Membres du personnel détenus ou portés disparus: le Secrétaire général appelle à rendre hommage à la bravoure des travailleurs et travailleuses humanitaires
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus, célébrée le 25 mars:
La Journée internationale que nous marquons aujourd’hui vient solennellement rappeler à nos esprits les graves dangers que courent les membres de notre personnel alors qu’ils accomplissent leur travail d’importance vitale sous la bannière des Nations Unies.
Ces femmes et ces hommes au courage remarquable personnifient la plus louable des missions de l’humanité, celle d’aider les personnes qui sont dans la détresse. Bien qu’originaires de pays du monde entier, ils sont toutes et tous animés par les mêmes nobles causes: œuvrer au maintien de la paix, apporter aide et assistance et défendre le droit international et les droits humains dans les pays et les régions ébranlés par un conflit ou une catastrophe.
Ils font face à des risques considérables et inacceptables, s’exposant notamment à la violence, aux détentions et aux enlèvements. Depuis 2022, 381 membres du personnel de l’ONU ont été placés en détention, dont 7 en janvier et en février de cette année. Vingt-sept d’entre eux n’ont toujours pas été libérés.
Nous sommes de tout cœur avec leurs familles et leurs collègues, et je continuerai de demander sans répit leur remise en liberté et leur retour sains et saufs.
C’est en leur nom que nous exhortons tous les pays à appliquer intégralement la Convention de 1994 sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que son protocole facultatif de 2005.
En ce jour important, rendons hommage à la bravoure et au dévouement de tous les travailleurs et travailleuses humanitaires du monde, en nous engageant à les protéger et à les épauler tandis qu’ils contribuent à bâtir un monde plus pacifique et plus humain pour chacun et chacune d’entre nous.