SG/SM/21081

Le Secrétaire général souligne l’intérêt de la migration régulière et appelle à la lutte contre les causes des migrations et la traite d’êtres humains

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre:

En cette Journée internationale des migrants, nous tenons à saluer la contribution qu’apportent les migrants du monde entier à la lutte contre de nombreux maux, dont la pandémie de COVID‑19. 

Les migrants font face partout à la stigmatisation, aux inégalités, à la xénophobie et au racisme.  Les femmes et les filles migrantes sont particulièrement exposées aux violences fondées sur le genre, tout en n’ayant guère le moyen de demander de l’aide.  Les frontières étant fermées, un grand nombre de migrants se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans revenu ni domicile, loin de leur famille et dans l’incapacité de retourner chez eux, sous la menace d’un avenir incertain. 

Pourtant, tout au long de la pandémie, les migrants ont partout œuvré à l’enrichissement des sociétés et ont souvent été aux avant-postes de la lutte contre la pandémie, que ce soit comme scientifiques, soignants ou travailleurs essentiels. 

L’année prochaine, lors du Forum d’examen des migrations internationales, nous ferons le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.  Ce sera l’occasion de redoubler d’efforts pour assurer la pleine inclusion des migrants au moment même où nous nous employons à bâtir des sociétés plus résilientes, plus justes et plus durables.  Je me félicite de la campagne d’appel à contributions lancée par le Réseau des Nations Unies sur les migrations en vue de renforcer le Pacte et j’encourage les États Membres et tous les autres acteurs intéressés à y participer. 

La solidarité avec les migrants n’a jamais été aussi nécessaire.  Il nous faut une meilleure coopération internationale et envisager la question des migrations avec davantage de compassion.  En particulier, il nous faut gérer les frontières avec humanité, respecter pleinement les droits humains et les besoins humanitaires de toutes et de tous et veiller à ce que les migrants soient inclus dans les programmes nationaux de vaccination contre la COVID-19.  Il faut reconnaître tout l’intérêt que présentent des filières de migration régulière, aussi bien pour les migrants que pour les pays d’accueil.  Enfin, il faut remédier aux causes profondes des migrations, notamment les inégalités abyssales, et combattre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains. 

En cette Journée internationale des migrants, réaffirmons notre engagement en faveur de migrations sûres et dignes.

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