Le Secrétaire général nomme M. Abdallah Al Dardari, de la Syrie, Directeur du Bureau régional du PNUD pour les États arabes
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Abdallah Al Dardari, de la Syrie, comme Sous-Secrétaire général, Administrateur assistant et Directeur du Bureau régional pour les États arabes du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il succède à Mme Khalida Bouzar, de l’Algérie, qui a pris sa retraite après avoir travaillé pendant 30 ans dans plusieurs agences des Nations Unies. Le Secrétaire général lui exprime sa profonde gratitude pour le dévouement dont elle a fait preuve pendant toutes ces années.
M. Al Dardari est actuellement Représentant résident du PNUD en Afghanistan, un poste qu’il occupe depuis 2019, après avoir quitté celui de Conseiller principal à la Banque mondiale.
Il a commencé sa carrière en 1986 comme spécialiste des affaires internationales et Chef du Bureau du journal panarabe Al Hayat. Il est ensuite devenu économiste au Bureau de la Ligue des États arabes à Londres. De 1994 à 1997, il était administrateur de programme du PNUD en Syrie, avant d’entrer au groupe du Programme arabe de financement du commerce/Fonds monétaire arabe comme Chef de la Section de promotion du commerce. En 2003, il a été nommé Président de la Commission publique de la planification en Syrie, un poste qu’il a occupé jusqu’en 2005, quand il est devenu Vice-Premier Ministre des affaires économiques. Il a ensuite travaillé comme Économiste en chef à la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) en 2011 et plus tard, comme Secrétaire exécutif adjoint, dirigeant les efforts pour mieux comprendre la dynamique des conflits dans la région arabe.
M. Al Dardari est titulaire d’une licence en sciences économiques du Richmond College de Londres, d’une maîtrise de relations internationales de la University of Southern California, et d’un doctorat interdisciplinaire sur la reconstruction postconflit de la Università Iuav di Venezia. Il a aussi étudié les relations internationales à la London School of Economics. Il parle couramment l’anglais, l’arabe et le français et a des notions de russe et de turc.