Le Secrétaire général nomme Magdalena Sepúlveda Carmona, du Chili, Directrice de l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de Mme Magdalena Sepúlveda Carmona, du Chili, au poste de Directrice de l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD).
Elle succède à M. Paul Ladd, du Royaume-Uni, à qui le Secrétaire général est reconnaissant pour son dévouement et sa direction avisée de l’Institut. Le Secrétaire général tient également à exprimer sa gratitude à Mme Katja Hujo, Coordonnatrice principale de la recherche et Cheffe du Bureau de Bonn de l’UNRISD, qui continuera d’exercer les fonctions de Directrice par intérim de l’UNRISD jusqu’à ce que Mme Sepúlveda prenne ses fonctions.
Mme Sepúlveda est actuellement Directrice exécutive de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels) et chargée de recherche principale à l’UNRISD. Sa carrière de 22 ans s’est concentrée sur l’intersection de la pauvreté, du développement et des droits humains, en faisant le lien entre la recherche et la formulation de politiques.
Elle a aussi travaillé comme chercheuse à l’Institut néerlandais des droits de l’homme et avocate salariée à la Cour interaméricaine des droits de l’homme. Elle a été Codirectrice du Département du droit international et des droits humains de l’Université pour la paix au Costa Rica mandatée par les Nations Unies (2002-2004) et Directrice de recherche au Conseil international sur les politiques des droits humains, à Genève (2006-2012).
Mme Sepúlveda a été Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme au Conseil des droits de l’homme de l’ONU (2008-2014), membre du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition du Comité de la sécurité alimentaire mondiale de l’ONU (2013-2017) et membre du Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la responsabilité financière internationale, la transparence et l’intégrité pour la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Elle est titulaire d’un doctorat en droit international de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas, d’une maîtrise en droit des droits humains de l’Université d’Essex au Royaume-Uni et d’un diplôme universitaire supérieur en droit constitutionnel comparé de l’Université catholique du Chili. Elle parle l’anglais, le français et l’espagnol.