555 MILLIONS DE DOLLARS D'AIDE POUR LA BOSNIE-HERZEGOVINE, LA CROATIE, LA REPUBLIQUE FEDERATIVE DE YOUGOSLAVIE ET L'EX-REPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACEDOINE
Communiqué de Presse
IHA/611
555 MILLIONS DE DOLLARS D'AIDE POUR LA BOSNIE-HERZEGOVINE, LA CROATIE, LA REPUBLIQUE FEDERATIVE DE YOUGOSLAVIE ET L'EX-REPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACEDOINE
19961129 Genève/New York, 29 novembre -- Département des affaires humanitaires -- Cinq cent cinquante-cinq millions de dollars sont nécessaires pour financer les différents programmes humanitaires que les Nations Unies gèrent en Bosnie- Herzégovine, en Croatie, en République fédérative de Yougoslavie et dans l'ex- République yougoslave de Macédoine. C'est ce qu'annonce le Département des affaires humanitaires de l'ONU, qui affirme, par ailleurs, qu'un an après la signature de l'Accord de paix de Dayton, une solution durable n'a toujours pas été trouvée pour venir en aide aux deux millions de personnes réfugiées ou déplacées.L'"Appel inter-institutions collectif pour 1997" qui vient d'être lancé, a pour objectif de promouvoir le rapatriement, le retour et l'intégration des personnes réfugiées ou déplacées, et d'assurer les besoins humanitaires de base. Plusieurs institutions spécialisées dont la FAO, l'OMS, l'UNESCO et le PNUD, participent à l'opération.
Le Programme humanitaire des Nations Unies pour l'année 1997 doit permettre de stabiliser la situation dans les deux années suivant les élections de septembre dernier en Bosnie-Herzégovine. L'objectif poursuivi est de réduire progressivement dans les deux années à venir, l'aide apportée par les institutions spécialisées de l'ONU, tout en donnant aux individus les moyens de devenir autonomes et d'assumer leurs responsabilités. Par ailleurs, il sera demandé aux collectivités locales de prendre complètement en charge les éléments les plus vulnérables de leur population.
Cet Appel collectif s'adresse aux institutions de l'ONU et décrit, en quatre points, ce qui devra être entrepris en matière humanitaire dans la région en 1997. Il s'agit d'abord d'accélérer, sur le plan régional, la recherche de solutions aux problèmes de rapatriement, de retour et d'intégration des personnes réfugiées ou déplacées; on s'efforcera ensuite de réduire progressivement les programmes d'assistance d'ensemble, pour se concentrer davantage sur les groupes les plus vulnérables; en même temps, il faudra encourager les institutions gouvernementales et non gouvernementales à prendre en main leur destin, de manière à réduire leur dépendance vis-à-vis de l'aide extérieure; et enfin, tout sera mis en oeuvre pour accélérer les activités de déminage, ce qui permettra d'encourager le retour des réfugiés et l'application des programmes d'aide.
Pour l'instant, la plupart des opérations humanitaires sont confrontées à des problèmes de financement. Pour promouvoir de façon durable la paix et la sécurité dans la région, il est essentiel que les pays donateurs poursuivent leurs contributions volontaires. * *** *