Myanmar: sept ans après le déplacement forcé des Rohingya, le Secrétaire général appelle les parties au conflit à mettre fin à la violence
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Le 25 août marque le septième anniversaire du déplacement forcé de masse des Rohingya et d’autres communautés de l’État rakhine au Myanmar. Environ un million de Rohingya ont trouvé refuge au Bangladesh et plus de 130 000 autres dans la région, sans perspective immédiate de retour.
La situation sécuritaire et humanitaire désastreuse, marquée par des difficultés d’accès persistantes, a exacerbé les vulnérabilités préexistantes de la population du Myanmar, notamment des Rohingya, qui continuent d’être victimes de discrimination et de persécution alors que le conflit armé s’intensifie dans l’État rakhine.
Le Secrétaire général appelle toutes les parties au conflit au Myanmar à mettre fin à la violence et à assurer la protection des civils conformément aux normes internationales applicables en matière de droits humains et au droit international humanitaire. Il renouvelle son appel à renforcer les efforts régionaux de protection, à assurer l’accès aux communautés touchées par le conflit et à soutenir davantage les pays d’accueil, notamment par le biais du Plan d’intervention conjoint face à la crise humanitaire des Rohingya au Bangladesh.
L’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Myanmar engage toutes les parties prenantes, y compris les acteurs régionaux, à progresser vers un processus inclusif dirigé par le Myanmar pour une paix durable et une réconciliation nationale qui constituent des étapes importantes pour créer les conditions propices au retour volontaire, sûr, digne et durable du peuple rohingya au Myanmar.