MER/162

ASSEMBLEE DE L'AUTORITE DES FONDS MARINS : LE PRESIDENT EXHORTE A PARVENIR A UN ACCORD SUR L'ELECTION DE LA COMMISSION DES FINANCES

9 août 1996


Communiqué de Presse
MER/162


ASSEMBLEE DE L'AUTORITE DES FONDS MARINS : LE PRESIDENT EXHORTE A PARVENIR A UN ACCORD SUR L'ELECTION DE LA COMMISSION DES FINANCES

19960809 Un groupe de travail est chargé de traiter du projet de protocole sur les privilèges et immunités

Kingston, 8 août -- Au cours de la réunion que l'Assemblée de l'Autorité internationale des fonds marins a tenu cet après-midi, le Président, M. Hasjim Djalal (Indonésie), a invité les Groupes régionaux à adopter une vue allant au-delà de leurs intérêts pour privilégier ceux de l'Autorité et permettre ainsi l'obtention rapide d'un consensus concernant l'élection de la Commission des finances. A ce propos, le Président a fait état de l'impasse des consultations qu'il a menées. Regrettant de ne pouvoir faire part du consensus espéré pour aujourd'hui, il a souligné que le temps presse car nous sommes déjà presque à la fin de la première des deux semaines des travaux de l'Assemblée. L'incapacité à mettre en place la Commission des finances rendrait plus que difficile l'adoption du budget de l'Autorité. L'accepter serait dévastateur. Expliquant qu'une alternative pourrait être de passer au vote, le Président a indiqué que si c'est la seule option, il pourrait l'adopter et ce dès lundi. Ainsi, le Conseil et la Commission des finances auraient encore à se réunion pour traiter du projet de budget.

Une délégation s'est opposée à l'idée d'avoir recours à une élection forcée. Il est nécessaire d'éviter tout épisode d'affrontement qui pourrait nuire à quel que groupe que ce soit. Rappelant l'importance de la Commission des finances, il a estimé que son établissement ne pouvait avoir lieu à l'encontre des règles qui figurent dans les accords que les Etats ont accepté et sans le consensus de tous les Etats qui participent aux travaux. Il faudra négocier pendant aussi longtemps qu'il sera nécessaire pour parvenir à une consensus.

D'autres délégations ont souligné qu'il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation en ce qui concerne la mise en place de la Commission des finances. Il ne serait pas sage de hâter indûment le processus électoral simplement parce que des élections doivent avoir lieu, a ajouté l'une d'entre elles, se déclarant par ailleurs persuadée que des progrès auront lieu dans les jours prochains.

- 2 - MER/162 9 août 1996

Le Président de l'Assemblée s'est déclaré prêt à poursuivre les consultations. Il a cependant mis en garde contre l'éventualité que les consultations pourraient ne pas aboutir et qu'en conséquence, l'Assemblée pourrait ne pas avoir de Commission des finances.

Les représentants des pays suivants ont pris la parole : Italie, Cameroun et Nigéria.

Par ailleurs, l'Assemblée, sur proposition du Président, a décidé de charger un groupe de travail à composition non limitée de traiter du projet de protocole sur les privilèges et immunités. Ce groupe sera placé sous la présidence de M. Wael Aboulmagd (Egypte).

La prochaine réunion de l'Assemblée sera annoncée.

* *** *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.