AG/530

L'ASSEMBLEE GENERALE ACHEVE LES TRAVAUX DE SA CINQUANTIEME SESSION

17 septembre 1996


Communiqué de Presse
AG/530


L'ASSEMBLEE GENERALE ACHEVE LES TRAVAUX DE SA CINQUANTIEME SESSION

19960917 MATIN AG/530

L'Assemblée générale a entendu ce matin, dans le cadre de son examen du rapport de la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) sur le budget-programme de l'exercice biennal 1996-1997, une déclaration du Secrétaire général adjoint à l'administration et à la gestion, M. Joseph Connor, faite au nom du Secrétaire général. M. Connor a indiqué qu'étant donné que le rapport du Secrétaire général sur la mise en oeuvre des réductions budgétaires n'a été présenté que récemment et que le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) est toujours en train de l'examiner, et à la lumière de la position adoptée par les Etats Membres de la Cinquième Commission sur la question du licenciement de personnel, le Secrétariat a décidé de différer toute action concernant le licenciement de personnel en vue de réaliser les réductions budgétaires conformément à la résolution 50/214 de l'Assemblée générale, jusqu'à ce que l'Assemblée ait examiné le rapport du Secrétaire général. Dans l'intervalle, le Secrétariat déploiera tous les efforts possibles afin de trouver des postes appropriés pour les fonctionnaires en question.

L'Assemblée générale a pris note de cette décision, aux termes d'une décision adoptée sans vote, sur recommandation de la Cinquième Commission telle qu'amendée en cours de séance par le Président de la Commission. Le projet de décision initial de la Commission sur la question, qui avait fait l'objet d'intenses consultations en Cinquième Commission, avait été adopté hier en début d'après-midi par la Commission à l'issue d'un vote, par 55 voix pour, 31 voix contre et 2 abstentions. Aux termes de ce projet, l'Assemblée générale aurait notamment prié le Secrétaire général de différer toute décision concernant le licenciement de fonctionnaires, dans le contexte du budget-programme de l'exercice biennal 1996-1997, jusqu'à ce qu'elle ait examiné le rapport du Secrétaire général sur la mise en oeuvre des réductions budgétaires, comme elle y était invitée dans la résolution budgétaire 50/214.

Ce projet de décision initial, présenté antérieurement à la Cinquième Commission par le Groupe des 77 et la Chine, n'avait pu recueillir le consensus, qui gouverne traditionnellement les travaux de la Commission. Certaines délégations, dont l'Irlande (au nom de l'Union européenne) et les Etats-Unis, craignant qu'un tel texte ne porte atteinte aux prérogatives du

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Secrétaire général en matière d'administration de l'Organisation et de son personnel. Au cours des débats au sein de la Commission, le Groupe des 77 et la Chine avaient à maintes reprises fait état de leur inquiétude devant le fait que le Secrétariat pourrait procéder à des réductions de personnel au- delà du taux de vacances de 6,4% approuvé par l'Assemblée générale pour les administrateurs et les services généraux, et ce, sans examen et approbation préalable de l'Assemblée.

Ce matin, en plénière, les représentants de l'Irlande (au nom de l'Union européenne) et du Costa-Rica (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), ont expliqué leur position.

L'Assemblée générale a par ailleurs adopté sans vote deux autres décisions dans le cadre du budget-programme de l'exercice biennal 1996-1997. Aux termes de ces décisions, l'Assemblée générale décide de reporter à sa cinquante-et-unième session l'examen des rapports du Secrétaire général sur la construction de nouvelles installations de conférence à Addis-Abeba et Bangkok, ainsi que de son rapport sur les dépenses imprévues et extraordinaires, et de son rapport sur les représentants spéciaux, envoyés et autres personnalités exerçant des fonctions comparables. L'Assemblée générale prend également note des rapports du Secrétaire général sur les conditions de voyage par avion, de ses rapports sur l'examen des frais de voyage et des indemnités connexes des fonctionnaires des Nations Unies, de son rapport sur la possibilité d'opter pour le versement d'une somme forfaitaire couvrant les frais de voyage par avion lors du congé dans les foyers et des déplacements effectués au titre des études ou pour des visites familiales, de son rapport sur l'octroi d'une assistance technique pour le remboursement des frais de voyage aux pays les moins avancés et autres pays en développement qui sont membres de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international, des rapports correspondants du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, ainsi que du rapport du Corps commun d'inspection intitulé : "les voyages à l'Organisation des Nations Unies : problèmes d'efficacité et de réduction des coûts".

L'Assemblée générale a par ailleurs adopté sans vote, toujours sur recommandation de la Cinquième Commission, une résolution et neuf décisions concernant en particulier le financement de missions, de forces et d'opérations de maintien de la paix des Nations Unies.

Aux termes d'une résolution sur le financement de la Mission Unies en El Salvador (MINUSAL), l'Assemblée générale exprime sa satisfaction aux Etats Membres qui ont versé l'intégralité de leurs quotes-parts. Elle prie instamment tous les autres Etats Membres de faire tout leur possible pour verser l'intégralité de leurs quotes-parts au titre de la Mission d'observation. Elle décide d'ouvrir, pour inscription au compte spécial de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador, le crédit supplémentaire d'un montant brut de 826 000 dollars (soit un montant net de 745 300 dollars) qu'elle a autorisé par sa décision 50/447 pour la période

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allant du 1er décembre 1994 au 30 avril 1995. Elle décide d'ouvrir le crédit supplémentaire d'un montant brut de 16 300 dollars qu'elle a autorisé pour la période allant du 1er au 31 mai 1995, et de le répartir entre les Etats Membres.

En ce qui concerne le financement de la Mission des Nations pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), l'Assemblée générale décide d'autoriser le Secrétaire général à engager des dépenses d'un montant maximum de 2,6 millions de dollars des Etats-Unis en chiffres bruts (2,5 millions de dollars en chiffres nets) au titre du fonctionnement de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental pour la période allant du 1er au 31 octobre 1996.

Aux termes d'une décision sur le financement de la Force de protection des Nations Unies, de l'Opération des Nations Unies pour le rétablissement de la confiance en Croatie, de la Force de déploiement préventif des Nations Unies et du Quartier général des forces de paix des Nations Unies, l'Assemblée générale décide d'autoriser le Secrétaire général à engager des dépense d'un montant brut de 6 231 150 dollars (montant net : 5 787 200 dollars) au titre de la liquidation des Forces combinées et de la fourniture d'un appui commun pour la période allant du 1er au 31 octobre 1996.

S'agissant du financement de la Mission d'observation des Nations Unies au Libéria (MONUL), l'Assemblée générale décide d'autoriser le Secrétaire général à utiliser les ressources dont dispose actuellement la Mission d'observation des Nations Unies au Libéria pour la période allant jusqu'au 31 octobre 1996 et, au besoin, d'engager des dépenses supplémentaires d'un montant brut de 1,1 million de dollars des Etats-Unis (montant net : 1 million de dollars) pour la même période

L'Assemblée générale a par ailleurs pris note des rapports du Secrétaire général et du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires sur certaines questions relatives aux points suivants, et de reporter leur examen à la cinquante-et-unième session de l'Assemblée générale : Rapports financiers et états financiers vérifiés, et rapports du Comité des commissaires aux comptes (point 113); et aspects administratifs et budgétaire des Nations Unies : financement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (point 138 a), pour ce qui est des questions relatives à la gestion des avoirs des opérations de maintien de la paix, du Fonds de réserve pour les opérations de maintien de la paix et du Fonds de réserve pour les opérations de maintien de la paix ; Examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier des Nations Unies (point 114); Barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'Organisation des Nations Unies (point 120); Régime commun des Nations Unies (point 121), en ce qui concerne la décision relative aux conditions d'emploi des administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur : examen du principe de Noblemaire et de son application.

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M. Peter Maddens (Belgique), rapporteur de la Cinquième Commission, a présenté l'ensemble des rapports de la Cinquième Commission.

En outre, l'Assemblée générale a décidé de poursuivre l'examen des points suivants au cours de sa cinquante-et-unième session : renforcement de la coordination de l'aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par l'Organisation des Nations Unies, y compris l'assistance économique spéciale (point 20); Mise en oeuvre du nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique dans les années 90 (point 24); Question de Palestine (point 42); La situation au Moyen-Orient (point 44); La situation en Amérique centrale : processus d'établissement d'une paix ferme et durable et progrès réalisés dans la structuration d'une région de paix, de liberté, de démocratie et de développement (point 45); Développement durable et coopération économique internationale (point 95); Questions relatives aux droits de l'homme (point 112); Budget-programme de l'exercice biennal 1994-1995 (point 115); Financement des forces des Nations Unies chargées du maintien de la paix au Moyen-Orient (point 122); Financement de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (point 123); Financement des activités qui découlent de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité (point 124); Financement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (point 131); Financement de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (point 132); Financement de la Mission des Nations Unies en Haïti (point 133); Financement de la Mission des Nations Unies pour l'assistance au Rwanda (point 135); Financement du Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l'ex- Yougoslavie depuis 1991 (point 136); Financement de la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (point 137); Décennie des Nations Unies pour le droit international (point 140); Gestion des ressources humaines (point 159); Financement du Tribunal criminel international chargé de juger les personnes présumées responsables d'actes de génocide ou d'autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens présumés responsables de tels actes ou violations commis sur le territoire d'Etats voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994 (point 160); Financement de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (point 167); Financement de l'Administration provisoire des Nations Unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental (point 168); et Financement de la Force de déploiement préventif des Nations Unies (point 169).

L'Assemblée générale a d'autre part pris note du fait que, depuis l'adoption de la résolution 50/888/Add.11 du 16 septembre 1996, le Mali a effectué les versements nécessaires pour passer en-deçà du niveau stipulé à l'article 19 de la Charte.

M. Diogo Freitas Do Amaral (Portugal), Président de l'Assemblée générale, prononçant une allocution de clôture, a notamment insisté sur la nécessité de poursuivre le processus de réforme d'ensemble de l'Organisation,

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qui peut et doit fonctionner de manière moins onéreuse. Evoquant la crise financière sans précédent des Nations Unies, il a insisté sur la nécessité pour les Etats Membres de s'acquitter en temps voulu, intégralement et sans condition de leur contribution à l'Organisation.

L'Assemblée générale a achevé sa session en observant une minute de silence et de méditation.

Budget-programme pour l'exercice biennal 1996-1997 (point 116)

L'Assemblée générale a adopté dans ce cadre, sans vote, trois décisions concernant l'exercice biennal 1996-1997.

Aux termes d'une première décision, l'Assemblée générale prend note du rapport du Secrétaire général sur la construction de nouvelles installations de conférence à Addis-Abeba et Bangkok, prend note également du rapport du Secrétaire général sur les dépenses imprévues et extraordinaires, ainsi que de son rapport sur les représentants spéciaux, envoyés et autres personnalités exerçant des fonctions comparables, et décide d'en reporter l'examen à sa cinquante-et-unième session.

Aux termes d'une deuxième décision, l'Assemblée générale prend note des rapports du Secrétaire général sur les conditions de voyage par avion, prend note également des rapports du Secrétaire général sur l'examen des frais de voyage et des indemnités connexes des fonctionnaires de l'Organisation des Nations Unies, de son rapport sur la possibilité d'opter pour le versement d'une somme forfaitaire couvrant les frais de voyage par avion lors du congé dans les foyers et des déplacements effectués au titre des études ou pour des visites familiales, de son rapport sur l'octroi d'une assistance technique pour le remboursement des frais de voyage aux pays les moins avancés et autres pays en développement qui sont membres de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international, des rapports correspondants du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, ainsi que du rapport du Corps commun d'inspection intitulé "Les voyages à l'Organisation des Nations Unies : problèmes d'efficacité et de réduction des coûts", et décide d'en reporter l'examen à sa cinquante-et-unième session.

Aux termes d'une troisième décision, adoptée telle qu'amendée en cours de séance, l'Assemblée générale prend note de la décision du Secrétaire général de différer toute mesure concernant le licenciement de fonctionnaires en vue de réaliser les objectifs de la résolution 50/214 de l'Assemblée générale jusqu'à ce que l'Assemblée générale ait examiné le rapport du Secrétaire général et, entre-temps, des efforts continus seront déployés en vue de trouver des postes appropriés pour les fonctionnaires en question.

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Déclaration avant l'adoption du troisième projet de résolution

M. JOSEPH CONNOR, Secrétaire général adjoint à l'administration et à la gestion, a indiqué, au nom du Secrétaire général, qu'étant donné que le rapport du Secrétaire général sur la mise en oeuvre des réductions budgétaires (A/C.5/50/57/Add.1) n'a été présenté que récemment et que le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) est toujours en train de l'examiner, et à la lumière de la position adoptée par les Etats Membres de la Cinquième Commission sur la question du licenciement de personnel, le Secrétariat a décidé de différer toute action concernant le licenciement de personnel en vue de réaliser les réductions budgétaires conformément à la résolution 50/214 de l'Assemblée générale, jusqu'à ce que l'Assemblée ait examiné le rapport du Secrétaire général. Dans l'intervalle, le Secrétariat déploiera tous les efforts possibles afin de trouver des postes appropriés pour les fonctionnaires en question.

Le Président de la Cinquième Commission, M. ERICH VILCHEZ ASHER (Nicaragua), a présenté les amendements au projet de décision initial (A/C.5/50/L.76) adopté hier après-midi, à l'issue d'un vote, par la Cinquième Commission. Il a souhaité que la décision soit adoptée par consensus.

Explications de position

M. PATRICK KELLY (Irlande, au nom de l'Union européenne) a estimé qu'il n'était pas nécessaire à l'Assemblée générale de prendre une décision à ce stade sur cette question, en particulier à la lumière de la déclaration que vient de prononcer M. Connor, au nom du Secrétaire général ainsi que du fait que le rapport du Secrétaire général sur la mise en oeuvre des réductions budgétaires (A/C.5/50/57/Add.1) n'a pas encore été présenté à l'Assemblée générale. Cette question concerne des problèmes relevant de la responsabilité du Secrétaire général, et l'Union européenne exprime sa préoccupation quant à ses conséquences sur la bonne gestion du Secrétariat. La gestion de 9 000 fonctionnaires ne peut être menée efficacement si chaque décision est entravée par l'Assemblée générale. L'Union européenne n'appuie pas le projet de décision proposé tel qu'amendé, mais ne s'oppose toutefois à l'adoption de ce texte. Si ce projet avait été soumis à un vote, l'Union européenne aurait donc voté contre.

Mme NAZARETH INCERA (Costa-Rica, au nom du Groupe des 77 et de la Chine) a estimé que la décision prise par le Secrétaire général, et que vient d'annoncer M. Connor, signifie qu'il n'y aura pas de lettre de licenciement envoyée aux fonctionnaires visés tant que l'Assemblée générale n'aura pas approuvé le rapport du Secrétaire général sur les réductions budgétaires et tant que les résolutions pertinentes n'auront pas été adoptées. Elle a considéré que cette annonce annule les interventions faites par d'autres fonctionnaires du Secrétariat au cours de la dernière session de la Cinquième Commission, en particulier les interventions des représentants du Bureau juridique et du Bureau de la gestion des ressources humaines.

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Financement de missions, de forces et d'opérations de maintien de la paix des Nations Unies (points 125, 126, 128 et 134)

L'Assemblée générale a adopté sans vote, trois décisions et une résolution sur le financement de missions, de forces et d'opérations de maintien de la paix.

Aux termes d'une décision relative au financement de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) (A/50/819/Add.2), l'Assemblée générale décide d'autoriser le Secrétaire général à engager des dépenses d'un montant maximum de 2,6 millions de dollars des États-Unis en chiffres bruts (2,5 millions de dollars en chiffres nets) au titre du fonctionnement de la MINURSO pour la période allant du 1er au 31 octobre 1996.

Aux termes d'une résolution sur le financement de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (MINUSAL) (A/50/818/Add.1), l'Assemblée générale décide d'ouvrir, pour inscription au compte spécial de la Mission, le crédit supplémentaire d'un montant brut de 826 000 dollars (soit un montant net de 745 300 dollars) qu'elle a autorisé par sa décision 50/447 pour la période allant du 1er décembre 1994 au 30 avril 1995.

L'Assemblée générale décide d'ouvrir le crédit supplémentaire d'un montant brut de 16 300 dollars (soit un montant net de 17 800 dollars) qu'elle a autorisé par sa décision 50/447 pour la période allant du 1er au 31 mai 1995, et de le répartir entre les États Membres selon les modalités prévues dans la présente résolution.

L'Assemblée générale décide en outre que, dans le cas des États Membres qui se sont acquittés de leurs obligations financières au titre de la Mission d'observation, il sera déduit des charges à répartir leurs parts respectives du montant brut de 842 300 dollars (soit un montant net de 763 000 dollars) à prélever sur le solde inutilisé d'un montant brut de 15 712 958 dollars (soit un montant net de 14 221 605 dollars) se rapportant à la période allant jusqu'au 30 novembre 1994. Elle décide que, dans le cas des États Membres qui ne se sont pas acquittés de leurs obligations financières au titre de la Mission d'observation, leur part du montant brut de 842 300 dollars (soit un montant net de 763 000 dollars) à prélever sur le solde inutilisé d'un montant brut de 15 712 958 dollars (soit un montant net de 14 221 605 dollars) se rapportant à la période allant jusqu'au 30 novembre 1994 sera déduite des sommes dont ils demeurent redevables.

L'Assemblée décide également que le solde inutilisé des crédits ouverts, soit un montant brut de 14 870 658 dollars (montant net : 13 458 605 dollars), restant au compte spécial de la Mission d'observation, sera porté au crédit des États Membres.

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Aux termes d'une décision relative au financement de la Force de protection des Nations Unies, de l'Opération des Nations Unies pour le rétablissement de la confiance en Croatie, de la Force de déploiement préventif des Nations Unies et du Quartier général des forces de paix des Nations Unies (A/50/796/Add.4), l'Assemblée générale décide d'autoriser le Secrétaire général à engager des dépenses d'un montant brut de 6 231 150 dollars (montant net : 5 787 200 dollars) au titre de la liquidation des Forces combinées et de la fourniture d'un appui commun pour la période allant du 1er au 31 octobre 1996.

Aux termes d'une décision relative au financement de la Mission d'observation des Nations Unies au Libéria (MONUL) (A/50/846/Add.2), l'Assemblée générale décide d'autoriser le Secrétaire général à utiliser les ressources dont dispose actuellement la MONUL pour la période allant jusqu'au 31 octobre 1996, et, au besoin, d'engager des dépenses supplémentaires d'un montant brut de 1,1 million de dollars (montant net : 1 million de dollars) pour la même période.

Rapports financiers et états financiers vérifiés, et rapports du Comité des commissaires aux comptes : système de contrôle des stocks de biens non fongibles au Siège (point 113) et aspects administratifs et budgétaires du financement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (point 138)

L'Assemblée générale a adopté dans ce cadre, sans vote, trois décisions (A/50/850/Add.5)

Aux termes d'une première décision sur la gestion des avoirs des opérations de maintien de la paix, l'Assemblée générale prend note des rapports du Secrétaire général intitulés "Gestion des avoirs des opérations de maintien de la paix : installations de stockage du matériel en surplus et équipements de départ pour les missions"; "Gestion des biens des opérations de maintien de la paix : questions de politique, questions techniques et questions comptables"; "Système de contrôle des stocks non fongibles au Siège", et "Gestion des avoirs des opérations de maintien de la paix : installations de stockage du matériel en surplus et équipements de départ pour les missions à la base de soutien logistique des Nations Unies à Brindisi" et du correspondant du CCQAB, et décide de reporter l'examen de ces rapports à la cinquante-et-unième session de l'Assemblée générale et prie le Secrétaire général de présenter les informations complémentaires demandées par le CCQAB.

Aux termes d'une deuxième décision sur le fonds de réserve des opérations de maintien de la paix, l'Assemblée générale prend note du rapport du Secrétaire général sur la question, ainsi que du rapport correspondant du CCQAB. Elle décide de reporter l'examen de ces rapports à la cinquante-et- unième session de l'Assemblée générale.

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Aux termes d'une troisième décision sur les taux de remboursement des Etats contributeurs de troupes, l'Assemblée générale prend note du rapport du Secrétaire général sur la question ainsi que du rapport correspondant du CCQAB, et décide de reporter l'examen de ces rapports à la cinquante-et-unième session de l'Assemblée générale.

Examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier de l'Organisation des Nations Unies (point 114)

Aux termes d'une décision, adoptée sans vote, sur l'examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier de l'Organisation des Nations Unies (A/50/840/Add.2) , l'Assemblée générale prend acte des documents suivants : note du Secrétaire général sur le rapport du Corps commun d'inspection intitule : "La gestion des oeuvres d'art de l'ONU", rapport du Secrétaire général sur la gestion des immeubles et rapport du Secrétaire général sur les modalités mises en place pour appliquer la section 29 de l'article VIII de la Convention sur les privilèges et indemnités des Nations Unies, et prend acte également des rapports du Secrétaire général et du Groupe de travail spécial intergouvernemental d'experts créé par sa résolution 48/218 A sur les mécanismes juridictionnels et procédures pour la gestion adéquate des ressources et fonds de l'Organisation des Nations Unies, la note du Secrétaire général transmettant les vues du Comité des commissaires aux comptes touchant l'amélioration des fonctions de contrôle et le rapport du Secrétaire général sur l'examen de l'efficacité du fonctionnement administratif et financier de l'ONU et décide d'en reporter l'examen à sa cinquante-et-unième session.

Barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'Organisation des Nations Unies (point 120)

Aux termes d'une décision relative à la question (A/50/843/Add.2), adoptée sans vote, l'Assemblée générale prend acte du rapport du Comité des contributions sur sa cinquante-sixième session et décide d'en reporter l'examen à sa cinquante-et-unième session.

Régime commun des Nations Unies (point 121)

Aux termes d'une décision sur la question, adoptée sans vote, l'Assemblée générale prend acte du rapport de la Commission de la fonction publique internationale pour l'année 1995 : Conditions d'emploi des administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur : examen du principe Noblemaire et de son application, et décide d'en reporter l'examen à sa cinquante-et-unième session.

Allocution de clôture de la cinquantième session de l'Assemblée générale

Le Président de l'Assemblée générale, M. Diogo Freitas Do Amaral (Portugal), a rappelé que le cinquantenaire des Nations Unies a été l'occasion

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d'une réunion historique des chefs d'Etat et de gouvernement de tous les Etats Membres, qui ont réitéré leur engagement envers les idéaux de l'Organisation. Des actes réels doivent suivre ces discours, mais la définition des idéaux des Nations Unies a permis en soi d'accomplir une partie du travail. L'adoption du texte sur l'interdiction des essais nucléaires la semaine dernière est un exemple de ce travail. Le processus de définition d'actions concrètes doit se poursuivre. M. Freitas do Amaral a réitéré l'appel qu'il avait lancé à l'Assemblée générale au début de la session. Il a insisté sur le processus de réforme et la nécessité d'adopter une démarche d'ensemble. L'ONU peut et doit être moins onéreuse, a-t-il déclaré. L'Organisation ne coûte pas très cher. La crise financière sans précédent ne doit pas être passée sous silence, a-t- il ajouté. Elle découle principalement de quotes-parts non payées par les membres. Ces quotes-parts doivent être versées en temps voulu, dans leur intégralité et sans condition. En tant que Président du groupe de travail sur la situation financière, M. Freitas Do Amaral s'est déclaré déçu de l'interruption prématurée de ces travaux.

Le Président a affirmé la nécessité de conserver le rôle des Nations Unies dans le maintien de la paix et de la sécurité. L'ONU et le Conseil de sécurité sont des éléments essentiels. Le Conseil de sécurité doit être actualisé. Ces mesures ainsi qu'une amélioration de ses méthodes de travail lui permettront d'être plus efficace. Par ailleurs, le lien entre la paix et le développement durable ne saurait être ignoré. Les activités de l'ONU doivent continuer à être prioritaires dans le secteur du développement économique et social. Il ne faut pas oublier que l'écart entre les besoins de développement et les ressources financières est un problème mondial qui requiert des solutions mondiales. Les efforts de l'ONU devraient être concentrés sur l'aide à apporter aux pays.

Cette année marque également la célébration du cinquantième anniversaire de la Cour internationale de justice. C'est une obligation absolue de respecter les principes du droit, a affirmé le Président. Il est souhaitable que tous les Etats Membres de l'ONU acceptent la juridiction de la Cour de La Haye. L'appel lancé pour l'acceptation d'une juridiction contraignante n'a pas été entendu, a fait remarquer M. Freitas Do Amaral qui a lancé un appel pour la mise en place d'un système plus efficace pour l'application du droit international.

Le Président a estimé que la création de la Communauté des pays de langue portugaise à Lisbonne en juillet dernier a été un événement historique. C'est un exemple de l'esprit des Nations Unies en action. Cependant, il a noté qu'aucun progrès n'avait été fait dans des situations très difficiles. Au Timor oriental des négociations se poursuivent entre le Portugal et les Nations Unies.

En ce qui concerne les critiques adressées aux Nations Unies, le Président a demandé comment les démocraties pouvaient critiquer l'ONU de vouloir la paix, la démocratie, les droits de l'homme... Le monde est devenu un village mondial et il faut aider ses voisins. L'ONU est lié à notre notion de générosité et d'humanisme et il faut l'appuyer, a-t-il ajouté.

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