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ORG/1722

En 2021, l’ONU a perdu 24 Casques bleus et un personnel civil, tués dans des attaques ciblées

En 2021, 24 Casques bleus, dont deux femmes, un personnel civil, sont morts à la suite d’attaques ciblées, selon le Comité permanent sur la sécurité et l’indépendance de la fonction publique internationale du Syndicat du personnel de l’Organisation des Nations Unies.

Une fois encore, a déploré le Président du Syndicat du personnel, M. Aitor Arauz, le personnel de l’ONU, en particulier les Casques bleus, qui travaille dans les zones les plus dangereuses du monde, a payé le plus lourd tribut.  Personne n’a été arrêté ni condamné pour ces crimes.  M. Arauz a demandé aux gouvernements de faire tout leur possible pour protéger les membres du personnel de l’ONU et traduire leurs assassins en justice. 

Pour la huitième année consécutive, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été la plus dangereuse au monde, avec 19 morts parmi les Casques bleus, suivie par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et ses quatre victimes.

Ces onze dernières années, l’ONU a perdu au moins 462 membres de son personnel et personnel associé, tués lors d’attaques menées à coup d’engins explosifs improvisés, de grenades propulsées par fusée, de tirs d’artillerie, d’obus de mortier et de mines terrestres, sans compter les embuscades, les attaques de convois, les attentats-suicides ou encore les assassinats ciblés. 

En 2021, les Casques bleus tués au front étaient originaires du Togo, avec 8 morts, du Tchad, 4 morts, de la Côte d’Ivoire, 3 morts et de l’Égypte, 3 morts.  Le Burundi, le Gabon, le Malawi, le Maroc et le Rwanda ont perdu chacun un Casque bleu; la République démocratique du Congo ayant déploré la mort d’un personnel civil.

Entre 2010 et 2021, l’année la plus meurtrière a été 2017 avec 71 morts. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Vikram Sura à sura@un.org, du Comité permanent sur la sécurité et l’indépendance de la fonction publique internationale du Syndicat du personnel de l’Organisation des Nations Unies.

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