HAB/121

HABITAT II: LES INTERVENANTS PRESENTENT LES PLANS D'ACTION DE LEUR PAYS A LA LUMIERE DU PROJET DE PROGRAMME POUR L'HABITAT

4 juin 1996


Communiqué de Presse
HAB/121


HABITAT II: LES INTERVENANTS PRESENTENT LES PLANS D'ACTION DE LEUR PAYS A LA LUMIERE DU PROJET DE PROGRAMME POUR L'HABITAT

19960604

Au cours d'une cérémonie, le Secrétaire général remet des Prix aux 12 meilleures pratiques d'amélioration du cadre de vie

Istanbul, 4 juin -- La Plénière de la Deuxième Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) a poursuivi, cet après-midi, sous la présidence de M. Suyono, Ministre adjoint du logement de l'Indonésie, l'échange de vues général qu'elle avait entamé hier, sur le thème de la situation des établissements humains et les stratégies à suivre pour l'améliorer.

La Plénière a entendu les déclarations de M. Hans Bodewig, Ministre du logement et du développement urbain d'El Salvador, de M. Andrzej Urban, Ministre adjoint chargé de la planification et de la construction de la Pologne, de M. Jorgo Sundovski, Ministre de l'urbanisme, du génie civil et de l'environnement de l'ex-République yougoslave de Macédoine, de Mme Libertina Amathila, Ministre de l'administration régionale et des collectivités locales et du logement de la Namibie, et de M. Mahmoud Sherif, Ministre de l'administration locale de l'Egypte. MM. Mario Cabello Marante, Président de l'Institut national du logement de Cuba et Ales Sarec, Conseiller auprès du gouvernement de la Slovénie ont également fait une déclaration.

Mme Nafis Sadik, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a également participé au débat général.

La plupart des intervenants ont présenté les plans nationaux adoptés par leur pays en vue de promouvoir le développement durable des établissements humains et de relever les défis auxquels ceux-ci sont confrontés en tant que pays en développement ou en transition. Dans leurs grandes lignes, les recommandations contenues dans ces plans coïncident avec celles présentées dans le Programme pour l'habitat, en ce qu'elles visent à favoriser l'accès par tous à un logement décent et à instaurer des établissements humains viables dans un monde en pleine urbanisation.

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En fin de séance, les représentants de la Grèce et de l'ex-République

yougoslave de Macédoine, ont exercé leur droit de réponse.

Une cérémonie de remise des Prix aux douze meilleures pratiques récompensant des contributions insignes à l'amélioration du cadre de vie a ensuite eu lieu, sous la présidence de M. John Gummer, Secrétaire d'Etat pour l'environnement du Royaume-Uni, en présence du Secrétaire général des Nations Unies, M. Boutros Boutros-Ghali et de la première dame du Brésil.

Les Prix décernés sont coparrainés par les villes de Tokyo et de Dubaï. Les douze pratiques qui sont récompensées aujourd'hui ont été sélectionnées par un jury international parmi 600 cas étudiés venant de plus de 80 pays. Ils représentent des solutions positives à quelques-uns des problèmes les plus pressants du monde dans les domaines social, économique et environnemental.

Dans sa déclaration, le Secrétaire général a indiqué que les douze lauréats ont tous un trait commun, qu'ils proviennent de pays développés ou en développement: ils représentent le changement dans la définition des problèmes et la recherche de solutions dans un véritable partenariat entre les secteurs public et privé. Ils représentent également l'esprit d'innovation et d'engagement. Ils sont la preuve d'un changement d'attitude et de comportement dans la gestion des systèmes. Ils démontrent que le développement durable des établissements humains est vraiment possible. Ces douze meilleures pratiques sont mues par l'esprit d'invention, d'innovation, de courage et d'engagement. Elles constituent le maillon entre le processus des établissements humains, d'une part, et le développement humain d'autre part. En honorant ces 12 meilleures pratiques, c'est le génie de l'homme et les principes d'une gestion saine qui sont à l'honneur.

Le Secrétaire général d'Habitat II, M. Wally N'Dow, a également fait une déclaration, ainsi que le Gouverneur de la Municipalité de Tokyo et le Directeur général de la Municipalité de Dubaï.

La Plénière de la Conférence poursuivra son débat général, demain, mercredi, 5 juin, à partir de 10 heures.

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Débat général

M. MARIO CABELLO MARANTE, Président de l'Institut national du logement de Cuba: vingt ans après Vancouver, la situation de l'habitat en Amérique latine, voire des pays en développement en général, se caractérise souvent par un déséquilibre entre les villes, l'inégalité sociale, la détérioration de l'environnement et la persistance de la pauvreté urbaine. Ce sont donc précisément ces réalités qui confèrent toute son importance au débat actuel sur le mode de vie des générations à venir. Le programme cubain pour le logement établi pour la période entre 1985 et

l'an 2000 s'est vu gravement affecté, à partir de 1991, par les bouleversements survenus en Europe orientale et la disparition de l'Union Soviétique. Ces événements ont eu pour effet d'aggraver davantage les conséquences du blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis. Toutefois, force est de reconnaître que c'est précisément le modèle socio-économique en vigueur à Cuba qui permet de faire face à cette catastrophe et entamer un processus de redressement économique sans pour autant sacrifier les acquis sociaux. Cuba prévoit par conséquent de poursuivre la mise en oeuvre de son programme de construction de logements fondé, entre autres, sur l'accomplissement du schéma de durabilité et l'amélioration de la localisation non seulement des logements, mais également des services et des emplois qui les accompagnent.

M. ALES SAREC, Conseiller auprès du Gouvernement de la Slovénie: la Slovénie est disposée à exécuter et à mettre en oeuvre une politique de développement durable des villes et des établissements urbains, d'administration et de construction de logements conformément aux dispositions d'Action 2l et en tant que partie intégrante du Programme pour l'habitat. Le gouvernement et les autres autorités responsables accélèrent les recherches scientifiques en ce domaine. De la sorte, ils coopèrent avec d'autres organisations nationales et internationales, en particulier au sein de l'Union européenne et d'associations européennes régionales plus modestes. En outre, le Gouvernement et ses administrations, ainsi que tous les secteurs de la société civile, tant au niveau des communautés locales que régionales, le monde des affaires, les institutions bancaires, universitaires, et les organisations professionnelles et non gouvernementales seront impliqués dans la mise en oeuvre du plan d'action national dont s'est doté le pays.

M. HANS J. BODEWIG, Ministre du logement et du développement urbain d'El Salvador: le logement est un besoin fondamental et le Gouvernement salvadorien est déterminé à le satisfaire. A partir de 1989, le Gouvernement a encouragé la participation active de la société civile, des ONG, du secteur privé et des autorités locales au processus de développement durable progressif. Le Gouvernement favorise en outre la transformation sociale, modernisant et décentralisant sa gestion, qui est davantage confiée aux autorités locales. Ce processus a le mérite de générer des initiatives flexibles, intégrales et participatives.

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M. ANDRZEG URBAN, Ministre adjoint chargé de la planification et de la construction de la Pologne: le processus préparatoire de la Conférence Habitat II est devenu partie intégrante de la transformation socio-politique et économique de la Pologne, en contribuant à une large reconnaissance de l'importance des établissements humains et à l'amélioration des économies locales afin d'assurer le succès de l'ensemble du processus de transition que connaît le pays. Le Plan national d'action, qui a été élaboré conjointement par le gouvernement, les représentants des associations gouvernementales autonomes et les organisations non gouvernementales met notamment l'accent sur les points suivants: l'amélioration de la gestion des établissements humains; la création de règles claires et stables de financement public du développement des établissements humains; le renforcement du partenariat entre les secteurs privés et publics en ce qui concerne le développement des établissements humains; et le développement de la participation civique et publique à la gestion des établissements humains.

Les années de transition ont révélé l'existence de nombreux problèmes qui

doivent être résolus de façon à offrir à tous l'occasion d'accéder à un logement décent et à assurer le développement durable des établissements humains. Par conséquent, la Pologne attache une grande importance à la coopération internationale, en particulier à l'échange d'expérience en matière de gestion des établissements humains. La spécificité des problèmes que rencontre la Pologne l'amène à se tourner vers la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe et son Comité des établissements humains, au sein duquel la Pologne prône la création d'un centre d'information et de formation pour aider à la mise en oeuvre de plans d'action dans les pays en transition. La Pologne entend également poursuivre et élargir sa coopération avec les Etats voisins dans le domaine du développement régional.

Mme NAFIS SADIK, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP): le FNUAP accorde une importance particulière à cette Conférence du fait de la relation intime entre les problèmes liés aux établissements humains et ceux relatifs à la population. La Conférence internationale sur la population et le développement, tenue au Caire en 1994, avait alors examiné la question de l'urbanisation, les liens entre le développement rural et la croissance urbaine et les facteurs de l'exode rural. Il est important que la présente Conférence intègre dans son document final les recommandations du Caire relatives aux droits et à la santé génésiques. Il faut espérer que les paragraphes du projet de document encore entre crochets, et qui ont souvent des répercussions sur la relation entre la population et le développement, sauront faire l'objet d'un consensus.

M. JORGO SUNDOVSKI, Ministre de l'urbanisme, du génie civil et de l'environnement de l'ex-République yougoslave de Macédoine: l'élaboration d'un nouveau plan national d'action suit son cours dans l'ex-République yougoslave de Macédoine. Il constitue un document stratégique, qui détaille les engagements fondamentaux en matière de planification et les solutions en vue

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de parvenir à un meilleur aménagement du territoire. Les activités proposées par ce plan, à moyen et à long terme, exigent des ressources financières, qui ne peuvent être dégagées par le pays. C'est pourquoi, le pays a recours à la coopération internationale afin de financer les activités et les infrastructures prioritaires en matière de transport, d'adduction d'eau et d'environnement. La coopération internationale pourrait avoir également la forme d'une assistance technique. L'ex-République yougoslave de Macédoine est profondément convaincu que les recommandations qu'adoptera Habitat II appuieront fermement des changements positifs en ce qui concerne la qualité des établissements humains. Elle reconnaît l'importance, dans le domaine du développement des établissements humains, d'une approche mondiale, de façon à offrir des logements décents à chaque être humain, tout en sauvegardant l'environnement. La terre est la maison de tous. Aussi, il nous faut ensemble organiser aujourd'hui la construction de notre maison commune. Nous construisons aujourd'hui pour demain.

Mme LIBERTINA AMATHILA, Ministre de l'administration régionale, des collectivités locales et du logement de la Namibie: les villes et villages de la Namibie de l'époque coloniale se caractérisaient par une politique du logement dualiste: une infrastructure moderne réservée à la minorité blanche et des bidonvilles où se concentrait la majorité noire du pays. Cette politique puisait sa source dans la ségrégation imposée par l'Apartheid, alors en vigueur en Afrique du Sud. A son accession à l'indépendance, le Gouvernement accorda aux établissements humains le rang de priorité nationale. Ainsi, en 1991, une Politique Nationale du

logement fut adoptée, qui encourage le partenariat entre les secteurs public, privé et communautaires. Les besoins croissants des pays en développement, notamment ceux de l'Afrique, méritent d'être reconnus et des ressources financières additionnelles doivent être fournies. La Namibie est reconnaissante pour l'assistance qu'elle continue de recevoir du système des Nations Unies, et en particulier du Centre Habitat.

M. MAHMOUD SHERIF, Ministre de l'administration locale de l'Egypte: l'Egypte souligne l'importance du logement et de l'urbanisation en tant que problèmes de développement. Elle entend les aborder dans un cadre intégré et équilibré. Pour ce faire, elle a adopté plusieurs plan quinquennaux. L'année 1996 représente la quatrième année du plan quinquennal en cours. Un des objectifs prioritaires vise à modifier la carte de la répartition démographique du pays qui compte 60 millions d'habitants. Or, ceux-ci occupent seulement 4 % du territoire. Par conséquent, le gouvernement essaie d'attirer les activités et les populations dans la vallée du Nil où seize communes ont d'ores et déjà été créées. L'Egypte essaie également d'endiguer un phénomène d'exode rural et d'améliorer la situation des femmes. Grâce aux politiques mises en oeuvre par le gouvernement, le pays a pu faire face à une série de catastrophes naturelles, notamment des tremblements de terre et des inondations. L'Egypte est favorable au renforcement de la coopération internationale qui doit favoriser non seulement l'aide financière, mais aussi par l'instauration d'échanges de vues. Elle rend hommage au rôle important de tous les acteurs d'Habitat et espère que leur participation se traduira par des résultats concrets.

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Droits de réponse

Le représentant de la Grèce: dans sa déclaration, le représentant de l'ex-République yougoslave de Macédoine a mentionné le nom de son pays de manière équivoque et erronée. Les dispositions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, notamment sa résolution 817, sont assez claires en la matière.

Le représentant de l'ex-République yougoslave de Macédoine: le nom de chaque Etat est un droit exclusif et souverain. Le nom constitutionnel est la République de Macédoine. L'expression "ex-République yougoslave de Macédoine" n'est qu'une mention. La demande d'adhésion aux Nations Unies a été présentée sous le nom de République de Macédoine.

Cérémonie de remise des Prix attribués aux douze meilleures pratiques récompensant des contributions insignes à l'amélioration du cadre de vie

L'Initiative sur les meilleures pratiques a été lancée en tant qu'élément des préparatifs de la Conférence Habitat II, lors de la première session de fond du Comité préparatoire. L'Initiative a été conçue: comme un moyen de susciter une image positive d'un monde en pleine urbanisation en centrant l'attention sur des solutions pratiques pour certains des problèmes sociaux, économiques et écologiques les plus pressants; comme faisant partie intégrante des préparatifs des plans d'action nationaux et des rapports établis pour Habitat II; et comme une opération de renforcement des capacités.

Déclarations

Allocution du Secrétaire général, M. BOUTROS BOUTROS-GHALI: cette initiative, qui partait de l'idée d'appuyer la participation des comités nationaux à Habitat II, a tout de suite pris une importante envergure. Ces meilleures pratiques visaient à trouver des solutions aux problèmes les plus urgents liés à l'urbanisation. De ce fait, un Jury a été amené à

choisir les meilleures pratiques pour améliorer les conditions de vie. Ainsi, plus de 800 candidatures ont été reçues par Habitat. Plus de 600 ont été reçues à temps pour être retenues par le Jury.

Il y a lieu de rappeler que l'ensemble du processus a été rendu possible grâce à l'appui des municipalités de Dubaï et de Tokyo, et des gouvernements de l'Espagne, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suède ainsi que des Fondations Together et Kellog. Les 12 lauréats ont été sélectionnés sur une liste de 43 autres méritants. Ils ont toutefois un trait commun, qu'ils proviennent de pays développés ou en développement: ils représentent le changement dans la définition des problèmes et la recherche de solutions dans un véritable partenariat entre les secteurs public et privé. Ils représentent également l'esprit d'innovation et d'engagement. Ils sont la preuve d'un changement d'attitude et de comportement dans la gestion des systèmes.

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Ils démontrent que le développement durable des établissements humains est vraiment possible. Ces 12 meilleures pratiques sont mues par l'esprit d'invention, d'innovation, de courage et d'engagement. Elles constituent le maillon entre le processus des établissements humains, d'une part, et le développement humain d'autre part. En honorant ces 12 meilleures pratiques, c'est le génie de l'homme et les principes d'une gestion saine qui sont à l'honneur.

M. AOSHIMA, Gouverneur de la municipalité de Tokyo: introduisant les six Prix remis par la ville qu'il représente, a souligné qu'il s'efforce dans l'exerce de son mandat d'améliorer la qualité des habitants de la ville qu'il administre. Il a espéré que les Prix remis au nom de sa ville auront un effet d'émulation et d'entraînement sur les pratiques en matière de développement des établissements humains.

M. QASSIM SULTAN, Directeur général de la municipalité de Dubaï: je tiens à féliciter les heureux lauréats des Prix parrainés par Dubaï. Par ces Prix, Dubaï essaie de favoriser les échanges d'expériences au niveau international, afin d'améliorer la qualité des établissements humains et de permettre de relever les grands défis auxquels sont confrontés les pays dans les zones rurales et urbaines, à l'aube du 21ème siècle. Le jury, qui était composé d'experts et d'éminentes personnalités plusieurs sélections, la dernière ayant lieu lors de la Conférence de Dubaï qui s'est tenue du 19 au 22 novembre 1995. Cette conférence a permis de sélectionner 6 des 28 meilleures pratiques et d'adopter la Déclaration de Dubaï, sur la base de laquelle se fondent grand nombre de recommandations de la présente conférence.

M. WALLY N'DOW, Secrétaire général du Centre Habitat et de la Conférence: cette cérémonie met un point final à une entreprise qui a débuté il y a deux ans. Cet effort a engagé les partenaires sur la voie d'Istanbul. Grâce à cet exercice, le décor d'un dialogue entre partenaires a été posé. L'information et toute l'expertise doivent être utilisées dans la vie pratique. Cette initiative se poursuivra sous la forme d'un programme novateur incluant les Nations Unies, les institutions financières, les ONG, les médias, la communauté des gens d'affaires et les jeunes. Certains pays ont d'ores et déjà créé leur propre Prix. D'autres initiatives du même type se développeront au cours des prochains mois. Il faut projeter une vision optimiste du monde par ce biais.

Liste des douze meilleures pratiques récompensées

Prix décerné par la municipalité de Tokyo à six meilleures pratiques: Conseil d'intégration dans le processus de réhabilitation des Favelas, Fortaleza (Brésil); Evolution des communautés à Métro Toronto : réponses

novatrices (Canada); Ville de Chattanooga, Tennessee (Etats-Unis); Processus de planification communautaire et partenariat municipalité-habitant des quartiers, Lublin (Pologne); Centre d'information communautaire (CICR), Alexandra (Afrique du Sud); Reconstruction des zones rurales après la catastrophe dans la Province d'Anhui (Chine).

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Les Prix décernés par la municipalité de Dubaï à six meilleures pratiques: Sites et services pour les familles à faible revenu au nord de Gran, Buenos Aires (Argentine); Institutionnalisation réussie du développement des communautés de base de la commune d'Adjamé, Abidjan (Côte d'Ivoire); Organisation féminine autonome pour réduire la pauvreté en Inde (Inde); Amélioration des logements à Agadir (Maroc); Ville de Tilburg (Pays-Bas); l'initiative "Don't Move, Improve" dans le sud du Bronx à New York (Etats-Unis).

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