En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/22496

 Pour mieux se préparer aux épidémies, le Secrétaire général prône des systèmes de santé publics et primaires solides et une couverture sanitaire universelle

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de la préparation aux épidémies, célébrée le 27 décembre: 

La COVID-19 a été un rappel à l’ordre pour le monde entier: des millions de vies ont été perdues, les économies se sont effondrées, les systèmes de santé ont été poussés à leurs limites et le quotidien a été bouleversé pour l’ensemble de l’humanité. 

La crise est peut-être passée, mais la leçon à en retirer est amère: le monde est terriblement mal préparé pour la prochaine pandémie. Les épidémies de variole simienne, de choléra, de poliomyélite et de maladie de Marburg nous rappellent de manière saisissante que les maladies infectieuses demeurent un danger réel et actuel pour tous les pays. 

En cette Journée internationale de la préparation aux épidémies, j’engage les pays à tirer les leçons des urgences sanitaires passées pour mieux se préparer aux prochaines. 

Pour cela, il faut mettre en place des systèmes de soins de santé publics et primaires solides, tenir la promesse d’une couverture sanitaire universelle, investir énergiquement dans des mesures de surveillance, de détection et de riposte face aux pandémies, et garantir un accès équitable à des moyens vitaux tels que les vaccins, les traitements et les diagnostics. 

Plus que tout, il faut une solidarité mondiale.  J’engage les pays à respecter l’Accord historique sur les pandémies afin que le monde œuvre plus efficacement, de manière collective, à prévenir et à contenir les futures pandémies. 

Aujourd’hui comme chaque jour, engageons-nous à œuvrer ensemble afin de rendre le monde plus sûr et plus sain pour toutes et tous, partout.

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.