnement en vue de garantir que la libéralisation du commerce contribue au développement durable. Les Etats-Unis qui figurent parmi les bailleurs de fonds les plus importants, continueront à fournir une aide de haute qualité, au cas par cas, de façon à encourager les efforts de réforme dans les pays en développement.
Le représentant du Liban a déclaré que sa délégation appuie la déclaration faite par le Groupe des 77 et la Chine. Dans le paragraphe 34 ainsi que dans d'autres paragraphes, le document fait référence aux Conférences qui se sont tenues. Les déclarations et les réserves émises par le Liban demeurent valables.
Le représentant du Soudan a indiqué que sa délégation se joint au consensus qui a permis l'adoption de l'Agenda pour le développement. Il a réitéré les réserves de son pays à l'égard de la référence à la santé génésique faite dans les plans d'action des conférences du Caire et de Beijing. Il faudrait tenir des considérations religieuses de son pays, a-t-il fait remarquer.
Le Représentant du Guatemala a déclaré que l'Agenda pour le développement réaffirme le rôle des Nations Unies et les principes qui doivent régirent le développement.
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Le représentant de la Gambie, reconnaissant que les négociations en vue de l'adoption de l'Agenda pour le développement ont été difficiles et que sa mise en oeuvre sera peut-être encore plus difficile, a estimé qu'il ne faudrait épargner aucun effort pour garantir à tous une meilleure qualité de la vie.
Déclarations de clôture :
M. ISMAIL RAZALI (Malaisie), Président de l'Assemblée générale, a déclaré que les négociations ont été dures mais que le consensus a pu être trouvé grâce à un travail de collaboration et de coopération. La question du développement se heurte au problème de la pauvreté. Le processus de réexamen du principe de développement est capital. Il est essentiel d'aborder le problème du développement dans une perspective commune. La mise en oeuvre de l'Agenda pour le développement pourra se faire grâce à une coopération internationale et à une volonté réelle des Etats. Le succès des travaux du Groupe de travail contribue à rehausser l'image des Nations Unies.
M. PERCY METSING MANGOAELA (Lesotho), Vice-Président du Groupe de travail sur un Agenda pour le développement, a estimé qu'il est satisfaisant pour les pays en développement de constater que la solidarité et la coopération internationales existent toujours et que l'adoption de l'Agenda pour le développement leur donne l'espoir de tirer profit des efforts de développement durable. Le représentant a fait remarquer que l'adoption de l'Agenda pour le développement marque un point de départ dans la voie du développement et il a espéré que le voeu exprimé aujourd'hui sera la réalité de demain.
M. MICHAEL POWLES (Nouvelle-Zélande), Vice-Président du Groupe de travail sur un Agenda pour le développement, a souligné que le succès remporté a été permis grâce à de petites délégations. Il a évoqué aussi la compétence du Secrétariat.
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