AG/523

LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE GENERALE APPELLE AU RESPECT DE LA TREVE OLYMPIQUE

16 juillet 1996


Communiqué de Presse
AG/523


LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE GENERALE APPELLE AU RESPECT DE LA TREVE OLYMPIQUE

19960716 MATIN AG/523

L'Assemblée générale, réunie ce matin, sous la présidence de M. Diego Freitas do Amaral (Portugal) a repris l'examen de la question intitulée "Pour l'édification d'un monde pacifique et meilleur, grâce au sport et à l'idéal olympique relatif à l'édification d'un monde pacifique". A ce titre, l'Assemblée générale a pris note de l'appel solennel au respect de la Trêve olympique, lancé le 11 juillet 1996 par son Président.

Aux termes de cet appel, le Président de l'Assemblée générale rappelle que le 7 novembre 1995, l'Assemblée générale a adopté la résolution 50/13, par laquelle elle a engagé les Etats Membres à réaffirmer que la Trêve olympique devait toujours être respectée pendant les Jeux olympiques d'été et les Jeux olympiques d'hiver.

La Trêve olympique ou ekecheiria, repose sur une tradition de la Grèce antique qui remonte au IXe siècle avant J.-C. Tous les conflits s'arrêtaient pendant la période de trêve, qui commençait sept jours avant l'ouverture des Jeux olympiques et se terminait le septième jour suivant la clôture des Jeux, de façon que les athlètes, les artistes, leur famille et les pèlerins puissent, en toute sécurité, se rendre aux Jeux olympiques, puis retourner dans leurs pays respectifs. L'Organisation des Nations Unies s'efforce vaillamment et inlassablement de ramener la paix et la stabilité dans les régions en crise. Mais de nouvelles solutions devront être trouvées pour faire face aux conflits.

Le Président engage solennellement tous les Etats à respecter la Trêve olympique pendant les Jeux de la XXVIe Olympiade - Jeux du centenaire - qui se tiendront à Atlanta (Etats-unis) du 19 juillet au 4 août 1996 et à travailler sans relâche à l'instauration d'une paix durable, qu'ils soient ou non eux- mêmes parties à un affrontement. Le Président demande instamment à tous les Etats Membres de l'Organisation de placer au centre de leurs préoccupations les principes et idéaux que l'ekecheiria et le Mouvement olympique s'efforcent

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de propager et d'agir en conséquence. Si le principe de l'ekecheiria est respecté, le monde peut au moins espérer échapper, fût-ce temporairement, aux tueries et aux destructions qui accompagnent les conflits. Aussi, le Président conjure-t-il ceux qui sont actuellement engagés dans une lutte armée de reconnaître la validité du principe et de suspendre les hostilités.

Le représentant du Panama a fait part de l'appui de son pays à l'appel solennel du Président de l'Assemblée générale. Il a souhaité que les Jeux olympiques se déroulent de façon à imprimer dans l'histoire de cette fin de siècle les valeurs et les sentiments qui aident l'humanité à se rapprocher davantage des valeurs de vérité, de tolérance, de sympathie, de liberté, de sérénité et de démocratie. Le respect de la trêve olympique sera un symbole de l'objectif que nous nous attachons à atteindre : la paix et la solidarité comme meilleurs fruits des aspirations de l'humanité.

Par ailleurs, l'Assemblée générale a adopté un projet de résolution, présenté par le représentant de la Belgique, aux termes duquel l'Assemblée, rappelant sa résolution 50/160, en date du 22 décembre 1995, par laquelle elle a créé le Comité ad hoc plénier en tant que mécanisme le plus approprié pour préparer l'examen à mi-parcours, en 1996, de la mise en oeuvre du nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique dans les années 90, et dans laquelle elle a décidé que le Comité devrait se réunir pendant une période maximale de sept jours ouvrables, en septembre 1996, avant sa cinquante et unième session, et rappelant également la décision prise par le Comité plénier à sa session d'organisation de procéder à l'examen à mi- parcours à compter du 16 septembre 1996, décide d'autoriser le Comité ad hoc plénier à se réunir pendant sa cinquante et unième session, et à cette fin, de proroger le mandat de ce dernier jusqu'à la fin de sa cinquante et unième session.

Pour ce faire, l'Assemblée générale était saisie d'une lettre datée du 10 juillet 1996, adressée à son Président par le Représentant permanent de la Belgique auprès des Nations Unies, par laquelle ce dernier, en sa qualité de Président de la session d'organisation du Comité ad hoc plénier de l'Assemblée générale pour l'examen à mi-parcours de la mise en oeuvre du nouvel Ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique dans les années 90, soumet à l'Assemblée générale le texte d'un projet de résolution que le Comité lui recommande d'adopter.

Le représentant du Zimbabwe a appuyé la demande présentée par le représentant de la Belgique et a engagé l'Assemblée générale à l'adopter.

En début de séance, le Président de l'Assemblée a présenté ses condoléances aux gouvernements et aux peuples du Bangladesh, de la Chine, du Guyana et du Yémen pour les pertes en vies humaines et les importants dégâts matériels occasionnés par les récentes inondations survenues dans ces pays. Les représentants du Bangladesh, de la Chine, du Guyana et du Yémen ont fait une déclaration.

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En fin de réunion, M. Freitas do Amaral a informé l'Assemblée générale qu'il a nommé M. Hans Jacob Biorn Lian (Norvège) vice-président du groupe de travail officieux à composition non limitée sur l'Agenda pour la paix en remplacement de M. Juan Antonio Yanez-Barnuevo (Espagne).

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