ECOSOC/318

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL: LES INTERVENANTS PLAIDENT EN FAVEUR DU RENFORCEMENT DES COMMISSIONS REGIONALES DES NATIONS UNIES

18 juillet 1996


Communiqué de Presse
ECOSOC/318


CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL: LES INTERVENANTS PLAIDENT EN FAVEUR DU RENFORCEMENT DES COMMISSIONS REGIONALES DES NATIONS UNIES

19960718 Sous la Présidence de M. Carlos Dante Riva (Argentine), le Conseil économique et social a poursuivi, cet après-midi, le débat sur la coopération régionale dans les domaines économique et social et les domaines connexes. A ce titre, ont pris part aux discussions les Etats Membres ou observateurs suivants: Colombie, Thaïlande, République-Unie de Tanzanie, Fédération de Russie, Bulgarie, Egypte, Nigéria, Philippines, Jordanie, Guyana, Inde, Iran, Etats-Unis, Canada, Chine et Yémen. Le représentant de l'Union inter- parlementaire a également pris la parole.

A la fin du débat, les Secrétaires exécutifs des différentes Commissions économiques ont répondu aux observations des délégations.

Au cours de cette séance, le Conseil a approuvé une série de recommandations présentées par les commissions régionales, dont quatre d'entre elles ont tenu leur session ordinaire au cours du premier semestre 1996. Ainsi, sur recommandation de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique, le Conseil a entériné le changement du nom "Hong-Kong", qui sera remplacé par le nom "Hong-Kong (Chine)", à partir du 1er juillet 1997, afin de permettre à Hong-Kong de rester membre associé de la Commission après cette date. Le Conseil a décidé de modifier en conséquence le mandat de la Commission.

Sur recommandation de la CESAP, le Conseil, notant que les Palaos sont devenus membre de cette Commission, a décidé de modifier en conséquence le mandat de la Commission.

Par une autre recommandation, le Conseil économique et social, notant que la CESAP a recommandé l'admission de la Turquie en tant que membre relevant de la zone géographique de la Commission, a décidé de modifier en conséquence le mandat de la Commission.

Par un autre texte, la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes a recommandé au Conseil économique et social d'approuver la tenue de sa 27ème session, à Oranjestad (Aruba) en 1998.

Sur recommandation de la Commission économique pour l'Afrique, le Conseil a approuvé les nouvelles orientations pour la CEA, décidées lors de la dernière réunion de la Conférence des ministres responsables de la planification économique et du développement du continent.

Sur proposition de son Président, le Conseil a en outre pris note de tous les rapports qui lui ont été présentés, au titre de la coopération régionale.

Le Conseil économique et social poursuivra son débat sur cette question, demain, 19 juillet, à partir de 10 heures.

( suivre)

- 3 - ECOSOC/318 18 juillet 1996

Coopération régionale dans les domaines économique et social et dans les domaines connexes

Débat

M. YVES BERTHELOT, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Europe (CEE), répondant aux observations formulées par les délégations, a fait remarquer que toutes les commissions régionales ne sont pas représentées au sein des Equipes spéciales. Les commissions régionales contribuent au suivi du Sommet de Rio, en fonction de leurs moyens et dans le cadre de leurs priorités. En ce qui concerne le renforcement de la coopération avec les autres organes et organismes des Nations Unies, M. Berthelot a indiqué que la coopération est importante dans les domaine des transports et du commerce. La coopération est également très active en Europe centrale. Le nombre des membres a augmenté sensiblement au cours de ces cinq dernières années et sans qu'il y ait eu d'augmentation de budget.

Mme PAOLA BETTELLI (Colombie) : La Colombie estime que les processus régional et mondial se renforcent mutuellement, tant il est évident que l'approche régionale est précieuse aux processus multilatéraux. Un exemple réside dans l'incorporation du Programme d'action sur les établissements humains de l'Amérique latine et des Caraïbes au sein du Programme pour l'habitat de la Conférence d'Istanbul. L'importance de la CEPAL réside dans sa contribution à la croissance économique soutenue et au développement de la région. La Colombie appuie donc le renforcement des commissions régionales. Le message du Conseil doit être un appui clair et sans équivoque aux Commissions régionales.

MME KRISANA CHANDRAPRABHA (Thaïlande) a réaffirmé que les activités de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP) ont sans aucun doute contribué au développement et à la croissance rapide de la région, tout particulièrement des pays insulaires et des pays les moins avancés (PMA). En tant qu'hôte de la CESAP, la Thaïlande continuera d'appuyer entièrement le rôle et les activités de la Commission. Compte tenu des importantes disparités de développement de la région, l'ONU devrait investir plus largement dans le développement plutôt que dans les opérations de maintien de la paix. Lors de la dernière session de la CESAP, des activités d'importance cruciale de la Commission ont souffert de la difficile situation financière que traverse la Commission, a indiqué Mme Chandraprabha. A cet égard, il convient de rappeler que la CESAP couvre les besoins de 6% de la population mondiale, dont les populations les plus pauvres. Selon la Thaïlande, il faut tenir compte de cette réalité dans la prise de décisions et dans le processus d'allocation de ressources financières. La Thaïlande a remercié la Chine, qui organisera, l'an prochain, à Shangaï, une réunion sur les thèmes des opportunités de développement et du rôle de la CESAP.

( suivre)

- 4 - ECOSOC/318 18 juillet 1996

M. KATINDA E. KAMANDO (Tanzanie) a estimé que, pour assurer l'efficacité de leur rôle, les commissions régionales devraient renforcer leurs relations mutuelles et le reste du système des Nations Unies, notamment au niveau des pays, pourrait être réexaminé en vue d'explorer les voies et moyens visant à renforcer les commissions régionales. Les Nations Unies devraient envisager de fournir les ressources nécessaires à la mise en oeuvre de leurs programmes. A cet égard, le représentant a estimé qu'il existe une grande possibilité pour une collaboration plus directe entre les commissions régionales et les institutions qui agissent au niveau des pays. Ces relations pourraient être réexaminées en vue d'exploiter les synergies existant entre les différents organismes du système des Nations Unies. M. Kamando a estimé que la Commission économique pour l'Afrique devrait jouer un rôle pro-actif dans l'assistance aux regroupements régionaux ou sous-régionaux de coopération, notamment pour surmonter les problèmes auxquels ils font face dans le domaine du commerce intrafricain. Le domaine de la promotion du commerce, déterminé comme le lien faible de la coopération et de l'intégration régionales, devrait être placé au centre de l'action prioritaire. Outre le renforcement de la coopération avec les groupements économiques sous-régionaux, la promotion du commerce, la diversification horizontale et verticale, le développement des infrastructures méritent une action urgente. La mise en oeuvre des mesures de réformes exige des ressources adéquates pour le bon fonctionnement de la Commission économique pour l'Afrique.

M. TCHULKON (Fédération de Russie): l'efficacité des commissions régionales serait améliorée si des liens plus étroits avec les institutions de Bretton Woods étaient développés. Membre à la fois de la CEE et de la CESAP, la Fédération de Russie considère que le potentiel de la Commission pour l'Europe, notamment dans le domaine de la coopération avec les pays à économie en transition n'a pas été entièrement utilisé. La Fédération de Russie plaide en faveur de la relance de la coopération avec d'autres institutions multilatérales, telles que l'OSCE et la BERD. En conclusion, la Russie apporte son appui au processus de réforme des programmes de travail des commissions régionales.

M. S. R. ALOM (Bangladesh) a salué les programmes et activités de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique qui ont surtout porté sur l'élaboration d'analyses pertinentes des problèmes économiques et sociaux des pays de la région, leur permettant ainsi de mettre en oeuvre des politiques de croissance économique et de développement social appropriées. Au fil du temps, les caractéristiques inhérentes à la nature même de ces pays telles que la diversité sociale ou l'absence de ressources humaines et financières adéquates sont apparues comme des obstacles majeurs. Toutefois, plusieurs pays de la région ont su renforcer leur capacité d'analyse économique, de planification ou d'élaboration de politiques en même temps qu'ils bénéficiaient des services de la Banque mondiale et des banques de développement régionales. En outre, nombre d'organisations régionales et sous-régionales ont été créées par ces pays en vue de renforcer la coopération et l'intégration. Dans ce contexte, si le Bangladesh est d'avis qu'il

( suivre)

- 5 - ECOSOC/318 18 juillet 1996

convient d'élargir le mandat de la Commission et de la doter de ressources adéquates, il est également favorable à un réexamen de son utilité et de son efficacité, en consultations étroites avec les gouvernements de la région.

M. RAIKO RAICHEV (Bulgarie) a déclaré que sa délégation attache une grande importance à la coopération régionale. Evoquant la région des Balkans, il a estimé que de nouvelles opportunités s'offrent à la coopération dans la région. De l'avis de la délégation bulgare, le renforcement de la coopération avec l'Union européenne est crucial. La Bulgarie a envisagé la création d'un centre transnational en matière de transports. Concernant les télécommunications, il a indiqué que le développement de la coopération est encourageant. Une banque d'investissements, des compagnies d'assurances ont été créées pour améliorer les échanges au niveau régional. Dans la région d'Europe centrale et orientale, la coopération dans le domaine de la justice et de la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants est essentielle.

M. ADEL ABDELLATIF (Egypte) : l'Egypte suit de près les travaux de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et de la Commission économique pour l'Asie occidentale (CESAO) dont elle est membre. Concernant la CEA, l'Egypte attire l'attention sur les difficultés auxquelles elle se heure du fait du lourd fardeau porté par l'Afrique. La Commission a vu son attention se concentrer sur les problèmes liés à la sécurité alimentaire et régionale. S'agissant de la CESAO, l'Egypte attire de nouveau l'attention sur la carte figurant dans le rapport et qui ne reflète pas fidèlement ses frontières.

M. SAM A. OTUYELU (Nigéria) a déclaré que sa délégation appuie les mesures visant le renforcement du rôle des commissions régionales. Le Nigéria réaffirme la nécessité de doter ces dernières de ressources financières adéquates à l'importance de leur tâche. Le Nigéria note en outre, en accord avec l'Union européenne, que des formes nouvelles de coopération doivent être encouragées entre les commissions. Le rôle des commissions s'apparente de plus en plus à celui d'agent ou de passerelle entre régions. Il est non seulement nécessaire mais plus économique d'utiliser le plein potentiel des commissions régionales. Le Nigéria estime tout logiquement qu'il est important de garantir une base plus solide de ressources à la CEA. M. Otuyelu a apporté l'appui de son pays aux initiatives de coopération qui ont vu le jour, entre la CEA et la CEE ou entre la CEA et la CESAP. Un domaine demande à être renforcé, a-t-il noté, celui de la coopération entre les commissions régionales et les institutions de Bretton Woods. La CEA, la première et très tôt, a sonné l'alarme quant aux effets sociaux néfastes des ajustements structurels. La première, elle a estimé nécessaire de formuler des ajustements à visage humain.

Mme CECILIA REBONG (Philippines) a fait sienne la déclaration du Costa Rica, faite au nom du Groupe des 77 et de la Chine. Le dialogue informel avec les secrétaires exécutifs des commissions régionales a bien souligné le rôle crucial des commissions dans les domaines économique et social. Les Philippines appuient sans réserve les activités de la Commission économique pour l'Asie et le Pacifique (CESAP).

( suivre)

- 6 - ECOSOC/318 18 juillet 1996

M. GEORGE TALBOT (Guyana) a noté que les travaux des commissions régionales doivent se poursuivre et être renforcés. M. Talbot a rappelé l'importance de la contribution des commissions à l'élaboration d'un consensus multilatéral, ou encore leur rôle dans l'ordre du jour des grandes conférences internationales. Au sein de la Communauté des Caraïbes, dont le Guyana est membre, le rôle de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) est important et reconnu. La CEPALC a activement contribué à la mise en place de la CARICOM. Le Guyana partage les critiques formulées par la Jamaïque quant aux faiblesses de la CEPALC. Il estime que ces remarques, formulées dans un esprit constructif, seront prises en compte et serviront à renforcer le rôle de la CEPALC. Face au rythme rapide de la mondialisation, le Guyana estime que les commissions régionales pourraient aider à éviter une marginalisation des petits Etats les plus vulnérables. M. Talbot a réaffirmé l'importance qu'il y a à doter les commissions d'une base solide et sûre de ressources.

M. FARIS AMMARIN (Jordanie): La Jordanie a exprimé à maintes reprises l'opinion selon laquelle la coopération régionale est vitale au renforcement de la coopération Sud-Sud, en tant que premier pas vers le renforcement du dialogue Nord-Sud. Dans ce contexte, les commissions régionales ont un rôle majeur à jouer dans le renforcement des efforts internationaux et régionaux en faveur de la croissance économique et le développement. Ayant été le siège de la CESAO, la Jordanie a été témoin de son action dans des conditions financières souvent difficiles. La signature du traité de paix avec Israël est devenu un modèle de la coopération régionale dans une région dont la croissance économique et le développement ont été handicapés par tant d'années de guerre et de conflits. Dans ce contexte, la Jordanie réitère l'importance de la CESAO dans la région. La participation de la Commission lors du Sommet économique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, en octobre 1995, illustre en effet, son importance croisssante en même temps que sa vitalité.

M. KHRISHNA (Inde) a souscrit à la déclaration faite par le Costa Rica, au nom du Groupe des 77 et de la Chine. Elle a estimé que les commissions régionales peuvent servir de catalyseur à la coopération régionale dans les domaines économique et social. Un grand pas en avant a été accompli par la Commission économique pour l'Asie et le Pacifique (CESAP). Le programme d'action régional pour l'environnement constitue un élément essentiel de cette coopération. La délégation indienne souligne les efforts déployés par la CESAP en vue de renforcer sa coopération avec les organisations régionales. La représentante a indiqué que, pour donner un élan à la coopération régionale, l'Inde organise deux conférences régionales à New Delhi, d'ici à la fin de l'année. Il s'agit d'une initiative prise avec la contribution du secteur privé.

( suivre)

- 7 - ECOSOC/318 18 juillet 1996

M. NAZARI TAJABADI (Iran) : l'importance du projet des infrastructures en matière de transport, menée sous l'égide de la CESAP, a été reconnue. Désormais, le réseau permet de relier l'Iran à l'Asie centrale. L'Iran souhaite demander au Secrétaire exécutif de la CESAP quels sont les activités prévus par la CESAP pour renforcer le commerce inter-régional, eu égard notamment aux accords commerciaux déjà en vigueur.

M. DAVID SHAPIRO (Etats-Unis) a rappelé que les Etats-Unis appuient généralement les efforts menés en vue de la réforme des commissions. Personne ne saurait néanmoins s'arrêter là. Il faut poursuivre les efforts de réforme et de restructuration entamés. A propos de la CEA, les Etats-Unis estime que la Commission doit poursuivre les objectifs qu'elle a arrêtés et éviter d'embrasser de nouvelles tâches jusqu'à ce que les objectifs actuels aient été achevés. Les Etats-Unis invitent tous les pays à appuyer les initiatives prises par le Secrétaire de la CEA, en vue de faire réussir les nouvelles orientations. Les Etats-Unis encouragent les mesures récemment par la CEE. Pour la CESAP, ils appuient l'exercice de définition des priorités en cours. Les Etats-unis notent que la CEPALC n'a fait qu'entamer cet exercice. La CESAO est la seule commission qui ne possède pas d'exercice de définition des priorités et ne s'est pas ralliée au processus de réforme.

M. ROLANDO BAHAMONDES (Canada) a estimé qu'il faudrait donner un nouvel élan au rôle des commissions régionales dans le domaine de la coopération régionale. En dépit des activités importantes réalisées par la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes, le rapport de cette année ne fait pas état de progrès importants, a estimé M. Bahamondes. Il faudrait définir les nouvelles fonctions des différentes commissions régionales afin de leur permettre de jouer un rôle efficace.

Mme BAI YOUGJIE (Chine): du point de vue économique, les groupes régionaux continuent de se développer. La CESAP a joué un rôle de chef de file dans la coopération économique régionale. La Commission a des avantages uniques et elle permet la participation des pays en développement au développement économique. La CESAP oeuvre favorablement au développement de la région. Dans ce contexte, les efforts de réforme devraient viser son renforcement. La priorité de l'action de la CESAP devra être l'aide aux efforts de lutte contre la pauvreté entreprise par les pays en développement. Le 50ème anniversaire de la CESAP sera célébré lors d'un colloque qui se tiendra à Shangaï en 1997.

M. ABDULAZIZ A. KAID (Yémen) a apporté son appui à l'action de la CESAO et de son Secrétaire exécutif. Le Yémen a appelé la communauté internationale à assurer une base de financement stable et sûr à la CESAO et à toutes les autres commissions.

M. ANDRE VARCHAVER, Représentant de l'Union parlementaire, a expliqué que le processus interparlementaire de sécurité et de coopération en Méditerranée, qui a été mis en place par l'Union en 1990, et qui vise à engendrer une dynamique positive irréversible et à faciliter le règlement des

( suivre)

- 8 - ECOSOC/318 18 juillet 1996

conflits dans la région. Pour traiter efficacement l'ensemble des enjeux, l'Union a établi trois "corbeilles" qui s'occupent chacune des questions de coopération politique et en matière de sécurité; de coopération économique sous l'angle du codéveloppement et du partenariat; du dialogue des civilisations et des droits de l'homme. Le représentant a indiqué que la prochaine Conférence méditerranéenne aura lieu à Tunis en 1999 environ et sera préparée par une série de réunions thématiques dont la première aura lieu à Monaco en mai 1997 et portera sur le thème de l'emploi. Le travail exploratoire des parlements a d'ores et déjà incité les gouvernements à prendre des initiatives et il devrait déboucher sur l'établissement d'un mécanisme interétatique pour la sécurité et la coopération propre à la région, a déclaré le représentant. En promouvant l'instauration d'un tel mécanisme, l'Union encourage à passer d'une relation entre les donateurs d'aide sur une rive et des bénéficiaires d'aide et débiteurs sur les autres rives à un véritable partenariat communautaire.

Répondant aux observations formulées par les délégations, le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), M. K. Y. AMOAKO, a indiqué que le prochain rapport de la Commission sera publié en 1997. La Commission a traité des questions liées à l'enfance et à la santé génésique, dans le cadre de l'Initiative en faveur de l'Afrique. Tout en respectant son mandat, il incombe à la Commission d'oeuvrer en étroite coopération avec les autres organismes des Nations Unies.

Le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), M. GERT ROSENTHAL, a assuré le Canada et les Etats-Unis que le Secrétariat de la CEPALC est engagé à fond dans l'établissement des priorités. Ce processus débutera dans une semaine à Santiago (Chili). Il nous servira d'aiguillon dans notre travail.

Dans sa réponse, le Secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), M.ADRIANUS MOOY a noté comme un signe encourageant le désir exprimé par les Etats Membres et les commissions d'avoir des relations plus approfondies avec les autres commissions régionales. M. Mooy a souhaité que des efforts s'instaurent au sein du Conseil pour que toutes les commissions et les autres responsables chargés de développement à l'ONU "parlent le même langage". Au niveau des liens en matière de transports, la CESAP poursuit son action. Ce domaine continuera de jouer un rôle capital dans l'action de la CESAP. S'agissant du suivi des grandes conférences, M. Mooy a indiqué que la CESAP oeuvre de concert avec les autres organisations de la région et le secteur privé. M. Mooy a évoqué la coopération qui s'est instaurée entre la CESAP, les pays de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (ANASE) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour renforcer l'Union douanière de la région.

( suivre)

- 9 - ECOSOC/318 18 juillet 1996

Répondant aux questions et observations formulées par les délégations, le Secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO), M.HAZEM EL-BEBLAWI, a précisé que tout ce qui touche à l'environnement au niveau régional relève de la compétence de la Commission. La Commission n'a pas fait mention de sa restructuration dans le présent rapport car cette question avait été traitée dans un rapport précédent.

* *** *

( suivre)

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.