Célébrer la Journée mondiale des réfugiés, c’est saluer la force et le courage de 43,5 millions de personnes, et s’engager à en faire plus pour les protéger, souligne M. Guterres
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, célébrée le 20 juin:
Du Soudan à l’Ukraine et du Moyen-Orient au Myanmar, en passant par la République démocratique du Congo et tant d’autres pays, les conflits, le chaos climatique et les crises forcent un nombre record de personnes à quitter leur foyer et causent de profondes souffrances humaines.
Les derniers chiffres montrent que plus de 120 millions de personnes sont en situation de déplacement forcé à travers le monde, dont 43,5 millions de personnes réfugiées.
Célébrer la Journée mondiale des réfugiés, c’est rendre hommage à la force et au courage de chacune de ces personnes, et s’engager à en faire plus pour les protéger et les accompagner à chaque étape de leur voyage.
Les personnes réfugiées ont besoin de la solidarité du monde entier et doivent pouvoir reconstruire leur vie dans la dignité.
Lorsqu’on leur en donne la possibilité, les personnes réfugiées apportent énormément à leur communauté d’accueil, mais il leur faut pour cela bénéficier de l’égalité des chances et avoir accès à un emploi, à un logement et à des services de santé.
Les jeunes, tout particulièrement, ont besoin d’un enseignement de qualité pour pouvoir réaliser leurs rêves.
Et les généreux pays d’accueil, pour la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, ont besoin de soutien et de ressources pour intégrer pleinement les personnes réfugiées dans leurs sociétés et leurs économies.
Réaffirmons qu’il est de la responsabilité du monde entier d’aider et d’accueillir les personnes réfugiées, de respecter leurs droits humains, notamment le droit de demander l’asile, de préserver l’intégrité du régime de protection des personnes réfugiées et, enfin, de parvenir au règlement des conflits, afin que les personnes contraintes de quitter leurs attaches puissent rentrer chez elles.