NOTE NO. 6551

Des « récits de survie et de mémoire » mis en valeur par une exposition sur les victimes de génocides au Siège de l’ONU à partir du 11 avril

Le mardi 11 avril 2023, au Secrétariat de l’ONU, le Département de la communication globale (DCG) et le Bureau de la prévention du génocide et de la responsabilité de protéger inaugureront une exposition intitulée « Récits de survie et de mémoire - Un appel à l’action pour la prévention du génocide », qui restera visible jusqu’au 15 juin. 

À cette occasion, la Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la prévention du génocide, Mme Alice Wairimu Nderitu, prononcera une allocution d’ouverture.  M. Maher Nasser, Directeur de la Division de la sensibilisation du public au DCG, présidera l’évènement.  Parmi les autres participants, figureront les Représentants permanents de la Bosnie-Herzégovine, du Cambodge et du Rwanda auprès des Nations Unies, et un représentant de la délégation de l’Allemagne.  Mme Immaculée Mukantanganira, dont la trajectoire est retracée par l’exposition, racontera les circonstances dans lesquelles elle a échappé au génocide de 1994 au Rwanda. 

L’exposition présente les réflexions de survivants de quatre génocides: l’Holocauste; le génocide et les atrocités connexes perpétrés au Cambodge; le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda; et celui de 1995 à Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine.  Des objets -ours en peluche, écharpe de femme, ballerines– revêtant une signification particulière pour les survivants de ces crimes atroces seront montrés, accompagnés d’explications des victimes ou de leurs familles. 

L’exposition présentera aussi des photographies, prises par Jim Lommasson, d’objets appartenant aux survivants de l’Holocauste et du génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda, ainsi que d’autres clichés prêtés par le War Childhood Museum de Bosnie-Herzégovine, l’initiative Remembering Srebrenica et le Centre de documentation du Cambodge. 

L’exposition remet en mémoire le fait qu’aucun pays n’est à l’abri des risques de génocide et de crimes atroces, et souligne la nécessité de lutter contre leurs causes profondes, notamment la xénophobie, l’antisémitisme, le racisme et d’autres formes de discrimination fondée sur l’identité, les discours de haine et les préjugés. 

Elle sera inaugurée peu de temps avant que ne soit observée, le 14 avril dans la salle de l’Assemblée générale, la Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.  Cette manifestation coïncide également avec le soixante-quinzième anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, deux instruments juridiques marquants plus pertinents que jamais pour prévenir de futures atrocités. 

Pour de plus amples informations, veuillez contacter Tracey Petersen (petersen3@un.org) et Dalila Sadinlija (dalila.sadinlija@un.org).

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.