SOC/52

LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT SOCIAL TRAITE DE LA PROMOTION DE L'AUTOSUFFISANCE ET DES INITIATIVES COMMUNAUTAIRES

23 mai 1996


Communiqué de Presse
SOC/52


LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT SOCIAL TRAITE DE LA PROMOTION DE L'AUTOSUFFISANCE ET DES INITIATIVES COMMUNAUTAIRES

19960523 APRES-MIDI SOC/52

La Commission du développement social a tenu, cet après-midi sa dernière table ronde consacrée à l'élimination de la pauvreté qui avait pour thème "la promotion de l'autosuffisance et des initiatives communautaires". Les discussions ont porté sur les difficultés qu'il y a de mobiliser les populations pauvres et les faire participer aux programmes qui leur sont destinés. Mettant l'accent sur la nécessité de garantir une certaine durabilité à ces programmes, les intervenants se sont interrogés sur la nature du rôle à accorder à l'Etat. Une intervention trop massive de ce dernier ne risque-t-elle-pas de conduire à une démobilisation et à une dépendance des populations pauvres vis-à-vis des services offerts.

Comment harmoniser, par conséquent, les attributions de l'Etat et les prérogatives des communautés, qui, ont reconnu les intervenants, sont les seules à pouvoir définir, de manière précise, les priorités des populations pauvres. En ce sens, nombre d'intervenants se sont interrogés sur les voies et moyens d'établir des relations directes entre les communautés et les donateurs extérieurs.

Les experts suivants ont participé à la discussion : Mme Huguette Redegeld, représentante du Mouvement international ATD Quart monde; M. Kasa Pangu, représentant du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF); Mme Caroline Tezzullo, experte des Etats-Unis; M. Atila Roque, expert du Brésil; et Mme Else Oyen, experte de la Norvège.

Dans le cadre de son débat sur le fonctionnement de la Commission et les stratégies et mesures pour éliminer la pauvreté. La Commission a entendu les interventions de la représentante de la République dominicaine et des représentants des organisations non gouvernementales suivantes : Confédération internationale des syndicats libres, Conseil international de l'Action sociale et International Catholic Child Bureau.

La Commission poursuivra ses travaux demain, vendredi 24 mai, à partir de 10 heures.

-- SOC/52 23 mai 1996

Promotion de l'autosuffisance et les initiatives communautaires

Mme HUGETTE REDEGELD, Mouvement international ATD Quart Monde, a attiré l'attention sur une étude intitulée "Atteindre les pauvres", récemment publiée conjointement par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et ATD Quart Monde. Cette étude étudie sept actions de lutte contre la pauvreté mises en oeuvre sur une dizaine d'années au Burkina Faso, Guatemala, Haïti, Thaïlande, Pérou, Ouganda et Canada. Elle permet, tout comme les conclusions d'un séminaire récent d'ATD Quart Monde sur le même thème, et l'expérience de la Commission des droits de l'homme de l'ONU, de tirer plusieurs enseignements relatifs aux conditions de participation des pauvres et aux exigences d'un développement solidaire.

Selon l'experte, la réalisation d'un tel partenariat avec les populations pauvres suppose l'accès des pauvres aux services de base, pour leur permettre de consacrer toute leur énergie à la recherche permanente des sécurités de base telles que la nourriture, le logement, l'instruction, l'emploi et la participation à la vie sociale et culturelle. Il suppose en outre la mise en place de mesures visant à donner les moyens aux pauvres de mettre en valeur leur propre savoir et l'enrichissement de ce dernier; la prise en compte dans les programmes du rôle essentiel de la famille, premier lieu de résistance à l'exclusion; un fort investissement humain pour assister les populations dans leur développement; et, sans se détourner de l'action urgente qui est à entreprendre, des programmes qui épousent le rythme de vie des pauvres et qui accordent une priorité à l'établissement de relations de confiance avec ces derniers. Aucun partenariat ne peut se construire dans un contexte d'ignorance de la situation réelle dans laquelle sont les pauvres, et dans une approche qui relègue au second rang leurs opinions et leurs aspirations. Et il convient d'assurer une formation solide aux personnes et aux institutions partenaires.

M. KASA PANGU, Expert du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), a indiqué qu'en ce qui concerne la fourniture des services de santé, l'UNICEF a adopté une approche qui place la famille au centre de toute action. Dans les pays en développement, la réduction des dépenses de santé publique a entraîné une augmentation des dépenses des ménages, qui recourent de plus en plus à la médecine privée. Pour l'UNICEF, le défi est donc d'assurer un accès universel aux services de santé et d'améliorer leur qualité et leur efficacité. Le préalable est l'engagement national à mettre en place des soins de santé primaire, à définir clairement les objectifs, à assurer le partage des coûts et à accorder une protection particulière aux plus pauvres. La pertinence de ces mesures serait renforcée si un dialogue réel s'instaurait entre les professionnels de la santé et les communautés. Il est vrai que pour mettre en place un système durable, il faut tenir compte des valeurs culturelles des communautés, de leurs activités traditionnelles en matière de santé et de leur rythme d'évolution. Le but doit être d'établir une interaction entre les points de vue des communautés et ceux des professionnels de la santé.

Faisant état de l'initiative dite de Bamako mise en oeuvre dans 33 pays, l'Expert a cité l'exemple de la Guinée où le cofinancement et la cogestion communautaire ont entraîné une augmentation des centres de santé qui couvrent maintenant près de 80% de la population. Au Bénin, pour les mêmes raisons, le

nombre des nourrissons vaccinés est passé à 70% en 1992. Toutefois les données les plus récentes montrent que 10 à 20% des centres de santé ne peuvent couvrir leurs coûts par le seul paiement des utilisateurs. Il convient donc de mettre en place des mécanismes de solidarité qui permettraient aux plus nécessiteux d'avoir un accès gratuit aux soins de santé. Nombre de défis restent à relever, a conclu l'Expert, et des problèmes comme la mortalité maternelle doivent bénéficier de toute l'attention de la communauté internationale. Il faut songer également à d'autres sources de financement et intéresser le secteur privé à ces questions.

Mme CAROLINE TEZZULO, Experte des Etats-Unis, a mis l'accent sur la nécessité d'accorder à la femme le rôle central qu'elle mérite de jouer autant dans le cadre de la planification que dans celui de l'exécution des stratégies participatives de lutte contre la pauvreté. La femme doit figurer au centre des stratégies participatives de lutte contre la pauvreté, et doivent participer autant à leur planification qu'à leur exécution. Ce sont les femmes qui portent la plus grande part du fardeau de la pauvreté, et que ce sont aussi elles qui apportent la plus grande contribution aux efforts de lutte contre ce fléau. Il semble que cela ne soit pas encore suffisamment reconnu.

Nous devons adopter un nouveau mode d'approche du développement, a dit l'experte, qui reposerait sur le principe participatif. Plutôt que de considérer les bénéficiaires des services sociaux comme des victimes impuissantes, il conviendrait de les considérer comme des individus riches, en ressources, en expérience et en énergie.

M. ATILA ROQUE, Expert du Brésil, a considéré que la participation était est sans doute l'outil le plus puissant pour venir à bout de la pauvreté. Nos outils conceptuels et théoriques ne favorisent pas cette participation, a-t-il dit. Nos programmes de développement considèrent trop souvent cette dernière comme un instrument secondaire, de même que le développement social qui s'observe dans de nombreux pays continue d'être l'un des effets secondaires accidentels des actes posés en faveur du développement économique. Il est indispensable d'adopter une approche intégrée de développement.

En matière de lutte contre la pauvreté, il est des questions essentielles que nous devons nous poser, et auxquelles nous devons répondre avec franchise, et notamment la suivante : A qui profitent la faim et l'exclusion? L'expérience brésilienne est à cet égard digne d'intérêt, et en particulier le mouvement "campagne contre la faim", lancé il y a trois ans, et qui est un grand succès en matière de participation populaire. Dans le cadre

du processus de démocratisation, la faim et l'exclusion ont été identifiées comme figurant parmi les défis les plus graves posés à la démocratie. La campagne nationale contre la faim et la pauvreté repose non pas sur des considérations de développement économiques, mais bien sur des valeurs morales et le renforcement de la solidarité des citoyens entre eux. Cette campagne fait aujourd'hui figure d'exemple. Les partenariats gouvernementmunicipalités-société civile-et autres acteurs sont maintenant solidement établis dans toutes les zones du pays, qui se caractérisent par une très grande mobilisation, une créativité débordante et des activités qui vont de la distribution de la nourriture à la création d'emplois.

Mme ELSE OYEN, Experte de la Norvège, a observé que les programmes conçus avec la participation des pauvres se révèlent souvent plus efficaces que les programmes mis en place par des théoriciens. Les approches "de la base" qui visent l'autonomisation des personnes pauvres, a expliqué l'experte, exigent d'abord l'accomplissement de tâches difficiles telles que la mobilisation des personnes pauvres, leur participation effective aux programmes, et une certaine durabilité des programmes. D'autre part, il est vrai que toute stratégie de lutte contre la pauvreté donne lieu à une contrestratégie. La question qui s'impose, en effet, est de savoir à qui profite la pauvreté. Il est aisé de réaliser que nombreux sont ceux qui gagnent à disposer d'une main d'oeuvre peu coûteuse ou encore d'un électorat docile. Dans ce genre de situations, a affirmé l'experte, les mesures macro-économiques révèlent toutes leur pertinence.

En ce sens, l'exemple le plus probant est l'initiative 20-20 qui créerait un cadre propice à une participation des pauvres, et donc à une lutte véritable contre la pauvreté. Plutôt que de se concentrer sur la nature de la pauvreté et de la population pauvre, les intérêts des politiques et des chercheurs devraient se porter sur les moyens d'établir une symbiose entre les pauvres et les non pauvres et de stigmatiser la responsabilité de ces derniers dans les efforts visant à éliminer la pauvreté. L'experte a souhaité la construction d'un pont social qui permettrait aux pauvres de sortir de leur condition, grâce à des programmes d'éducation dynamique.

Suite aux exposés des experts, le représentant de la Jamahiriya arabe libyenne a insisté sur le fait que la responsabilité de subvenir aux besoins fondamentaux des citoyens incombe, en premier chef, aux gouvernements. Le rôle des ONG est important dans la lutte contre la pauvreté, a-t-il indiqué, mais il ne faut pas placer celui des gouvernements au second plan. Le représentant a par ailleurs évoqué divers facteurs aggravant la pauvreté tels que l'occupation étrangère, l'agression et les conflits internes ou encore les embargos imposés à certains pays. La représentante de l'Algérie a quant à elle souhaité que les experts lui donnent davantage d'informations quant à leur vision du problème de la dette dans le contexte de celui de la pauvreté extrême. La représentante de la République de Corée a, quant à elle, demandé

comment il était possible de lutter contre la dépendance des communautés locales par rapport aux interventions gouvernementales. Qui seraient, selon les experts, les responsables les plus appropriés de la mise en oeuvre des efforts de lutte contre la pauvreté au niveau de la base? Les experts, par ailleurs, ont-ils des suggestions pour relancer la solidarité entre les citoyens en milieu urbain? Comment entrevoient-ils le concept du partenariat direct entre les donateurs et les collectivités?

Le représentant du Ghana a, quant à lui, demandé comment il était possible, selon les experts, de palier au manque de volonté politique et à l'absence de ressources, qui sont les principaux problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés; et comment procéder pour parvenir à une décentralisation du développement social du haut vers le bas. Il a par ailleurs demandé aux experts ce qu'ils préconisent comme mesures en vue de concilier les impératifs de l'ajustement structurel, et ceux de la lutte contre la pauvreté. Quel est l'organisme qui a lancé

le mouvement "campagne contre la faim" au Brésil et qui en assure la coordination, a quant à lui souhaité savoir le représentant de l'Argentine. Celui de la Bolivie a, quant à lui, insisté sur l'importance que revêt l'accès des collectivités à l'information relative à l'expérience d'autres collectivités, de leur propre pays ou d'ailleurs, et a demandé aux experts ce qu'ils préconisaient comme mesures à prendre en ce domaine.

Répondant à l'Argentine, l'Expert du Brésil a expliqué qu'une coalition d'organisations ont coopéré à la lutte pour la démocratie et la destitution du Président Collor. Plus de 20 organisations ont lancé cette campagne et la coalition comptait également des responsables représentant la société civile dont un Prix Nobel de la Paix. Pour ce qui est du problème de la communication, l'Expert a indiqué que le Brésil a un système de communications très centralisé. La coalition tente aujourd'hui de compenser cette concentration par des expériences alternatives où la radio joue un rôle crucial en tant que moyen de communication accessible et décentralisé. L'expérience a montré que les moyens de communications qui sont un espace de réflexion sur les grands thèmes sociaux, permettent d'exercer une certaine influence sur la société.

L'Experte de la Norvège a fait observer qu'une intervention massive de l'Etat dans la lutte contre la pauvreté n'a jamais conduit à une démobilisation des personnes concernées. Quant à la relation entre les fournisseurs de l'aide extérieure et les autorités locales, l'experte a reconnu que cette relation revêt, dans un certain sens, un caractère délicat tant il est vrai qu'une intervention de l'extérieur est vite qualifiée d'acte d'ingérence. Il convient donc d'abord et avant tout de se conformer aux priorités nationales. Répondant également à la République de Corée, l'expert de l'UNICEF a reconnu que l'intervention de l'Etat peut créer des dépendances. Il faut insister sur le soutien de l'Etat aux efforts des communautés.

Revenant à la question des relations entre les pays donateurs et les communautés, l'Experte des Etats-Unis a indiqué que l'expérience a montré que les gouvernements nationaux sollicitent de plus en plus la participation des autorités locales. Ces dernières seules sont, en dernier ressort, en mesure de définir les priorités des communautés. La même démarche peut être appliquée aux donateurs extérieurs et aux autorités locales. L'Experte du Mouvement international ATD Quart Monde, répondant à la question de l'Algérie, a reconnu que c'est au niveau social le plus bas que les programmes d'ajustement se font ressentir le plus cruellement. Répondant à la République de Corée, l'experte a mis l'accent sur la nécessité d'une solidarité entre tous les protagonistes de la lutte contre la pauvreté. Il convient d'établir des espaces de dialogue où l'on accepterait d'apprendre à travers les autres. Quant à la solidarité dans le milieu urbain, l'experte s'est dit frappée par la décomposition de l'histoire familiale et sociale de familles pauvres des milieux urbains. Dans ces conditions, il est impossible d'établir des mécanismes fiables de solidarité. Pour sa part, l'Expert de l'UNICEF a argué qu'au niveau des zones urbaines, si les solidarités traditionnelles s'effritent d'autres naissent par le biais des groupes de femmes, de groupes religieux ou encore de groupes de jeunes.

Fonctionnement de la Commission, stratégies et mesures visant à

éliminer la pauvreté

Mme JULIA DE ALVARES (République dominicaine) a insisté sur l'importance que son pays accorde à l'éducation de base, en tant qu'outil efficace de lutte contre la pauvreté et de développement social. Une restructuration complète du système de l'éducation nationale a été entreprise qui part du principe que le rendement de l'éducation de base est plus élevé que tous celui de les autres niveaux d'éducation. Le Gouvernement reste cependant conscient que l'éducation de base n'est pas en soi une panacée. Il estime cependant que sans la promotion de cette dernière, il sera impossible de mettre le pays sur la voie du développement durable.

Les efforts conjugués de la société civile et du gouvernement ont abouti à la mise en place d'une vaste campagne d'éducation de base : une association a été créée pour appuyer les efforts du Secrétariat d'Etat à l'éducation. Son action repose sur la conviction selon laquelle il est indispensable de "vendre" l'éducation comme un moyen efficace de soutenir l'amélioration du bien être des citoyens et le développement de la société. Dans le cadre de cette initiative, de grands investissements ont été faits dans la formation d'instituteurs du primaire et le recyclage des professeurs retraités dans le secteur préscolaire, aux fins d'une utilisation maximale de la richesse qu'ils peuvent apporter, en vertu de leur longue expérience, aux enfants et au système d'éducation tout entier. Cette entreprise semble porter ses fruits et contribuera à l'augmentation de la participation aux niveaux supérieurs du système scolaire.

Mme VON ROEMER, Confédération internationale des syndicats libres, a indiqué que la Confédération a été à l'origine de la création de groupes de réflexion et de comités chargés de veiller à la mise en oeuvre des recommandations de Copenhague. La priorité doit être de créer un environnement propice à l'autonomisation des pauvres. A cet égard, les syndicats libres se sont félicités de la reconnaissance par le Sommet de Copenhague de l'importance des normes de travail pour le développement social. Ils sont préoccupés par la multiplication de zones de traitement pour l'exportation où les travailleurs évoluent dans des conditions déplorables. Le scandale du travail des enfants continue de sévir dans nombre de pays en développement. Dans certains d'entre eux, le nombre d'adultes au chômage est supérieur au nombre d'enfants au travail. Ces faits prouvent l'exploitation dont sont victimes les enfants et la responsabilité des gouvernements. La représentante a souhaité que la Décennie des Nations Unies sur la pauvreté s'accompagne d'une intensification de la lutte pour l'élimination du travail des enfants.

M. DIRK JARRE, Conseil international de l'action sociale, s'est dit convaincu que la Commission devra être l'organe chargé, en premier chef, du suivi de Copenhague. Les Etats Membres devraient être représentés à un haut niveau politique. La Commission devra se réunir chaque année et tenir des consultations intersessions. Elle devra continuer d'inclure des conférenciers non gouvernementaux dans ses débats et autres travaux. Le programme de travail de la Commission pour la période 1997-2000 doit identifier les thèmes qui feront l'objet d'un examen, et la plus grande attention devra être accordée à la question du financement des programmes préconisés à Copenhague.

M. DENNIS O. CALLAGY, International Catholic Child Bureau, a

indiqué que les trente ONG qu'il représente ont été encouragées par la reconnaissance par Copenhague de l'importance de la famille dans la lutte contre la pauvreté. Partant, les stratégies de lutte contre la pauvreté doivent tenir dûment compte de l'impact dévastateur de la pauvreté sur la cohésion familiale. Le fait que le matérialisme et l'individualisme, qui caractérisent les sociétés occidentales, aient entraîné une désintégration de la famille mérite toute l'attention des protagonistes du développement social. Il faut souligner qu'une perspective familiale est non pas contraire mais bien complémentaire à la promotion sociale de ses membres. Il convient donc que, dans ses travaux, la Commission accorde une attention prioritaire aux questions liées à la famille et reconnaisse que seule la famille peut permettre un développement social intégral. L'Année internationale de la famille a, en effet, montré que les questions essentielles du développement social sont toujours liées à la famille. Si personne n'affirme que la famille est la solution à tous les maux, force est de reconnaître que pour beaucoup elle reste une valeur prioritaire.

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